Coquille globuleuse, fine et fragile
Couleur violet clair, plus foncée à la base
Vit en surface, accrochée à son radeau de bulles, souvent associée aux vélelles
Ouverture très anguleuse
Hauteur de la coquille 30 mm
Janthine fragile, janthine britannique
Violet snail, purple sea snail, common purple sea snail, bubble raft shell, purple bubble raft shell, large violet snail, common janthina (GB), Veilchenschnecke, Flosschnecke (D), Paarse zeilslak (NL), Caracol violeta (E), Conchiglie planctoniche (I)
Helix janthina Linnaeus, 1758
Helix janthina Forsskål, 1775
Janthina violacea Röding, 1798
Janthina fragilis Lamarck, 1801
Janthina communis Lamarck, 1822
Janthina penicephela Peron, 1824
Janthina bicolor Menke, 1828
Janthina bicolor O. G. Costa, 1830
Janthina alba Anton, 1838
Janthina rotundata Dillwyn, 1840
Janthina vulgaris Gray, 1847
Janthina planispirata A. Adams & Reeve, 1848
Janthina britannica Forbes & Hanley, 1853
Janthina contorta Carpenter, 1857
Janthina striulata Carpenter, 1857
Janthina striulata var. contorta Carpenter, 1857
Janthina affinis Reeve, 1858
Janthina africana Reeve, 1858
Janthina balteata Reeve, 1858
Janthina casta Reeve, 1858
Janthina coeruleata Reeve, 1858
Janthina depressa Reeve, 1858
Janthina fibula Reeve, 1858
Janthina grandis Reeve, 1858
Janthina involuta Reeve, 1858
Janthina roseala Reeve, 1858
Janthina roseola Reeve, 1858
Janthina smithiae Reeve, 1858
Janthina trochoidea Reeve, 1858
Janthina carpenteri Mörch, 1860
Janthina costae Mörch, 1860
Janthina fragilis var. spiraelata Mörch, 1860
Janthina orbignyi Mörch, 1860
Janthina bicolor var. major Monterosato, 1878
Janthina bicolor var. minor Monterosato, 1878
Janthina carpenteri var. contorta Tryon, 1887
Le nom de genre Ianthina est également rencontré dans les publications. Souvent utilisée par les auteurs du XIXème siècle, un peu moins au cours du XXème, cette orthographe n'est pas valide et ne doit plus être utilisée.
Cosmopolite
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ● Caraïbes, ● Atlantique Nord-Ouest, ● Europe (côtes françaises), ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], ○ [Méditerranée française]Janthina janthina est une espèce cosmopolite que l'on rencontre à la surface des océans Atlantique, Pacifique et Indien, et de la mer Méditerranée, en zone tempérée à tropicale. Elle a une répartition presque mondiale et vit principalement entre le 50°N et le 40°S.
En France métropolitaine, la janthine commune n'a été vue qu'en peu d'endroits sur les côtes de la Manche et d'Atlantique. En Méditerranée, cette espèce est rarement observée.
La janthine commune est un organisme de pleine mer qui fait partie du pleuston*, c'est-à-dire des organismes qui vivent en surface, à l'interface eau-air. Par moment, le vent les ramène près des côtes.
Elle est fréquemment retrouvée sur des hydrozoaires pélagiques* tels que la vélelle Velella velella (Linnaeus, 1758) et la physalie Physalia physalis (Linnaeus, 1758).
La janthine commune se tient à l'envers, accrochée à son radeau de bulles qu'elle fabrique à l'aide de mucus.
Sa coquille globuleuse est fine et fragile. Elle mesure jusqu'à 30 mm, rarement plus, ce qui en fait l'espèce la plus grande du genre Janthina. De forme triangulaire, elle présente des tours peu bombés, marqués de fines stries axiales et spirales. La coquille a environ 4 tours de spire. Son ouverture, parfois plus large que haute, est très anguleuse : le labre* externe et la columelle* se rejoignent pour former un angle droit. Il n'y a pas d'ombilic*. La grande variabilité de la forme de la coquille est à l'origine du grand nombre de synonymes. De couleur violet clair, elle est plus foncée à la base (côté pied), plus pâle parfois blanche sur la moitié supérieure (côté apex*). Les deux zones sont nettement séparées.
Les parties molles de l'animal sont de couleur violet foncé, presque noire. La tête présente un long proboscis* (trompe) cylindrique, terminé par la bouche. Elle porte une paire de tentacules* sensoriels fourchus. Les yeux ne sont pas visibles.
La janthine ne possède pas d'opercule*.
Dans les années 50, pas moins de 60 espèces étaient décrites dans le genre Janthina. En 1953, Laursen a révisé ce genre et a réduit leur nombre à 5.
Ces différentes espèces, toutes cosmopolites, sont rarement rencontrées mais peuvent être facilement confondues avec Janthina janthina.
Janthina exigua Lamarck, 1816 : la coquille, plus petite, mesure entre 5 et 17 mm (exceptionnellement 30 mm). Elle est relativement haute et pointue. Elle présente de fines stries de croissance, en chevrons sur le dernier tour. Ces chevrons forment un sillon se terminant par une échancrure bien nette au niveau du labre externe. L'ouverture arrondie est nettement plus petite que le dernier tour. La coquille de couleur violette présente une ligne pâle sous la suture séparant les 5 tours de spire. L'espèce est cosmopolite dans les mers tempérées et tropicales. Elle est rare en métropole et a été signalée à la Réunion.
Janthina globosa Swainson, 1822 : la coquille globuleuse mesure jusqu'à 24 mm de haut (rarement 40 mm). Elle est couverte de stries de croissance en chevrons sur le dernier tour. Son ouverture est large. La columelle est droite et forme un prolongement au niveau du labre. Ce dernier peut montrer une légère échancrure. Une profonde suture sépare les 4 tours de spire. De couleur violette, la coquille présente une ligne pâle sous cette suture. L'espèce est cosmopolite dans les mers tempérées et tropicales.
Janthina pallida W. Thompson, 1840 : la coquille, globuleuse et fragile, est de couleur blanchâtre ou violet pâle. Plus petite, elle mesure jusqu'à 25 mm. L'ouverture est très large et plus haute que le dernier tour, elle est dilatée en avant. Le labre interne s'enroule autour de la columelle. Les parties molles de l'animal sont de couleur violet foncé, presque noire. Sa ponte est rose. Cette espèce est principalement présente dans les eaux tropicales de l'Atlantique et en Méditerranée, elle est plus rare ailleurs.
Janthina umbilicata d'Orbigny, 1840 : c'est l'espèce la plus petite. La coquille mesure jusqu'à 9 mm (rarement jusqu'à 14 mm). De couleur violet foncé, elle est plus allongée. Elle comporte 4 tours de spire et un apex pointu. Elle est couverte de fines stries sur les tours, en chevrons sur le dernier tour. Un sillon profond, formé par les chevrons, se termine au niveau de l'ouverture par une nette échancrure. Cette espèce est pantropicale. Elle ne se rencontre ni en Europe, ni en Méditerranée.
Un autre genre, rare et peu étudié, fait également partie de la famille des Janthinidés, le genre Recluzia. La coquille, de couleur marron, est couverte d'un périostracum* vert olive. Le corps de l'animal est jaune. Dans ce genre, une espèce se rencontre à la Réunion : Recluzia jehennei Petit de la Saussaye, 1853.
Les janthines sont des espèces carnivores qui se nourrissent d'hydrozoaires pélagiques tels que la vélelle Velella velella (Linnaeus, 1758), la physalie Physalia physalis (Linnaeus, 1758) ou les porpites Porpita porpita (Linnaeus, 1758). Des insectes marins de la famille des Gerridae (genre Halobates par exemple) ont également été signalés au menu des janthines.
Le cannibalisme au sein de la famille des Janthinidés n'est pas rare.
La radula* des janthines ne présente pas de dents médianes, comme la grande majorité des Mollusques Gastéropodes. En revanche, elle possède un nombre indéfini de longues dents latérales, en forme de crochet, parfaitement adaptées pour saisir ses proies.
Ce gastéropode serait hermaphrodite* protandre*, c'est-à-dire d'abord mâle puis femelle. Apparemment, les individus de petite taille seraient les mâles et ceux de grande taille les femelles. Il n'y aurait qu'un changement de sexe au cours de la vie d'un individu.
La reproduction de la janthine commune est quelque peu inhabituelle. La janthine ne possède pas d'organe copulateur, produit deux types de spermatozoïdes*, et les femelles n'ont pas d'organe pour recevoir et stocker le sperme des mâles. Pour éviter la dispersion des spermatozoïdes dans le milieu environnant, le mâle va en produire un deuxième type, plus gros, qui n'est pas fertile (appelé spermatozoïde oligopyrène). Son rôle est de transporter les spermatozoïdes fertiles (ou spermatozoïdes eupyrènes), qui vont s'attacher en grand nombre au niveau de sa queue (formant une structure appelée spermatozeugma). Lors de l'accouplement, les deux individus se retrouvent face à face, dans une position de "pseudo-copulation", et les spermatozoïdes "transporteurs" vont se déplacer jusqu'à la cavité palléale* de la femelle. C'est à ce moment là, que les spermatozoïdes fertiles vont quitter leur "véhicule" et entrer dans le canal génital* de la femelle pour aller féconder les ovocytes* dans l'ovaire.
Cette espèce est ovovivipare*, les œufs se développent dans l'ovaire et le canal génital de la femelle.
Les larves* sont libérées au stade véligère*. Ces larves nageuses vont produire un long pédoncule* de mucus terminé par un ensemble de bulles d'air. La fabrication de cette structure n'est pas connue, mais cette "bouée" va permettre à la larve de rejoindre la surface afin de pouvoir construire son futur radeau.
Les autres espèces de Janthina ont un mode de reproduction différent. La femelle pond des œufs encapsulés, qu'elle attache au-dessous de son radeau de bulles. Quand les larves éclosent, elles prennent un peu d'air de ce radeau pour produire à leur tour leurs propres bulles.
La janthine commune est fréquemment retrouvée sur des hydrozoaires pélagiques dont elle se nourrit (Velella velella, Physalia physalis et probablement Porpita porpita).
Sa coquille offre un site de support à de nombreuses espèces dans un environnement pauvre en substrat* solide. Elle peut servir de support à des gastéropodes nudibranches comme l'éolis à pinnules Fiona pinnata (Eschscholtz, 1831). Elle peut être couverte d'espèces opportunistes telles que des anatifes du genre Lepas ou des colonies d'hydraires de l'espèce Obelia geniculata (Linnaeus, 1758). Elle peut également servir de lieu de ponte pour le nudibranche pélagique Glaucus atlanticus Forster, 1777. Le crabe de Christophe Colomb Planes minutus (Linnaeus, 1758) est de couleur bleue s'il est présent parmi les janthines.
En Atlantique tropical, la crevette Hippolyte coerulescens (Fabricius, 1775), vivant exclusivement en surface, habituellement sur les sargasses, a été trouvée associée à Janthina janthina. Elle s'abrite à l'intérieur de la coquille.
Les janthines sont un hôte intermédiaire du copépode parasite du genre Cardiodectes. Il vit librement dans la cavité palléale ou accroché aux lamelles branchiales. La proportion d'individus parasités est très élevée. Lors d'une étude dans les Caraïbes, à la Barbade, sur 125 spécimens collectés, 115 étaient parasités par ce copépode. En général, les hôtes finaux des copépodes du genre Cardiodectes sont des poissons-lanternes vivant dans la zone bathypélagique*, entre 300 et 1500 mètres de profondeur.
Afin de se défendre, les janthines utilisent le camouflage. Sous l'eau, les poissons auront des difficultés à distinguer la partie claire de la coquille sur un fond clair (ciel). Vu du ciel, les oiseaux auront du mal à détecter la partie plus foncée de la coquille sur le bleu foncé des profondeurs. Cette forme de camouflage est appelée contre-illumination ou loi de Thayer.
Lors de la prédation d'hydrozoaires pélagiques, il n'est pas rare d'observer l'émission d'un liquide bleu-violet. Certains auteurs ont suggéré que ce liquide a un rôle anesthésiant sur la proie, dans le but d'éviter la décharge des nématocystes*. Cette hypothèse reste cependant à confirmer.
Ce colorant bleu-violet pourrait également servir de moyen de défense face aux éventuels prédateurs.
Le radeau de la janthine est essentiel à sa survie. Si elle s'en détache, elle va couler immédiatement. Sans accès à l'air, elle sera incapable d'en reconstruire un. Au moment de se nourrir, la janthine peut se séparer temporairement de son radeau pour pouvoir se déplacer librement sur sa proie. Elle pourra alors le récupérer, resté attaché au bord de sa proie, ou en reconstruire un nouveau. La construction d'un radeau prend environ 1 heure.
La janthine commune fait partie des rares espèces prédatrices d'hydrozoaires pélagiques. Avec le genre Recluzia, seuls les nudibranches pélagiques, les tortues marines et le marlin sont connus pour se nourrir de physalie. Les janthines auraient un rôle non négligeable dans la régulation des populations de Physalia, Velella et Porpita. Même de petites populations de ces hydrozoaires montrent au moins quelques janthines.
Les tortues marines en général et la tortue caouanne Caretta caretta (Linnaeus, 1758) en particulier, sont des prédateurs des janthines. Les autres prédateurs sont les oiseaux de haute mer (comme les albatros et les puffins) ou des oiseaux plus côtiers comme les laridés, ainsi que les poissons pélagiques comme la thonine commune Euthynnus alletteratus (Rafinesque, 1810) ou la coryphène commune Coryphaena hippurus Linnaeus, 1758.
Des études récentes montrent que la famille des Janthinidés dérive de la famille des Epitoniidés. Ces mollusques benthiques*, dont fait partie le scalaire, Epitonium clathrus (Linnaeus, 1758), se nourrissent d'anémones ou de coraux. Lors de la ponte, un mucus est sécrété par les femelles afin de protéger les œufs.
La théorie actuelle concernant l'évolution vers un mode de vie neustonique est que, dans un premier temps, des bulles d'air ont été emprisonnées au sein du mucus protégeant les œufs. Cette bouée de mucus a permis à la femelle de monter à la surface, le mâle restant au fond. Cette caractéristique se retrouve dans le genre Recluzia qui est, d'un point de vue phylogénétique, un intermédiaire entre les Epitoniidés et le genre Janthina.
Dans un deuxième temps, les mâles auraient acquis la capacité à former ces bouées. Ces adaptations, représentant un avantage pour l'accès à la nourriture, ont été conservées par le processus de sélection naturelle.
Finalement, Janthina janthina représenterait l'espèce la plus spécialisée de par son usage du radeau uniquement pour flotter. Contrairement aux autres espèces de janthines, elle ne l'utilise pas pour y fixer ses œufs (espèce ovovivipare), ce qui améliore sa dynamique. Elle est également capable de le reconstruire si nécessaire.
L'opercule est absent chez l'adulte mais bien présent chez la larve. Lors de la métamorphose*, celui-ci va disparaître. En effet, le mode de vie de la janthine, en permanence attachée à son radeau, rend l'opercule inutile, la sélection naturelle l'a éliminé.
Les janthines feraient partie des coquillages dont on a extrait la pourpre naturelle dans l'Antiquité. En effet, après un traitement acide, le liquide bleu-violet qu'elles sécrètent passe très rapidement au rouge. A Narbonne, les romains avaient des ateliers de teinture, très célèbres pour leur pourpre. Les janthines, dont on retrouve parfois les coquilles en grand nombre sur les plages narbonnaises, devaient être utilisées, en plus de Bolinus brandaris (Linnaeus, 1758), Hexaplex trunculus (Linnaeus, 1758) et Stramonita haemastoma (Linnaeus, 1767).
Janthine : francisation du nom scientifique de l'espèce.
Janthina : du grec [ianthinos] = relatif à la couleur violette.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Mollusca | Mollusques | Organismes non segmentés à symétrie bilatérale possédant un pied musculeux, une radula, un manteau sécrétant des formations calcaires (spicules, plaques, coquille) et délimitant une cavité ouverte sur l’extérieur contenant les branchies. |
Classe | Gastropoda | Gastéropodes | Mollusques à tête bien distincte, le plus souvent pourvus d’une coquille dorsale d’une seule pièce, torsadée. La tête porte une ou deux paires de tentacules dorsaux et deux yeux situés à la base, ou à l’extrémité des tentacules. |
Sous-classe | Caenogastropoda | Caenogastropodes | |
Sous-ordre | Hypsogastropoda | Hypsogastropodes | |
Famille | Janthinidae | Janthinidés | Coquille mince, légère, turbinée-arrondie, violette ou incolore. Lindner 2011:94. Animal vivant à la surface des océans fixé à un radeau de bulles. |
Genre | Janthina | ||
Espèce | janthina |
Une coquille violette
Ces deux individus ont été retrouvés échoués sur une plage, toujours accrochés à leur radeau de bulles.
Sur cette photo, la coloration particulière de la coquille de la janthine est bien visible : violet foncé du côté de l'ouverture (individu en bas de la photo), violet pâle voire blanc du côté de l'apex (individu en haut de la photo).
Ile de Porto Santo, Archipel de Madère, sur l'estran (laisse de mer)
22/04/2015
Une coquille pour se camoufler
Afin de se défendre, la janthine utilise le camouflage. Sous l'eau, les poissons auront des difficultés à distinguer la partie claire de la coquille sur un fond clair (ciel). Vue du ciel, les oiseaux auront du mal à détecter la partie plus foncée de la coquille sur le bleu foncé des profondeurs. Cette forme de camouflage est appelée contre-illumination ou loi de Thayer.
Ile de Porto Santo, Archipel de Madère, sur l'estran (laisse de mer)
22/04/2015
Radeau de bulles de janthine
Le radeau de bulles de la janthine est quelquefois retrouvé seul dans les débris naturels de la laisse de mer.
Ile de Porto Santo, Archipel de Madère, sur l'estran (laisse de mer)
22/04/2015
Une coquille globuleuse de forme triangulaire
La janthine commune présente une coquille globuleuse. De forme triangulaire, elle présente des tours peu bombés, marqués de fines stries axiales et spirales. De couleur violet clair, elle est plus foncée à la base (côté pied), plus pâle parfois blanche sur la moitié supérieure (côté apex*). Les deux zones sont nettement séparées.
"Les collections et prélèvements de coquilles sont à considérer uniquement à visée scientifique"
Grèce
2018
Vue sur la spire
La coquille de janthine commune a environ 4 tours de spire.
"Les collections et prélèvements de coquilles sont à considérer uniquement à visée scientifique"
Grèce
2018
Janthina janthina vs. Janthina pallida
Présentes sur la même zone géographique, Janthina janthina et Janthina pallida sont aisément reconnaissables par la forme de leur coquille : globuleuse pour J. pallida et triangulaire pour J. janthina.
"Les collections et prélèvements de coquilles sont à considérer uniquement à visée scientifique"
Saint Aygulf (83) pour Janthina pallida et Grèce pour Janthina janthina
2018
Dessin ancien
Dans son récit de voyage, François Péron évoque sa rencontre avec la janthine (1801) : "Le 29 décembre, la mer parut couverte de Janthines, le plus agréable des Mollusques testacés pélagiens ; ce mollusque, par le moyen d'une grappe de petites vésicules remplies d'air, flotte librement à la surface des eaux,…".
Lesueur C. A., Petit N.-M., 1807, VOYAGE DE DECOUVERTES AUX TERRES AUSTRALES, Atlas 1ère partie, Imprimerie Impériale de Paris
Reproduction de documents anciens
1807
Timbre des Maldives
D'une façon générale, les diverses espèces de janthines sont très prisées par les collectionneurs de coquillages, en raison sans doute de leur rareté relative et de leur belle couleur bleue. Plusieurs timbres postaux ont été édités représentant ces coquillages.
N/A
Reproduction de documents anciens
2018
Timbre de l'île Norfolk en Australie
D'une façon générale, les diverses espèces de janthines sont très prisées par les collectionneurs de coquillages, en raison sans doute de leur rareté relative et de leur belle couleur bleue. Plusieurs timbres postaux ont été édités représentant ces coquillages.
N/A
Reproduction de documents anciens
1996
Rédacteur principal : Samuel JEGLOT
Vérificateur : Yves MÜLLER
Responsable régional : Samuel JEGLOT
Beu A.G., 2017, Evolution of Janthina and Recluzia (Mollusca: Gastropoda: Epitoniidae), Records of the Australian Museum, 69(3), 119-222.
Bieri R., 1966, Feeding preferences and rates of the snail, Ianthina prolongata, the barnacle, Lepas anserifera, the nudibranchs, Glaucus atlanticus and Fiona pinnata, and the food web in the marine neuston, Publications Seto Marine Biological Laboratory, XIV(2), 161-170.
Churchill C.K., Ó Foighil D., Strong E.E., Gittenberger A., 2011, Females floated first in bubble-rafting snails, Current Biology, 21(19), pR802–R803.
Crosnier A., Forest J., 1973, FAUNE TROPICALE XIX, LES CREVETTES PROFONDES DE L'ATLANTIQUE ORIENTAL TROPICAL, ORSTOM, Paris, 409p.
Nisard M., 1845, MACROBE (OEUVRES COMPLETES), VARRON (DE LA LANGUE LATINE), POMPONIUS MELA (OEUVRES COMPLETES), J.J. Dubochet, Paris, 709p.
Wilson D.P., Wilson M.A., 1956, A contribution to the biology of Ianthina janthina (L.), Journal of the Marine Biological Association of the UK, 35(02), 291-305.
La page de Janthina janthina dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN