animal en pleine eau

Bruno CHANET le 07/09/09

image remontée

Pierre CHAMBON le 15/04/09

Bien sur Vincent si tu le désires, j'en ai même une deuzieme dommage que j'ai du zoomer car mon matériel a des possibilités limitées
ou puis je trouver les doc que tu me parles?
merci d'avance
je m'absente moi même qqes jours
Pierre Chambon

Vincent MARAN le 15/04/09

Regardez ce que je viens de trouver dans le Colin & Arneson, vraiment ressemblant !

Serait-ce possible, Pierre, que cette photo rejoigne un jour une fiche DORIS ?

julian ARANGUREN le 14/04/09

Ah d'accord je comprend maintenant. 

Pierre NOËL le 14/04/09

Certes, il n’est pas toujours évident de savoir où est la tête et où est la queue.    Plusieurs cas de figure peuvent se présenter au sujet de l’épitoquie chez les annélides polychètes marins, selon les familles. Dans certains cas (famille des Nereidae), c’est l’animal entier qui se gonfle (de gamètes mâles ou femelles), gagne la surface en nageant, éclate et meurt en assurant par là même la reproduction. Dans d’autres cas, ce n’est que la partie postérieure de l’animal qui se scinde et prend son autonomie (stolonisation) [dans ce cas, la partie antérieure de l’animal est qualifiée d’atoque]; enfin, il peut s’agir de « bourgeons » qui se détachent de l’animal parent (père ou mère) sous forme de « segments ». Ce que l’on appelle l’épitoque, ce n'est pas une ponte ; c’est l’individu ou la partie d’individu pélagique/planctonique, et même un SUPER-individu en pleine forme-musclé-et-tout-et-tout, capable d'exploits de natation et de reproduction (ils sont gonflés à bloc !) ; sur cette partie, les parapodes sont extrêmement développés avec de longues soies, les yeux peuvent se développer (ou même apparaître!), et le tube digestif régresse au profit des gonades. On pensait autrefois que ces formes épitoques étaient des espèces séparées.

Sur la photo, la partie qui me semble modifiée (lignes roses, partie gonflée et avec « appendices » nageurs) est la partie droite. La partie en haut à gauche ne montre pas de détails anatomiques particuliers ; le 'ver' est jaune, banal et plus ou moins 'vidé' de sa substance au profit de son segment épitoque ; le ver-jaune ne retournera certainement pas sur le fond et nourrira les petits poissons.

Questions annexes pouvant confirmer ou infirmer mes dires : Pierre, d’autres photos ? Dans quel sens l’ensemble avançait-il ? Y en avait-il d'autres de forme identique ou de forme différente ? Dans ce dernier cas, quelle était la forme ? Bouts séparés ?


Pour approfondir la question, voir lien1 lien2 lien3 lien4 lien5 lien6 lien7 

julian ARANGUREN le 14/04/09

D'accord pour cette interprétation mais ne serait ce pas plutôt l'inverse ? Le ver polychète à droite et à gauche la partie gonflée ? certes, la partie à gauche semble posséder des yeux, mais elle parait bien plus proche "physiquement" d'une ponte qu'a un individu bien vivant, au contraire la partie droite ressemble énormément à un ver polychète (couleur, forme, présence d'organes bien définis... etc)... il me semble -mais je peut me tromper !- que la thèse du ver à gauche et non à droite se conforte surtout sur les "yeux" (s'il s'agit bien d'yeux !) situés sur le "ver jaune".

Pierre NOËL le 14/04/09

Pour ce qui me concerne, j'interprète cette image de la façon suivante. Il s'agit d'un seul individu (polychète errante) dont la tête est à l'extrémité en haut à gauche (2 points brillants, je ne sais pas s'il pourrait s'agir d'yeux la nuit ?). A droite, c'est la partie du "palolo" gonflée à bloc de gamètes et qui est en cours de séparation de l'avant de l'animal. Cette partie après séparation du reste de l'animal (scissiparité [*]) mêne une vie indépendante, certes assez brève, nage et s'éclate au sens propre du terme. Il en résulte une bonne dispersion des gamètes dans le plancton. Les innombrables petits points sur la photo en sont sans doute (ovocytes, œufs ou embryons?). En appui à cette interprétation, voir ce lien ou encore cet autre. Et lien pour le Palolo.

[*] Scissiparité : n.f. (du latin [sciss-] = fendre ; et [par-] = accoucher). Mode de multiplication asexuée par lequel l'organisme se divise en deux.

julian ARANGUREN le 14/04/09

Il me semble que ce qui est au bout intègre totalement le "fil" partant de (la tête ou la queue ?) du ver polychète. De plus, la "proie" est ici parfaitement uniforme, annelée, et totalement jaune. Ne serait ce pas plutôt une ponte ? 

Bruno CHANET le 13/04/09

suggestion:  de droite à gauche

l'annelide, sa trompe dévaginée, sa proie

Vincent MARAN le 13/04/09

Un chouette cliché original comme on les aime ici.....

En bas à droite, une annélide polychète errante assurément.

Le reste.... un organe en rapport avec un des modes de reproduction originaux de ces animaux ???

Il y aura dautres avis....

Frédéric ANDRÉ le 13/04/09

Je pense à un ver polychète (à droite) qui se fait tracter (ski nautique) par un OFNI* ?       :-)

* Objet Flottant Non Identifié