Deux premiers rayons de la nageoire dorsale nettement plus hauts que les autres
Cirres de grande taille en forme de feuille sur les globes oculaires et nombreux appendices cutanés sur la tête
Couleur de fond variable, généralement plus foncée dans la moitié supérieure
Cinq à six grandes selles foncées dans la moitié supérieure du corps
Rangée de taches orange souvent présente au-dessus de la médiane horizontale
Multitude de taches blanches de taille variable disséminées sur l’ensemble du corps
Taille maximale documentée : 8,5 cm
Blennie à mitre, blennechis à dorsale élevée (île Maurice)
Bloom blenny, crested sabre-tooth, crested sabretooth blenny, floral blenny, floral fangblenny, helmeted blenny, high-finned blenny, highfin fangblenny, miter blenny (GB), blom-blennie (Afrique du Sud)
Petroscirtes barbatus Peters, 1855
Petroskirtes marmoratus Bleeker, 1875
Petroscirtes marmoratus Liénard, 1891
Mer Rouge et zones tropicales et subtropicales de l’océan Indien et du Pacifique Ouest et centre
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]L’espèce est présente en mer Rouge et dans les zones tropicales et subtropicales des océans Indien et Pacifique Ouest et centre.
Dans l’océan Indien, on la trouve des côtes orientales de l’Afrique à la Thaïlande et à l’Australie en passant par le golfe Persique, les Comores, Madagascar, les Mascareignes* et les Seychelles.
Dans l’océan Pacifique, sa distribution du nord au sud va du sud du Japon aux côtes orientales de l’Australie. Vers l’est, elle atteint les îles Samoa et Tonga en passant par la Nouvelle-Calédonie.
La blennie mitrée réside en milieu récifal, à très faible profondeur : sa distribution documentée va de 1 à 8 m. Elle privilégie les zones sableuses, sablo-détritiques* et les platiers* riches en algues ou en phanérogames*.
Description succincte : petite blennie pouvant atteindre 8,5 cm de longueur. Elle a une dorsale caractérisée par ses deux premiers rayons plus hauts que les autres, deux larges cirres oculaires et de nombreux appendices cutanés sur la tête. La couleur de fond, très variable, est densément parsemée de taches blanches de toutes tailles. Cinq à six grandes selles foncées plus ou moins rectangulaires ornent généralement la moitié supérieure du corps, et une série de taches orange est souvent présente sur les flancs.
Description détaillée :
Le corps est long et fortement comprimé latéralement. Sa hauteur entre de 3,5 à 4 fois dans la longueur standard (longueur sans la queue). Le dos est presque rectiligne de la nuque au début du pédoncule* caudal. Le pédoncule caudal est haut et court. Le corps est dépourvu d’écailles. La taille maximale documentée est de 8,5 cm.
La couleur de fond du corps est très variable : elle peut être grise à noire en passant par le vert bronze, ou rouille à marron foncé. La moitié inférieure du corps est souvent plus claire que la moitié supérieure. Cinq à six grandes selles foncées plus ou moins rectangulaires et de couleur variable ornent la moitié supérieure du corps. Ces selles peuvent être noires, marron foncé ou vert olive, et sont elles-mêmes marquées par de grosses taches blanches susceptibles de modifier leur forme. Chez certains individus, un ocelle* blanc largement bordé de noir occupe le centre de ces selles. Une rangée de taches orange mal alignées est souvent présente au-dessus de la médiane horizontale du corps. Ces taches peuvent être blanches, et donc difficilement discernables, dans les livrées claires. Chez certains individus, des taches orange ou blanches plus petites sont dispersées sous cette rangée. La partie abdominale est généralement jaunâtre à rouille, mais elle peut être blanche. L’ensemble du corps, motifs de couleur compris, est de surcroît couvert par une multitude de petites taches blanches, dont la taille augmente fréquemment dans sa moitié inférieure.
La tête est relativement petite (sa longueur entre environ 3,5 fois dans la longueur standard). Son profil dorsal forme un angle légèrement obtus dont le sommet est occupé par les yeux. La bouche est terminale.
Les yeux sont proéminents, mobiles et indépendants. La forme de la pupille évoque celle d’une fève ; l’iris* forme une bague dorée autour d’elle, suivie par un large anneau où rayonnent des marques blanches et brunes alternées. Le globe portant les yeux est surmonté par un cirre* de grande taille en forme de feuille aux contours irréguliers et variables.
Un cirre discret en forme de filament se trouve devant les narines antérieures. Outre ces cirres, de nombreux appendices cutanés en forme de feuilles plus ou moins étroites sont présents sur la tête : on en trouve une paire devant et derrière les yeux, une série sur la nuque, une autre le long du bord inférieur du préopercule* et de l’opercule*, et une paire, bien développée, sous le menton, accompagnée par deux petits appendices filiformes de chaque côté. L’ouverture branchiale, dont la taille est inférieure au diamètre de l’œil, se trouve au-dessus de la base de la nageoire pectorale.
Les couleurs de la tête accompagnent celles du corps avec trois bandes blanches, parfois peu discernables, qui rayonnent à partir de la partie inférieure de l’œil : la première rejoint la lèvre supérieure, la seconde descend verticalement vers la gorge et la troisième atteint le bord postérieur du préopercule. La gorge est de couleur rouille, mais elle est souvent barrée par de larges bandes blanches dans le prolongement des deuxième et troisième bandes qui rayonnent à partir de l’œil. Comme le reste du corps, la tête est de surcroît couverte par une multitude de petites taches blanches.
La nageoire dorsale, haute et continue, commence juste derrière la nuque. Ses deux premiers rayons sont nettement plus hauts que les autres, le troisième, moins haut, étant séparé des suivants par une encoche dans la membrane. Les deux premiers peuvent atteindre ou dépasser la hauteur de la tête chez les mâles, ils sont moins développés chez les femelles. Les membranes sont échancrées à la pointe des rayons.
L’anale est haute et continue avec des membranes échancrées.
Les pectorales sont relativement longues et arrondies.
Les pelviennes sont réduites à un court rayon dur et trois longs rayons mous. Leur second rayon, le plus long, peut atteindre l’origine de l’anale chez les mâles.
La caudale est large et arrondie à tronquée.
La nageoire dorsale alterne généralement des zones verticales blanches et noires séparées par des espaces translucides d’extension variable. Ces couleurs marquent aussi les rayons. L’ensemble est constellé de taches blanches de forme et de répartition variables. La pointe des membranes est blanche. On trouve souvent une grosse tache noire entre les deuxième et troisième rayons durs. Certains individus ont une dorsale presque entièrement translucide avec une multitude de petites taches blanches isolées ou formant des amas. Les rayons de l’anale alternent des segments blancs et noirs, les membranes sont grises à ocre avec de petites taches blanches disséminées et une pointe blanche. Les pectorales sont translucides. Les rayons des pelviennes alternent des segments blancs et ocre. On observe souvent une tache bleue bordée de noir et quelques points noirs à sa suite à la base de leurs rayons. Les membranes de la caudale sont translucides, ses rayons alternent des segments blancs et noirs.
Chez aucune autre espèce du genre les deux premiers rayons de la dorsale ne sont aussi nettement plus hauts que les autres.
La blennie mitrée se nourrit principalement d‘algues filamenteuses et de diatomées*, mais elle peut aussi consommer de petits crustacés.
Peu de choses sont documentées sur la biologie de la reproduction dans cette espèce à la date de publication de cette fiche (août 2023), à notre connaissance.
L’espèce est gonochorique* (les sexes sont séparés). Les œufs sont fixés sur un substrat* (souvent une coquille de bivalve vide) par un mucus adhésif, et sont gardés par les mâles. Les larves* sont pélagiques*. Elles ont une grosse tête arrondie au museau très court et aux très gros yeux, suivie par un corps long et effilé très comprimé latéralement. A 2,1 mm, elles portent une paire de canines au bout de la mâchoire supérieure, et deux paires de canines latérales au bout de la mâchoire inférieure. A 5,5 mm, le corps commence à ressembler à celui de l’adulte, mais la tête et les yeux sont toujours disproportionnés. A environ 10 mm, la distribution des zones claires et foncées de la livrée adulte apparaît.
Le passage au stade juvénile semble pouvoir avoir lieu en milieu pélagique : on peut trouver des juvéniles associés à des sargasses flottantes, ce pourquoi ils sont supposés pouvoir se disperser sur de longues distances. On peut aussi en rencontrer en compagnie de "méduses à l'envers" du genre Cassiopea. Ils nagent en position verticale en se contorsionnant dans la colonne d’eau.
La tête porte de nombreux pores sensoriels. Certains sont situés sur la mandibule*, sur le préopercule, autour de l’œil, d’autres se trouvent sur le museau, dans l’espace interorbitaire et sur la nuque.
La mâchoire supérieure porte une rangée de 25 à 30 dents caniniformes* à pointe émoussée, et la mâchoire inférieure en porte 30 à 35, ces dernières étant plus pointues. Les deux séries sont concentrées en position antérieure sur les mâchoires. Derrière la rangée inférieure se trouvent deux grandes canines incurvées, et deux canines plus petites sont présentes derrière la rangée supérieure. Ces canines sont davantage destinées à la défense des individus ou à des interactions agressives qu’à la capture de proies.
Selon Smith-Vaniz (1976), les espèces des genres Aspidontus, Meiacanthus, Petroscirtes et Plagiotremus, possèdent une vessie* natatoire contrairement aux autres blennies, mais elle est de petite taille et devient indétectable à la dissection si le spécimen n’a pas été fixé dans du formol immédiatement après sa capture. La présence d’une vessie natatoire permet à ces espèces, qui ne sont pas purement benthiques*, de nager dans la colonne d’eau (sans toutefois s’éloigner beaucoup du substrat).
La nageoire dorsale comprend 10 à 11 rayons durs et 14 à 17 rayons mous, l’anale 2 rayons durs et 14 rayons mous. Les pelviennes, qui sont situées en avant des pectorales, ont un rayon dur et 3 rayons mous. La caudale comprend 11 rayons. Les nageoires pectorales ont 15 rayons.
La ligne* latérale est courte et composée de tubes déconnectés les uns des autres. Elle monte vers la nageoire dorsale et la longe jusqu’aux premiers rayons mous.
Petroscirtes mitratus garde très souvent la bouche entrouverte en dehors de toute interaction avec un congénère ou d’une recherche de nourriture. Les raisons de ce comportement ne sont pas documentées à notre connaissance.
Les individus se sentant suivis se cachent volontiers dans de petits trous ou dans un artefact humain tubulaire (tuyau, goulot de bouteille, etc.) en y entrant par l’arrière. Ces poissons étant curieux, leur tête réapparaît rapidement pour observer l’observateur.
Les adultes sont solitaires, mais on peut aussi rencontrer de petits groupes.
La famille des Blenniidés est divisée en deux sous-familles, les Blenniinae et les Salariinae. La différence entre les deux sous-familles tient à des critères relatifs aux os de la tête et au type de dentition : les dents sont fixes dans la première (dont fait partie Petroscirtes mitratus), et mobiles dans la seconde.
Le nom commun de la famille des Blenniidés, dérivé de l’anglais « combtooth blennies », est « blennies à dents de peigne ». Toutefois, un groupe particulier de la sous-famille des Blenniinae (les espèces des genres Aspidontus, Meiacanthus, Petroscirtes, Plagiotremus et Xiphasia) s’est vu attribuer le nom commun de « blennies à dents de sabre » du fait de la forme des longues canines présentes sur leur mâchoire inférieure. Ce groupe a formé la « tribu » des Nemophini, mais cette classification d’origine linnéenne n’est plus acceptée (la tribu se situait entre les rangs taxonomiques de la famille et du genre).
Le statut de l’espèce pour l’UICN* est LC (Least Concerned, traduit par « Préoccupation mineure »), ce qui signifie que les informations recueillies sur l’espèce ne sont pas suffisantes pour la classer dans les autres catégories, notamment dans les trois qui alertent sur une menace (CR : En danger critique d’extinction, EN : en danger, VU : Vulnérable). En fonction de quoi Petroscirtes mitratus n’est pas actuellement concernée par des mesures de protection.
Blennie : nom français traduisant celui de la famille des Blenniidés, à laquelle appartient l’espèce. Le mot grec à l’origine du nom de la famille est [blennos], qui signifie mucosité, en référence au corps couvert de mucus de ces poissons dépourvus d’écailles.
mitrée : traduction de l’épithète spécifique (voir l’origine du nom scientifique).
Petroscirtes : le genre est décrit en 1830 par le naturaliste et explorateur allemand Eduard Rüppell (1794-1884) dans Atlas zu der Reise im nördlichen Africa. Fische des Rothen Meeres (p. 110). L’auteur précise l’étymologie (des mots grecs [petros], pierre, roche, et [skirtes], saut), et il justifie le nom de genre dans les commentaires à sa description de P. mitratus, l’espèce-type*, dans laquelle il écrit : « il sautait entre les crevasses des rochers du rivage ; d'où le nom de genre que j'ai choisi. » Valenciennes traduit ce nom par « sauteur de roche ». Toutefois, P. mitratus n’est pas amphibie et ne se trouve donc jamais hors de l’eau. Il est probable que Rüppell lui a attribué le comportement d’une blennie amphibie, peut-être observée en même temps sur le même site.
L’espèce-type est donc Petroscirtes mitratus. La localité du type* est l’île Jubal, au nord-ouest de la mer Rouge.
Le genre contient actuellement 11 espèces acceptées.
mitratus : adjectif latin signifiant « porteur d’une mitre », le nom « mitra » (mitre) renvoyant alors à une coiffure orientale qui relevait les cheveux sur le sommet de la tête. A l’époque de Rüppel, descripteur de l’espèce, ce nom désigne un couvre-chef de cérémonie réservé à certains dignitaires de divers clergés. Rüppel ne justifie pas le choix de l’épithète spécifique, mais il est probable que la « mitre » en question soit constituée par les deux premiers rayons de la dorsale spectaculairement hauts et très proches de la tête dans cette espèce. Une autre hypothèse y voit une allusion aux cirres orbitaux bien développés.
Numéro d'entrée WoRMS : 219329
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Super classe | Osteichthyes | Ostéichthyens | Vertébrés à squelette osseux. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Ordre | Blenniiformes | Blenniiformes | |
Famille | Blenniidae | Blenniidés | Nageoire dorsale unique. |
Genre | Petroscirtes | ||
Espèce | mitratus |
Toutes voiles dehors
La blennie mitrée déploie très facilement ses nageoires dorsale et anale, peut-être pour se faire plus grosse qu’elle n’est en présence d’un observateur. Notez les deux premiers rayons de la dorsale un peu plus hauts que les autres. La différence n’est pas spectaculaire, ce qui permet de supposer que cet individu est une femelle.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
23/01/2019
Taches orange
On trouve souvent une rangée de taches orange mal alignées au-dessus de la médiane horizontale du corps, comme chez cet individu.
La hauteur des deux premiers rayons signale un mâle.
Notez la tache bleue et les points noirs à la base des rayons des nageoires pelviennes : cet élément de la livrée n’est pas toujours présent.
Port de Dzaoudzi, Mayotte (976), océan Indien
05/2008
Tête
Outre les deux cirres oculaires évoquant une feuille de chêne abîmée, on observe plusieurs séries d’appendices cutanés sur la tête. Ce gros plan permet de distinguer notamment la paire d’appendices bien développés présente sous le menton et le cirre discret en forme de filament devant les narines antérieures.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
22/03/2017
Jeune individu
Ce jeune individu d’environ 4 cm développe encore le comportement de nage des juvéniles, qui nagent à la verticale en multipliant les contorsions.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
07/07/2018
Souplesse
La blennie mitrée est très souple, comme le montre cet individu dont le corps amorce une torsion hélicoïdale.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
28/03/2011
Milieu sablo-détritique
Petroscirtes mitratus apprécie les milieux sablo-détritiques où sa livrée brouillée le camoufle efficacement.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
28/03/2011
Espèce curieuse
Il n’est pas très difficile d’approcher P. mitratus parce que, comme un certain nombre de blennies, l'espèce est curieuse.
L’accoutumance à l’observateur vient assez rapidement, après quelques courtes fuites et des observations explicites de l’observateur, comme l’illustre cet individu.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
23/01/2019
Dans un tube métallique
La blennie mitrée semble très attirée par les artefacts humains qui peuvent lui servir d’abri ou de poste d’observation. Celle-ci se trouve dans un tube métallique colonisé par des algues et des cyanobactéries.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
21/12/2019
Dans un étui de cartouche de feu d'artifice
Un étui de cartouche de feu d'artifice peut aussi faire l’affaire pour un jeune assez fin pour s’y glisser.
Ce genre d’occasion est (malheureusement) offert pendant les fêtes de fin d’année à La Réunion, qui voit des dizaines de milliers de personnes fêter l’an neuf devant le lagon de l’Ermitage… et laisser derrière elles un lagon et des plages gravement pollués.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
20/01/2021
Sur un cordage
Cet individu a été photographié sur un cordage de l'épave de la Dwyn Wen, face à la plage des Badamiers, située dans l’île de Petite-Terre à Mayotte.
La Dwyn Wen est une goélette qui a sillonné le Pacifique et l’océan Indien pendant tout le XXème siècle, avant d’être laissée à l’abandon à Mayotte et de finir par couler par 15 m de fond en 2014 à la suite d’intempéries. Une partie des deux mâts et des cordages restent visibles au-dessus de la surface, mais la partie immergée est le domaine de la vie marine.
Épave de la Dwyn Wen, les Badamiers, Mayotte (976), océan Indien, 5 m
04/02/2018
Distribution : à Mayotte
Ce cordage d’un filet d’une ferme aquacole de Mayotte est devenu un véritable biotope qui semble apprécié par un jeune mâle.
Longoni, Mayotte (976), océan Indien, 2 m
25/11/2012
Distribution : en Nouvelle-Calédonie
Cette blennie mitrée semble vouloir se cacher derrière une gorgone noueuse Melithaea ochracea. Elle a été observée en Nouvelle-Calédonie en face de Ouémo, un quartier de Nouméa.
Ouémo, Nouméa, Nouvelle-Calédonie (988), océan Pacifique, 5 m
11/07/2021
Illustration dans la description originale de l’espèce
Ce dessin est extrait de l’ouvrage intitulé Atlas zu der Reise im nördlichen Africa. Fische des Rothen Meeres, dans lequel Rüppell décrit l’espèce.
Petroscirtes mitratus est illustré par la figure 1, en haut de la page (qui compte 4 dessins d'espèces différentes).
Le dessin est relativement fidèle, mais la nageoire caudale en croissant est fautive (elle devrait être arrondie à tronquée). Il ne faut pas oublier que ces dessins remarquables ont été fait ex situ et de mémoire.
Planche 28 extraite de Rüppell, W.P.E.S., 1828, Atlas zu der Reise im nördlichen Afrika. Fische des Rothen Meeres, Frankfurt am Main, 141p.
Reproduction de documents anciens
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Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Smith J.L.B, 1959, Fishes of the families Blenniidae and Salariidae of the Western Indian Ocean, Ichthyological Bulletin, 14, 249.
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La page sur Petroscirtes mitratus sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase
La page de Petroscirtes mitratus dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN