Question 431

Question 431
Question 431
  • Lieu de prise de vue : Les Saintes, Guadeloupe, 12 m
  • Date de prise de vue : 04/08/2006
  • Nom du photographe : Vincent MARAN
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Comment citer cette question :
https://doris.ffessm.fr/Forum/Question-431

Réf : 431

Vincent MARAN le 28/06/07

Sur la très belle fiche d'Anne Prouzet au sujet de cette espèce : Spheciospongia vesparium, ou éponge tête-de-bois, il y a une photo de détail qui montre, sur l'éponge, de drôles de minuscules organismes : 2 à 3 mm de haut, 2 mm d'envergure. Il y en a au moins 4 sur ce cliché, ils se présentent sous la forme de pédoncules blanchâtres entourés de structures rayonnantes très fines. De quoi peut-il s'agir ???
Romain (OCEANvironnement) FERRY
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Romain (OCEANvironnement) FERRY le 20/12/10

Quelques photos sur ce LIEN.http://www.biologiemarine.com/00001/hydrairefleureponge/Bonne fêtes de fin d'année à tous.
  • Lieu de prise de vue : Martinique, 3m
  • Date de prise de vue : 2010-11-25 00:00:00
  • Nom du photographe : FERRY Romain
  • Agrandir l'image
Quelques photos sur ce <a href="http://www.biologiemarine.com/00001/hydrairefleureponge/" target="_blank">LIEN</a>.<a href="http://www.biologiemari...
Vincent MARAN
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Vincent MARAN le 20/12/10

Grand merci à Horia, l'espèce est en "proposé".
Romain (OCEANvironnement) FERRY
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Romain (OCEANvironnement) FERRY le 21/11/10

Bon, promis je ferais attention ;-)
Vous avez raisons. Ce serait dommage de perdre l'accès à ce monde merveilleux.
je vais faire un post pour savoir s'il y a des chercheurs qui connaissent la composition moléculaire du venin des différents cnidosystes : substances allergènes, histamine, etc.
je crois que ça intéressera tout le monde.

Les observations sous binoculaires montrent que les cnidocytes sont différents suivant leur position sur l'organisme. Gros ou petits, courts ou longs. Les longs et fin ayant sûrement soit un but d'attacher ou d'atteindre la proie et d'autres plus gros pour surement injecter des doses plus fortes... c'est super intéressant. Mes ordis sont plantés donc rien avant la semaine prochaine.
Philippe BOURJON
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Philippe BOURJON le 19/11/10

Faut aller jusqu'au bout pour la science, Romain : je ne sais pas si vous avez des Synancéidés dans ton coin, mais il y a des Scorpénidés et peut-être des cônes tueurs :-)

Blague à part, Alain-Pierre a raison, ce ne sont pas des jeux anodins et ça peut se payer cher!
Alain-Pierre SITTLER
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Alain-Pierre SITTLER le 19/11/10

Méfi, quand même Romain. Comme dit Horia, le contact fréquent ou à répétition avec des cnidaires fait augmenter progressivement la sensibilité du corps aux venins et il se peut que tu ais des problèmes un jour. Ce serait ballot de ne plus pouvoir mettre un pied dans l'eau de mer pour des raisons anaphylactiques, non ? :-)
Romain (OCEANvironnement) FERRY
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Romain (OCEANvironnement) FERRY le 19/11/10

Bonjour, bonsoir,

Pour répondre à Frédéric ;-) je voudrais dire que si déjà on passe pour des illuminés pour les plongeurs techiques que l'on fini par convertir à grand tour de bras à la crebs...Ils finissent toujours par nous dire "c'est comme vous que je veux plonger moi" si je leur explique que je teste tout ce qui pique pour la science je crois que là c'est mort par contre ;-)

Mais si derrière ta question il y a une interrogation ici on la "chance" d'avoir les trois bestioles et de se faire piquer heureusement rarement : J'ai vu une blessure par physalies elle avait laissé une trace comme une barre de fer rouge dans le bras de la personne à vie. La cuboméduse une blessure sur 1 mois. Dans les deux cas un état de choc avec difficulté à respirer.


Pour le corail de feu comme le dit Philippe je trouve que l'on s'habitue à cette douleur qui peu rester 2 semaines les premières fois puis 1 h les années qui suivent et j'en connais d'insensibles notre corps s'habitue...

(Toujours pensez à un termos d'eau chaude en plongée de nuit, apparement "toxine" thermolabile (pas l'histamine))
Philippe BOURJON
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Philippe BOURJON le 18/11/10

Le corail de feu est ennuyeux mais pas très méchant : je fais le test sans le vouloir assez régulièrement, mais c'est peut-être variable puisque ces bestioles sont influençables par pas mal de facteurs.
Frédéric ZIEMSKI
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Frédéric ZIEMSKI le 18/11/10

Ben ça alors, tu m'impressionnes Romain !!
Je me suis toujours demandé ce qui était le pire entre un banc de physalies, de cuboméduses, et du corail de feu... J'attends des tes nouvelles dès que tu as fait le test !!

:-D

Amitiés
Fred
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Horia GALEA le 17/11/10

Le plus sage, lorsque l'on manipule des hydraires, c'est de porter des gants. Les brûlures peuvent, en effet, avoir des conséquences graves, allant jusqu'à des réactions anaphylactiques.
Romain (OCEANvironnement) FERRY
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Romain (OCEANvironnement) FERRY le 17/11/10

Bonsoir, Promis je vais entrer dans une phase de test.Quand j'ai attaqué toutes les anémones de la Martinique je les ai toutes testées...et ne rigolez surtout pas.... mais j'ai tout essayé dans cette période. Ce qui est forcément en lien c'est la durée du contact, la surface, les tentacules, les pseudo-tentacules,  etc. la douleur est différentes en intensité et durée dans le temps suivant les cas mais assez caractéristique.Pour les hydraires c'est beaucoup plus violant : Dans le cas de "l'Hydraire Buisson Ardent" Genre : Macrorhynchia espèce : clarkei comme son nom l'indique j'ai photographié des blessures assez impressionnantes.Dans le cas de ces petites hydraires la douleur peut rester il me semble 1h30 à 2h facilement. Allez courage  ;-)
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Horia GALEA le 17/11/10

J’avoue que je n’ai jamais testé son pouvoir urticant, mais c’est bon à savoir ! Je tiens aussi à mentionner que cet hydraire produit et libère des méduses. Quant au nom vernaculaire proposé, on décidera de commun accord avec les correcteurs, lorsque la fiche sera en préparation, mais la suggestion est loin d’être mauvaise. Par contre, il faudra comparer le pouvoir urticant d’une autre espèce qui lui ressemble, Heterocoryne caribbensis [ http://doris.ffessm.fr/fiche_proposee.asp?fiche_numero=1259 ], afin d’attribuer ce nom vernaculaire à celui des deux qui fait le plus mal ;-)))
Romain (OCEANvironnement) FERRY
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Romain (OCEANvironnement) FERRY le 17/11/10

Merci Horia je n'avais pas le nom d'espèce.Puisque je suis en plein trie des hydraires.DES PHOTOS sur ce LIEN.Très urticante cette hydraire se trouve sur les éponges balles noires et sur les éponges barriques.Que pensez-vous de la dénomination "fleur cuisante d'éponge" ?...
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Horia GALEA le 17/11/10

Et une petite figure en illustration.
Et une petite figure en illustration.
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Horia GALEA le 17/11/10

Il s’agit de Spherocoryne bedoti Pictet, 1893 [Fam. Sphaerocorynidae]. Son stolon est effectivement invisible, car enfoui dans les tissus de l’éponge hôte.
Vincent MARAN
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Vincent MARAN le 29/06/07

C'est vrai que ça ressemble bien à un Coryne, mais avec un seul individu, c'est singulier aux deux sens du terme...
Les Lucernaires ont souvent des allures de parapluie renversé....

J'ai déjà vu en aquarium d'étranges organismes capables de se rétracter, mais il s'agissait de Cténaires fixés (Coeloplana), ce ne doit pas être cela qu'évoque Frédéric Sinniger ?
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Frédéric SINNIGER le 29/06/07

Mon opinion, dont la valeur est toute relative sur ce genre de bestiole, suggèrerait éventuellement un hydrozoaire du type Coryne, le point étrange c'est qu'il ne semble pas y avoir de stolon entre les différents "polypes". Il serait intéressant de savoir si ces "polypes" s'allongent et ce rétractent, car j'ai observé d'autres hydrozoaires solitaires bizarres (dont j'ai oublié le nom) en aquarium...
Alain-Pierre SITTLER
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Alain-Pierre SITTLER le 29/06/07

On dirait qu'il y a 8 "points blancs" autour du tronc commun... Ca pourrait pas etre des lucernaires ou quelque chose comme ca ?

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