Il existe une cinquantaine de noms vernaculaires en France pour cette espèce patrimoniale très connue et appréciée en pêche à pied. Ci-après quelques exemples :
Velvet swimming crab, velvet swimcrab, velvet crab, velvet fiddler, devil crab, lady crab (GB), Nécora (E), Nècora (Cat), Navalheira (P), Samtkrabbe, Wollige Schwimmkrabbe (D), Fluwelen zwemkrab , Spanjool (NL), Fløyelskrabbe (N)
Cancer puber Linnaeus, 1767
Polybius (Necora) puber (Linnaeus, 1767)
Liocarcinus puber (Linnaeus, 1767)
Macropipus puber (Linnaeus, 1767)
Portunus puber (Linnaeus, 1767)
Cancer velutinus Pennant, 1777
Atlantique Nord-Est, Manche, Méditerranée
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises]Biotope Bretagne
Spécimen caché dans la roche et les algues.
Baie de Morlaix (29), 10 m
17/07/2004
Macro
Cet individu a été surpris par des plongeurs en train de découper avec ses pinces un lièvre de mer.
Paimpol, 20 m
17/06/2006
Détail
Détails des dents latérales et de l'œil rouge.
Carantec, la barre des flots, 21 m
07/2000
Défense
Attitude classique de défense. On note les jointures des pattes de couleur rouge.
Baie de Morlaix, 12 m
16/07/2005
Cherchez l'erreur
Cet individu a une seule pince. Il a dû se la faire prendre par un prédateur comme le congre. Normalement à la prochaine mue, une nouvelle pince déjà en préparation apparaîtra.
Baie de Morlaix (29), 12 m
16/07/2005
Accouplement
Deux individus en position d'attente d'accouplement qui n'aura lieu qu'à la mue. Le mâle plus imposant est au-dessus de la femelle bien protégée par son congénère.
La Cotinière, Oléron (17), 5 m
28/08/2007
Détail anatomique
Détail des 2 paires d'antennes et des mandibules.
Arcachon, 10 m
09/05/2007
Epibiose
Cet individu est bien camouflé, sa carapace entièrement colonisée d'épiphytes*. A l'arrière-plan, un macropode (Macropodia rostrata) et un oursin grimpeur (Psammechinus miliaris).
Luc sur Mer (14), 3 m, en apnée
25/02/06
Prédateur
La seiche est un prédateur redoutable de l'étrille. C'est par l'arrière qu'elle la saisit, pour ne pas subir les pinces.
Les Ridens, Boulogne-sur-Mer (62), 20 m
20/10/2007
Beau spécimen
Necora puber caché dans une faille attitude typique.
Ar Veskleg, Trébeurden (22), 18 m
13/08/2007
Détail arrière
La dernière patte (natatoire) est bien visible. La couleur verte est prononcée sur ce spécimen.
Iles Saint-Marcouf (50), 10 m
26/06/2009
En Méditerranée
Cette espèce se rencontre en mer du Nord, Manche, Atlantique Nord-Est mais également en Méditerranée.
Le Rouet, Côte Bleue (13), 3 m
22/08/2011
Prédation
Cette étrille se délecte du bras d'une étoile de mer.
La Trinité-sur-Mer (56), 13 m
22/05/2011
HLM à étrilles
Comment expliquer le comportement grégaire de ces étrilles rassemblées sur une éponge ramifiée Haliclona oculata ? Il y en avait au moins une douzaine.
Voici une piste proposée par Pierre NOËL :
"Sur une épave, il n'y a peut-être pas une foultitude d'abris où se cacher, et les crabes se contentent de ce qu'ils trouvent d'adapté à leur taille ? Il est peut-être plus facile de se défendre en groupe contre les prédateurs que tout seul dans son coin ? Les étrilles aiment bien se mettre les fesses dans les anémones à l'instar d'autres crabes comme les Pilumnus ou les Inachus. Même les cigales de mer s'y mettent, tout comme les crevettes (Periclimenes) et les poissons. S'il n'y avait pas d'anémones convenables sur l'épave, les étrilles auraient adopté une éponge ? Faute de grives, on mange des merles !"
Epave
12/08/2012
Rédacteur principal : Denis ADER
Rédacteur : Véronique LAMARE
Vérificateur : Jacques DUMAS
Correcteur : Pierre NOËL
Responsable historique : Denis ADER
Responsable régional : Sylvain LE BRIS
La page de Necora puber dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN
Les textes et images sont sous licence et ne sont pas libres de droit.
Pour les ayants-droits, connectez-vous.
Pour toute demande d'utilisation (exemple d'un formateur Bio de la FFESSM...) contactez nous ici.