Couleur blanche
Forme cylindrique
Surlignage blanc soutenu des bordures
Parapodes collés au corps
Profondeur 1 à 5 m maximum
Aglaia bianca bordata (I)
Philinopsis miqueli Pelorce, Horst & Hoarau, 2013
Méditerranée occidentale
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française]L’espèce vit en Méditerranée occidentale. Elle est connue et photographiée des côtes espagnoles (depuis Gibraltar) jusqu’à Malte, ainsi que dans l’Adriatique.
L’espèce vit sur fond rocheux ou caillouteux, recouvert d’algues brunes et vertes, entre 1 et 5 m de profondeur. Ce tapis d’algues lui permet de se cacher, on suppose qu’elle s’y nourrit et elle y dépose sa ponte. Il est possible de la rencontrer aussi se déplaçant sur le sable.
Animal de forme cylindrique, d’environ 13 mm de long pour 4 mm de large.
La coloration constante est constituée d’une multitude de petits points blancs, dans une masse translucide, qui confèrent à l’animal une couleur blanche uniforme. Une ligne blanche plus intense souligne la bordure des parapodes* et des boucliers céphalique et postérieur.
Le bouclier céphalique recouvre environ la moitié de la longueur du dos. Il est arrondi sur sa partie postérieure et plus ou moins rectiligne au centre. Un sillon est parfois visible au milieu. C’est un pli qui apparaît selon les postures de l’animal. Une très légère échancrure termine sa partie antérieure.
La partie postérieure du dos forme aussi un bouclier renfermant une fine coquille (invisible pour le plongeur). Ce bouclier postérieur se termine, pour sa partie antérieure, vers le milieu du dos. Il passe sous le bouclier céphalique, qui le recouvre de quelques millimètres. L’extrémité postérieure se termine par une section plus ou moins circulaire selon les individus. Sur le côté ventral elle est formée de deux enveloppes discontinues, dont les bords se recouvrent, souvent la gauche sur la droite, pour former une sorte de rouleau ouvert et ondulé. Pas de présence de flagellum*.
Le pied* est presque aussi long que le corps avec des parapodes peu étendus, dont la bordure en forme d’arc est collée au corps.
Philine quadripartita, Ascanius, 1772.
Melanochlamys miqueli a été confondue avec cette espèce européenne de Philinidés jusqu’en 2013, Philine quadripartita ayant été elle-même mal identifiée en Philine aperta, souvent citée comme une espèce méditerranéenne dans les livres. Cette dernière est en fait une espèce d’Afrique du Sud [Price, Gosliner & Valdés 2011].
La Philine est plus grande que notre Melanochlamys. Elle n’est pas cylindrique mais plutôt trapézoïdale, les parapodes ne sont pas collés au corps. Elle est plus étalée et plus charnue. Même si elle est blanche également, Philine quadripartita n’a pas de surlignage blanc sur les extrémités. Cette espèce se distingue aussi de la philinopsis de Miquel par son habitat : des fonds sablo-vaseux souvent plus profonds dans lesquels elle peut s’enfouir complètement.
Enfin, les études anatomiques montrent que P. quadripartita possède des plaques gastriques très importantes et une coquille interne calcifiée et enroulée.
Laona pruinosa (Clarck, 1827).
Melanochlamys miqueli a été confondue également avec un autre Philinidé : Laona pruinosa. Sa couleur blanche est aussi due à une fine ponctuation de la masse transparente, renforcée sur les extrémités, pour former un liseré blanc opaque. Par contre, sa forme générale est ovoïde. Le repli du bouclier céphalique sur le dos est limité au tiers antérieur. Les parapodes collés sont plutôt de forme triangulaire. La partie postérieure se termine par une queue ouverte sur la partie dorsale, presque bifide*. La coquille interne est arrondie, de taille importante et occupe une bonne partie de l’animal. Cette grosse coquille interne visible par transparence, n’a aucune ressemblance avec la fine coquille interne de P. miqueli. D’un point de vue anatomique, cette espèce dispose d’une radula*, ce qui n’est pas le cas de Melanochlamys miqueli, ni des Aglajidés en général.
Pas d’information connue à ce jour sur l’alimentation. Les Aglajidés sont des carnivores et le genre Melanochlamys pourrait, à l'instar de Philinopsis depicta, se nourrir d’autres Céphalaspidés du genre Bulla ou Haminoea. A ce jour, aucune observation de prédation n’a encore été reportée pour espèce Melanochlamys miqueli.
Son système digestif est composé dans sa partie antérieure, d’un bulbe buccal très volumineux, qui doit lui permettre d’avaler des proies entières.
A noter l’absence de radula* qui est une des caractéristiques de l’évolution de la famille des Aglajidés. Le bulbe buccal communique avec le gésier par un œsophage court.
Le gésier est dépourvu de plaques gésiales calcifiées.
Comme tous les Céphalaspidés, Melanochlamys miqueli est une espèce hermaphrodite* synchrone. C’est-à-dire qu’elle possède les deux sexes, mâle et femelle simultanément opérationnels. Pour autant, il n’y pas d’autofécondation et la reproduction n’est possible qu’avec deux individus, chacun pouvant fournir ses gamètes* respectives (mâles et femelles). L’insémination réciproque est donc possible, la fécondation étant interne.
Le tractus* génital se situe à l'arrière droit du corps, protégé par le parapode et le bouclier postérieur. C'est à ce niveau que se trouve l’orifice femelle destiné à recevoir la semence. Le pénis conique, débouche sur la droite du bouclier céphalique. Il est rétracté et ne sort que pour la copulation. C'est un long spermiducte* qui relie l'organe copulatoire mâle au reste de l'appareil génital à l'arrière.
Du fait de la position respective des appareils génitaux mâle et femelle, la copulation ne pourra se faire que si les deux individus sont positionnés tête-bêche.
La ponte est une fine guirlande de mucus transparent qui contient des œufs de couleur jaune clair. Comme les autres espèces du genre, M. miqueli enroule l’ensemble autour de sa tête pour former un manchon, qu’il va déposer sur les algues couvrant le substrat*. Les filaments de mucus doivent amalgamer l’ensemble pour qu’il ne parte pas en pleine eau, dans les vagues ou la houle.
Les Aglajidés possèdent à l'avant du pied des glandes capables de fabriquer un flux continuel de mucus. Ce mucus permet à Melanochlamys miqueli de se déplacer dans le substrat d’algues sur et dans lequel elle vit. Il lui permet aussi de s’y accrocher, vivant le plus souvent dans la zone de battement des vagues.
Cette piste de mucus laissée par un individu permet à d’autres individus qui la croisent, de la suivre pour arriver au contact. On observe alors un comportement caractéristique, en particulier chez les Aglajidés, de formation d’une queue-leu-leu de deux ou plusieurs individus, cette queue-leu-leu pouvant être un simple mode de déplacement, mais pouvant déboucher très vite sur un retournement du premier individu pour aboutir à une copulation.
M. miqueli possède une coquille interne. Elle n’est pas visible pour le plongeur, même par transparence. Cette coquille est calcifiée, très mince et fragile. Elle est spiralée sur un tour et demi, de couleur blanche à translucide. Le nucleus (le départ de la spirale) forme une excroissance en forme de coupelle. Des stries d’accroissement sont visibles à l’intérieur et à l’extérieur. La bordure externe est épaissie [Pelorce, Horst & Hoarau 2013]. C’est un élément déterminant pour l’identification de l’animal. Elle ne ressemble à nulle autre coquille interne d’Aglajidés.
Les Aglajidés possèdent une glande dans la partie postérieure, pouvant émettre une sécrétion jaune lorsque l’animal est dérangé. Il se pourrait que cette sécrétion soit émise comme défense contre un prédateur. Cette émission serait également capable de paralyser et de tuer d’autres organismes en vue d’une prédation. Le rôle exact de cette sécrétion doit être considéré avec prudence. Il n’est pas encore déterminé si ces sécrétions sont utilisées pour attaquer ou pour se défendre.
Cependant, concernant M. miqueli et probablement les autres espèces du genre, il n’y a aucune observation rapportée et/ou photographiée de ce fonctionnement.
Par contre, des « envols » rapides en présence de prédateur ou de danger ont été observés et photographiés pour des espèces comme Aglaja tricolorata (en présence de Philinopsis depicta) et P. depicta (en présence d’un Doris pseudoargus). L’animal déploie alors ses parapodes et ondule frénétiquement pour se dégager en nageant (observations et photos du rédacteur, 2012). Ce comportement « d'envol » devrait être possible pour M. miqueli bien qu’il n’y ait aucune observation rapportée à ce jour.
Les similitudes de morphologie, voire de coquille interne, ont d’abord conduit les descripteurs de cette nouvelle espèce à la rapprocher du genre Melanochlamys.
Puis des analyses moléculaires pour la famille des Aglajidés [Camacho-Garcia Y.E., Ornelas-Gatdula E., Gosliner T.M., Valdés A. 2013] et grâce à Angel Valdés qui a accepté d’inclure les échantillons prélevés dans les analyses menées dans son laboratoire, l’espèce miqueli a trouvé son genre : Philinopis. Les résultats la positionnent entre P. speciosa, P. depicta et P. gardineri.
En 2017, l'étude de Zamora-Silva & Malaquias propose une nouvelle classification et l'espèce revient dans le genre initialement pressenti : Melanochlamys.
Plus généralement, certaines conclusions de ces deux études montrent d’une part, que la famille des Aglajidés a une biogéographie ancestrale qui trouve son origine en Indo-Pacifique, y compris pour les espèces européennes comme P. depicta. Et d’autre part, que la perte de la radula s’est faite au cours de l’évolution au moment de l’entrée dans la famille des Aglajidés (pour le genre Odontoglaja).
La localité du type* est la calanque du Mugel, dans le golfe de La Ciotat (13).
Philinopsis de Miquel : francisation de l'ancien nom scientifique de l'espèce.
Melanochlamys : du grec [melano-] = noir et [chlamys] = vêtement sans manche, sorte de tunique plissée (chlamide).
Anciennement Philinopsis : nom composé du prénom féminin grec Philine, nom porté par un autre genre de Céphalaspidés, et [ops] = aspect. Donc, "qui a l’aspect d’une Philine".
miqueli : vient du nom de Jean-Pierre Miquel, (1957-2018), plongeur naturaliste, photographe, collectionneur passionné et ami de DORIS, qui a participé à la description scientifique de l’espèce en fournissant le matériel type* et en a extrait une coquille interne. Il nous a quitté le 26 mars 2018.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Mollusca | Mollusques | Organismes non segmentés à symétrie bilatérale possédant un pied musculeux, une radula, un manteau sécrétant des formations calcaires (spicules, plaques, coquille) et délimitant une cavité ouverte sur l’extérieur contenant les branchies. |
Classe | Gastropoda | Gastéropodes | Mollusques à tête bien distincte, le plus souvent pourvus d’une coquille dorsale d’une seule pièce, torsadée. La tête porte une ou deux paires de tentacules dorsaux et deux yeux situés à la base, ou à l’extrémité des tentacules. |
Sous-classe | Heterobranchia | Hétérobranches | |
Ordre | Cephalaspidea | Céphalaspides | Coquille externe ou interne, spiralée, très fine et réduite. Tête élargie en bouclier. Yeux développés. Pas de rhinophores. Cavité palléale à droite avec une branchie plissée. Parfois des parapodes. Marins et fouisseurs sur les fonds de sédiments. |
Famille | Aglajidae | Aglajidés | Coquille à dernier tour étalé couverte par le manteau, bouclier céphalique, bouclier dorsal postérieur, et 2 parapodies relevées. Pas de tentacules (sauf Navanax). |
Genre | Melanochlamys | ||
Espèce | miqueli |
Aspect général
Melanochlamys miqueli rencontrée, se déplaçant dans son habitat le plus habituel : fond rocheux ou caillouteux, recouvert d’algues brunes et vertes, entre 1 m et 5 m de profondeur.
La tête est à droite.
Agay (83), 2 m
09/05/2013
Une idée de ses dimensions
Grâce à une main tendue de référence, on peut se rendre compte sur cette image de la taille de la philinopsis de Miquel.
Tamaris, Côte Bleue (13), 4 m
24/06/2006
Variations de taille
Voici la rencontre d’individus de tailles vraiment différentes.
S'agit-t-il d'une différence de maturité ?
On peut supposer que ceux-ci ne se choisissent pas pour copuler ensemble...
Les Vieilles, Anthéor (83), 2 m
13/07/2013
Au labo
Cette photo, d’un prélèvement ayant servi à l’étude de la description de cette nouvelle espèce, permet d’avoir une bonne vision de « l’architecture » de l’animal.
Les deux boucliers, céphalique et postérieur sont très bien visibles, leur faible recouvrement sur le milieu du dos, le tout « posé » sur le pied dont les extensions latérales collées forment les deux parapodes.
L'espèce, Melanochlamys miqueli, porte le nom du photographe !
Photo prise en laboratoire
31/03/2013
Pli longitudinal
Melanochlamys miqueli se déplace en rampant sur un substrat dur. Le sillon longitudinal sur le milieu du dos est en fait un pli qui apparaît selon les postures de l’animal.
Les Vieilles, Anthéor (83), 2 m
30/06/2012
Surlignage blanc des bordures
Le surlignage d’un blanc plus intense des bordures est bien visible. C’est une des caractéristiques visuelles qui permet de différencier Melanochlamys miqueli de Philine quadripartita qui n’a pas ce surlignage blanc opaque.
Les Vieilles, Anthéor (83), 2 m
30/06/2012
Déplacement sur lit de mucus
Pour ses déplacements en général, et plus particulièrement sur et dans des substrats meubles (sables ou particules végétales comme ici sur la photo), cet Aglajidé sécrète un mucus qui lui permet de glisser dessus, un peu comme un tapis glissant...
Les Vieilles, Anthéor (83), 3 m
08/07/2012
Queue-leu-leu en 4 temps
La piste de mucus laissée par un individu permet à d’autres individus qui la croisent, de la suivre pour arriver au contact.
On observe alors un comportement caractéristique, en particulier chez les Aglajidés, de formation d’une queue-leu-leu de deux ou plusieurs individus. Cette queue-leu-leu peut être un simple mode de déplacement, mais peut également déboucher très vite sur un retournement du premier individu pour aboutir à une copulation !
Plage des Ondes, Cap d’Antibes (06), 1 m
08/05/2013
Approche
Ce rapprochement de deux individus est peut-être une approche en vue de copulation.
Nous apercevons un peu le contenu du bouclier postérieur. La masse jaune devant être les œufs en attente de fécondation. Par contre, il n’est pas possible de distinguer la fine coquille interne par transparence.
Le Mugel, La Ciotat (13), 3 m
05/05/2013
Copulation en 4 temps
Finalisant une queue-leu-leu, la copulation survient.
Du fait de la position respective des appareils génitaux mâle et femelle, la copulation se fait avec les deux individus tête-bêche.
Pointes Longues, Agay (83), 3 m
13/04/2013
Ponte en manchon (1)
La ponte est une fine guirlande de mucus transparent qui contient des œufs de couleur jaune clair.
L’animal enroule l’ensemble autour de sa tête pour former un manchon, qu’il va déposer sur les algues couvrant le substrat. Les filaments de mucus vont coller l’ensemble pour qu’il ne parte pas en pleine eau dans les vagues ou la houle.
Pointes Longues, Agay (83), 3 m
05/05/2013
Ponte en manchon (2)
L’animal est en train de se retirer du manchon qu’il a formé et va le laisser ancré au tapis d’algues.
Pointes Longues, Agay (83), 2 m
05/05/2013
Ponte (3)
Une ponte en boule et une guirlande qui vient d’être formée. Il arrive que l’animal ne se donne pas la peine de faire ce manchon avec la guirlande contenant les œufs. Ou est-ce la ponte d’un autre individu ?
Archipel du Frioul (13), 3 m
23/07/2013
"Posture du poirier"
L’auteur de la photo a qualifié de « poirier » cette posture dans laquelle l’animal se rencontre parfois. En particulier lorsqu’il veut se cacher dans le tapis d’algues ou lorsqu’il est en chasse.
Dans cette posture, la partie postérieure du bouclier arrière est bien visible. On voit les deux enveloppes discontinues, dont les bords se recouvrent sur la partie ventrale, pour former une sorte de rouleau ouvert et ondulé.
Le Mugel, La Ciotat (13), 3 m
07/05/2013
Distribution : Pyrénées-Orientales
L’espèce vit en Méditerranée occidentale.
Ici, à l'extrémité ouest des côtes françaises, près de la frontière espagnole.
Elle est connue et photographiée des côtes espagnoles jusqu’à Malte, ainsi que dans l’Adriatique.
Mais elle n'était pas décrite jusqu'à [Pelorce, Horst & Hoarau, 2013].
Banyuls-sur-mer (66), 2 m
27/03/2011
Distribution : Bouches-du-Rhône
L’espèce vit en Méditerranée occidentale.
Ici, un individu provençal sur la Côte bleue, un peu à l'est de Carry-le-Rouet.
Tamaris, Côte Bleue (13), 4 m
2009
Distribution : Var
L’espèce vit en Méditerranée occidentale.
Cet individu varois se déplace sur un substrat dur recouvert d’algues et pentu.
Toutes les parties remarquables de l’animal sont visibles : le bouclier céphalique, les parapodes "collés" et le bouclier postérieur.
Les Vieilles, Anthéor (83), 3 m
13/07/2013
Rédacteur principal : Dominique HORST
Rédacteur : André HOARAU
Vérificateur : Elisabeth JUAN HORST
Correcteur : Jacques PELORCE
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Anthes N., Michiels N.K., 2007, Reproductive morphology, mating behaviour, and spawning ecology in cephalaspid sea slugs (Aglajidae and Gastropteridae), Invertebrate Biology, 124(4), 335-365.
Camacho-Garcia Y.E., Ornelas-Gatdula E., Gosliner T.M., Valdès A., 2013, Phylogeny of the family Aglajidae (Pilsbry, 1895) (Heterobranchia : Cephalaspidea) inferred from mtDNA an nDNA, Molecular Phylogenetics and Evolution, 71, 113-126.
Ortea J., Espinosa J., Moro L., Caballer M., Bacallado J.J., 2012, Notas en Opisthobranchia (Mollusca: Gastropoda) 5: Sobre el Uso de la Concha interna como Caracter sistematico de Primer Orden en el Inventario de las Especies Atlantica de la Familia Aglajidae (Mollusca: Cephalaspidea), Revista de la Academia Canaria de Ciencias, XXIV, 183-195.
Pelorce J., Horst D., Hoarau A., 2013, Une nouvelle espèce de la famille Aglajidae (Gastropoda: Opisthobranchia) des côtes de Méditerranée française, Iberus, 31(2), 165-170.
Price R.M., Gosliner T.M., Valdés A., 2011, Systematics and phylogneny of Philine (Gastropoda : Opisthobranchia), with emphasis on the Philine aperta species complex, The Veliger, 51(2), 1-58.
Rudman W.B., 1972, On Melanochlamys, Cheesman, 1881, A genus of the Aglajidae (Opisthobranchia, Prosobranchia), Pacific Science, 26.
Zamora-Silva A., Malaquias A.E., 2017, Molecular phylogeny of
the Aglajidae head-shield sea slugs (Heterobranchia: Cephalaspidea): new
evolutionary lineages revealed and proposal of a new classification, Zoological Journal of the Linnean Society, XX, 1–51.