Espèce présente en très grand nombre à certains endroits en eau douce, saumâtre ou salée
Petite coquille dextre allongée de 3 à 6 mm de long, parfois avec une carène et parfois avec des épines sur cette carène
Coquille jaunâtre, du brun clair au brun foncé parfois recouverte d'encroûtements noirs
Présence d'un opercule ovale, fin et corné
Embryons blancs visibles à travers le dernier tour de la coquille chez la femelle
Hydrobie de Jenkins, nasse de Nouvelle Zélande (Canada)
New-Zealand jenkins' spire, New-Zealand mudsnail, New Zealand spiresnail, New Zealand mudsnail, New Zealand mud snail, Jenkins's spire snail, Jenkins' spiresnail, Jenkins' spire snail, Jenkins' spire shell (GB), Neuseeland Zwergdeckelschnecke, Neuseeländische Zwergdeckelschnecke, Neuseeländische Deckelschnecke, Jenkins Deckelschnecke, Flussschnecke, Turmschnecke (D), Jenkins' waterhoren, Jenkins' brakwaterhorentje, brakwaterhorentje (NL), Ungefødende dyndsnegl (DK), Wodożytka nowozelandzka (Pol), Nyzeeländsk tusensnäcka, Kölad tusensnäcka, Vandrarsnäcka (S), Vandresnegl, Vandresnigel (N), Vaeltajakotilo (Fin)
Potamopyrgus niger (Quoy & Gaimard, 1835)
Rissoa castanea Sowerby, 1839
Amnicola antipodanum Gray, 1843
Amnicola antipodarum Gray, 1843
Amnicola zelandiae Gray, 1843
Amnicola corolla (Gould, 1847)
Melania corolla Gould, 1847
Amnicola badia Gould, 1848
Amnicola egena Gould, 1848
Amnicola gracilis Gould, 1852
Paludestrina cumingiana Fischer, 1860
Paludestrina salleana Fischer, 1860
Hydrobia fischeri Dunker, 1862
Hydrobia reevei Frauenfeld, 1863
Hydrobia spelaea Frauenfeld, 1863
Paludestrina legrandiana Brazier, 1872
Paludestrina wisemaniana Brazier, 1872
Hydrobia antipodum Martens, 1873
Rissoina vana (Hutton, 1873)
Rissoa vana Hutton, 1873
Bithinia legrandi Tenison Woods, 1876
Bithinia tasmanica Tenison Woods, 1876
Bithinia unicarinata Tenison Woods, 1876
Bythinella exigua Tenison Woods, 1879
Hydrobia jenkinsi E. A. Smith, 1889
Paludestrina jenkinsi (E. A. Smith, 1889)
Potamopyrgus jenkinsi (E. A. Smith, 1889)
Hydrobia ventrosa var. carinata Marshall, 1899
Potamopyrgus jenkinsi aculeata Overton, 1905
Rissoina fuscozona Suter, 1908
Bythinella pattisoni Cotton, 1942
Potamopyrgus (Potamopyrgus) jenkinsi septentrionalis C. R. Boettger, 1951
Pseudamnicola lanceolata Cherbonnier, 1952
Mondiale
Zones DORIS : ● Atlantique Nord-Ouest, ● Eau douce d'Europe, ● Europe (côtes françaises), ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises] C'est une espèce néo-zélandaise, introduite en Europe (jusqu’en Suisse) par le biais de l'Australie et de la Grande-Bretagne puis aux États-Unis d’Amérique, au Japon et en Irak.
L’hydrobie des antipodes est une espèce d’eau douce euryhaline* car elle est capable de survivre dans des salinités très variables. La salinité optimale est probablement inférieure ou égale à 5 ‰, mais P. antipodarum est capable de se nourrir, de grandir et de se reproduire à une salinité de 0-15 ‰ et peut tolérer de 30 à 35 ‰ . En conséquence, elle est présente dans un très large éventail d’habitats d’eau douce et d’eaux saumâtres. Cette espèce peut donc être présente dans des rivières, des ruisseaux, des sources, des étangs, des lacs, des canaux, des fossés et des estuaires. Elle est souvent abondante dans des zones perturbées. En Australie, elle a été trouvée dans des réservoirs d’eau potable et des conduites. On peut l’observer jusqu’à 10 m de profondeur (et 650 m d’altitude en Suisse).
Potamopyrgus antipodarum est eurytherme* puisqu’elle supporte des températures de 2 °C à 34 °C, mais ne supporte pas le gel.
Elle n’est pas amphibie mais peut survivre jusqu’à 10 jours sur une surface humide et une trentaine d’heure dans un air sec.
L'animal tolère l'envasement et prospère dans les bassins versants perturbés où les éléments nutritifs favorisent la croissance des algues vertes filamenteuses. Il s'installe parmi les macrophytes* et préfère les zones littorales dans les lacs ou les cours d'eau lents avec des substrats de limon et de matières organiques, Cependant il tolère aussi les environnements à débit élevé où il peut creuser dans les sédiments.
Cette espèce peut s'enfouir pendant les périodes sèches ou froides.
La coquille de l’hydrobie des antipodes est dextre*, petite, sa longueur est de 3 à 6 mm (pour une spire* de 5 à 6 tours) mais dans sa région d'origine elle peut atteindre 13 mm (avec 7 à 8 tours de spire). La forme de la coquille est très variable, la surface peut être lisse ou avec une carène (présence d'une ligne fine ou d'une arête avec de petites épines formées par le périostracum*). La spire est gonflée et la suture* profonde. La coquille de certains individus porte souvent des dépôts noirs qui ne permettent pas de voir la forme de la spire, alors que d’autres ont une coquille propre, jaunâtre voire brune (du brun clair au brun foncé). L’ouverture est ovale, avec un péristome* épaissi chez les individus adultes. L’ombilic* est fermé par la lèvre interne de l’ouverture. L’opercule* solide est ovale, fin et corné (la plupart des escargots d’eau douce n’ont pas d’opercule).
L’animal a un mufle long, étroit se terminant en deux lobes, plus ou moins uniformément pigmenté de sombre, avec parfois une bande transversale pâle antérieure. Les tentacules* céphaliques sont longs et ciliés, pâles avec une base plus sombre ; il y a une zone foncée derrière chaque œil à la base de chaque tentacule. Le bord du manteau ne porte pas de tentacule palléal.
En Europe, il existe de nombreuses espèces de petits gastéropodes à la coquille allongée de la taille et à peu près de la forme de l'hydrobie des antipodes. Plusieurs espèces vivent exclusivement en eau douce (dulçaquicoles) et d'autres sont présentes dans des eaux plus ou moins salées. Seules les espèces d'eaux salées à saumâtres sont prises en compte ici.
La répartition de certaines de ces espèces peut se chevaucher.
Malgré de nombreuses variations individuelles au sein de ces espèces, la pigmentation des tentacules semble être un caractère utilisable pour séparer les différentes espèces d'hydrobies de ces milieux.
Potamopyrgus antipodarum est un consommateur primaire, brouteur, nocturne, se nourrissant de détritus végétaux et animaux. ll se nourrit d’algues vertes filamenteuses et d’autres algues, d'algues microscopiques épiphytes*, de diatomées* benthiques* ainsi que de bactéries.
Les sexes sont séparés (gonochorie*) chez l’hydrobie des antipodes, mais cette espèce présente dans son habitat d’origine, en Nouvelle-Zélande, des populations dans lesquelles la reproduction sexuée se déroule normalement ainsi que des populations parthénogénétiques (capables de parthénogenèse*) dans lesquelles seules les femelles assurent la reproduction.
Les populations en Europe et aux États-Unis d’Amérique sont uniquement parthénogénétiques. Elles sont composées de femelles et il n’y a pas de fécondation*. Une femelle peut être à l’origine d’une colonie entière (clone*). Cependant certaines populations européennes peuvent compter entre 0 et 5 % de mâles (voire jusqu’à 20 %). Ces derniers ne semblent pas participer à la croissance de la population.
Les femelles sont ovovivipares* c'est-à-dire que les embryons se développent complètement dans une poche de la cavité palléale* avant d’être libérés, lorsqu’ils sont capables de ramper (coquille de 1,5 tour et 350-400 µm de long). Ces embryons blancs dans la poche incubatrice sont visibles à travers le dernier tour de la coquille.
Les femelles sont capables de se reproduire 3 à 9 mois après leur naissance (pour une taille de coquille d’environ 3,5 mm), elles produisent environ 35 à 40 voire 50 jeunes à chaque fois et en moyenne 230 par an. Le cycle de vie est annuel.
Cette espèce diploïde* possède 24 chromosomes mais on observe dans les populations parthénogénétiques des individus triploïdes* (36 chromosomes) voire tétraploïdes (48 chromosomes).
Toutes les populations introduites sont donc des clones* et se reproduisent par parthénogenèse. Les individus peuvent varier considérablement en forme, taille, couleur et ornementation de la coquille, même au sein d'une population, ainsi que parmi les clones. Certains individus et certains clones par exemple présentent une forte carène hérissée de soies.
Les larves* de trématodes parasites* dont Potamopyrgus antipodarum est l’hôte se développent au sein des gonades* et ainsi bloquent la reproduction.
Cette espèce, dans les milieux favorables, peut être présente en très grand nombre : 5 000 à 20 000 individus par mètre carré (voire plus de 300 000 ou même 500 000 par mètre carré aux États-Unis d'Amérique) au point de recouvrir complètement les algues et la vase sur laquelle elle rampe.
Les populations vivant en eau douce sont associées à la faune des insectes de ce milieu.
Elle est la proie potentielle de poissons (comme la truite et la carpe), d’oiseaux (canards et oiseaux de rivages) et d’invertébrés. L’hydrobie des antipodes peut survivre à la traversée du tube digestif des poissons et des oiseaux et donc peut être ainsi transportée.
L'hydrobie des antipodes est le premier hôte intermédiaire d'une quinzaine d’espèces de vers trématodes digénétiques* parasites (2 hôtes successifs). Le second hôte est un oiseau. Ces vers trématodes infectent les escargots en tant que larves qui se développent dans les gonades* et stérilisent les individus infectés.
Mais il semble que lorsque les trois espèces Peringia ulvae, Ecrobia ventrosa et Potamopyrgus antipodarum sont présentes au même endroit, cette dernière n’est pas infestée !
En Corse, à la fin des années soixante, il a été envisagé d’évincer le Bulin tronqué (Bulinus truncatus, (Audouin, 1827)) par la présence de Potamopyrgus antipodarum. En effet, cette dernière espèce entre en concurrence (certainement pour la nourriture) avec les espèces autochtones dans les biotopes où elle est introduite. Le Bulin tronqué est un vecteur de la bilharziose vésicale (maladie parasitaire due à un ver).
Certaines démangeaisons observées chez des nageurs en eaux douces européennes sont dues aux larves de vers trématodes (cercaires* de schisostomes). Ces vers trématodes pourraient être éradiqués grâce à l'utilisation de l'hydrobie des antipodes.
Comme cette espèce a un large domaine de tolérance pour les facteurs physico-chimiques (salinité, température), elle tolère une légère pollution par les nitrates et l'envasement. Comme en plus elle a un taux de reproduction élevé et donc de fortes populations, elle entre en concurrence avec les espèces présentes dans le milieu qu'elle colonise. L’extension de son aire de répartition est favorisée par la pollution par les nitrates des eaux non marines.
Elle profite également de nombreux moyens (vecteurs) pour sa dispersion : poissons, becs et pattes des oiseaux (ou par le transit digestif), barils d'eau potable des voiliers autrefois, ballasts des navires, engins de pêche (professionnels et de loisirs), bottes, transports de poissons d'eau douce ou encore de plantes aquatiques ornementales (Japon), etc...
Potamopyrgus antipodarum peut réagir à certains stimuli chimiques présents dans l’eau (comme l’odeur de poissons prédateurs) et ainsi se cacher sous des pierres pour éviter la prédation.
Ce mollusque est extrêmement actif et peut se déplacer aussi bien de jour que de nuit à près de 3 cm par minute.
C'est une espèce néo-zélandaise, introduite en Europe par le biais de l'Australie (en 1870) et de la Grande-Bretagne (estuaire de la Tamise) en 1859 et elle s’est répandue ensuite en Europe (en mer du Nord depuis 1883), en Méditerranée (1936), mer Noire et aux États-Unis d’Amérique (1987), au Japon (1990) et en Irak (2008).
Une fois introduite l'hydrobie des antipodes peut se propager rapidement et atteindre des densités très élevées, et ainsi être en concurrence avec les invertébrés indigènes. Ceci a pour effet de perturber les écosystèmes* en altérant les réseaux trophiques* et en affectant les pêches sportives et commerciales. L'hydrobie des antipodes présente une grande plasticité phénotypique* et écologique par rapport aux espèces natives avec lesquelles elle entre en compétition.De nombreux moyens de prévention et de lutte sont mis en jeu pour essayer de réguler ces populations dans certaines régions des États-Unis d’Amérique par exemple.
Cette espèce a été décrite dans l'estuaire de la Tamise sous le nom d'Hydrobia jenkinsi par Smith en 1889. Peu de temps après, il a été suggéré que l’espèce avait probablement été introduite. En effet, d'une part cette espèce avait été récoltée dans une zone qui avait fait l'objet d'études pendant plusieurs années et dans laquelle elle n'avait jamais été observée. D'autre part , elle était récoltée dans des ports faisant l’objet d’un commerce international. L'identité avec l'espèce néo-zélandaise Potamopyrgus antipodarum a été déterminée par Ponder en 1988 à la suite de l'examen de nombreux spécimens provenant de régions tant introduites que natives. Ponder a également identifié la synonymie avec une espèce de Tasmanie et du sud-est de l'Australie, connue auparavant sous le nom de P. nigra (Quoy & Gaimard, 1835). L'identité a ensuite été confirmée par des études moléculaires.
Jensen en 2010 a également montré que le genre Potamopyrgus pourrait ne pas appartenir à la famille des Hydrobiidés, qui est apparemment limitée aux espèces européennes et nord-américaines. L'hydrobie des antipodes est actuellement classée dans la famille des Tateidés. Autrefois les différents Hydrobiidés appartenaient à la superfamille des Rissooidés (ex- Rissoacés).
Cette espèce a longtemps été rangée dans le genre Hydrobia.
Simple traduction du nom scientifique pour le nom d'espèce.
Potamopyrgus : du grec [potam] = fleuve et du grec [pyrgus] = tour (de château) ; faisant référence à l'habitat et à la forme de la coquille. Nom de genre donné par Stimpson, en1865.
antipodarum : génitif du latin [antipodae] = des antipodes. En Europe, l'espèce était connue sous le nom d'espèce jenkinsi, Smith en 1889, Ce dernier l'avait dédiée à A.J. Jenkins, un tapissier (passionné de conchyologie) des environs de Londres (Woolwich) qui avait récolté les spécimens dans des mares le long de la Tamise.
Hydrobia : du grec [hydro] = eau et du grec [bio] = vie, donc qui vit dans l’eau. Nom de genre donné par W. Hartmann en 1821 sans précision.
Numéro d'entrée WoRMS : 147123
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Mollusca | Mollusques | Organismes non segmentés à symétrie bilatérale possédant un pied musculeux, une radula, un manteau sécrétant des formations calcaires (spicules, plaques, coquille) et délimitant une cavité ouverte sur l’extérieur contenant les branchies. |
Classe | Gastropoda | Gastéropodes | Mollusques à tête bien distincte, le plus souvent pourvus d’une coquille dorsale d’une seule pièce, torsadée. La tête porte une ou deux paires de tentacules dorsaux et deux yeux situés à la base, ou à l’extrémité des tentacules. |
Sous-classe | Caenogastropoda | Caenogastropodes | |
Ordre | Littorinimorpha | Littorinimorphes | |
Famille | Tateidae | Tateidés | Les coquilles sont petites, spiralées, généralement coniques (mais pouvant être aplaties ou allongées). Les yeux sont généralement sur les renflements sur les côtés extérieurs des bases des tentacules. Les sexes sont généralement séparés . |
Genre | Potamopyrgus | ||
Espèce | antipodarum |
Un individu isolé de Potamopyrgus antipodarum
La coquille de cet individu est recouverte d'un encroûtement brun foncé. Le mufle se terminant en deux lobes est bien visible. En dessous on voit l'avant du pied.
Landrellec, près de Trégastel (22), en eau saumâtre, sur sol plus ou moins vaseux ou sous des cailloux
20/10/2003
L'espèce telle qu"elle apparaît au premier abord.
Quelques individus in situ.
Plourivo (22), commune sur le Trieux près de Paimpol.
03/10/2016
Un individu isolé et retourné de Potamopyrgus antipodarum .
La coquille de cet individu est presque propre, surtout le dernier tour, on remarque qu’elle n'a pas d'ombilic. Une petite ligne colorée marque le dernier tour. La zone foncée en arrière de l'œil est visible.
Plourivo (22), commune sur le Trieux près de Paimpol. Eau saumâtre, sol plus ou moins vaseux.
02/10/2016
Potamopyrgus antipodarum photographié sur du granite.
La coquille est fortement encroûtée. L'animal est rétracté dans sa coquille. Seul l'opercule corné est visible.
Landrellec près de Trégastel (22), en eau saumâtre, sol plus ou moins vaseux.
29/03/2010
Variation de coloration de Potamopyrgus antipodarum
Cet individu à la coquille encroûtée possède un mufle sombre. On devine l'opercule entre le pied et la coquille au milieu de la photo.
Plourivo (22), commune sur le Trieux près de Paimpol. Eau saumâtre, sol plus ou moins vaseux
02/10/2016
Comparaison des têtes en vue dorsale de 2 Hydrobiidés et de Potamopyrgus antipodarum
Exemples de motifs de coloration chez Potamopyrgus antipodarum à gauche, Peringia ulvae au centre et Ecrobia ventrosa à droite.
Fretter V. & Graham A., 1962, fig 306
Reproduction de documents anciens
1962
Quelques exemples de formes et d'ornementation de la coquille de Potamopyrgus antipodarum
Planche extraite de Winterbourn, M. 1970. The New Zealand species of Potamopyrgus (Gastropoda : Hydrobiidae). Malacologia 10: 283-321
Winterbourn, M. 1970. The New Zealand species of Potamopyrgus (Gastropoda : Hydrobiidae). Malacologia 10: 283-321
Reproduction de documents anciens
1970
Rédacteur principal : Yves MÜLLER
Vérificateur : Vincent MARAN
Responsable régional : Yves MÜLLER
Comme cette espèce est invasive, elle fait l'objet d'une très abondante littérature, seuls les articles utilisés dans la fiche sont cités ci-dessous.
Adam W., 1942, Notes sur les gastéropodes, XI.-Sur la répartition et la biologie de Hydrobia jenkinsi Smith en Belgique, Bulletin du Musée royal d'histoire naturelle de Belgique, 18(23), 1-22
Alonso A., Castro-Diez P., 2008, What explains the invading success of the aquatic mud snail Potamopyrgus antipodarum (Hydrobiidae, Mollusca)?, Hyudrobiologia, 614(1), 107-116.
Doby J.M., Mandahl-Barth G., Chabaud A., Deblock S., 1965, Elimination de Bulinus truncatus rivularis (Philippi) de collections d’eau connues pour l’héberger, par Potamopyrgus jenkinsi (Smith, 1889) (Hydrobiidés), et utilisation éventuelle de ce Mollusque pour le contrôle biologique des Bilharzioses, Compte-rendu de l’Académie des Sciences de Paris, 261, 4244-4246
Jensen K. R., 2010, NOBANIS – Invasive Alien Species Fact Sheet – Potamopyrgus antipodarum – From: Identification key to marine invasive species in Nordic waters – NOBANIS www.nobanis.org,
Levri, E. P., Krist, A. C., Bilka, R., & Dybdahl, M. F., 2014, Phenotypic Plasticity of the Introduced New Zealand Mud Snail, Potamopyrgus antipodarum, Compared to Sympatric Native Snails. PLoS ONE, 9(4), e93985.
Marszewska A, Cichy A, Bulantová J, Horák P, Żbikowska E., 2018, Potamopyrgus antipodarum as a potential defender against swimmer’s itch in European recreational water bodies—experimental study. PeerJ 6:e5045 https://doi.org/10.7717/peerj.5045
Ponder W. F., 1988. Potamopyrgus antipodarum: a molluscan colonizer of Europe and Australia., Journal of Molluscan Studies, 54, 271-285.
GT IBMA., 2017, Potamopyrgus antipodarum, Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques, Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques, UICN France et Agence française pour la biodiversité.
Rakauskas V., Sidagyte E., Butkus R., Garbaras A., 2018, Effect of the invasive New Zealand mud snail (Potamopyrgus antipodarum) on the littoral macroinvertebrate community in a temperate mesotrophic lake, Marine and Freshwater research,13p.
Robson G.C., 1923, Parthenogenesis in Paludestrina jenkinsi I, Journal of Experimental Biology, 1, 65-78.
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Schreiber S., Rylah A., 2011, Global Invasive Species Database (2019) Species profile: Potamopyrgus antipodarum. Downloaded from http://www.iucngisd.org/gisd/species.php?sc=449 on 26-04-2019.
Smith E.A.,1889, Notes on British Hydrobiae with a description of a supposed new species, Journal of Conchology, 6, 142-145.
Winterbourn M.J., 1970, The New Zealand species of Potamopyrgus (Gastropoda : Hydrobiidae), Malacologia, 10, 283-321.
Winterbourn M. J., 1972, Morphological variation of Potamopyrgus jenkinsi (Smith) from England and a comparison with the New Zealand species, Potamopyrgus antipodarum (Gray), Proceedings of the Malacological Society of London, 40, 133-145.
Potamopyrgus antipodarum dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN