Corps fuselé à tête aplatie et pédoncule caudal très fin, taille maximale : 32 cm
Bouche largement fendue laissant voir des gencives couvertes de petites dents villiformes
Couleur de fond gris pâle à beige, mouchetée de petites taches blanches
Trois selles noires généralement visibles sur le dos, bandes et taches noires intercalées sous la ligne latérale
Caudale fourchue
Arna salace, vivace (Maurice)
Blotchy lizardfish, graceful lizardfish, gracile lizardfish, gracile saury, slender grinner, slender lizard fish, slender saury, graceful lizardfish (GB), Pesce lucertola gracile (I), Lagarto grácil (E), Peixe-banana gracioso (Portugais), Gespikkelde akkedisvis, sierlike akkedisvis (Afrique du Sud)
Saurus gracilis Quoy & Gaimard, 1824
Saurus minutus Lesueur, 1825
Indo-Pacifique tropical, mer Rouge, Méditerranée
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]Cette espèce se rencontre en mer Rouge et dans les zones tropicales et subtropicales de l’océan Indien et du Pacifique Ouest et centre.
Sur la bordure ouest de l’océan Indien, on la trouve de Djibouti à la province du Cap oriental en Afrique du Sud, et vers l’est elle s’étend jusqu’à la mer d’Andaman et l’Australie en passant par Madagascar, les Mascareignes*, les Seychelles et les Maldives.
Dans le Pacifique, on la trouve d’ouest en est du sud du Japon à Hawaï et des côtes orientales de l’Australie à la Polynésie française en passant par la Nouvelle-Calédonie et la plupart des îles océaniques comprises entre ces limites.
Le premier signalement de l‘espèce en Méditerranée (et à notre connaissance le seul à la date de publication de cette fiche [11/2024]) a été fait en 2021 dans le golfe de Tunis. L’individu capturé est peut-être passé par le canal de Suez (ce serait donc une espèce lessepsienne*), mais l’absence de signalements de l’espèce en Méditerranée orientale peut aussi évoquer un transport de larves* dans les eaux de ballast des cargos en provenance de mer Rouge.
Saurida gracilis est une espèce côtière et
benthique* qu’on trouve sur des fonds sableux et sablo-détritiques ou limoneux
ainsi que dans les herbiers des lagons* et des platiers*. On peut aussi la
trouver sur fonds rocheux. Elle n’est pas dépendante des habitats coralliens.
Elle est commune entre 1 et 12 m, mais sa distribution verticale peut aller
jusqu’à 135 m.
Description succincte : le corps de ce poisson-lézard est long et fusiforme avec une tête aplatie large et pointue, et un pédoncule* caudal très fin. La bouche est largement fendue et elle laisse voir de nombreuses petites dents sur les gencives même quand la bouche est fermée. Les yeux, relativement gros, sont situés juste au-dessus de la bouche. Les nageoires dorsale et anale sont hautes et de faible longueur, la caudale est fourchue. La taille maximale documentée est de 32 cm.
La couleur de fond est gris pâle à beige au-dessus de la ligne latérale* et blanche en dessous. Elle est mouchetée de très nombreuses petites taches blanches et présente généralement trois selles* noires qui descendent jusqu’à la ligne latérale, dans la moitié postérieure du dos. Sous cette ligne se trouvent de larges bandes noires verticales irrégulières et des taches noires plus petites entre ces bandes.
Description détaillée :
Morphologie
Le corps de l’anoli grêle est long et fuselé, il s’amincit régulièrement de la partie postérieure de la tête au pédoncule* caudal. Sa tête est large et longue, son museau est pointu et son pédoncule caudal est comprimé et très fin. La hauteur du corps (calculée à l’aplomb du premier rayon de la dorsale) entre environ 7 fois dans la longueur standard* (LS = longueur sans la queue). Il est couvert par des écailles cycloïdes* de grande taille. La taille maximale documentée pour l’espèce est de 32 cm.
La longueur de la tête atteint ou dépasse le quart de la longueur standard. Vue de dessus, elle est en forme d’ogive à pointe arrondie. La nuque est aplatie et le museau est court ; il descend en oblique de l’espace interorbitaire* vers la lèvre supérieure. La bouche, terminale et oblique, est très largement fendue : la commissure des lèvres dépasse la verticale de la limite supérieure du préopercule*. Les lèvres forment un rebord le long des mâchoires, et un petit bec à leur extrémité antérieure. La partie extérieure des gencives, toujours visible, porte une multitude de petites dents villiformes* plus ou moins couchées vers l’intérieur. Les yeux, placés en position dorsolatérale, sont globuleux ; le diamètre de la protubérance dans laquelle ils sont enchâssés fait à peu près la moitié de la hauteur de la tête à leur niveau. Ils saillent de part et d’autre de l’espace interorbitaire et se situent juste au-dessus de la lèvre supérieure, à peu près à l’aplomb de la moitié de sa longueur. Il y a deux paires de narines ; les narines antérieures sont dotées d’un rabat charnu long et fin sur leur bord postérieur.
Aucune nageoire n’a de rayons durs. La dorsale est haute (la hauteur de ses premiers rayons est égale ou supérieure à celle du corps) et sa base est courte (elle ne porte que 11 rayons mous) ; elle se situe à peu près au milieu de la longueur standard. La taille de ses rayons diminue régulièrement du premier au dernier. Une très petite nageoire adipeuse se trouve à la verticale du septième rayon de la nageoire anale. L’anale, qui se situe très en arrière de la dorsale, a la même morphologie qu’elle mais elle est moins haute. La caudale est nettement fourchue. Les pectorales sont relativement longues : quand elles sont plaquées contre le corps, leur pointe dépasse l’aplomb de la base des pelviennes. Les pelviennes sont très longues, leur pointe atteint l’aplomb de la deuxième moitié de la dorsale. Elles sont placées latéralement de part et d’autre de l’abdomen* (pas sous le ventre) et sont donc particulièrement éloignées l’une de l’autre.
Couleur
La couleur de fond au-dessus de la ligne latérale* est gris pâle à beige plus ou moins jaunâtre ou verdissant. Elle est barrée par des zones légèrement plus foncées formant des selles* discrètes et est mouchetée de très nombreuses petites taches blanches dispersées sans ordre apparent. Elle est blanche sous la ligne latérale*. Trois larges selles noirâtres à noires qui rejoignent la ligne latérale sont présentes en partie postérieure du dos : la première se trouve derrière la dorsale, la deuxième derrière la nageoire adipeuse et la troisième au bout du pédoncule caudal. Ces selles peuvent être manifestes ou être diluées en groupes de taches noires plus ou moins denses jusqu’à parfois presque disparaître, notamment en situation de stress. Certains individus présentent en outre cinq à six barres obliques jaunâtres au-dessus de la ligne latérale, dont certaines peuvent fusionner. La ligne latérale est chevauchée par huit à dix grosses taches noires vaguement circulaires qui se prolongent en autant de bandes grossièrement rectangulaires jusqu’à la partie ventrale. Entre ces bandes se trouvent des taches noires à peu près circulaires. Trois des bandes verticales prolongent les selles noires de la partie dorsale. Ces motifs sont eux aussi susceptibles de se déliter et de devenir très discrets. La ligne latérale, généralement bien visible, se manifeste par une série de tirets blancs et forme une carène discrète dans le dernier tiers du corps.
La tête présente les mêmes couleurs que la partie supérieure du corps au-dessus de la bouche. On peut souvent observer une ligne blanchâtre médiane de la pointe du museau à l’espace interorbitaire inclus, qui comprend parfois deux paires de ramifications latérales obliques, l’une rejoignant la lèvre supérieure, l’autre la partie supérieure des yeux. La pupille est noire, elle est entourée d’un cercle doré par l’iris*, qui est gris à beige avec des marques brunes parfois disposées en étoile au-delà. La partie située sous la bouche est blanche avec de larges taches brunes alignées transversalement sur la mâchoire inférieure. Les parties latérales des lèvres sont noirâtres et portent des bandes blanches plus ou moins régulièrement espacées, avec parfois un centre noir. Les gencives présentent 6 à 8 bandes verticales blanches alternant avec une couleur de fond noirâtre.
Les nageoires impaires sont translucides à jaunâtres avec des rayons alternant des segments noirs et blancs.
Les pectorales et les pelviennes présentent les mêmes couleurs et motifs, mais les segments noirs des rayons tendent à former des taches ovales plus ou moins alignées débordant sur les membranes.
La nageoire adipeuse est noire avec une à deux bandes transversales blanches.
La livrée de nuit ne diffère pas de la livrée diurne.
Dans sa distribution, la présence de larges selles noires sur le dos et de grandes taches noires sous la ligne latérale distinguent Saurida gracilis de la plupart des espèces de son genre. Les exceptions sont les suivantes :
L’anoli grêle est carnivore. Il se nourrit essentiellement de poissons qu’il chasse à l’affût, et occasionnellement de crustacés.
A notre connaissance et à la date de publication de cette fiche (11/2024), la reproduction n’est pas documentée chez cette espèce. Toutefois, les Synodontidés sont des espèces gonochoriques* (les sexes sont séparés).
Une étude menée au sud-est de l’Inde (Muthupettai, État du Tamil Nadu) montre que les œufs de Saurida gracilis sont pélagiques* et se rencontrent presque toute l’année, avec un pic de décembre à février.
La livrée des juvéniles ne diffère pas de celle des adultes.
Le ver plathelminthe Osphyobothrus multivitellatus infeste les ouïes* de l’anoli grêle.
Compte non tenu des petites dents qui tapissent ses gencives, la dentition de Saurida gracilis comprend une rangée de dents latérales longues, fines et pointues sur chaque mâchoire. On trouve en outre deux séries de dents palatines* de part et d’autre du palais : la plus extérieure est continue sur toute la mâchoire grâce à quelques dents présentes sur le vomer*, l’autre consiste en une plaque oblongue formée par trois à quatre courtes rangées de dents plus ou moins alignées près des bords internes de la première. De plus, la langue est couverte de très petites dents dirigées vers l’arrière.
L’anoli grêle chasse à l’affût, le plus souvent plus ou moins ensablé. Il capture des poissons circulant juste au-dessus du substrat*, mais il peut faire des ascensions fulgurantes pour capturer un poisson nageant à quelques mètres du fond.
Il fait confiance à son camouflage quand il est ensablé et se laisse alors approcher facilement pourvu que la manœuvre soit lente. S’il se sent repéré, il fuira pour se réensabler plus loin.
L’espèce est solitaire en dehors des périodes de reproduction.
Aucune nageoire n’a de rayons durs. La nageoire dorsale comprend 11 rayons mous (parfois 12) et l’anale 9 à 10. Les nageoires pectorales ont 13 rayons (parfois 12 ou 14). Les pelviennes ont 9 rayons.
La ligne latérale* comprend de 46 à 52 écailles.
La présence de petites dents visibles sur les gencives quand la bouche est fermée est une caractéristique du genre Saurida.
La vessie natatoire* est atrophiée ou absente dans les espèces de la famille des Synodontidés.
La famille des Synodontidés comprend deux sous-familles : celle des Synodontinae, qui comprend les genres Synodus et Trachinocephalus, et celle des Harpadontinae, qui comprend les genres Saurida et Harpadon.
L’espèce est pêchée artisanalement. Elle peut aussi être une victime collatérale de la pêche au chalut.
Le statut de Saurida gracilis pour l'UICN* est LC (Least Concerned, traduit par « Préoccupation mineure »), ce qui signifie que les informations recueillies sur l’espèce ne permettent pas de la classer dans les autres catégories, notamment dans les trois qui alertent sur une menace (CR : en danger critique d’extinction, EN : en danger, VU : vulnérable). En fonction de quoi elle n’est pas actuellement concernée par des mesures de protection.
Anoli : les noms communs « anoli », ou « anole », viennent de celui d’un genre de lézards arboricoles (Anolis) présents notamment en Amérique centrale et aux Antilles. Cette comparaison vient de ce que la tête à museau pointu et à large bouche des poissons de la famille des Synodontidés évoque, plus ou moins selon les espèces, celle des lézards. On retrouve la comparaison dans le nom commun anglais de la famille (« lizardfishes », poissons-lézards).
grêle : traduction du nom d’espèce scientifique.
Saurida : le genre est décrit en 1850 par le zoologiste français Achille Valenciennes (1794-1865) dans Histoire naturelle des poissons (Tome vingt-deuxième, Suite du livre vingt-deuxième, pages 499-500). Il le crée pour distinguer des espèces du genre Saurus (synonyme de l’actuel Synodus), créé par Cuvier, qui présentent notamment des différences dans l’organisation des dents palatines. Le nom latin [saurus] vient du grec [sauros], qui signifie « lézard ».
Le genre possède actuellement (2024) 23 espèces acceptées.
gracilis : le mot latin « gracilis » signifie mince, maigre ou grêle.
L’espèce est décrite en 1824 par les naturalistes français J.R.C. Quoy et J.P. Gaimard, dans Voyage autour du Monde... exécuté sur les corvettes de L. M. "L'Uranie" et "La Physicienne," pendant les années 1817, 1818, 1819 et 1820, chap. IX, pp. 224-225. Les descripteurs ont probablement trouvé malingre le spécimen qu’ils étudiaient et ils l’ont nommé Saurus gracilis, le « Saurus grêle ». Il faut dire qu’il s’agissait d’un très jeune individu mesurant 11,4 cm, alors que les grands adultes peuvent atteindre 32 cm.
La localité du type* se trouve dans l’archipel d’Hawaï (alors appelé îles Sandwich).
Numéro d'entrée WoRMS : 217662
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Classe | Teleostei | ||
Ordre | Aulopiformes | Aulopiformes | |
Famille | Synodontidae | Synodontidés | |
Genre | Saurida | ||
Espèce | gracilis |
Grêle ?
Gracilis signifie mince, maigre ou grêle en latin. L’espèce a probablement été nommée ainsi par ses descripteurs parce qu’ils n’avaient qu’un spécimen de 11,4 cm à étudier. Le bel adulte photographié ici suffit à montrer que ce qualificatif n’est pas toujours mérité.
Archipel des Togian, Sulawesi central, Indonésie, océan Pacifique, 7 m, de nuit
11/10/2004
Identification
Le seul moyen à peu près utilisable sur le terrain ou d’après photo pour distinguer les espèces quasiment identiques Saurida gracilis et S. nebulosa est la longueur des pectorales : leur pointe dépasse la base des pelviennes chez S. gracilis, alors qu’elle l’atteint sans la dépasser chez S. nebulosa.
Encore faut-il que le sujet soit dans une perspective qui permette cette évaluation, ce qui est le cas ici.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
02/03/2019
Dentition
Le genre Saurida est caractérisé par la présence d’une multitude de petites dents sur la partie extérieure des gencives, toujours visibles même quand la bouche est fermée.
On distingue aussi sur cette photo la première rangée de grandes dents de la mâchoire supérieure.
El Quoseir, Egypte, mer Rouge, 10 m
12/11/2023
Écailles
Le corps est couvert par des écailles cycloïdes de grande taille. La série de tirets blancs de part et d’autre des flancs signale la ligne latérale.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
06/05/2013
Jeune individu
Cet individu d’environ 8 cm est un jeune adulte. Son corps encore fin mais forci en partie antérieure et sa tête déjà large en attestent.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
30/12/2010
Juvénile
Celui-ci mesure entre 4 et 5 cm. Son corps est tubulaire en partie antérieure et sa tête est relativement étroite. On peut donc le considérer comme un juvénile.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
09/10/2012
Affût
L’anoli grêle chasse à l’affût, le plus souvent plus ou moins ensablé, sa livrée le rendant alors difficile à détecter pour une proie. Mais il peut aussi se mettre à l’affût sur des fonds sablo-détritiques ou rocheux.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
13/03/2013
De nuit
La nuit, l’apparence de l’anoli grêle ne diffère pas sensiblement de celle de la livrée diurne, sinon par le renforcement du contraste entre couleurs claires et foncées
Passe en S, Mayotte (976), océan Indien, 10 m, de nuit
15/02/2013
Distribution : aux Philippines
La distribution de Saurida gracilis couvre le domaine indo-Pacifique, mer Rouge comprise. Ce sujet a été photographié aux Philippines.
Visayas, Philippines, océan Pacifique, 15 m
05/04/2004
Distribution : en Nouvelle-Calédonie
Dans l'océan Pacifique, l'anoli grêle est signalé du sud du Japon jusqu'à Hawaï et des côtes orientales de l’Australie à la Polynésie française, en passant par la Nouvelle-Calédonie et la plupart des îles océaniques comprises entre ces limites.
Ce sujet a été observé dans la Baie des Citrons, au sud de Nouméa sur la côte sud-ouest de la Nouvelle-Calédonie.
Baie des Citrons, Nouméa, Nouvelle-Calédonie (988), océan Pacifique, 10 m
10/03/2019
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Cressey R.F., Waples R.S., 1983, Synodontidae, in W. Fischer and G. Bianchi (eds.), FAO species identification sheets for fishery purposes, Western Indian Ocean (Fishing Area 51), Volume 4, FAO, Rome.
Khamassi F., Ghanem R., Hassen B., Karray S., El Bour M., Ben Souissi J., Azzurro E., 2022, First record of the Gracile lizardfish Saurida gracilis (Quoy & Gaimard, 1824) in Mediterranean waters, Mediterranean Marine Science, 23, 1, 25-29.
Mamaev Y.L., Parukhin A. M., 1970, Monogeneans of the genus Osphyobothrus Yamaguti, 1958 (Monogenoidea, Diclidophoridae), Parazitologiya, 4, 4, 305-311.
Varadharajan D., Babu A., Balasubramanian T., 2013, Distribution and Abundance of Finfish Eggs from Muthupettai, South East Coast of India J Selvam, Fisheries and Aquaculture Journal, 4, 1, 1-19.
Waples R.S., 1981, A Biochemical and Morphological Review of the Lizardfish Genus Saurida in Hawaii, with the Description of a New Species, Pacific Science, 35, 3, 217-235.
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La page de Saurida gracilis dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN
La page de Saurida gracilis sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase