Colonie d'au plus 10 cm de diamètre composée de quelques dizaines de zoïdes
Zoïdes pédonculés attachés en paquets de 2 à 6
Zoïdes d'au maximum 12 mm de hauteur
Thorax de 2 à 3 mm de long
Variétés méditerranéennes : orange, jaunes, blanches ou roses, pigments concentrés sur l'endostyle, les deux siphons et entre les stigmates
Variétés atlantiques : trois points blancs, orange ou jaunes au sommet de chaque zoïde
Claveline naine jaune-orangé
Small neon sea-squirt, orange lights seasquirt (GB), Kleine Neonseescheide (D)
Mer du Nord, Manche, Atlantique Nord-Est, Méditerranée
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], ○ [Méditerranée française]Pycnoclavella aurilucens est présente en Méditerranée Occidentale, en Atlantique Nord-Est, sur les côtes bretonnes, du sud-ouest de l'Angleterre, de l'ouest de l'Irlande, d'Espagne, et en Manche.
P. aurilucens affectionne les zones à fort dynamisme, comme les zones de courants de marée et occupe souvent les surfaces verticales. On la trouve dans les forêts de varech jusqu'à plus de 30 m de profondeur. En Méditerranée elle a été observée de 1 à 30 m.
Les Pycnoclavella d’Europe sont (excepté Pycnoclavella neapolitana qui est une espèce solitaire grégaire) des ascidies sociales pédonculées. Chaque individu ou zoïde* est constitué d'un thorax en forme d'outre contenant le sac branchial*, se prolongeant en un abdomen étiré et renflé à la base là où l'animal se fixe.
Pycnoclavella aurilucens forme des colonies de l’ordre de 10 cm de diamètre, de quelques individus à quelques dizaines d'individus regroupés en paquets de 2 à 6 zoïdes. Les zoïdes sont fixés sur un réseau de ramifications basales couvertes d'une tunique* épaisse, qui dans certains cas forment une masse commune. Ils peuvent mesurer jusqu’à 12 mm de haut, pour un thorax de 2 à 3 mm de long.
Le sac branchial de P. aurilucens présente 5 à 7 rangs de stigmates*. La distribution du pigment ainsi que sa couleur diffèrent selon que l'espèce vit en Méditerranée ou en Atlantique.
Les espèces méditerranéennes sont de couleur orange, jaune, blanche, rarement rose. Les pigments sont concentrés sur l'endostyle* et entre les stigmates. Il y a également une tache de chaque côté du siphon* buccal. Chez certains spécimens cette tache forme un anneau autour du siphon buccal, se prolonge en une ligne sur le cordon nerveux, laquelle ensuite bifurque au niveau de la base du siphon cloacal pour dessiner un “V” dont la partie pointue est située entre les deux siphons et dont les branches bordent le siphon cloacal. Parfois un point est aussi présent sur l'arrière du siphon cloacal.
Les espèces vivant en Atlantique sont bien plus discrètes avec un thorax très transparent. Elles possèdent une bande de pigments jaune d'or souvent très discrète sur la face ventrale du thorax soulignant l'endostyle*, qui se prolonge dans la région de l'œsophage situé dans le pédoncule. Elles présentent également trois points blancs, orange ou jaunes au sommet de chaque zoïde, un au sommet de l'endostyle et un de chaque côté de la glande neurale située entre les deux siphons.
L'épaisseur de la tunique basale peut varier ainsi que la longueur du pédoncule joignant le thorax à la base. En général seuls les zoïdes sont visibles, la base étant cachée par les autres organismes recouvrant la roche. Les pédoncules sont d'autant plus longs que ces autres organismes sont abondants et élevés.
P. aurilucens serait reconnaissable à la présence de corps sphériques de couleur vert-olive dans la tunique (observation microscopique).
Pycnoclavella brava, présente en Méditerranée Nord-Ouest, forme des petites colonies de quelques dizaines de zoïdes. La tunique est fine et transparente autour du thorax, épaisse opaque et recouverte de débris le long de l'abdomen et le long des stolons. Un anneau de pigment à la base du siphon buccal caractérise l'espèce.
Pycnoclavella nana est présente en Méditerranée et signalée en Atlantique Nord. Les zoïdes de cette espèce tapissent le substrat, couvrant des surfaces de plusieurs dizaines de centimètres carrés. Ils peuvent mesurer jusqu'à 13 mm de long, pour un thorax d'environ 4mm. Un anneau jaune souligne le bord des siphons. Le thorax est coloré de pigment blanc, orange ou rose concentré sur l'endostyle et sur la membrane le long des stigmates.
Pycnoclavella communis, présente en Méditerranée et signalée en Atlantique Nord-Est, peut comporter quelques dizaines à plusieurs centaines de zoïdes formant un bouquet ou un tapis dense. Les zoïdes peuvent mesurer jusqu'à 12 mm de long, pour un thorax d'environ 3,5 à 5 mm. P. communis présente 6 à 8 rangs de stigmates. La couleur varie de blanche à jaune intense. Des spécimens orange et roses ont été observés.
Pycnoclavella producta est présente en Atlantique et Méditerranée. La tunique est blanc translucide, le pharynx et l'intestin sont visibles. Des corps granuleux sont présents dans la tunique. Les zoïdes présentent trois lignes de stigmates, séparées de 2 anneaux blancs.
Pycnoclavella stolonialis, l’ascidie tête d’épingle, est une très petite claveline rarement observée de la Bretagne à l’Irlande et au sud de l’Angleterre. Transparente, elle présente une tache pigmentaire blanche en forme de nœud papillon entre les deux siphons.
Pycnoclavella neapolitana est présente en Méditerranée occidentale. Les individus solitaires (pas de stolons) tapissent le substrat sans former de bouquet. Le thorax et la majeure partie de l'abdomen sont transparents. La base du pédoncule qui contient l'abdomen est jaune opaque. De petites taches de pigment jaune sont disséminées dans la paroi du thorax et dans celle de l'abdomen. Le bord des siphons est souligné de jaune et des lignes jaunes longitudinales sont visibles au niveau de la branchie.
Pycnoclavella taureanensis est une espèce méditerranéenne qui ne doit plus être considérée comme valide car il est maintenant certain que sa description est basée sur un mélange d’espèces dont P. communis (photo proposée et description de la larve dans la publication originale de Brunetti R. de 1991). A l'époque de la description, peu de Pycnoclavella étaient décrites et il est en effet possible qu'il ait regroupé plusieurs espèces.
Plusieurs espèces de petite taille du genre Clavellina peuvent être confondues avec les Pycnoclavella:
Clavelina lepadiformis est plus grande, mesurant 2 à 4 cm et peut former des bouquets de plusieurs centaines d'individus. Les siphons sont cerclés d'une fine ligne blanche, le siphon buccal présente un autre anneau blanc un peu plus bas. Deux lignes longitudinales blanches parcourent le thorax.
Clavelina oblonga, moins transparente que C. lepadiformis, forme des colonies d’aspect vaporeux.
Clavelina sabbadini espèce récemment décrite (Brunetti, 1987) au corps cylindrique et marqué de jaune orangé (siphons et rangées de fentes branchiales), rare et limitée à l'Adriatique (des spécimens ont été trouvés notamment dans le golfe de Venise).
Ecteinascidia herdmani présente en Méditerranée seulement, mesure au maximum 5 à 7 mm. Les zoïdes constitués d'une seule partie sont reliés par des stolons. Ils sont transparents et teintés de jaune-verdâtre. Les lobes de l’orifice buccal (12) et cloacal (6) sont bien visibles. Cette espèce est souvent mélangée aux colonies de Pycnoclavella spp..
Comme les autres tuniciers, c'est un animal filtreur*. L'eau, chargée des particules nutritives, pénètre par le siphon* buccal. Ce dernier est muni d'une couronne de tentacules sensoriels, lesquels par contraction sont capables de boucher l'entrée aux objets aspirés de trop grande taille. Le liquide qui a pénétré dans l'animal débouche à l'intérieur d'un sac branchial*, puis est amené au niveau de fentes que l'on appelle les trémas* ou stigmates*. Il passe ensuite dans la cavité péribranchiale, puis ressort par le siphon cloacal*.
Les particules sont retenues au niveau des fentes du filtre et sont enrobées par du mucus, l'ensemble constituant un agrégat nutritif qui est conduit par le battement des cils vers l'estomac via l'œsophage. La digestion y est facilitée par l'action d'une glande digestive qui est accolée à l'estomac. Après le passage dans l'intestin, les déchets de la digestion sont évacués, sous forme de chapelets de fèces*, par un anus débouchant dans le siphon cloacal.
Les ascidies coloniales se reproduisent selon une alternance de cycles sexués et asexués. Elles sont hermaphrodites*, vivipares* et la fécondation est interne. Chez certaines espèces, l'embryon se développe dans l'ascidie "mère". Chez P. aurilucens, l'incubation se fait dans l'abdomen.
La période de reproduction dépend de la température et d'autres facteurs comme la disponibilité des ressources alimentaires.
Les ascidies coloniales présentent également une multiplication asexuée pour la croissance de la colonie. En général, les périodes de croissance de la colonie et de production de larves* alternent.
Chez P. aurilucens le pic de reproduction sexuée se produit avant le pic de croissance de la colonie.
Le mode de multiplication asexuée est l'un des principaux caractères différenciant les Clavelinidés des Pycnoclavelinidés. Chez ces derniers la réplication se produit à partir de la division horizontale au travers de l'abdomen du zoïde parent. Chez les Clavelinidés la réplication vient du bourgeonnement d'un stolon dans la masse basale de la tunique.
En Catalogne où elles ont été étudiées, l'abondance des 3 espèces Pycnoclavella brava, P. aurilucens et P. communis est maximum en hiver, les colonies sont actives de septembre/octobre à avril/mai. Le nombre d'individus par colonie chez P. communis est maximal entre décembre et janvier. L'été n'est pas une période favorable à leur croissance : les fortes températures et les faibles pluies conduisent à une diminution de la nourriture dans les eaux du nord-ouest de la Méditerranée. Ainsi P. communis et P. brava entrent en dormance lorsque la température de l'eau s'élève. Les zoïdes se résorbent et il ne reste que la base de la colonie dissimulée par des épibiontes*. La colonie se reformera à la saison suivante. P. communis est l'espèce la plus répandue, mais en été seule P. aurilucens est observable sur les surfaces rocheuses habituellement tapissées par P. communis. Néanmoins, suivant les années, il peut subsister quelques colonies de P. communis l'été selon les conditions météorologiques.
Les vers plats sont des prédateurs des Pycnoclavella. Ils se nourrissent des zoïdes, mais aussi de la base formée par l'ascidie lorsqu'elle est en dormance.
Les espèces du genre Pycnoclavella sont de nouveau rangées dans la famille des Clavelinidés. La famille des Pycnoclavellidés avait été créée en 1990 et comprenait 2 genres dont Pycnoclavella. Les principaux caractères différenciant les Pycnoclavellidés des Clavelinidés sont la morphologie de la larve, le mode de multiplication asexuée et la morphologie des zoïdes, les zoïdes des Pycnoclavellinidés présentant un abdomen long et des gonades de petite taille. Cependant des débats scientifiques perdurent concernant l'attribution de certaines espèces à la famille des Clavelinidés ou à celle des Pycnoclavellidés ou encore à celle des Polycitoridés.
Ascidie ou ascidiole vient du grec [ascid] = petite outre.
néon en référence au tube fluorescent
Pycnoclavella, du grec [pykno-] = épais, compact, poing, tenu à poing fermé, serré, et du latin [clava] = qui a la forme d'une massue. Le nom du genre évoque la forme de chaque zoïde qui ressemble à une petite massue.
aurilucens vient du latin [aurum] = or et [luceo] = qui resplendit, afin d'évoquer l'aspect brillant des zoïdes qui ressemblent à des petits bijoux.
Numéro d'entrée WoRMS : 103557
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Urochordata / Tunicata | Urochordés / Tuniciers | Chordés marins fixés (ascidies) ou pélagiques (thaliacés), solitaires ou coloniaux. Epaisse tunique cellulosique. Deux siphons, pharynx bien développé, la chorde larvaire régresse chez l'adulte (sauf chez les Appendiculaires). |
Classe | Ascidiacea | Ascidies / Ascidiacés | Tuniciers fixés. Solitaires ou coloniaux (seuls capables de bourgeonnement). Chorde uniquement au stade larvaire. Siphon inhalant au sommet, proche du siphon exhalant latéral. Souvent en eau peu profonde. |
Ordre | Aplousobranchia | Aplousobranches | Ascidies coloniales. |
Famille | Clavelinidae | Clavelinidés | Ascidies pédonculées en forme de petites massues. 4 genres : Clavelina, Euclavella, Nephtheis, Pycnoclavella (rq: la famille des Pycnoclavellidae n'est plus valide). |
Genre | Pycnoclavella | ||
Espèce | aurilucens |
Formes atlantique et méditerranéenne visuellement bien distinctes
Pycnoclavella aurilucens se présente sous deux formes visuellement très différentes suivant sa localisation géographique méditerranéenne ou atlantique, laissant penser qu'il s'agit de deux espèces différentes. Ce sont les zones de concentration des pigments qui changent d'une zone à l'autre. Dans chacune des deux zones la couleur des pigments reste variable, blanc, jaune, orange principalement.
Méditerranée (2 photos du haut) : Corse et Côte vermeille,
Atlantique/Manche (photo du bas) : Morlaix, Bretagne Nord.
Patrick HEURTAUX
Frédéric ANDRÉ
Denis ADER
2006/2018
Points jaunes ou blancs (Atl./Manche)
Cette porcelaine grain de café se promène auprès d'ascidioles néon. On peut observer les 3 points au sommet de chaque zoïde, blancs chez certains, jaunes pour les autres.
Dialed Nord, Trébeurden (22), 15 m
08/07/2007
Des ascidioles néon ponctuées de jaune (Atl./Manche)
Ces ascidioles néon se disputent la roche avec une ascidie coloniale du genre Didemnum.
La Dialette, Trébeurden (22)
16/08/2005
Sur un stipe de laminaire (Atl./Manche)
Seules les ponctuations jaunes des thorax (3 petits points) et des pédoncules (double trait interne) révèlent la présence de l'ascidiole néon mélangée à l'ascidie varioleuse (Distomus variolosus).
Roche Saint Michel, Korejou, Plouguerneau (26), 16 m
20/08/2019
Hydraires-antennes avec des ascidies néon (Atl./Manche)
Des petites ascidies néon Pycnoclavella aurilucens ont colonisé la base des hydraires-antennes Nemertesia antennina. On distingue aussi un bryozoaire encroûtant orange.
Bizinennou, Carantec (29), 14 m
24/05/2010
Au milieu du Channel (Atl./Manche)
Les petites taches blanches de cette ascidie minuscule sont caractéristiques des P. aurilucens de l'Atlantique.
Les Ridens, Boulogne-sur-Mer (62), 25 m
14/04/2012
Très petite claveline ! (Med.)
Une colonie orange s'est développée entre les coussinets de l'éponge-cerveau Chondrilla nucula, le doigt du photographe en haut à droite donne l'échelle.
Plage au nord de Sagone, Corse (2A), 1 m
04/07/2018
Mélange de Pycnoclavella aurilucens , P. communis et P. brava (Med.)
Chez Pycnoclavella aurilucens, ici d'un bel orange, les pigments sont concentrés sur l'endostyle, entre les stigmates et forment un "V" vers le siphon cloacal. Les individus blanc verdâtre appartiennent à l'espèce Pycnoclavella communis.
Pycnoclavella brava, également orange ici, montre un anneau large à la base du siphon buccal.
Tascons Grossos, îles Medes, Estartit, Catalogne (Espagne), 4 m
19/09/2010
Vue rapprochée, Corse (Med.)
La tunique est totalement transparente, les pigments, ici jaune orangé, se concentrent sur l'endostyle, les espaces inter-stigmates et à la base des deux siphons. Au niveau du siphon buccal la bande pigmentaire est régulière et complète alors que sur le siphon cloacal elle est souvent incomplète et typiquement épaissie en deux masses distinctes du côté de la zone inter-siphons.
Plage au nord de Sagone, Corse (2A), 1 m
04/07/2018
Regroupés entre les coussinets d'une éponge-cerveau (Med.)
La taille des individus est ici de l'ordre de 5 mm, pas plus.
Plage au nord de Sagone, Corse (2A), 1 m
04/07/2018
Forme orangée (Med.)
Au-dessus, plus grand et blanc sale, Pycnoclavella communis.
Tascons Grossos, îles Medes, Estartit, Costa Brava (Espagne), 20 m
19/09/2010
Bouquet orange sur une gorgone blanche (Med.)
Pycnoclavella aurilucens est une petite espèce dont la base commune des colonies fusionne parfois de façon bien visible comme sur cette photo.
Port de la Selva, Costa Brava (Espagne), 15 m
07/06/2009
Variété jaune clair (Med.)
Notez la répartition des pigments autour des siphons et la grande transparence de la tunique qui est bien plus large que le sac branchial coloré.
Banyuls (66)
1995
Petite colonie profonde (Med)
Pycnoclavella aurilucens se rencontre jusqu'à environ 30 mètres de profondeur sur les fonds durs.
Cala Mojoi, Costa Brava, Catalogne (Espagne), 30 m
19/09/2018
Petit bouquet jaune orangé (Med.)
La forme méditerranéenne de Pycnoclavella aurilucens forme de petites colonies rarement étendues.
Banyuls (66)
1995
Variété blanche (Med.)
La forme méditerranéenne de cette claveline naine peut être de couleur blanche (ici), jaune ou orange.
Banyuls (66)
1995
Vue de dessus (Med.)
Variété orange avec les deux siphons cerclés d'un anneau pigmenté.
En haut à droite, de couleur jaune vert, Ecteinascidia herdmani.
Banyuls (66)
1995
Rédacteur principal : Sylvie HUET
Rédacteur : Frédéric ANDRÉ
Vérificateur : Yves MÜLLER
Responsable régional : Sylvie HUET
Garstang W., 1891, Report on the Tunicata of Plymouth, Journ. Mar. Biol. Assoc., II, 47-67.
Monniot C., 2001, Ascidiacea & Sorberacea, in: Costello, M.J. et al. (Ed.), European register of marine species: a check-list of the marine species in Europe and a bibliography of guides to their identification. Collection Patrimoines Naturels, 50, 352-355.
Perez-Portela R., Duran S., Palacín C., Turon X., 2007, The genus Pycnoclavella (Ascidiacea) in the Atlanto-Mediterranean region: a combined molecular and morphological approach, Invertebrate Systematics, 21, 187-205.
Perez-Portela R., Palacın C., Duran S., Turon X., 2007, Biological traits of three closely related species of Pycnoclavella (Ascidiacea) in the Western Mediterranean, Marine Biology, 152, 1031–1038.
Perez-Portela R., Turon X., 2008, Phylogenetic relationships of the Clavelinidae and Pycnoclavellidae (Ascidiacea) inferred from mtDNA data, Invertebrate Biology, 127, 108–120.
La page de Pycnoclavella aurilucens dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN