Taille comprise entre 1,60 et 1,70 m
Apparence humaine de la tête au bassin
Figure et anatomie merveilleuses
Partie inférieure du corps semblable à celle d'un poisson
Mermaid (GB), Sirena (I, E), Sereia (P), Seejungfrau (D), Zeemeermin, Meermin (NL), Zeemarminne, marminne, zeemarmiete (Flandre occidentale), Havfrue (DK, N), Sjöjungfru (SV), Hafmey (ISL), Merenneito (Finlande), Maighdean mhara (Gaélic), Syrena (Pologne), Sireemnid (Estonie), Puteri duyung (Indonésie), Ri (Papouasie)
Parahomo aquaticus
Cosmopolite
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ● Caraïbes, ● Atlantique Nord-Ouest, ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises]Aborder le sujet de la distribution des sirènes revient à permettre à son esprit d'embarquer pour les rivages incertains des dernières "Terrae Incognitae" qui ont pu échapper à toutes les cartographies.
L'aire de répartition des sirènes semble être très vaste, il s'agit d'une espèce probablement cosmopolite, mais avec des probabilités de rencontre qui varient beaucoup d'un secteur géographique à l'autre. Ces probabilités semblent dépendre également de l'état d'esprit de celui qui laisse son regard errer à la surface des flots ou le long des rivages. Sur les côtes d'Europe, on les rencontre notamment en Scandinavie (Danemark surtout) et, en ce qui concerne nos côtes atlantiques, des observations anciennes signalent leur présence près de Guernesey et, en Bretagne, dans la baie de la Fresnaye. Elles peuvent être observées tout autour du bassin méditerranéen, mais principalement dans sa partie septentrionale.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée les sirènes semblent être observées très souvent par les populations locales, mais malheureusement, peu d'occidentaux ont pu les apercevoir sur place. En Asie, elles sont répertoriées également au Japon et en Thaïlande.
Les sirènes ont la réputation de préférer les côtes rocheuses. Il n'est toutefois pas rare de voir quelques-unes de ces belles sur des plages de sable fin, dans des baies discrètes, et des rencontres en haute mer sont également possibles. Mais il ne suffit pas seulement d'être au bon endroit pour espérer les observer. Avec elles, la notion de biotope est à relativiser. Il ne sert à rien de se mettre sur un promontoire rocheux si on n'est pas capable d'élever son esprit pour rejoindre le leur. Il est inutile de s'immerger dans chaque mer de la planète si on n'est pas capable de plonger au fond de son cœur pour savoir ce que l'on attend d'une telle rencontre.
De manière générale, pour avoir le bonheur d'entrevoir une de ces douces créatures, il faut éviter les endroits qui ont été souillés par une empreinte humaine trop marquée, où les foules se pressent sans autre objectif que l'exhibition de nombrils ramollis. Les sirènes semblent fuir également tous les rivages défigurés par la prolifération d'architectures mercantiles ou saccagés par des aménagements portuaires ou industriels anarchiques.
Les sirènes adultes atteignent en général une taille comprise entre 1,60 et 1,70 m. Les descriptions à leur sujet concernent toujours les individus féminins. Le terme "femelle" est naturellement à proscrire pour ces charmants organismes. Les individus mâles sont encore plus discrets qu'elles et suscitent moins l'intérêt. De la tête au bassin, elles ne sont que grâce et beauté, semblables aux plus beaux modèles féminins de la sculpture antique. Leur visage et leurs formes sont en effet en tous points merveilleux, ce qui leur donne leur nom d'espèce.
Il est évident que ce qualificatif "merveilleuses" n'est en rien rationnel. Mais tous ceux qui ont pu observer ces êtres, du scientifique au cœur sec (ce qui est loin d'être le cas de tous !) au simple matelot un peu rêveur, ont employé des termes extrêmement élogieux pour décrire leur anatomie. On pourrait trouver "subjective" une description se référant à la beauté d'un corps, mais dans le cas présent, elle semble faire l'unanimité.
La partie inférieure de leur corps évoque celle d'un poisson, parce qu'elle est recouverte d'écailles. Mais on hésite à la comparer avec les poissons tant cette partie de leur anatomie dégage elle aussi de douceur et de chaleur. Elle est formée d'un seul ensemble, même si certaines figurations anciennes montrent des individus possédant une double queue. La partie supérieure de leur corps est d'une délicate couleur chair, la partie inférieure d'un doux gris-bleu. Certaines observations ont toutefois montré que des cas de mimétisme avec l'environnement étaient possibles.
Vouivra francomtinensis (Aymé, 1943), la vouivre, ne se rencontre que dans les eaux dormantes continentales, ainsi que dans les marécages, et son corps se termine à la manière de celui d'un serpent.
Melusina lusignanensis (Delobel, 1961), la mélusine, possède un corps semblable à celui de la vouivre, mais elle est essentiellement terrestre.
Melusina lusignanensis var. luxemburgensis (Von Cederstolpe, 1843), variété fluviale de la mélusine, jadis rencontrée dans la rivière Alzette au Grand-Duché de Luxembourg. Cette population semble éteinte à l'heure actuelle, la dernière observation remontant au Xe siècle.
Il est arrivé que des Siréniens (lamantins, dugongs...) soient pris pour des sirènes par des marins ayant sans doute la vue basse (ou ayant abusé de boissons fortes) car le buste des sirènes n'est en rien comparable à celui des Siréniens.
La perfection de leur anatomie laisse penser à un régime alimentaire particulièrement équilibré. Il n'est pas connu en vérité mais on peut se hasarder à quelques suppositions :
- laitues de mer (Ulva lactuca) et éponges mousse de carotte (Esperiopsis fucorum) pour leurs vitamines.
- oranges de mer (Tethya aurantia) et groseilles de mer (Pleurobrachia pileus) également pour leurs vitamines, ainsi que pour leurs sels minéraux.
En ce qui concerne les concombres de mer, avec des partenaires aux telles qualités, nul doute que les tritons peuvent s'en passer. (Les vertus que l'on prête à tort à ces organismes sont inutiles, tant les sirènes sont désirables...). Il se dit que leur usage ne serait qu'en cosmétique, pour le visage de leurs compagnes, et ils seraient alors découpés en tranches, mais ceci reste à vérifier.
La reproduction des sirènes est malheureusement mal connue. Leurs mâles, les tritons, sont encore plus discrets qu'elles.
On suppose qu'une cour assidue leur est nécessaire pour conquérir le cœur et les faveurs d'une de ces belles. Celles-ci sont souvent représentées tenant dans une main un peigne et dans l'autre un miroir. Un gastéropode a pour nom "peigne de Vénus", il s'agit de Murex pecten (Lightfoot 1786) ; ce coquillage est tellement ressemblant aux peignes que nous utilisons qu'il se dit que Vénus l'utilisait pour coiffer sa longue chevelure. Ce coquillage étant originaire du domaine Indo-Pacifique, cela supposerait pour le mâle de longues migrations afin de se procurer ces jolies coquilles pour ensuite les offrir aux élues de son cœur.
Pour le miroir, on suppose qu'une grande coquille d'ormeau, bien nacrée et complétée de quelques bulles, pourrait faire l'affaire.
Le monde subaquatique, par son absence de gravité et la température peu élevée de l'eau environnante, offre quelques complications aux mammifères lors de l'acte majeur de leur reproduction. Il est donc nécessaire d'élaborer des stratégies faisant appel à l'imagination pour parvenir à ses fins. Cette nécessité aurait donc participé au développement psychomoteur de ces discrètes créatures.
On sait peu de choses en ce qui concerne la gestation des sirènes. Aucune observation ni même représentation n'a été reportée d'une sirène au ventre rebondi. On suppose donc l'existence de sanctuaires où elles iraient se réfugier pour ce moment critique de leur existence ainsi que pour la mise au monde de leur progéniture. Au sujet de celle-ci, très peu d'informations sont disponibles également. Il semblerait, et c'est assez étrange pour être souligné, que seuls de jeunes gens aient pu apercevoir, depuis le pont des bateaux qui les transportaient, des sirènes n'ayant pas encore atteint l'âge adulte.
Un congrès de l'European Association of Fish Pathologists s'est tenu à Copenhague en 2005.
La recherche de parasites externes sur un individu échoué mais encore en bonne santé a beaucoup intéressé les scientifiques rassemblés pour l'occasion. Il semblerait que cette espèce soit indemne de parasites, ce qui la rend à ce titre également exceptionnelle.
(Communication Dr Benjamin GUICHARD).
De nombreux témoignages de marins attestent d'une curieuse association sur la ligne équatoriale entre la sirène et Neptunus deomaris (Virgile, -19). Ces deux espèces se livrant, à l'instar d'autres mammifères marins, à de nombreuses facéties souvent aux détriments de ceux qui franchissaient pour la première fois cette ligne équatoriale.
Toutes les sirènes conservées dans des musées, souvent de seconde catégorie, et le plus fréquemment ramenées par des navigateurs à partir du siècle des grandes découvertes sont en fait des "faux" ! Il s'agit le plus souvent d'individus naturalisés, grossièrement fabriqués à partir du haut du corps d'une petite guenon dont on a rasé les poils, et assemblé avec la partie caudale du corps d'un gros poisson.
Les individus femelles sont bien plus curieux de leur environnement, notamment au sujet des activités humaines, que les individus mâles. Ceci expliquerait que si parfois on a pu apercevoir des sirènes, les tritons sont par contre quasiment inconnus.
Elles sont également réputées frileuses, ce qui expliquerait qu'elles aient été vues plus d'une fois de nuit, sur des plages, alors que des hommes y avaient allumé des feux.
Leur locomotion se fait bien par ondulation latérale de la partie inférieure du corps, conformément à la disposition de leur queue de type "poisson".
La durée de vie des sirènes est particulièrement longue. Andersen l'a estimée à 300 ans (selon Hésiode elles pourraient vivre 291 600 ans, chiffre original qui semble toutefois exagéré...). A leur mort, leur corps se transforme en une écume qui surmonte la crête des vagues, ce qui leur permet, par jour de grand vent, de devenir "filles de l'air". Elles conservent jusqu'au moment de leur mort l'apparence de jeunes vierges.
Il ne faut pas confondre ces sirènes avec celles de la mythologie grecque ; celles-ci avaient la tête et le buste d'une femme, mais le reste du corps était semblable à celui d'un oiseau. Ces sirènes, disait-on, attiraient par leurs chants les marins vers des écueils sur lesquels leurs navires se brisaient. Ces pauvres hommes périssaient noyés, et il se raconte que les sirènes pouvaient se nourrir de leur chair...
Les sirènes décrites ici, si elles sont capables de chanter également avec grâce, n'ont de toute évidence pas des comportements aussi cruels. Toutefois, parce qu'elles sont aussi belles qu'insaisissables, elles amènent de jeunes plongeurs, et de moins jeunes aussi parfois, à prendre des risques inconsidérés pour tenter de les rencontrer. Fort heureusement, les accidents qui pourraient en découler sont rares, mais les plus sensibles de ces plongeurs gardent très longtemps au cœur une insondable mélancolie.
De la même manière que Pégase soutient les poètes lorsqu'ils élèvent leur âme et leur esprit dans les limbes nécessaires à l'expression de leur art, il semblerait qu'une sirène guide la pensée des plongeurs explorateurs tout autant des fonds marins que des profondeurs de leurs rêves les plus secrets.
Pour l'église, depuis le Moyen-Age, elles sont liées au paganisme et représentées dans l'iconographie comme personnalisation de la luxure et de la tentation de la chair. Représentées se peignant face à leur miroir, leur longue chevelure symbolise leur fort potentiel érotique et amoureux.
Un peigne utilisé pour démêler la filasse de lin ou de chanvre a été nommé "séran", par dérivation, dit-on, du mot "sirène".
Les sirènes ont donné leur nom aux Siréniens, ordre de Mammifères aquatiques qui ne possède plus que deux genres actuels : les lamantins et les dugongs.
La plus célèbre des sirènes de l'Antiquité se nommait Parthénope. Elle était donc représentée comme femme-oiseau et non pas comme sirène aquatique. Elle a donné son nom à un genre de crabe : Parthenope validus, Parthenope longimanus... (et à une espèce de libellule : Anax parthenope).
Une autre de ces sirènes se nommait Ligée, elle a donné son nom à un genre de Crustacés Amphipodes : Ligia oceanica (la ligie), Ligia italica...
La troisième se nommait Leucosie, et elle a donné son nom à un genre de Crustacés Décapodes : Leucosia sp.
Les individus mâles, les tritons, ont donné leur nom à beaucoup d'animaux différents !
- Tritonia est le nom de genre de certains Mollusques Opisthobranches de la famille des Tritoniidés : Tritonia lineata, Tritonia manicata, Tritonia nilsodhneri.
- Triton est le nom vernaculaire d'imposants Gastéropodes Prosobranches : Charonia lampas, Charonia variegata...
- Triton est également le nom vernaculaire de certains Amphibiens Urodèles, comme le triton alpestre : Triturus alpestris.
Certains auteurs prétendent au sujet des sirènes que leur nom aurait donné naissance au terme "serein", à cause de leur chant doux et mélodieux. Il peut dès lors paraître contradictoire que le nom sirène soit également utilisé pour désigner l'appareil sonore annonçant des catastrophes comme le feu ou un bombardement.
Un accident de développement fœtal, nommé sirénomélie, entraîne dans l'espèce humaine une fusion des membres inférieurs qui amène alors le fœtus à ressembler à une sirène. Malheureusement pour ce fœtus, beaucoup de complications anatomiques abdominales accompagnent cette malformation et la rendent la plupart du temps létale. Les nouveau-nés atteints de cette pathologie sont parfois nommés "bébés-sirènes".
Certains esprits chagrins prétendent que les sirènes n'existent pas.
Nous sommes pourtant certains qu'elles existent et qu'elles existeront tant qu'il y aura des hommes ayant l'esprit et le cœur assez larges pour croire en elles...
Depuis 1982 et la Convention de Washington, elle est complètement protégée au niveau mondial car elle fait partie de l'annexe 1 (en danger d'extinction) de la C.I.T.E.S.W.F. (Convention on International Trade in Endangered Species of Wonders and Fairies).
Francisation du nom scientifique.
Sirena viendrait du grec et signifierait "attacher avec une corde", en raison de l'attachement que leur chant entraîne. Il y aurait aussi un jeu de mot d'Homère dans la mesure où Ulysse avait demandé à être attaché au mât de son navire avec une corde pour ne pas être tenté de se jeter à l'eau pour rejoindre les belles créatures. Cette étymologie est toutefois controversée.
mirabilis vient directement du latin et signifie "merveilleuse".
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Classe | Canulariida | Canulariides | Organismes polymorphes et divers surgis de pensées espiègles ou ayant des origines oniriques. |
Genre | Sirena | ||
Espèce | mirabilis |
En mer Rouge
Surprise pour le photographe comme pour la sirène, cette rencontre de nuit à l'extrême limite d'une plage du Sinaï. Moment de repos sous la lumière de la lune pour cette sirène dont le corps reflète les paysages de la mer Rouge.
Dahab, Egypte, de nuit
24/08/1981
En Méditerranée
De la même manière que Pégase soutient les poètes lorsqu'ils élèvent leur âme et leur esprit dans les limbes nécessaires à l'expression de leur art, il semblerait qu'une sirène guide la pensée des plongeurs explorateurs tout autant des fonds marins que des profondeurs de leurs rêves les plus secrets.
De manière à ne pas compromettre la tranquillité de ce bel individu on ne précisera pas le lieu de la prise de vue, nocturne et sur une plage également.
Côte-d'Azur (06), de nuit
24/05/2004
En Atlantique
Parce qu'elles sont aussi belles qu'insaisissables, les sirènes amènent de jeunes plongeurs, et de moins jeunes aussi parfois, à prendre des risques inconsidérés pour tenter de les rencontrer. Fort heureusement, les accidents qui pourraient en découler sont rares, mais les plus sensibles d'entre eux gardent très longtemps au cœur une insondable mélancolie.
Ce bel individu a dû garder l'image d'un spirographe, sa tête est restée dans la pénombre de la nuit.
Mer Celtique, rivage, de nuit
20/08/2007
Visage
Un bon téléobjectif a permis de fixer le visage de cette sirène pour laquelle on serait en peine de donner un âge.
Mer du Nord, rivage, de nuit
30/08/2008
Bas du dos
Cette sirène nous laisse voir le bas de son dos, qui est plus à rapprocher de sa nature humaine que de sa parenté poisson.
Mer du Nord, rivage, de nuit
29/08/2008
Espiègle
Une sirène nordique à la peau claire a eu suffisamment d'espièglerie pour se laisser photographier au moment où l'image de l'œil d'un pterois coïncidait avec un point particulier de son anatomie...
Bray-Dunes (59)
24/06/2002
Méfiez-vous...
Méfiez-vous des imitations !
Le masque est déjà un indice majeur, la présence du maillot également, et la grande pudeur de la demoiselle, charmante au demeurant, l'est tout autant.
Tout concorde, nous sommes en présence d'une mystification, cette jolie demoiselle, dont on voit aussi les gracieuses jambes, n'est pas une sirène.
Libourne (33), 2 m
01/2004
Sirénien
Il est arrivé que des Siréniens (lamantins, dugongs...) soient pris pour des sirènes par des marins ayant sans doute la vue basse (ou ayant abusé de boissons fortes) car le buste des sirènes n'est en rien comparable à celui des Siréniens.
Abbu dabbab, Égypte, 6m
24/04/2008
A Copenhague
Un congrès de l'European Association of Fish Pathologists s'est tenu à Copenhague en 2005 et a conclu à l'absence de parasites chez cette espèce, ce qui est absolument exceptionnel (Communication Dr Benjamin GUICHARD).
L'artiste qui a réalisé cette célèbre sculpture a représenté des jambes qui ne sont pas conformes à la réalité anatomique des sirènes. Peut-être ici assistons-nous à une scène relatée dans le livre d'Andersen, l'apparition des jambes chez la "petite sirène" ?
Tous s'accordent à considérer aux sirènes d'origine danoise les plus belles qualités.
Copenhague
2005
Sur les bords du Cher
Dans la belle Collégiale de Saint-Aignan, datant du XIème siècle, on peut admirer un chapiteau sur lequel des sirènes sont représentées.
Saint-Aignan (41), Collégiale
22/12/2008
En Irlande
Cette représentation d'une sirène, en bas relief, provient de la Cathédrale de Clonfert, en Irlande.
La sirène est représentée ici avec ses attributs classiques : le peigne et le miroir. Elle incarne dans la tradition chrétienne la luxure...
Clonfert, Irlande
24/08/1998
Au large de Dunkerque
Au large de Dunkerque une bouée à l'entrée d'un chenal est surmontée d'une représentation de sirène. La partie inférieure de son corps est partiellement recouverte d'un tissu. Une queue, repliée ici, en dépasse, mais on a bien l'impression de voir dépasser aussi un genou. On attend qu'un bon coup de vent fasse envoler le tissu afin d'y voir un peu plus clair sur cette particularité ...
Dunkerque (59)
09/06/2007
Logo de la CMAS
Ce logo de la CMAS, inspiré par une illustration du "Livre du trésor" de Bruno LORETTI, représente une forme tout à fait imaginaire de sirène (elles n'ont jamais deux queues...).
N/A
Reproduction de documents anciens
N/A
Association avec Neptunus deomaris
Voici le texte de François SICHEL qui accompagnait ce document sur le Forum suite à la mise en ligne de la fiche de la sirène :
"... je vous soumets le document suivant qui témoigne de la fréquente association de cette espèce avec Neptunus deomaris (Virgile, -19). S'agit-il de deux espèces différentes ou d'une seule et unique espèce présentant un fort dimorphisme sexuel, mystère. Dans tous les cas, de nombreux témoignages de marins attestent cette curieuse association sur la ligne équatoriale, ces deux espèces se livrant, à l'instar d'autres mammifères marins, à de nombreuses facéties.
L'espèce Neptunus deomaris est également attestée depuis l'Antiquité en Méditerranée, en particulier à proximité des côtes italiennes. Une espèce voisine, Poseidon theothalassos (Homère, vers -800) est présente en Mer Egée.
Il s'agit d'un souvenir légué par mon grand-père qui était matelot et qui est le récipiendaire de ce certificat de baptême."
Ce cher Neptune n'est en rien le mâle de la sirène.
Par contre, il doit certainement, comme d'autres bipèdes, être tenté par un rapprochement avec cette belle créature marine...
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Inspiratrice des artistes
Les sirènes ont inspiré les sculpteurs et les poètes.
La description poétique et originale qui suit ici est de Dago LABOREL, à partir d'un holotype en bronze de Sébastien Gabriel SIMONET dit SEBASTIEN (1909-1990).
Conchosirena ambigua Sebastien.
Seul exemple connu de l'embranchement des Malacovertebrata
Monstre bizarre et malicieux, délire de zoologiste, dans quel Bestiaire merveilleux a pu te rencontrer l’artiste ? Laisses-tu flotter tes cheveux dans les courants des mers profondes ? Ecarquilles-tu tes grands yeux sur la pénombre de ces mondes ?
Cueilles-tu de tes longs bras verts de tendres bouquets d’Anémones quand tu vas rêver aux concerts des Crevettes dans les Gorgones ? As-tu un poisson favori dans sa niche de madrépores ? un Amphiprion étourdi, une Blennie multicolore ?
Dans quelles touffes de coraux, dans quelles grottes sous-marines, prends-tu chaque nuit ton repos sous les longues vagues câlines ? Et puis, mystère inquiétant, quelles sont les proies que dévorent malgré ton sourire attrayant tes petites dents carnivores ?
Mais moi, plongeur impénitent, je songe au tendre pucelage que tu gardes jalousement au secret de ton coquillage !
Espace Sébastien, Saint-Cyr sur Mer (83)
2006
Planche anatomique
Cette planche, dessinée par l'artiste Camille RENVERSADE, est extraite d'un ouvrage récent des Éditions Plume de carotte, extrait de Créatures fantastiques Deyrolle. Le nom d'espèce indiqué est un synonyme abandonné.
Cabinet des merveilles
Reproduction de documents anciens
2017
Sirène de BD
Une jolie sirène croquée par Sébastien SALINGUE, dessinateur de BD auteur d'ouvrages consacrés aux plongeurs !
Un hommage à DORIS, mis en ligne durant le WE du festival de la BD d'Angoulème :-)
L'imaginaire profond
30/01/2021
Rédacteur principal : Vincent MARAN
Vérificateur : Véronique LAMARE
Vérificateur : Anne PROUZET
Correcteur : Steven WEINBERG
Responsable régional : Frédéric ZIEMSKI
Responsable régional : Vincent MARAN
Andersen H.C., 1837. LA PETITE SIRENE, Ed Delagrave, 199p.
Aymé M., 1941. LA VOUIVRE, Ed Gallimard, 224p.
Brasey E., 2005. L'ENCYCLOPEDIE DU MERVEILLEUX, LES PEUPLES DE LA LUMIERE, Ed. Le Pré aux Clercs, 136p.
Cazenave M., 1996. ENCYCLOPEDIE DES SYMBOLES, "La Pochotèque", Ed. Le Livre de Poche, 820p.
De Donder V., 1992. LE CHANT DE LA SIRENE, "Découvertes Gallimard", Ed. Gallimard, 128p.