Lutjan de longueur commune 25 cm, maximum 40 cm
Corps jaune strié de 4 lignes horizontales bleu turquoise à liseré sombre
Troisième ligne en partant du haut traversant l'opercule jusqu'au préopercule
Couleur jaune se prolongeant sous la ligne infiérieure
Ventre de couleur blanche
Nageoires jaunes
Front lie de vin
Perche à raies bleues, vivaneau à rayures bleues, madras (Seychelles), taape (Polynésie française), ti jaune, jaune, jaune bardo (La Réunion)
Common bluestripe snapper, bluebanded seaperch, bluestriped snapper, yellow and blue seaperch (GB), Pargo de rayas azules (E), Blaustreifen Schnapper (D), Pargo de raios azuis (P)
Mer Rouge, Indo-Pacifique tropical
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]Lutjanus kasmira est une espèce indopacifique. On la trouve d'est en ouest, depuis la mer Rouge et l'Afrique de l'Est jusqu'aux Marquises et aux îles de la Ligne. Du nord au sud, elle est distribuée du Japon jusqu'au sud de l'Australie.
On la retrouve également dans l'archipel hawaïen, en dehors de son aire de répartition d'origine, zone où elle a été délibérément introduite au milieu du vingtième siècle dans le cadre d'une tentative d'amélioration de la pêche locale.
On rencontre les vivaneaux à raies bleues dans les récifs coralliens ; ils sont présents à la fois dans les lagons peu profonds et sur les pentes externes des récifs. Pendant la journée, le plongeur les trouvera fréquemment réunis en bancs compacts autour de formations coralliennes, de grottes ou d'épaves. La nuit, ils se dispersent pour chasser. Les juvéniles peuplent les herbiers autour des récifs coralliens.
L'espèce L. kasmira a été signalée à des profondeurs atteignant 180 m aux Marquises et 265 m en mer Rouge (Allen, 1985). Une étude réalisée à Hawaï a rapporté que ces poissons sont présents sur place jusqu'à 150 m de profondeur (Parrish, 2000). Il est possible qu'ils vivent à des profondeurs similaires dans d'autres endroits où cela n'a pas encore été signalé.
Ce lutjan peut mesurer jusqu'à 40 cm, sa longueur commune avoisine 25 cm. Il est reconnaissable à son corps jaune strié de quatre lignes horizontales bleu turquoise à liseré sombre.
La ligne supérieure débute au-dessus de l'œil et rejoint la nageoire dorsale, au premier tiers de sa longueur environ. La deuxième ligne s'étend depuis le haut de l'œil jusqu'à l'arrière de la nageoire dorsale, aux deux tiers de sa longueur environ. De façon moins visible et en fonction des individus, ces deux lignes supérieures traversent l'ensemble du museau pour atteindre la bouche. La troisième ligne débute à la hauteur du préopercule* en arrière de l'œil, traverse l'opercule* branchial* et se prolonge jusqu'au pédoncule* caudal. La quatrième ligne, la plus basse, traverse le poisson de part en part, depuis le museau jusqu’au début de la nageoire caudale. La couleur jaune du corps se prolonge jusqu'au-dessous de cette quatrième ligne. Chez certains individus, on peut apercevoir de façon plus diffuse d'autres lignes bleues au-dessous des quatre lignes caractéristiques de l'espèce, notamment sur la tête.
Le front est de couleur lie de vin plus ou moins marquée en fonction des individus. Le ventre, de couleur blanche, peut présenter de fines rayures jaunâtres. Le corps est fusiforme*, comprimé latéralement avec un museau pointu. Toutes les nageoires sont jaunes. La caudale homocerque* est légèrement échancrée. La dorsale est longue et se prolonge jusqu'au pédoncule caudal. La ligne latérale* complète et incurvée traverse le haut du corps.
Le juvénile se distingue de l'adulte par une ligne noire qui joint le museau à l'œil.
Il existe plusieurs espèces de poissons avec lesquelles Lutjanus kasmira peut être confondue. La plupart sont logiquement des Lutjanidés mais pas seulement. De façon non exhaustive, on peut citer les espèces suivantes :
- L. bengalensis, vivaneau bengalais, est assez similaire en apparence à L. kasmira, avec quatre bandes bleues. La coloration jaune de L. bengalensis ne s'étend que sur la moitié supérieure du corps environ, au-dessus des bandes horizontales. Seules les nageoires dorsale et anale sont jaunes tandis que les nageoires paires (pelviennes et pectorales) sont blanches. La tête est plus ronde que chez L. kasmira, le front est jaune et non pas lie de vin. La troisième ligne en partant du haut ne se prolonge pas sur l'opercule.
- L. coeruleolineatus, parfois appelé vivaneau bleu ou vivaneau strié, possède deux caractères distinctifs de L. kasmira. Au lieu des quatre lignes bleues, il en comporte sept ou huit. Il a également une tache sombre sur la partie supérieure et arrière du corps, juste en dessous des rayons mous les plus antérieurs de la nageoire dorsale. Il n'est présent qu'autour de la péninsule arabique.
- L. quinquelineatus, vivaneau à cinq lignes, est similaire en taille, forme et coloration générale à L. kasmira, mais possède une tache sombre comparable à celle de L. coeruleolineatus et L. notatus. Comme son nom l'indique, L. quinquelineatus possède cinq bandes visibles sur les flancs contre quatre pour L. Kasmira.
- L. notatus, également dénommé vivaneau à raies bleues dans le langage courant, possède six bandes bleues et peut également présenter une tache sombre sur la partie arrière supérieure du corps. Cette espèce n'est répertoriée qu'à l'ouest de l'océan Indien.
- L. rufolineatus, vivaneau à lignes jaunes, est plutôt grisâtre avec des lignes jaunes. Il est absent de l'ouest de l'océan Indien.
- L. viridis, vivaneau bleu et doré, a une coloration très similaire à L. kasmira. Le seul caractère distinctif facilement apparent est que cette espèce comporte cinq bandes bleues. La zone de répartition des deux espèces est toutefois différente, L. viridis n'étant présent que dans le Pacifique Est et l'Atlantique Ouest.
Parmi les autres espèces ressemblantes n'étant pas des Lutjanidés, on peut mentionner :
- Mulloidichthys mimicus, capucin mimique, est comme son nom l'indique un rouget imitateur de L. kasmira et/ou d'autres espèces de vivaneaux similaires. M. mimicus est jaune vif et possède quatre bandes bleues. Cependant, son corps est plus fusiforme* que celui des Lutjanidés. M. mimicus possède par ailleurs deux nageoires dorsales largement séparées et une queue fourchue.
- Gnathodentex aureolineatus, empereur strié ou perche à lignes d'or, évolue parfois dans des bancs mixtes avec L. kasmira. Le corps est plus haut, la tête plus pointue et le corps argenté est strié de bandes horizontales dorées.
Carnivore, ce vivaneau chasse la nuit. il se nourrit de poissons, crevettes, crabes, stomatopodes (squilles), céphalopodes et crustacés planctoniques*. Les juvéniles se nourrissent de plancton*.
Le vivaneau à raies bleues atteint sa maturité sexuelle à un peu plus de 3 ans et la période durant laquelle il se reproduit est estimée à 8 ans.
Les vivaneaux tels que L. kasmira ont des sexes séparés (espèce gonochorique*) et les poissons ne changent pas de sexe tout au long de leur vie. Les vivaneaux sont des reproducteurs "à la volée", ce qui signifie qu'ils fraient dans la colonne d'eau plutôt que de déposer leurs œufs sur le fond (Allen, 1985).
Pendant la saison du frai*, les poissons se rassemblent généralement en banc ; les mâles commencent leur parade nuptiale envers une femelle sélectionnée. Le mâle attire la femelle dont il picore et pousse le ventre avec son museau. Au fur et à mesure, leurs mouvements ascendants en spirale deviennent plus rapides et montent plus haut, s'approchant près de la surface de l'eau. Ces activités de parade nuptiale mutuelle sont répétées vingt ou trente fois jusqu’à ce que la ponte ait lieu juste sous la surface de l'eau (Suzuki, 1979).
Les œufs flottent et se dispersent dans les courants océaniques pendant leur développement. Cette stratégie de reproduction facilite la dispersion rapide des jeunes et est probablement un facteur qui contribue à la vaste aire de répartition indigène de L. kasmira et à sa propagation rapide dans l'archipel hawaïen.
On pense que le capucin mimique, Mulloidichthys mimicus, est un imitateur de L. kasmira et/ou d'autres espèces visuellement proches. Ce rouget possède une coloration similaire à celle de L. kasmira et forme des bancs mixtes avec le vivaneau, vraisemblablement pour se protéger des prédateurs : les vivaneaux possèdent en effet de nombreuses épines de nageoires rigides pour décourager la prédation, tandis que le rouget est considérablement moins bien protégé. Les capucins et les lutjans bénéficieraient par ailleurs d'une protection supplémentaire dans ces bancs mixtes en raison de l'avantage offert par la "sécurité du nombre".
Le capucin de Vanicolo Mulloidichthys vanicolensis est parfois trouvé avec une bande bleue dans certaines parties de son aire de répartition où L. kasmira est indigène, et est parfois associé au sein de bancs avec ce dernier (Randall, 1980). La question de savoir si ces M. vanicolensis à rayures bleues sont le résultat d'une hybridation avec M. mimicus n'a pas été documentée à la date de publication de la fiche (Septembre 2022).
L. kasmira est une espèce de vivaneau relativement petite et est potentiellement sujette à la prédation par une variété de grands prédateurs piscivores tels que les carangues et les requins.
La longévité du vivaneau à raies bleues est estimée à environ 10 ans.
Une étude conduite en mer d'Andaman (Rangarajan, 1971) a montré que L. kasmira commence à devenir sexuellement mature à un peu plus de la moitié de sa longueur maximale, soit une petite vingtaine de centimètres : seul un petit pourcentage (1,5 %) d'individus mesurant entre 16 et 17 cm sont reproducteurs. Le pourcentage d'individus reproducteurs augmente avec la taille jusqu'à ce que plus de 50 % le soient devenus entre 20 et 21 cm. L'intégralité des poissons de plus de 22 cm sont matures sexuellement. L. kasmira atteint cette taille vers l'âge de 2 ans (Morales-Nin, 1990). Les tailles de maturation sont similaires en Afrique du Sud d'après une autre étude (Myers, 1999).
Les vivaneaux à raies bleues sont beaucoup pêchés car leur chair est délicate et ils ont une valeur commerciale élevée.
ils sont également élevés par les aquariophiles du fait de leurs couleurs vives.
Le vivaneau à raies bleues a été intentionnellement introduit sur l'île d'O'ahu dans l'archipel de Hawaï, entre 1955 et 1961, afin d'améliorer la pêche de loisir et commerciale. Malheureusement, certaines études conduisent à penser que L. kasmira pourrait concurrencer les espèce indigènes et ainsi potentiellement contribuer au déclin de certaines d'entre elles. En effet, comme dans le cas de nombreuses espèces envahissantes, L. kasmira s'est rapidement adapté à son nouvel environnement. Il s'y est établi et a commencé à s'y reproduire avec succès quelques années après son introduction. Une fois acclimatée, cette espèce a progressé rapidement dans l'archipel hawaïen, les populations se propageant d'île en île à un rythme moyen de 60 km par an (Schumacher, 2005 ; Grigg, 2008 ; Fukunaga, 2017).
Ce vivaneau est classé comme "Least Concern" dans la liste rouge de l'UICN* (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), c'est-à-dire n'étant pas menacé de disparition à court terme.
Vivaneau : dénomination générique utilisée pour désigner un ensemble d'espèces appartenant à la famille des Lutjanidés. Elle vient du nom de l'espèce Lutjanus vivanus et signifie "vivant, vivace", probablement en rapport avec son activité débordante dans le récif.
à raies bleues : relatif aux lignes bleutées qui constituent sa robe.
Lutjanus : du malais [ikan lutjang], nom d'un poisson latinisé par Bloch (ichtyologue du 18ème siècle) pour la première espèce de ce genre.
kasmira : latinisation de l'arabe phonétique [kafjmiri]. La traduction de ce mot étant "comme des braises", on pourra faire l'hypothèse selon laquelle cette appellation pourrait se rapporter à la dominante jaune vif de ce poisson.
Numéro d'entrée WoRMS : 218482
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Classe | Actinopteri | ||
Sous-classe | Neopterygii Teleostei | Néoptérygiens Téléostéens | Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées. |
Ordre | Eupercaria (incertae sedis) | ||
Famille | Lutjanidae | Lutjanidés | |
Genre | Lutjanus | ||
Espèce | kasmira |
Poisson grégaire aux couleurs vives
Poisson grégaire aux couleurs vives, le vivaneau à raies bleues se remarque facilement au sein du récif.
Archipel des Sangihe, Indonésie, 21 m
07/04/2010
De profil
Vu de près, on remarque la courbure de la ligne latérale complète.
Archipel de Zanzibar, Tanzanie, 10 m
02/11/2019
Museau lie de vin
On aperçoit bien les quatre lignes horizontales bleu turquoise à liseré noir barrant le corps jaune vif, ainsi que les points d'arrêt de chacune de ces stries. Les nageoires jaune vif et la partie supérieure de la tête lie de vin sont également caractéristiques.
Passe en S, Mayotte (976), 20 m
15/05/2012
Détail des lignes sur la tête
Les teintes et configurations des lignes horizontales offrant une certaine variabilité, il n'est pas toujours aisé d'identifier cette espèce de lutjan parmi d'autres très semblables. Chez ces individus photographiés à Maurice, le museau est plutôt clair et on distingue le prolongement des lignes bleues supérieures jusqu'à la bouche. On aperçoit également une ligne bleue diffuse partant de la bouche en partie inférieure.
Ile Maurice, 10 m
07/03/2019
Livrée nocturne
A l'instar de nombreux autres poissons, cet individu photographié de nuit ne présente pas la livrée habituelle de L. kasmira. On peut supposer qu'il s'agit d'un jeune individu dont les deux lignes inférieures présentent une malformation en se rejoignant au centre des flancs du poisson.
Bontoh, Komodo, Indonésie, 5 m de nuit
03/08/2016
Banc très dense
Le vivaneau à raies bleues peut être croisé en bancs très denses sur certains récifs, pour le plus grand plaisir visuel des plongeurs.
Maldives
11/2021
Sous un surplomb
Poissons grégaires, ces vivaneaux L. kasmira se sont regroupés en banc serré sous un surplomb du récif corallien.
Thaïlande, 18 m
11/2021
Juvéniles
Chez ces juvéniles mesurant 3-4 cm, on remarque bien les barres noires joignant la bouche aux yeux. Un des poissons de la photo présente également une tache sombre dans la partie postérieure des flancs, susceptible d'apparaître et de disparaître en quelques dizaines de secondes seulement. Cette aptitude a été observée uniquement chez les juvéniles.
La Réunion (974), 1 m
25/01/2014
Changement de couleur
Ce juvénile est capable de modifier sa livrée en quelques dizaines de seconde : les trois photos ci-dessous représentent le même individu et couvrent une durée totale de deux minutes environ. Le point noir n'est pas une caractéristique générique de cette espèce de lutjan.
La Réunion (974), 1 m
01/02/2014
Avec d'autres poissons de récifs
Le lutjan contribue à l'extraordinaire biodiversité des récifs coralliens en bonne santé avec d'autres familles de poissons.
Passe en S, Mayotte (976), 5 m
Non précisé
Cherchez l'intrus !
Un lutjan d'une autre espèce que L. kasmira s'est glissé dans ce banc de poissons, rompant son isolement au bénéfice d'une sécurité nettement accrue vis-à-vis des éventuels prédateurs. Indice : il s'agit très probablement du vivaneau-gibelot L. fulviflamma !
Ile des Pins, Nouvelle-Calédonie (98), 15 m
25/08/2017
Avec d'autres vivaneaux
Les vivaneaux à raies bleues sont le plus fréquemment rencontrés en bancs compacts. Dans le cas présent et même si c'est difficilement perceptible de prime abord pour le plongeur, il y a pourtant bel et bien deux espèces qui cohabitent au sein de ce banc de lutjans. Certains de ces lutjans présentent en effet un front jaune et non lie de vin, une troisième ligne bleue s'arrêtant au niveau de l'opercule, un ventre blanc quasiment à partir de la ligne la plus basse et un museau plus arrondi. Il s'agit très probablement du vivaneau bengalais L. bengalensis.
Maldives, 20 m
26/12/2021
Avec des empereurs
Une autre espèce de poisson s'est intégrée à ce banc de vivaneaux à raies bleues, profitant de l'effet protecteur du regroupement ainsi constitué. Il s'agit probablement d'empereurs striés Gnathodentex aureolineatus.
Archipel de Zanzibar, Tanzanie, 10 m
16/11/2019
En mer Rouge
Cet individu isolé a été photographié dans le sud de l'Egypte.
Marsa Nakari, Egypte, 15 m
19/11/2018
Espèce ressemblante : L. viridis
Le vivaneau bleu et or Lutjanus viridis ressemble à s'y méprendre au vivaneau à raies bleues L. kasmira. Le plongeur attentif observera néanmoins la 5ème bande bleue sous les nageoires pectorales, absente chez L. kasmira. Les aires de répartition diffèrent puisque le vivaneau L. kasmira est absent du Pacifique Est et de l'Atlantique Ouest.
Ile Coco, Costa Rica
06/2014
Rédacteur principal : Christophe PREUX
Vérificateur : Gaël MODRAK
Responsable régional : Gaël MODRAK
Anderson W.D. Jr, 1986, Lutjanidae. (Genus Lutjanus by G.R. Allen), in M.M. Smith and P.C. Heemstra (eds.) Smiths' sea fishes, Springer-Verlag, Berlin, 572-579.
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Evano H., 2021, Guide d’identification des principales espèces marines pêchées à La Réunion - Espèces ciblées, accessoires et accidentelles. Version 4, Ifremer, 82.
Fukunaga A., R.K. Kosaki, B.B. Hauk, 2017, Distribution and abundance of the introduced snapper Lutjanus kasmira (Forsskål, 1775) on shallow and mesophotic reefs of the Northwestern Hawaiian Islands, BioInvasions Records, 6(3), 259–268.
Grigg R.W., Polovina J., Friedlander A.M., Rohmann S.O., 2008, Biology of coral reefs in the Northwestern Hawaiian Islands, Riegl, B.M., Dodge, R.E. (eds) Coral Reefs of the USA. Coral Reefs of the World Vol 1, 573–594.
Morales-Nin B., Ralston S., 1990, Age and growth of Lutjanus kasmira (Forsskål) in Hawaiian waters, Journal of Fish Biology, 36, 191-203.
Myers R.F., 1999, Micronesian reef fishes: a comprehensive guide to the coral reef fishes of Micronesia, 3rd edition (revised and expanded), Coral Graphics Barrigada Guam, 330p.
Parrish J.D., Aeby G.S., Conklin E.J., Ivey G.L., Schumacher B.D., 2000, Interactions of non-indigenous blueline snapper (taape) with native fishery species, Final Report submitted to State of Hawaii, Department of Land and Natural Resources, Division of Aquatic Resources, University of Hawaii, 76p.
Randall J.E., Guézé P, 1980, The goatfish Mulloidichthys mimicus n. sp. (Pisces, Mullidae) from Oceania, a mimic of the snapper Lutjanus kasmira (Pisces, Lutjanidae), Bulletin of the Museum of Natural History, 603-609.
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Schumacher B.D., Parrish J.D., 2005, Spatial relationships between an introduced snapper and native goatfishes on Hawaiian reefs, Biological Invasions, 7, 925–933.
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La page de Lutjanus kasmira sur le site de référence de DORIS pour les poissons : Fishbase