Couleur de fond blanc argenté souvent jaunissante au-dessus d’une fine bande rouge accompagnant la ligne latérale
Dix lignes horizontales brun-rouge à noires plus ou moins discontinues sur les flancs
Opercule bordeaux foncé à marge blanche
Nageoire dorsale blanc cassé à jaunâtre traversée par une large bande rouge
Ocelle noir bordé de rouge entre les premier et quatrième rayons durs de la dorsale
Nageoire caudale fourchue, jaune avec les bords extérieurs des lobes rouges
Marignan tacheté
Armed squirrel-fish, bloodspot squirrel fish, javelin squirrel-fish, sammara squirrelfish, slender squirrelfish, spot-fin squirrelfish (GB), Candil sammara (E), Esquilo samara (Mozambique), Kolvin-soldaat (Afrique du Sud)
Sciaena sammara Forsskål, 1775
Flammeo sammara (Forsskål, 1775)
Holocentrum sammara (Forsskål, 1775)
Holocentrus sammara (Forsskål, 1775)
Kutaflammeo sammara (Forsskål, 1775)
Labrus angulosus Lacepède, 1801
Holocentrus rubrofuscus Lacepède, 1802
Mer Rouge, océan Indien et zones tropicales et subtropicales du Pacifique Ouest et centre
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]On peut trouver cette espèce en mer Rouge, dans tout l’océan Indien et dans les zones tropicales et subtropicales du Pacifique Ouest et centre. Dans le Pacifique, sa distribution s’étend, du nord au sud, du sud du Japon à l’Australie et à l’île Lord Howe. Vers l’est, elle va jusqu’à Hawaï et à l’île de Pâques.
Neoniphon samara fréquente les lagons et les pentes externes de 0 à 46 m. On le rencontre généralement au-dessus des fonds durs et souvent dans des massifs coralliens du genre Acropora, dans lesquels il trouve abri et nourriture. On peut aussi le rencontrer dans des herbiers. On le trouve également dans les cavités et grottes le long des parois et tombants.
Description sommaire : poisson-écureuil de couleur argentée souvent jaunissante au-dessus d’une fine bande rouge accompagnant la ligne latérale*. Des lignes horizontales brunes marquent les flancs. On observe une tache noire bordée de rouge entre les premier et quatrième rayons durs de la nageoire dorsale. La nageoire caudale est jaune avec les bords extérieurs des lobes rouges.
Description détaillée :
Le corps est fuselé et comprimé latéralement. Sa hauteur (distance entre la base du troisième rayon de la dorsale et celle du premier rayon des pelviennes) entre de 3 à 3,6 fois dans sa longueur standard (longueur sans la queue). Le pédoncule* caudal, très fin, prolonge un brusque rétrécissement du corps dans la partie postérieure des nageoires dorsale et anale. La taille maximale documentée est de 32 cm, la taille communément rencontrée est de 23 cm.
La couleur de fond est blanc argenté, cette couleur étant fréquemment jaunissante au-dessus d’une fine bande rouge accompagnant la ligne latérale. Chaque écaille porte une large tache centrale brun-rouge à noire plus ou moins rectangulaire. L’alignement de ces taches produit dix lignes horizontales (ligne latérale comprise) de même couleur plus ou moins continues sur les flancs, alternant avec des bandes blanc argenté. Chez certains individus, le jaunissement des écailles peut concerner les trois-quarts supérieurs du corps. La dernière ligne de points, marquant la partie abdominale, est souvent nettement discontinue. L’abdomen est blanc sous cette ligne.
La tête est pointue avec un profil dorsal légèrement convexe. Elle est brun-rouge à grise au-dessus d’une ligne reliant la lèvre supérieure à la partie inférieure de l’œil et blanche en dessous. La partie inférieure du préopercule* porte quatre ou cinq rangs d’écailles obliques marquées par un point noir. L'angle de ce préopercule est armé d’une courte épine venimeuse. L’opercule* est bordeaux foncé à marge blanche, sa pointe est bifide.
Les yeux, typiques des espèces nocturnes, sont de très grande taille : leur diamètre entre environ trois fois dans la longueur de la tête. La bouche est terminale, les lèvres sont épaisses. L’extrémité de la mâchoire inférieure dépasse nettement celle de la mâchoire supérieure. Des crêtes et des canaux muqueux sont présents sur la partie dorsale de la tête, de la lèvre supérieure à la nuque.
La partie épineuse de la nageoire dorsale est blanche à jaunâtre, traversée par une large bande longitudinale d’un rouge plus ou moins foncé et marquée par un ocelle noir bordé de rouge entre les quatre premiers rayons. Les deux premiers rayons de la partie molle sont rouges, les autres sont jaunâtres. Ces deux parties sont liées mais elles sont morphologiquement très différentes : les premiers rayons mous sont nettement plus hauts que les derniers rayons durs et ils sont toujours érigés, même quand les rayons durs sont plaqués sur le dos. Le troisième rayon est le plus grand, la taille des suivants décline rapidement jusqu’au dixième rayon, qui est très petit. Le onzième et dernier rayon dur est plus long que le dixième et il est relié par une membrane au premier rayon mou.
Les deux premiers rayons durs de l’anale sont blancs, le premier étant très petit ; les deux suivant sont rouges, les rayons mous sont jaunâtres.
La nageoire caudale est fourchue, jaune avec les bords extérieurs des lobes rouges.
Les pectorales et les pelviennes sont translucides à rayons blanchâtres.
La livrée de nuit est caractérisée par un pâlissement ou une disparition des lignes horizontales noires sur les flancs et par l’apparition de deux marques rectangulaires brun rouge à hauteur de la ligne latérale. La première se trouve sous les premiers rayons durs de la dorsale, la seconde au niveau de ses rayons mous. Ces deux marques peuvent fusionner et se transformer en une bande brun foncé moins large chevauchant la ligne latérale sur toute sa longueur. Les couleurs des nageoires sont très atténuées, à l’exception de l’ocelle noir et des zones blanches de la partie épineuse de la dorsale. On peut aussi rencontrer de nuit des individus arborant une livrée identique à la livrée diurne, à quelques pâlissements près.
Parmi les espèces de son genre, N. sammara peut éventuellement être confondu avec N. argenteus et N. opercularis, avec lesquels il partage la majeure partie de sa distribution, mais aucune de ces deux espèces ne présente un ocelle noir entre les premier et quatrième rayons durs de la nageoire dorsale.
Ce
critère est d’autant plus pertinent que les individus concernés vivent en
groupes et érigent très souvent la partie épineuse de leur nageoire dorsale
pendant leurs interactions avec des congénères, ou à l’approche d’un
observateur.
Cette espèce se nourrit la nuit. Ses proies sont majoritairement des crabes, mais elle peut consommer des crevettes et des vers polychètes. Des post-larves* et des juvéniles de poissons ont aussi été observés dans ses contenus stomacaux.
La biologie de la reproduction chez N. sammara n’a pas été systématiquement étudiée à la date de parution de cette fiche [avril 2020], à notre connaissance. Une étude menée en Nouvelle-Calédonie montre que la durée de vie larvaire moyenne des spécimens capturés était de 48 jours, la taille moyenne à l’installation* étant de 40 mm. Une autre étude, menée dans le sud de l’Inde, a permis de situer la période de reproduction durant la saison sèche et d’estimer la taille de la maturité sexuelle à 7 ou 8 cm.
Toutes les espèces de la famille des Holocentridés présentent un stade post-larvaire pélagique* très particulier, dit « rhynchichthys ». Il est caractérisé par la présence d’épines sur le front, les préopercules et les opercules mais surtout par un rostre pointu formé par une projection des os du museau très au-delà de la bouche. La seule autre famille de poissons téléostéens présentant cette dernière particularité chez les larves est celle des Malacanthidés.
Les poissons de la famille des Holocentridés communiquent entre eux au moyen de vocalisations produites par des muscles capables de contractions rapides, qui provoquent des vibrations de la vessie natatoire. Ces vocalisations se composent de grognements, de gazouillis et de sons délivrés en rafale (ce dernier type de cri, dit « staccato », se retrouve chez les écureuils terrestres et pourrait avoir motivé le nom commun de la sous-famille des Holocentrinés). La signification de ces vocalisations est mal comprise mais il est probable qu'elles soient associées à la parade nuptiale, à l'agression intraspécifique et à la dissuasion des prédateurs.
Le foie des Holocentridés contient des niveaux exceptionnels de métallothionéine (protéines caractérisées par leur forte affinité pour les ions métalliques) et de zinc. N. sammara se distingue par des concentrations particulièrement fortes au sein de la famille. Ces importantes concentrations sont considérées comme physiologiquement normales pour ces espèces.
L’espèce est méfiante mais les individus ne sont pas farouches quand ils sont à proximité immédiate d’un massif d’Acropora. Ils peuvent alors stationner devant les branches de corail, sans s’inquiéter de l’approche lente d’un observateur. Il en va de même sur les tombants.
L’activité de l’espèce est principalement nocturne, mais les individus sont facilement visibles en journée, toujours au plus près de leurs abris.
N. sammara est grégaire et constitue des groupes plus ou moins importants assemblés autour des massifs coralliens branchus. Ses abris sont ménagés par des espaces libres dans un massif en bonne santé ou par les cavités présentes dans un massif nécrosé. Ils sont souvent partagés avec d’autres poissons-écureuils, comme Neoniphon opercularis, Sargocentron diadema ou Sargocentron spiniferum, et des groupes de poissons-soldats, comme Myripristis murdjan ou Myripristis violacea.
La nageoire dorsale comprend 11 rayons durs et de 11 à 13 rayons mous, l’anale 4 rayons durs et de 7 à 8 rayons mous. La nageoire pectorale a 13 ou 14 rayons.
La ligne latérale comprend de 38 à 43 écailles perforées.
La famille des Holocentridés comprend deux sous-familles : les Holocentrinés, ou poissons-écureuils, et les Myripristinés, ou poissons-soldats. La première sous-famille inclut les genres Holocentrus, Neoniphon et Sargocentron, la seconde les genres Corniger, Myripristis, Ostichthys, Plectrypops et Pristilepis. Une récente étude fondée sur des analyses moléculaires (ADN) propose de rétablir le genre Flammeo, considéré comme synonyme de Neoniphon, pour l’espèce atlantique Neoniphon marianus (qui deviendrait donc Flammeo marianus), mais cette proposition n’est pour l'heure pas acceptée par le World Register of Marine Species (WoRMS).
Notez que dans la pratique française, les termes de poisson-écureuil et de poisson-soldat sont souvent employés indifféremment pour toutes les espèces de la famille des Holocentridés.
Le statut de l’espèce pour l'UICN* est LC (Least Concerned, traduit par « Préoccupation mineure »), ce qui signifie que les informations recueillies sur l’espèce ne permettent pas de la classer dans les autres catégories, notamment dans les trois qui alertent sur une menace (CR : en danger critique d’extinction, EN : en danger, VU : vulnérable). Fonction de quoi elle n’est pas actuellement concernée par des mesures de protection.
Poisson-écureuil : traduction du mot anglais « squirrelfish » employé par les anglophones pour désigner la sous-famille des Holocentrinés. Ce mot, employé dès la fin du XVIIIe siècle, est d’origine inconnue. L’hypothèse la plus vraisemblable parmi celles qui sont proposées est que cette comparaison viendrait des sons émis pas ces poissons (notamment quand ils sont manipulés vivants) dont certains ressembleraient aux cris des écureuils.
tacheté : probablement en relation avec les taches marquant chaque écaille. Ces taches forment des lignes noires sur les flancs, qui apparaissent de près comme une succession de points noirs.
Neoniphon : nom composé du mot grec [neos], qui signifie « nouveau », et du mot « niphon », qui est le nom ancien de Honshū, la plus grande île du Japon. Le genre est décrit par Castelneau en 1875 dans Researches on the fishes of Australia. Official Record, containing Introduction, Catalogues, Official Awards of the Commissioners, Report and Recommendations of the Experts, and Essays and Statistics on the Social and Economic Resources of the Colony of Victoria (Part VII, n° 2, p. 4).
Le descripteur précise que ce genre est très proche du genre monotypique* Niphon, créé par Cuvier et Valenciennes en 1828 pour un poisson (Niphon spinosus) ramené de « la mer du Japon ». Le nom de genre signifie donc « nouveau Niphon », autrement dit « proche du Niphon de Cuvier ».
Le genre contient actuellement cinq espèces.
sammara : Forsskål décrit l’espèce dans Descriptiones animalium avium, amphibiorum, piscium, insectorum, vermium; quae in itinere orientali observavit... (pages 48 à 49) en 1775, sous l’actuel synonyme Scyaena sammara, mais il ne justifie pas le choix de l’épithète spécifique.
« Samara » (avec un ou deux ‘"m") est un mot hébreu et arabe qui signifie « gardien », « protégé de Dieu » ou « conversation nocturne », et qui est fréquemment employé comme prénom féminin ou surnom. En botanique, samare est le nom de la graine de l’orme. Il est difficile d’imaginer les raisons du choix de Forsskål, mais on peut noter que le sens de « conversation nocturne » pourrait faire allusion à l’activité principalement nocturne de cette espèce capable de communiquer par vocalisations. A moins que le sens de "gardien" ne témoigne de son attitude devant l'entrée de son abri...
La localité du type* est Djeddah, ville portuaire située sur la côte orientale de la mer Rouge.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Ordre | Beryciformes | Béryciformes | |
Famille | Holocentridae | Holocentridés | |
Genre | Neoniphon | ||
Espèce | sammara |
Poisson-écureuil tacheté
L’adjectif "tacheté", caractérisant le nom commun de ce poisson-écureuil, vient probablement des taches noires présentes sur ses écailles, dont l’alignement produit des lignes plus ou moins discontinues sur les flancs.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
23/05/2019
Sillons muqueux
La partie dorsale de la tête des poissons de la famille des Holocentridés comporte des sillons muqueux dessinant des crêtes entre eux. Ce gros plan permet aussi de bien voir l’extrémité de la mâchoire inférieure nettement plus longue que celle de la mâchoire supérieure.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
11/05/2019
Œil
Cette photo de nuit met en valeur la très grande taille des yeux de cette espèce nocturne.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT et de nuit
24/11/2010
Nageoire dorsale
La dorsale est marquée par un gros ocelle noir bordé de rouge entre les premier et quatrième rayons durs. Le petit rayon qui semble être le premier des rayons mous est en fait le dernier rayon dur, relié aux rayons mous par une membrane. Cette caractéristique est partagée par toutes les espèces du genre Neoniphon, mais ce n’est pas le cas pour les espèces du genre Sargocentron, inclus dans la même sous-famille.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
11/05/2019
Juvénile
Le patron de couleur des juvéniles ne diffère pas sensiblement de celui des adultes. Mais le museau est arrondi (vs pointu chez l’adulte) et l’extrémité de la mâchoire inférieure ne dépasse pas celle de la mâchoire supérieure, contrairement à ce qui s’observe chez les adultes.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
10/04/2019
Livrées nocturnes
La livrée de nuit est variable et évolutive.
Elle est d’abord caractérisée par un pâlissement ou une disparition des lignes horizontales noires sur les flancs et par l’apparition de deux marques rectangulaires brun rouge sur le dos (1).
Ces deux plaques peuvent ensuite fusionner en se resserrant de part et d’autre de la ligne latérale (2) puis finir par former une bande brune (3) ou rougeâtre (4) ininterrompue.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
2019
Cousins
Un jeune N. sammara (au second plan) en compagnie de N. opercularis (au premier plan).
Les poissons-écureuils sont des espèces grégaires, qui vivent en bancs et partagent fréquemment leurs abris avec d’autres poissons-écureuils ainsi que des poissons-soldats.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
02/03/2019
Abris
Les abris de N. sammara sont ménagés par des espaces libres dans un massif de corail branchu en bonne santé, ou par les cavités présentes dans un massif nécrosé.
Il stationne fréquemment devant ces passages le jour, et s’y réfugie quand il y a danger.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
11/05/2019
Distribution : en mer Rouge
Neoniphon sammara est présent en mer Rouge.
De nombreuses espèces à distribution indo-Pacifique ne s'y rencontrent pas ou y sont « remplacées » par une « espèce-sœur » ayant évolué de son côté)
Habili Gafar (St-Johns), Egypte, mer Rouge, 30 m
03/04/2019
Distribution : à Mayotte
Individu mahorais, proche d’un massif de corail branchu du genre Acropora.
Passe en S, Mayotte, océan Indien, 4 m
31/10/2010
Distribution : à Madagascar
Individu photographié dans les eaux de Nosy Fanihely, petite île au nord de Nosy Be dans la baie d’Ambaro, au nord-ouest de Madagascar.
Nosy Fanihely Est, Madagascar, océan Indien, 7 m
04/05/2011
Distribution : à Maurice
Individu photographié au large de Trou aux Biches, village situé au sud de la Pointe aux Canonniers, au nord-ouest de l’île Maurice.
Trou aux Biches, île Maurice, océan Indien, 12 m
27/04/2017
Distribution : aux Maldives
L’espèce se rencontre dans les zones équatoriales du domaine indo-Pacifique, comme le montre cette photo des Maldives.
Maldives, océan Indien, 20 m
18/01/2013
Distribution : en Indonésie
Individu photographié dans le Parc national marin de Bunaken, situé sur la pointe nord de l’île de Sulawesi, en face de Manado.
Ce parc fut l'un des tout premiers parcs d'Indonésie puisqu'il a été créé en 1991 et il possède une des plus importantes biodiversités marines du monde. Ses eaux, parfois profondes, abritent cinq îles (Bunaken, Manado Tua, Siladen, Nain et Mantehage), qui ne représentent que 3% du parc, les 97% restant appartenant au domaine aquatique.
Bunaken, Sulawesi, Indonésie, 20 m
03/2019
Distribution : en Polynésie française
Voici un individu tahitien s’abritant sous un surplomb.
Dans le Pacifique, la distribution de l’espèce s’étend, du nord au sud, du sud du Japon à l’Australie et à l’île Lord Howe et, d’ouest en est, de l’Indonésie à Hawaï et à l’île de Pâques.
Tahiti, Polynésie française, océan Pacifique, 25 m
05/2017
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Dornburg A., Moore J.A., Webster R., Warren D.L., Brandley M.C., Iglesias T.L., Wainwright P.C., Near T.J., 2012, Molecular phylogenetics of squirrelfishes and soldierfishes (Teleostei: Beryciformes: Holocentridae): reconciling more than 100 years of taxonomic confusion, Molecular Phylogenetics and Evolution, 65, 727–738.
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La page de Neoniphon sammara sur le site de référence de DORIS pour les poisson : FishBase