zandhoefijzerworm (NL)
Sinon les noms pour les phoronidiens en général : Horseshoe worm, (GB), Phoronide (I), Foronídeo (E), Hufeisenwurm (D), Hoefijzerworm (NL), Foronide (P), Foronide (Norvège).
Phoronis architecta Andrews, 1890
Phoronis sabatieri Roule, 1890
Les larves* ont fait l'objet de nombreuses descriptions dont Actinotrocha sabatieri (Roule, 1899)
Presque cosmopolite
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], ● Indo-Pacifique, ● Atlantique Nord-OuestPhoronidien des fonds sablo-vaseux
Phoronis psammophila vit enfoncée verticalement dans des sables fins ou de la vase (jusqu’à 18 000 individus par m²) de la zone de balancement des marées jusqu’à 20 m de profondeur.
Espiguette (34), 3 m, de nuit
16/02/2023
Population discrète et dense sur le sable
Les lophophores aux fins tentacules sont bien visibles.
Espiguette (34), 3 m, de nuit
16/02/2023
Variation de coloration
Le petit phoronis de sable peut se présenter sous plusieurs colorations pastel.
Plage napoléon, Port-Saint-Louis-du-Rhône (13), 4 m, de nuit
08/08/2024
En Zélande
Ce phoronis peut former des communautés denses dans les zones calmes et à sable fin.
Pont de Zélande (Zeelandbrug), Pays-Bas
22/09/2024
Tubes agglutinés de sable
Il est rare d'observer les tubes muqueux car ils sont le plus souvent entièrement cachés sous le sable.
Fos-sur-Mer (13)
15/08/2023
Figures d'après le vivant
Fig. 1 (x3). Animal dépouillé de son tube ; en a, à l’état d’extension; en b, le même à l’état de contraction.
Fig. 2 (x3). Autre individu, contracté, la portion terminale de l’ampoule fortement gonflée.
Fig. 3 (x1,5). Six individus fixés sur une coquille de Solen.
Fig. 4 (x3). Plusieurs animaux à demi-épanouis, montrant les variations dans la coloration de l’extrémité supérieure. En a, deux individus sont logés dans le même tube. Celui de gauche régénère son extrémité supérieure.
Fig. 5 (x30). Extrémité supérieure, vue par la face anale.
Fig. 6 (x30). Extrémité supérieure, autotomisée, vue oralement et d’en haut. On aperçoit l’infundibulum buccal, surplombé par le lèvre épistomienne. Dans l’espace atrial, ou concavité du lophophore, derrière les tentacules post-buccaux, se voient les organes lophophoriens, absents chez l’exemplaire représenté sur la figure précédente.
Fig. 7 (x2.5). Phoronis hippocrepia Wright, du port de Naples, petite portion d’une colonie (mai).
Selys-longchamps 1907 planche 1
Reproduction de documents anciens
1907
Vue du tube et de l'extrémité branchiale de l'animal
Le sable est retiré d'une partie du tube, d'où sort l'animal. Les branchies sont séparées artificiellement pour montrer les deux grands organes en forme de cuillère et la papille portant les ouvertures anale et néphridienne.
Dessin d'après une photo. Andrews 1890
Reproduction de documents anciens
1890
Quelques étapes du développement de la larve
Le nombre de tentacules (T) augmente progressivement jusqu'à 12.
Fig 15 p.25 Emig 1982
Reproduction de documents anciens
1982
Rédacteur principal : Yves MÜLLER
Vérificateur : Frédéric ANDRÉ
Responsable régional : Yves MÜLLER
La page de Phoronis psammophila dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel :INPN