Philippe BOURJON le 20/02/10
Rencontré cette équipe ce matin : qu'est-ce que c'est, une sorte d'anémone? Il y en avais trois, deux identiques à chaque extrémité de la coquille de Tonne perdrix, et une, blanche et de forme un peu étoilée, sur le bord interne de l'ouverture. Les deux extérieures ont produit des filaments orangé, que j'imagine toxiques à leur échelle, au premier contact. La coquille est habitée par un Bernard l'Ermite, du genre teigneux (lui aussi à identifier si c'est possible).Julian ARANGUREN le 21/02/10
Un bon site en la matière qui m'a assez aidé, à part Doris bien sur, est Mer et Littoral.Philippe BOURJON le 21/02/10
Merci Julian pour les infos!Julian ARANGUREN le 21/02/10
Oui sans doute : une forme de symbiose identique, à celles rencontrées sur les côtes métropolitaine. (par exemple entre le Bernard Pagurus Prideauxi et l'anémone Adamsia palliatak, voir ici, ou encore entre l'anémone Calliactis parasitica et quelques genres de pagures, voir ici)
Les filaments sont des glues collantes et toxiques secrétées par l'anémone pour se défendre, appelées aconties.
On en sait peu sur les mécanismes exact de ces symbioses, phénomène très intéressant ; il se pourrait que le lâché d'aconties soit dû à une communication de stress entre le pagure et l'anémone, mais dont la nature exacte reste une énigme. A un certain moment, l'anémone sécréterait même une extension cornée qui remplace et dissout la coquille originelle, et fournit un habitat changeant et définitif pour le pagure.
Toutefois il est déconseillé de manipuler l'animal dans le but de lâcher volontairement les aconties, car ces filaments mettent un certain temps à se régénérer et le pagure risquerait d'être sans défense face à des prédateurs tels les poulpes ou de gros poissons carnivores.
Philippe BOURJON le 20/02/10
Et le teigneuxPhilippe BOURJON le 20/02/10
La blanche.