Ressemble à une petite seiche (de 1 à 8 cm de longueur du manteau)
Manteau arrondi à l’extrémité postérieure
2 petites nageoires latérales arrondies de chaque côté du manteau
2 gros yeux sur la tête
8 bras et 2 tentacules de chasse repliés au repos
Animal changeant de couleur et d'aspect en fonction de son environnement et du contexte
Comportement d’enfouissement fréquent
Seiche naine, supion, supioun, chipiron
(ces 3 derniers noms sont également employés pour les seiches et les calmars)
Bobtails, bobtail squids, dumpling squids, stubby
squids (GB), Capucetto (I), Globitos, sepietas, sepiolas, sepiolinas (E), Kleine zeekat (NL), Zwergtintenfisch, Zwerg-Sepia, Zwergsepia, Mittelmeer-Sepiole, Kleine Sprutte (D)
Adinaefiola aurantiaca (Jatta, 1896)
Sepietta oweniana (d’Orbigny, 1841)
Sepiola boletzkyi Bello & Salman, 2015 : pas de synonyme
Sepiola bursadhaesa Bello, 2013 : pas de synonyme
Sepiola intermedia Naef, 1912 : pas de synonyme
Sepietta obscura Naef, 1916 : pas de synonyme
Sepiola robusta Naef,1912 : pas de synonyme
Sepiola rondeletii Leach, 1817
Méditerranée
Zones DORIS : ○ [Méditerranée française]Les sépioles sont présentes dans la plupart des eaux tropicales et tempérées du monde. Plusieurs espèces sont présentes dans les eaux arctiques. Mais cette fiche ne présente que les sépioles méditerranéennes.
Les Sépiolidés vivent à proximité du fond (ce sont des organismes benthiques*) depuis la surface jusqu’à de plus grandes profondeurs. Ils s’enfouissent dans les substrats meubles et s’en éloignent pour chasser leurs proies (ils sont donc considérés comme nectobenthiques).
Toutefois une sous-famille fait exception, celle des Hétérotheuthinés qui vivent en pleine eau (elles sont pélagiques*) mais peuvent se rapprocher du fond.
Au premier abord, les sépioles ressemblent à de petites seiches. Toutefois elles s’en distinguent par de nombreux caractères :
Deux familles voisines des sépioles sont présentes en Méditerranée :
Avec 17 espèces, les Sepiolidés forment la famille de céphalopodes méditerranéens la plus diverse, mais la détermination des espèces n’est pas évidente surtout pour la sous-famille des Sepiolinés (ou sépiolines).
Avant la révision d’Adolf Naef (de 1912 à 1923), toutes ou presque toutes les espèces de sépiolines étaient attribuées à l’espèce Sepiola rondeletii.
L’identification de plusieurs espèces ne peut se faire qu’à l’aide des caractéristiques des bras et des ventouses chez les mâles matures. Les femelles sont encore plus difficiles à identifier : la bourse copulatrice, interne, est un organe souvent indispensable pour la détermination et nécessite la dissection de l’animal. C’est encore plus délicat quand les individus sont sexuellement immatures.
Les informations proposées ci-dessous pourraient aider à une approche approximative des espèces méditerranéennes :
1 A. Les trois premières paires de bras sont unies par une membrane (brachiale). Il y a une extension ventrale du manteau (“bouclier”) qui recouvre parfois l’entonnoir. Les nageoires sont longues, leur bord postérieur ou antérieur atteint ou dépasse le manteau. Animaux plutôt pélagiques* : sous-famille des Hétérotheutinés :
a. Bord dorsal du manteau libre : → Heteroteuthis dispar ;
b. Bord dorsal du manteau fusionné avec la tête : → Stoloteuthis leucoptera.
1 B. Membrane brachiale peu développée ou absente. Nageoires plus courtes. Animaux benthiques → 2.
2 A. Bord dorsal du manteau libre : sous-famille des Sépiolinés (la distinction des espèces est particulièrement difficile) → 4 ;
2 B. Bord dorsal du manteau uni à la tête : sous-famille des Rossiinés → 3.
3 A. Les bras portent 4 rangées de ventouses : genre Rossia, une seule espèce présente en Méditerranée: → Rossia macrosoma ;
3 B. Bras avec deux rangées de ventouses bien développées : genre Neorossia, une seule espèce présente en Méditerranée : → Neorossia caroli.
Quelques informations sur les différentes espèces présentes en Méditerranée :
Heteroteuthis dispar (Rüppell, 1844). (AphiaID : 141446), Sépiole différente (F), Odd bobtail (GB), Globito aberrante (E). Cette espèce est présente des deux côtés de l’Atlantique Nord et en Méditerranée. Elle vit en pleine eau (épipélagique*) mais peut être présente sur le fond (lors de la ponte). Elle vit souvent en groupe entre 200 et 300 m de profondeur avec les crevettes rouges (Aristaeomorpha foliacea (Risso, 1827 in [Risso, 1826-1827]). Son manteau peut mesurer jusqu’à 25 mm de longueur. Les nageoires atteignent l'extrémité postérieure du corps. Présence de 2 énormes ventouses sur la 3e paire de bras. Le manteau est rougeâtre avec des reflets métalliques (avec des variations de couleur).
Stoloteuthis leucoptera (Verrill, 1878). (AphiaID : 157037), Sépiole leucoptère (F), Leucoptera bobtail (GB), Globito leucóptero (E). Cette espèce est également présente des deux côtés de l’Atlantique Nord et en Méditerranée (seulement depuis 1986). Elle vit entre 160 et 700 m de profondeur. La longueur du manteau est au maximum de 17 mm chez le mâle et de 18 mm chez la femelle.
Rossia macrosoma (Delle Chiaje, 1830). (AphiaID : 141449), Sépiole melon, rossie( F), Stout bobtail, ross’cuttle (GB), Globito robusto, Choco, chopito, Rosia (E), Seppiola grossa, babbunedda, cape e chinove, capo di chiodo, purpo seccia, vurpascele (I). Cette espèce est présente dans l’Atlantique Nord Est (du Groenland au Sénégal) et en Méditerranée. Elle est démersale* et vit sur des fonds sableux et vaseux entre 30 et 900 m de profondeur. Comme son nom l’indique, son corps est long, la longueur du manteau est de 3 à 6 cm mais peut atteindre 8,5 cm de longueur. Ponte de février-mars à octobre. Les œufs sont déposés sur des éponges, coquilles (Pinna), etc...
Neorossia caroli (Joubin, 1902). (AphiaID : 141447), Sépiole de Carol, sépiole carolette (F), Carol bobtail (GB), Globito de carol (E), Seppiola grossa di fondo (I). Cette espèce est présente dans l’Atlantique Est, de l’Islande à la Namibie, et en Méditerranée entre 40 m et 1700 m. C’est la sépiole qui vit le plus profondément. C'est une espèce démersale vivant préférentiellement sur des fonds vaseux profonds caractérisés par des populations d'Isidella elongata (une gorgone des profondeurs), souvent avec Rossia macrosoma dans la partie supérieure de son aire de répartition et fréquemment associée à Sepietta oweniana et Rondeletiola minor. En Méditerranée occidentale, c'est le céphalopode le plus couramment capturé entre 1 000 et 2 000 m, avec Bathypolypus sponsalis (une pieuvre de profondeur). La longueur maximale du manteau est de 51 mm pour les mâles et de 83 mm pour les femelles.
Adinaefiola aurantiaca (Jatta, 1896). (AphiaID : 1437788), Sépiole dorée (F), Golden bobtail (GB), Globito dorado (E). Cette espèce rare est présente dans l’Atlantique Nord-Est de la Norvège à la Méditerranée occidentale (il y a très peu d’observations). Elle est benthique* et littorale et vit entre la surface et 150 mètres de profondeur. La longueur maximum du manteau est de 20 mm. L'animal est presque jaune d'or, avec des tons orange jaunâtre à rouge brunâtre.
Adinaefiola ligulata (Naef, 1912). (AphiaID : 1437787), Sépiole languette (F), Tongue bobtail (GB), Sepiola lengüita (E), Seppiola linguetta (I). Cette espèce est présente en Atlantique Nord-Est et en Méditerranée. Elle est benthique et vit sur des fonds vaseux entre quelques dizaines de mètres de profondeur et 350 m. Elle est souvent capturée avec Sepietta oweniana et Rondeletiola minor. La longueur du manteau est de 25 mm (voire 40 mm) de longueur. Le corps est rouge orangé à brun rouge.
Rondeletiola minor (Naef, 1912). (AphiaID : 141448), Sépiole bobie (F), Lentil botail (GB), Globito pequeño (E), Seppiola minore, capucetto (I). Cette espèce est présente de l’Atlantique Nord-Est jusqu’en Namibie et en Méditerranée. C’est une espèce benthique rare qui vit entre 25 et 800 m de profondeur sur des fonds vaseux. Elle a été observée dans des eaux saumâtres (avec une salinité entre 18 et 25 ‰). La longueur du manteau peut atteindre 23 mm. La ponte de couleur gris-blanchâtre a été trouvée par Naef aux environs de Naples à 200 mètres de profondeur. Les œufs mesurent 1,3 x 1,5 mm (Naef).
Sepietta neglecta Naef, 1916. (AphiaID : 141450), Sépiole élégante (F), Elegant bobtail, Globito descuidado (E), Seppietta elegante (I). Cette espèce est présente dans l’Atlantique Nord-Est, de la Norvège au Maroc, et en Méditerranée. Elle est benthique et vit du littoral jusqu’à 300 m de profondeur et semble préférer des fonds vaseux. Elle est souvent associée à Rossia macrosoma et Sepietta oweniana (souvent confondue avec cette dernière car elle est très proche). La longueur du manteau peut atteindre 33 mm.
Sepietta obscura Naef,1916. (AphiaID : 141451), Sépiole mystérieuse (F), Mysterious bobtail (GB), Globito misterioso (E), Seppiola misteriosa (I). Cette espèce est présente en Méditerranée et sur la côte portugaise. Elle est benthique dans la zone littorale entre 27 et 376 m, (mais a été capturée également en pleine eau). Elle vit sur des fonds sableux et vaseux souvent colonisés par Posidonia oceanica. Elle est souvent associée avec Sepiola affinis. La longueur du manteau est de 19 mm pour les mâles et jusqu’à 30 mm pour les femelles. Sa ponte se présente sous la forme de 100 à 200 cordons de 40 à 90 mm de longueur, contenant chacun 500 à 1 000 œufs mesurant chacun 1,0 x 1,8 - 2 mm.
Sepietta oweniana (d’Orbigny,1841). (AphiaID : 141452), Sépiole commune, Sépiette (F), Common bobtail (GB), Globito común, Sepieta (E), Sepietta, seppiola comune, capucetto (I) Grosse Sepiette (D). Cette espèce est présente dans l’Atlantique Nord-Est, de la Norvège à la Mauritanie, et en Méditerranée. Elle vit près du fond mais est également présente en pleine eau de la surface à 1 000 m de profondeur. Elle vit sur les fonds mous, vaseux, souvent sur les fonds où la pêche à la crevette est pratiquée. La longueur du manteau peut mesurer 50 mm de longueur en mer du Nord, les mâles jusqu’à 35 mm et les femelles jusqu’à 40 mm en Méditerranée. Les œufs de Sepietta oweniana (au nombre de 10 à 25 sont transparents ou blanc-grisâtres mesurant 2,0 x 2,5 mm) ont été observés sur Microcosmus sabatieri. Le corps est jaune brun, brun rouge à rouge orangé.
Sepiola affinis Naef, 1912. (AphiaID : 141453), Sépiole modèle (F), Analogous bobtail (GB), Sepiola análoga (E), Seppiola affine, cappuccetto (I). Cette espèce est endémique* de la Méditerranée. Elle est benthique et littorale entre 15 et 30 m sur des fonds sablo-vaseux mais a été observée à plus de 150 m de profondeur. Elle est souvent associée à S. intermedia. La longueur du manteau peut atteindre 25 mm de longueur.
Sepiola boletzkyi Bello & Salman, 2015. (AphiaID : 867003), Sépiole de Boletzky (F). Cette espèce, rare, décrite récemment n’a été observée, pour le moment, qu’en mer Egée à faible profondeur. La longueur du manteau est de 20 mm.
Sepiola bursadhaesa Bello, 2013. (AphiaID : 741899 ), Sépiole catalane (F). Cette espèce découverte en mer catalane est probablement une espèce d’eau peu profonde. Elle est très proche de S. intermedia. La longueur du manteau est de 24 mm.Son corps est brun rouge pâle.
Sepiola intermedia Naef, 1912. (AphiaID : 141456), Sépiole intermédiaire (F), Intermediate bobtail (GB), Globito intermedio (E), Seppiola intermedia, capucetto (I). Cette espèce est presque endémique à la Méditerranée (elle a été aussi récoltée dans le golfe de Cadix à l’ouest de Gibraltar). Elle vit entre 60 et 200 m de profondeur sur des fonds sableux ou vaseux souvent associée à Turritella communis, Astropecten bispinosus et Ophiura ophiura. La longueur du manteau est de 26 mm chez les mâles et de 28 mm chez les femelles.
Sepiola robusta Naef, 1912. (AphiaID : 141458), Sépiole robuste (F), Robust bobtail (GB), Globito grande (E), Sepiola robusta, capucetto (I). Cette espèce est endémique à la Méditerranée. Elle est benthique et littorale, elle vit à une profondeur de quelques dizaines de mètres jusqu’à 500 m de profondeur. La longueur maximale du manteau est de 25 mm pour les mâles et de 28 mm pour les femelles. Les oeufs (3.6 x 4 mm) de couleur jaune-marron sont déposés sur des éponges, Spirographes, rochers, etc... La couleur du corps est comme S. oweniana.
Sepiola rondeletii Leach, 1817. (AphiaID : 141459), Sépiole naine, sépiole de Rondelet, souchot (F), Rondelet’s bobtail, Dwarf bobtail (GB), Globito, sepiole enana (E), Seppiola di Rondelet, cappicetto (I). Cette espèce est quasi endémique de la Méditerranée. Quelques observations ont été faites près du détroit de Gibraltar et dans le golfe de Cadix. Elle vit jusqu’à 35 m de profondeur (voire 450 m) sur des fonds sableux et vaseux et est commune dans les herbiers de Posidonies. La longueur du manteau est de 25 mm pour les mâles et 40 à 50 mm (voire jusqu’à 60 mm) pour les femelles. Son corps est brun foncé, brun rouge. Toutes les attributions à cette espèce avant 1912 ne sont pas validables du fait de la confusion.
Sepiola steenstrupiana Levy, 1912. (AphiaID : 141460), Sépiole de Steenstrup (F), Steenstrup’s bobtail, sepieta de Steenstrup (E). Cette espèce est présente en Méditerranée (espèce endémique) et curieusement en mer Rouge jusqu’en Somalie : elle aurait franchi le canal de Suez à l’inverse des espèces dites lessepsiennes* ! Elle semble vivre seulement près des côtes à faible profondeur (espèce benthique). La longueur maximum du manteau est de 15 à 20 mm voire 30 mm.
Comme tous les céphalopodes, les sépioles possèdent une masse buccale musculaire avec un bec puissant (bec de perroquet) et une radula*.
Vu leur taille, les sépioles se nourrissent de petits organismes comme des crevettes et des petits poissons. Ce sont des prédateurs carnivores redoutables qui chassent à vue.
Les sexes sont séparés (on parle de gonochorie*). Les mâles, un peu plus petits que les femelles, possèdent un bras spécialisé pour la reproduction, le bras hectocotyle* (le bras dorsal gauche). Les mâles mâtures peuvent aussi posséder des ventouses de grande taille sur différents bras.
Les femelles possèdent, dans la cavité palléale*, une bourse copulatrice qui est un organe de stockage du sperme.
Des traits communs du comportement d'accouplement ont été détectés parmi les espèces de sépiolines étudiées, de sorte qu'une succession générale d'actions en cinq étapes est établie pour décrire le comportement d'accouplement chez les Sepiolinés:
(A) la femelle est en nage stationnaire, ce qui attire l'attention du mâle (les scientifiques n'ont pas établi si la copulation proprement dite est précédée d'une parade nuptiale) ;
(B) le mâle s'approche de la femelle par le bas ;
(C) le mâle saisit la femelle au niveau du cou par ses troisièmes bras, insère ses premiers bras dans la cavité du manteau de la femelle (le bras gauche hectocotylé est ainsi aligné avec la bourse copulatrice) et tient le manteau de la femelle par ses deuxièmes bras et se positionne et s'accouple en "position parallèle".
(D) copulation et transfert des spermatophores* du mâle à la femelle (cette étape peut durer de 3 min à 3 h) ;
(E) fin de l'accouplement.
L'accouplement a lieu de préférence pendant les heures d'obscurité ; il est décrit comme étant violent et la femelle tente d'échapper à la prise violente du mâle ; la coloration de la peau du mâle devient plus foncée.
La similarité du comportement d'accouplement chez toutes les espèces de sépiolines examinées est une preuve à la fois de son évolution en harmonie avec leurs organes (hectocotyle et bourse copulatrice) et, apparemment, de sa dérivation commune à l'ensemble du clade des Sepiolinés.
Les œufs sont de grande taille (quelques millimètres de diamètre) et ont un développement direct. Ils sont déposés séparément et sans soins parentaux.
La longévité des sépioles est estimée à un an et demi.
Plusieurs espèces peuvent être observées ensemble (voir les informations à propos des différentes espèces dans la rubrique "espèces ressemblantes").
Comme tous les organismes vivants, les sépioles peuvent être parasitées par différents organismes.
Des symbioses avec des bactéries luminescentes sont observées dans les organes produisant de la lumière chez certaines espèces (voir la rubrique "divers biologie").
Les sépioles se déplacent grâce aux mouvements de leurs nageoires et, comme les autres céphalopodes, par réaction en éjectant de l’eau par leur entonnoir orientable.
Les formes benthiques s’enfouissent dans les sédiments mous, se cachant pendant le jour et émergeant la nuit pour se nourrir. Elles sont capables de s'ensevelir très rapidement en cas de danger pour se protéger des prédateurs.
Avec des jets d'eau de l'entonnoir, l'animal crée des tourbillons qui forment un creux dans le sédiment. L'animal s'enfonce dans ce creux puis, avec ses deux bras dorsolatéraux, il ramène du sable sur sa tête et sa nuque. Seuls les deux yeux dépassent du sédiment.
Devant un prédateur, les sépioles peuvent jeter un petit nuage d'encre pour le distraire.
Les sépioles peuvent changer rapidement d'aspect grâce à la dilatation ou la rétractation de cellules pigmentaires : les chromatophores*. Au repos, les chromatophores sont petits et grands quand ils sont étendus. Quand les fibres musculaires des chromatophores cessent de se contracter, le chromatophore revient à son état (petit) initial.
La surface de la peau peut également changer d’aspect.
L'animal peut utiliser ces modifications pour s'approcher, disparaître, occasionner frayeur et confusion chez ses proies ou ses prédateurs, ou encore pour communiquer avec des congénères, en particulier en période de reproduction.
On parle d'homochromie* lorsqu'il s'agit de s'assortir à la couleur de son environnement proche (et d'homotypie* pour imiter son aspect) afin de "disparaître" aux yeux de ses prédateurs (adaptation défensive) ou au contraire se fondre dans le décor pour approcher ses proies sans être vu (adaptation offensive).
Plusieurs espèces possèdent dans la cavité palléale*, un organe produisant de la lumière. Cette production de lumière est assurée par des bactéries symbiotiques* présentes dans l’environnement. Ces bactéries appartiennent au genre Vibrio. Différentes espèces de Vibrio (Vibrio fisheri, Vibrio logei, ...) colonisent les sépioles juvéniles. Elles sont présentes dans tous les océans. Elles sont nourries par leur hôte et se multiplient dans cet organe. La lumière froide produite vers le bas permet à la sépiole de masquer sa silhouette en émettant une lumière équivalente à celle perçue au-dessus, lors des clairs de lune ou de ciels étoilés. Ainsi la sépiole échappe aux prédateurs placés en dessous d’elle lors de sa chasse nocturne en pleine eau.
Les sépioles, au niveau mondial, sont réparties dans 15 genres et il y a plus de 50 espèces.
En Méditerranée, cette famille des Sépiolidés est la famille de céphalopodes la plus riche en espèces (17 espèces).
Les sépioles possèdent ou non un petit gladius interne chitineux (l’équivalent de la “plume” des calmars et de l’os de la seiche ou sépion).
Les espèces de cette famille sont généralement présentes comme prises accessoires des captures aux chaluts. Elles sont toutes comestibles mais ne font que rarement l'objet d'une pêche dirigée. Elles servent souvent d’appâts.
Le bras copulatoire ou hectocotyle* est également présent chez d’autres céphalopodes mais chez la sous-famille des Sépiolinés, il possède des caractéristiques particulières. De même, chez la femelle, la bourse copulatrice est de taille différente selon les espèces et elle est ouverte chez les espèces méditerranéennes, à la différence des espèces indo-pacifiques (le problème est qu’on ne la voit pas extérieurement). Cette bourse copulatrice est un caractère apomorphe (dérivé), une caractéristique unique chez les Sépiolinés.
Ce taxon comprend les genres Sepiola, Euprymna, Inioteuthis, Rondeletiola, Sepietta (Euprymna et Inioteuthis sont exclusivement indo-pacifiques). Les membres de ce taxon sont principalement benthiques.
Les sépioles sont la proie de nombreux poissons.
Sépiole : francisation du nom scientifique.
Sepiola : du latin [sepiola] = petite seiche, le suffixe [–iola] est un diminutif. Genre créé, sans explication, en 1817 par le zoologiste britannique William Elford Leach (1790-1836).
Adinaefolia : ce nom de genre féminin a été créé en 2020 par le zoologiste italien Gianbattista Bello, afin d’honorer la mémoire du zoologiste suisse Adolf Naef (1883–1949), fondateur de la teuthologie moderne ((l’étude des céphalopodes) et spécialiste majeur des Sepiolinés. Ce scientifique était appelé par les membres de sa famille Adi, auquel Bello a ajouté le nom de famille Naef et le suffixe diminutif [–iola].
Heteroteuthis : du grec [heteros] = différent et du grec [teuthis] = calmar, genre créé, sans explication, en 1849 par le zoologiste britannique John Edward Gray (1800-1875). Les sépioles ne sont pas des calmars !
Neorossia : du grec [neo] = nouveau, récent et Rossia, genre créé en 1971, sans explication, par le zoologiste suisse Sigurd von Boletzky (1942-2020). Toutefois, ce nouveau nom de genre permet de distinguer les espèces du genre Rossia.
Rondeletiola : nom de genre créé en 1921, par le zoologiste suisse Adolf Naef (1883–1949). Ce genre est dédié à Guillaume de Rondelet (1507-1556), médecin et zoologiste français de Montpellier, auteur d'un ouvrage “De piscibus marinis” sur les poissons marins en 1554, le suffixe [–iola] est un diminutif.
Rossia : Sir Richard Owen (1804-1892), zoologiste britannique, a créé ce nom de genre en 1835 en l’honneur de Sir John Ross (1777-1856), l’explorateur et navigateur britannique, pour son intérêt aux sciences.
Sepietta : diminutif du nom italien de la seiche seppia, nom de genre créé en 1912, sans explication, par le zoologiste suisse Adolf Naef (1883–1949). Probablement pour exprimer la petite taille de ces animaux qui ressemblent à une petite seiche.
Stoloteuthis : du grec [stolo] = branche, pousse, coureur, ventouse et du grec [teuthis] = calmar. Genre créé en 1881, sans explication, par Addison Emery Verrill (1839-1926), zoologiste aux Etats-Unis d’Amérique.
affinis : du latin [affinis] = voisin, limitrophe. Nom d’espèce créé en 1912, sans explication, par Adolf Naef (1883–1949). Probablement parce que cette espèce est très proche de Sepiola intermedia.
aurantiaca : du persan, puis de l’arabe, puis de l’espagnol et enfin du latin scientifique [aurantiaca] = orange, orangée. Cette espèce, rare, a été décrite en 1896 par Giuseppe Jatta (1860-1903), naturaliste italien.
boletzkyi : cette espèce a été dédiée en 2015 au zoologiste suisse Sigurd von Boletzky (1942-2020) par G. Bello et A. Salman, en reconnaissance de son importante contribution à la teuthologie (l’étude des céphalopodes).
bursadhaesa : du latin [bursa] = bourse et du latin [adhaesus] = adhérence, en référence à la bourse copulatrice qui est fusionnée avec l’intérieur de la paroi interne et postérieure du manteau* de la femelle. Ce nom d’espèce a été créé par G. Bello en 2013.
caroli : Louis Joubin (1861-1935), zoologiste français, a dédié, en 1902, cette espèce, recueillie lors d’une expédition avec la “Princesse Alice”, en l’honneur de S.M. le roi don Carlos du Portugal.
dispar : du latin [dispar] = dissemblable. Cette espèce a été nommée en 1844 par le zoologiste allemand Eduardo Rüppell (1794-1884) dans une lettre au naturaliste italien Anastasio Cocco (1799-1854). La description n’a pas été trouvée.
intermedia : du latin [intermedia] = intermédiaire, interposé, intercalé. Cette espèce décrite en 1912, sans explication, par le zoologiste suisse Adolf Naef (1883–1949), elle est très proche des autres espèces de sépioles.
leucoptera : du grec [leuco-] = blanc et du grec [pter-] = plume, aile, nageoire, donc à nageoires blanches. Cette espèce possède des nageoires transparentes blanchâtres sauf à leur base. Elle a été décrite en 1878 par Addison Emery Verrill (1839-1926), zoologiste aux Etats-Unis d’Amérique.
ligulata : du latin [ligula] = petite langue et du suffixe latin [-ata], probablement en référence aux petites nageoires latérales. Cette espèce a été décrite en 1912, sans explication, par le zoologiste suisse Adolf Naef (1883–1949).
macrosoma : du grec [macro-] = grand, long et du grec [soma] = corps. C’est la plus grande espèce de sépiole. Elle a été décrite en 1830 par Stefano Delle Chiaje (1794-1860), zoologiste italien.
robusta : du latin [robusta] = robuste. Cette espèce a été décrite en 1912, sans explication, par le zoologiste suisse Adolf Naef (1883–1949).
rondeletii : ce nom d’espèce a été créé en 1817, sans explication, par William Elford Leach (1790-1836), zoologiste britannique. Cette espèce est dédiée à Guillaume de Rondelet (1507-1556), médecin et zoologiste français de Montpellier, auteur d'un ouvrage “De piscibus marinis” sur les poissons marins en 1554.
minor : du latin [minor] = plus petit, moindre. Ce nom d’espèce a été donné, en 1912, par le zoologiste suisse Adolf Naef (1883-1949), sans explication.
neglecta : du latin [neglecta] = négligé, abandonné, probablement négligée à cause de sa petite taille. Ce nom d’espèce a été donné, en 1916, par le zoologiste suisse Adolf Naef (1883-1949) sans explication. Cette espèce ressemble à S. oweniana.
obscura : du latin [obscura] = sombre. Ce nom d’espèce a été donné, en 1916, par le zoologiste suisse Adolf Naef (1883-1949), sans explication. La couleur du manteau est rougeâtre à brun foncé, cette espèce serait plus sombre que les autres.
oweniana : cette espèce, décrite en 1841 par le zoologiste et paléontologue français Alcide d’Orbigny (1802-1857), est dédiée à Sir Richard Owen (1804-1892), zoologiste britannique.
steenstrupiana : cette espèce a été dédiée au zoologue danois Johannes Japetus Steenstrup (1813-1897) en 1912 par Fritz Levy.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Mollusca | Mollusques | Organismes non segmentés à symétrie bilatérale possédant un pied musculeux, une radula, un manteau sécrétant des formations calcaires (spicules, plaques, coquille) et délimitant une cavité ouverte sur l’extérieur contenant les branchies. |
Classe | Cephalopoda | Céphalopodes | Yeux complexes, coquille interne, externe cloisonnée ou absente, cavité palléale musclée, siphon musculeux, tentacules ou bras (munis de ventouses). |
Sous-classe | Coleoidea | Coléoïdes | Ventouses sur les bras, au nombre de 8 au moins. Bras hectocotyle chez le mâle pour le transfert des spermatophores. 2 branchies, 2 néphridies, une coquille interne ou vestigiale, des chromatophores, une poche à encre, un grand cerveau. |
Super ordre | Decabrachia | Décapodiformes | 4 paires de bras spécialisés pour la capture des proies et 2 tentacules plus longs. Ventouses pédonculées, mobiles, avec un anneau corné. Une coquille interne. |
Ordre | Sepiolida | Sépiolides | Corps globuleux avec une paire de nageoires arrondies ou en forme de reins. L'extrémité postérieure des nageoires est libre et bien séparée de l'extrémité du corps. Queue courte, avec une plume petite, interne, et chitineuse. |
Famille | Sepiolidae | Sépiolidés | Nageoires arrondies. 1 ou 2 bras dorsaux sont modifiés chez le mâle adulte. |
Genre | Sépioles méditerranéennes | ||
Espèce |
Un animal de petite taille
La sépiole est un petit animal de corps ovoïde de 8 centimètres maximum. Il adapte en permanence la coloration et la texture de sa peau, soit pour passer inaperçu en se fondant dans l’environnement, soit au contraire pour devenir très voyant.
Pointe du Bacon, Antibes (06), 6 m, de nuit
26/11/2007
Nocturne
La sépiole est un animal principalement nocturne qui sort de son repère dès la tombée du jour pour chasser crustacés et poissons.
Plage des Ondes, Antibes (06), 4 m, de nuit
27/04/2005
Habitat
Relativement commune dans les herbiers de posidonies, cette sépiole se rencontre également sur et dans le sable ou encore, cachée dans les éboulis.
La longueur du manteau de cet individu permet de supposer qu'il s'agirait de Rossia macrosoma.
Plage de la gravette, Antibes (06), 10 m, de nuit
10/02/2006
Homochromie
Malgré son tempérament prédateur, la sépiole est un animal capable de s’ensevelir très rapidement en cas de danger, et ce afin de se protéger de ses propres prédateurs via ses tentacules qui lui permettent de creuser le substrat puis se recouvrir très rapidement. Elle est également capable de changer rapidement d’aspect grâce à la dilatation de cellules pigmentaires : les chromatophores. On parle d’homochromie quand cela concerne un mode de camouflage tentant d'imiter le plus parfaitement possible le substrat (ou un autre animal).
Pointe du Bacon, Antibes (06), 6 m, de nuit
01/07/2006
Des yeux performants
On peut observer la tête bien développée qui porte deux yeux très performants permettant à la sépiole de détecter les mouvements de ses proies. Animal nocturne, la sépiole sort de son repaire dès la tombée du jour pour chasser crustacés et poissons.
Pointe du Bacon, Antibes (06), 10 m, de nuit
26/11/2007
Vue de dessous
Selon l'angle de prise de vue, il est possible d'observer la tête bien développée de l'animal. Le ventre porte lui aussi de nombreuses cellules pigmentaires : les chromatophores.
Pointe du bacon, Antibes (06), 6 m, de nuit
26/11/2007
Surprise en plein vol
La sépiole présente ses tentacules écartés, probablement pour "menacer" le photographe plongeur qui lui fait face.
Cagnes-sur-mer (06), de nuit
03/05/2013
Zoom sur les chromatophores
Les chromatophores de cet individu, attiré par la lumière du phare, sont bien visibles.
Port-Camargue (30), 2 m, de nuit
28/03/2019
Propulsion
Le déplacement de l'animal est assuré par le siphon qui rejette de l'eau sous pression. A cela s'ajoute l'ondulation des deux nageoires latérales.
Plage des Ondes, Antibes (06), 4 m, de nuit
27/04/2005
En profondeur aussi
Contrairement aux individus précédents, rencontrés dans les dix premiers mètres, cette petite sépiole vaquait, de nuit, par plus de 40 mètres de profondeur. Probablement en train de chasser.
Promenade des Anglais, Plage du Voilier, Nice (06), 42 m, de nuit
01/08/2004
Un animal qui peut s'enfouir
Il est possible de se sentir observé par les deux yeux de la sépiole qui peut s'enfouir dans le sable à l'approche d'un prédateur ou d'une autre forme de danger. Les deux bras qui participent à l'enfouissement sont encore au travail.
Plage des Ondes, Antibes (06), 7 m, de nuit
03/07/2006
Rédacteur principal : Yves MÜLLER
Vérificateur : Laure BONNAUD-PONTICELLI
Responsable régional : Yves MÜLLER
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La page de Heteroteuthis dispar dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN
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