Corps allongé et modérément comprimé
Couleur de fond bleu nuit à stries verticales vertes à jaunes
Barre oblique jaune précédée de petits motifs noirs à marge bleue derrière la tête
Quatre larges lignes incurvées bleues bordées de noir sur les côtés de la tête, la troisième dessinant un arc de cercle passant sous l'œil
Nageoire caudale en croissant avec des pointes à filaments chez les plus grands individus
Lacépède nomme ce poisson « labre hébraïque » en 1801, et Cuvier « girelle hébraïque » en 1839.
Kakatoi lézard est utilisé aux Seychelles.
Goldbar wrasse, goldbar hebraicum, crossbanded wrasse (GB), Bodião-dourado (P), Thalassoma hebrajska (Pologne), Goudstaaf-lipvis (Afrique du Sud)
Labrus hebraicus Lacépède, 1801
Julis cingulata Quoy et Gaimard, 1834
Julis blochii Valenciennes, 1839
Mer Rouge et ouest de l’océan Indien
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]On peut trouver cette espèce en mer Rouge et dans l'ouest de l'océan Indien, depuis le Yémen et les côtes d'Afrique de l'Est et du Sud, jusqu'aux Maldives, aux Chagos et au Sri Lanka, en passant par Madagascar et les Mascareignes (La Réunion, l'île Maurice et Rodrigues, ainsi que plusieurs petites îles proches).
Cette girelle se rencontre en milieu rocheux et corallien, dans les lagons et sur les pentes externes du récif jusqu'à 30 mètres de profondeur, mais on la trouvera plus volontiers dans les 5 premiers mètres.
Elle ne craint pas le mode battu.
Le corps est allongé et modérément comprimé latéralement. Sa hauteur entre environ 3 fois dans la longueur standard (longueur sans la queue). Il peut atteindre 23 cm.
D'emblée, on peut repérer la longue barre oblique jaune de faible largeur qui part sous le début de la nageoire dorsale, descend derrière les pectorales et parcourt les deux premiers tiers de la face ventrale : c'est « l'épaule jaune » mentionnée par le nom vernaculaire. Mais elle peut devenir parfois très discrète si l'humeur du poisson s'y prête. Cette ligne oblique jaune est bordée du côté de la tête par une série d'écailles formant des petits motifs juxtaposés en forme d'éventails noirs à marge bleue plus ou moins réguliers, dont le nombre diminue et la forme s'allonge en descendant vers la face ventrale. Le reste du corps (sans la tête) montre une couleur de fond bleu nuit. Mais cette couleur est couverte par de nombreuses stries verticales d'un vert jaunissant, dont certaines peuvent légèrement onduler et parfois se rejoindre. Ces stries sont très rapprochées et donnent ainsi à cette partie du corps un aspect vert, d'autant plus que les intervalles bleus y sont plus clairs. Les stries peuvent aussi jaunir franchement, cette partie du corps devient alors jaune clair. Dans cette livrée, les intervalles sont ocre et la tête peut devenir violette à bleu foncé à l'exception de la tache verte entre bouche et œil. La zone située derrière l'épaule et le pédoncule* caudal reste à dominante bleu foncé quelle que soit la livrée. On retrouve les motifs en éventail des écailles sur le pédoncule caudal, mais ils sont bleus à marge verte.
La tête fait environ un tiers de la longueur standard (sans la queue) ; son profil est régulièrement convexe de la nuque aux lèvres. La partie supérieure du museau présente un dégradé de vert et de bleu violacé de la lèvre supérieure à la zone interorbitale ; une zone verte plus nette se situe entre les yeux et la bouche. La nuque et les joues sont d'une couleur brique plus ou moins claire selon les individus, cela pouvant aller jusqu'à l'ocre jaune.
La bouche, protractile*, est assez largement fendue, les lèvres proéminentes forment un bec turquoise. On trouve une large marque bleue sous la lèvre inférieure, qui forme une pointe en direction de la gorge.
Les yeux sont verts. Des motifs faciaux en forme de larges lignes bleues plus ou moins nettement bordées de noir s'étagent du haut vers le bas de la façon suivante :
- une courte ligne convexe est isolée sur les côtés de la nuque ;
- une autre ligne identiquement incurvée relie la partie postérieure des yeux au bord supérieur des opercules* ;
- une troisième ligne dessine un arc de cercle qui part du bord inférieur des opercules, passe sous les yeux et s'arrête en arrière de la bouche. Elle fait alors jonction avec une ligne en arceau qui part de la marque bleue présente sous la lèvre inférieure et se poursuit sous la gorge jusqu'à la limite des opercules ;
- A l'intérieur de cet arc de cercle se trouve isolée une quatrième ligne bleue, la seule à être concave, qui rejoint l'extrémité inférieure des opercules.
Derrière les opercules, la partie antérieure de la face ventrale est bleu violacé et marquée par deux lignes bleues légèrement décalées par rapport aux deux derniers motifs faciaux. La seconde est éventuellement prolongée sur l'opercule par une petite tache bleue. Ces motifs sont variables, les lignes peuvent présenter de courtes bifurcations, la première des lignes convexes peut rejoindre les motifs en éventail bleus et noirs, etc.
La nageoire dorsale est longue (8 rayons durs et 13 rayons mous), les seconds étant plus hauts que les premiers. L'anale fait plus de la moitié de sa longueur (3 rayons durs et 11 rayons mous). Elles sont jaunâtres ou verdâtres, l'extrémité des rayons étant d'un jaune plus soutenu. On trouve à la base de la dorsale une bande plus ou moins large d'un bleu généralement discret, et la membrane est légèrement teintée de gris bleu le long des rayons.
Pectorales et pelviennes sont translucides, leurs premiers rayons bleuissant plus ou moins.
La caudale est en croissant, avec des filaments prolongeant l'extrémité des lobes chez les grands adultes. Chez les plus jeunes, ces extrémités font deux petites pointes, la membrane étant rectiligne. La couleur de la queue est translucide à jaunâtre, avec les bords extérieurs bleus à partir du pédoncule et une pointe jaune.
Il ne manque pas de labres aux couleurs dominantes bleue et verte striées dans le genre Thalassoma, mais aucun n’a une telle barre jaune oblique derrière les opercules. Certains toutefois présentent une « épaule » colorée, mais les différences sont importantes :
Thalassoma genivittatum, mâle : il arbore une épaule jaune, mais elle est diffuse, plus large, notamment en partie haute, et le pédoncule caudal est d’un jaune plus ou moins soutenu selon les individus. La tête est bleu foncé à violette et ses motifs sont différents.
Thalassoma duperrey : l’épaule est très large, elle englobe tout l’arrière de la tête en suivant la forme des opercules et va au-delà des pelviennes en face ventrale. Cette bande peut être jaunâtre, mais aussi brique, orange ou rose, et suivie ou pas d’une barre blanche plus fine de longueur variable. Il n’y a pas de motifs faciaux.
Thalassoma lucasanum, mâle : la bande a à peu près la même forme que celle de T. duperrey, elle est toujours jaune vif mais le corps est rose orangé à rouge et la tête, sans motifs faciaux, est violette en partie supérieure et verte en partie inférieure.
Thalassoma amblycephalum, mâle : l’épaule est jaune mais elle est large et s’arrête au niveau des pectorales, elles-mêmes marquées de jaune. Le corps est parme à rouge, et deux fines lignes bleues marquent la face : l’une part de la partie postérieure des yeux et s’arrête peu avant le bord des opercules, l’autre part de la lèvre supérieure et rejoint le bord des opercules en direction de la face ventrale.
Thalassoma bifasciatum, mâle : l’épaule est blanche et est bordée par deux larges barres noires, la tête est bleu foncé sans motifs, le reste du corps est vert. On ne trouve l'espèce qu'en Atlantique tropical Ouest.
Thalassoma newtoni mâle : l’épaule jaune est plus large et elle n’est pas précédée par les motifs en éventails qu’on voit chez T. hebraicum. La tête est verte et parcourue de nombreux motifs bleus sans bordure noire. On trouve T. newtoni en Atlantique tropical Est.
Cette espèce se nourrit d'oursins, de mollusques, de crustacés, ainsi que de coraux. Elle est capable d'épisodes de frénésie alimentaire collective à l'occasion d'une trouvaille appétissante : chaque individu se précipite alors sans tenir compte de ses voisins ou cherche à se saisir de ce qu'un autre a dans la bouche, le tout dans une grande confusion.
Il y a peu d'informations documentées sur la reproduction de Thalassoma hebraicum au jour où cette fiche est rédigée. Cette espèce est réputée hermaphrodite* protogyne*, mais ce statut ne peut être confirmé que par une étude précise des gonades*.
Voici ce que J. E. Randall considère comme commun à toutes les espèces du genre Thalassoma : chez les mâles primaires (individus naissant mâles), la reproduction suscite des agrégations. La femelle disposée à pondre fait une rapide ascension dans la colonne d'eau et est suivie par de nombreux mâles qui fertiliseront ensemble ses œufs au sommet de cette montée. Les mâles en phase terminale (mâles secondaires) ont un harem et fertilisent les œufs d'une seule femelle à la fois après l'avoir courtisée. Leurs couleurs sont plus vives en période de reproduction.
Les œufs sont pélagiques*.
C'est une espèce diurne commune le long des côtes d'Afrique de l'Est et à Madagascar notamment. Elle est très active et sa curiosité inlassable la rend facile à observer. Cette girelle n'hésite pas à tourner autour du plongeur en pleine eau pour l'examiner et devient encore plus familière s'il a à faire sur le substrat*. Mais son attitude est alors intéressée : elle s'attend à ce qu'il débusque de petites proies.
On trouve Thalassoma hebraicum solitaire ou en couple. On rencontre aussi ce poisson avec d'autres espèces de girelles dans les épisodes de frénésie alimentaire. Les mâles sont fortement territoriaux et peuvent devenir très agressifs entre eux. Il ne semble pas y avoir de dichromatisme* sexuel.
La ligne* latérale, comportant 25 à 26 écailles, est pratiquement rectiligne jusqu'à la dernière partie des rayons mous de la dorsale, puis elle rejoint l'axe médian du corps jusqu'au pédoncule caudal.
La mâchoire supérieure porte une paire de canines, l'inférieure peut en porter une ou deux. Les autres dents placées sur les mâchoires sont petites, caniniformes et très rapprochées. Des dents pharyngiennes permettent en outre de broyer les éléments durs des proies.
Une analyse phylogénétique montre que le genre Thalassoma s'est différencié il y a 8 à 13 millions d'années et a pour ancêtres T. ballieui (Hawaï) et T. septemfasciata (côtes ouest de l'Australie).
Son niveau de résilience* est moyen : le temps nécessaire pour le doublement d'une population est estimé à une fourchette allant de 1,4 à 4,4 années. Sa vulnérabilité est considérée comme faible à modérée.
Thalassoma hebraicum fait partie des espèces visées par la pêche de subsistance. Sa pêche est interdite au harpon dans la province sud-africaine du KwaZulu-Natal.
Sa distribution restreinte fait que c'est une espèce peu connue et de ce fait peu recherchée par les aquariophiles malgré sa livrée spectaculaire. La pression de capture en vue du commerce aquariophile est donc très faible.
Son statut pour l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) est LC (Least Concerned), autrement dit faiblement concerné par la nécessité de mesures de protection.
La liste rouge élaborée par R. Fricke à l'occasion de l'inventaire ichtyologique de La Réunion [Fricke & al. 2009] considère cependant l'espèce comme étant en déclin significatif sur l'île. Elle est très sensible aux activités humaines, et périclite du fait de l'importante dégradation de son habitat, notamment corallien, en liaison avec la pression anthropique.
Girelle-paon à épaule jaune :
Le mot girelle vient du latin [gyrus], qui signifie cercle, tour. La girelle est aussi le nom du plateau placé en haut du tour d'un potier. Cette comparaison peut donc concerner la nage virevoltante de ces poissons, ou, la curiosité étant un de leurs traits de caractère, leur façon de tourner autour d'un nouveau venu pour l'observer.
paon : cet élément du nom vernaculaire concerne plusieurs espèces. La girelle-paon proprement dite, Thalassoma pavo ([pavo] signifie paon en latin), possède des couleurs vives qui sont comparées à celles de ces volatiles de la famille des Phasianidés, où dominent les verts et les bleus. Ces couleurs se retrouvent dans les autres espèces du groupe.
à épaule jaune : il s'agit de la barre oblique jaune qui part de la dorsale et descend derrière les opercules du poisson jusqu'à la zone ventrale.
Thalassoma : composition des deux mots grecs [thalassa] = la mer, et [sôma] = le corps. W.J. Swainson (1789-1855), le descripteur du genre, ne donne aucune explication sur le choix de cet assemblage.
Dans la mythologie grecque, Thalassa est une déesse primordiale de la mer, qui engendre les poissons avec Pontos ; et l'adjectif latin [thalassicus] désigne la couleur verte de la mer. Un dictionnaire étymologique de taxinomie (Romero) considère que le sens de thalassoma est « de la couleur de la mer », le corps [sôma] portant cette couleur étant sous-entendu. Le vert et le bleu entrent en effet dans les couleurs de la plupart des espèces du genre Thalassoma, et singulièrement dans la livrée la plus commune de l'espèce-type*, T. purpureum. Le genre est fondé en 1839 dans le volume II de On the natural history and classification of fishes, amphibians, & reptiles, or monocardian animals. Swainson en fait un sous-genre du genre Xyrichtys (orthographié Zirichthys). Il le caractérise notamment par le fait que les pelviennes sont plus longues que les pectorales. Le genre comprend actuellement 28 espèces (mise à jour faite en 2010 par P. Parenti et J. E. Randall).
hebraicum : Lacépède, descripteur de l'espèce sous le nom de Labrus hebraicus, justifie ce terme en parlant de « raies imitant des caractères hébraïques ou orientaux sur la tête et les opercules ». Il faut une certaine imagination pour voir un lien entre ces alphabets et les motifs faciaux de l'animal, mais les scientifiques n'hésitent pas à se montrer inventifs quand il s'agit de nommer des organismes. Lacépède le décrit dans le volume 3 de l'Histoire naturelle des Poissons (1798) et s'appuie sur la description et l'illustration de Commerson. La localité du type est l'île Maurice.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Super classe | Osteichthyes | Ostéichthyens | Vertébrés à squelette osseux. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Sous-classe | Neopterygii Teleostei | Néoptérygiens Téléostéens | Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées. |
Super ordre | Acanthopterygii | Acanthoptérygiens | Rayons épineux aux nageoires, écailles cycloïdes ou cténoïdes, présence d'une vessie gazeuse et pelviennes thoraciques ou jugulaires, sans être systématiquement présents, sont des caractères que l'on ne rencontre que chez les Acanthoptérygiens. |
Ordre | Perciformes | Perciformes | Nageoires pelviennes très rapprochées des nageoires pectorales. |
Sous-ordre | Labroidei | Labroïdes | Une seule dorsale, dents molariformes formant un puissant appareil masticatoire. |
Famille | Labridae | Labridés | Lèvres épaisses. |
Genre | Thalassoma | ||
Espèce | hebraicum |
Epaule jaune
Cette superbe girelle est caractérisée, comme son nom vernaculaire l’indique, par une « épaule » jaune vif.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
20/02/2012
Livrée jaune
La couleur verte des stries verticales qui marquent le corps peut jaunir plus ou moins nettement, et les intervalles pâlir en proportion. Elle peut aller jusqu’au jaune, les intervalles étant alors ocre.
Chez cet individu, la livrée jaune est presque complètement formée mais les intervalles sont encore bleus.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
01/03/2012
Caudale à filaments
La pointe des lobes de la nageoire caudale se poursuit en filaments chez les grands individus.
Ilet Choiseul, Mayotte, 6 m
28/08/2010
Sans épaule !
L’épaule, la ligne oblique jaune, peut être d’un jaune plus ou moins soutenu.
Cet individu d’une dizaine de centimètres a été cependant observé pendant plusieurs semaines sans jamais la manifester, une trace noirâtre diffuse derrière les motifs en éventail signalant son emplacement.
Il s’agit peut-être d’une caractéristique de la phase initiale, mais ce point n’est pas documenté.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
22/02/2012
Nage de labre
Les labres nagent essentiellement en battant des pectorales, la caudale ne servant qu’à l’orientation et aux accélérations en cas de fuite. On les voit ici en pleine action et on peut observer les teintes bleues qui marquent les rayons. On peut noter aussi l’absence d’écailles sur la tête à partir de la nuque.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
03/03/2012
Livrée de stress ?
Cette livrée, qui altère la perception de la forme du poisson, est probablement celle qui est occasionnée par un stress. Elle est rarement observée, sans doute du fait que Thalassoma hebraicum, comme la plupart des girelles, est difficile à impressionner !
Baie des tortues, Mayotte, 3 m
01/11/2010
En train de se nourrir
Cette girelle se nourrit d’oursins, de mollusques, de crustacés ainsi que de coraux. La proie repérée par cet individu est sans doute un petit invertébré...
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
25/02/2012
Curiosité
Les girelles sont généralement très curieuses. Celle-ci est venue tourner longtemps autour de l’observateur pour l’examiner de très près.
On peut noter une livrée jaune complète et voir la continuation des motifs bleus sous la gorge.
Réserve marine de Tanikely, Madagascar, 3 m
11/08/2011
Familiarité
La curiosité de Thalassoma hebraicum peut aller jusqu’à la familiarité, mais celle-ci est intéressée : cette girelle est volontiers opportuniste. L’individu photographié est à quelques centimètres du gant de l’observateur et escompte qu’il découvrira de petites proies en déplaçant un élément du substrat...
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
25/02/2012
Vivacité
Les girelles sont toujours en mouvement et leur nage est très vive, agile et virevoltante. D’où sans doute le nom vernaculaire du groupe, qui est le même que celui de la pièce située en haut d’un tour de potier.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
25/02/2012
Distribution : Mayotte
On ne peut rencontrer cette espèce qu’en mer Rouge et dans l’ouest de l’océan Indien des côtes d’Afrique de l’Est et du sud au Yémen, aux Maldives, aux Chagos et au Sri Lanka en passant par Madagascar et les Mascareignes. Ici, un individu mahorais.
Sakouli, Mayotte, 2 m
11/11/2009
Distribution : Afrique du Sud
Chez cet individu photographié à Sodwana Bay, parc national situé le long des côtes du KwaZulu Natal en Afrique du Sud, la couleur usuellement brique de la nuque et des joues vire à un inhabituel jaune franc.
Sodwana Bay, Afrique du Sud, 15 m
02/08/2008
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Bernardi G., Bucciarelli G., Costagliola D., Robertson D. R., Heiser J. B., 2004, Evolution of coral reef fish Thalassoma spp. (Labridae). 1. Molecular phylogeny and biogeography, Marine Biology, 144, 369-375.
Fricke R., Mulochau T., Durville P., Chabanet P., Tessier E., Letourneur Y., 2009, Annotated check-list of the fishes species (Pisces) of La Réunion, including a Red List of threatened and declining species, Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde A, Neue Serie 2, 110, 89.
Parenti P., Randall J. E., 2000, An annotated checklist of the species of the Labroid fish families Labridae and Scaridae, Ichthyological Bulletin, 68, 1-97.
La page de Thalassoma hebraicum sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase
La page de Thalassoma hebraicum dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN