Pterois en Martinique !!!

Pterois en Martinique !!!
Pterois en Martinique !!!
  • Lieu de prise de vue : Les Anses d'Arlet, Sud Martinique, vers 5 m
  • Date de prise de vue : 03/11/2011
  • Nom du photographe : Françoise Courtois
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Comment citer cette question :
https://doris.ffessm.fr/Forum/Pterois-en-Martinique

Réf : 7810

Anne PROUZET

Anne PROUZET le 26/11/11

Elles sont arrivées en Martinique depuis environ 6 mois, comme on pouvait s'y attendre !
En voici une d'environ 8 cm.

Nous en avons vu 2 ce matin, dont une déjà grande et bientôt de taille à se reproduire.

Merci à Françoise pour sa photo témoignage !

(cf le message de Laurent à Cuba en 2009 : http://doris.ffessm.fr/forum_detail.asp?forum_numero=2321)




Philippe BOURJON
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Philippe BOURJON le 18/12/12

S'il s'agit bien de ce a quoi je faisais allusion dans mon message du 28/11/2011, il y a entre autres ceci, mais ça date de 2004 et l'équipe a sans doute fait du chemin depuis.

De plus, je ne sais pas quel est le thème d'étude précis recherché : si c'est au sujet de l'abandon de la vieille technique de la chaleur, je peux au moins témoigner : j'ai été ébouillanté aux urgences suite à une piqûre de poisson-pierre, sans pouvoir m'en apercevoir du fait de la forte dose de morphine administrée (qui ne changeait rien par ailleurs à la douleur venue du venin), et la prochaine fois je l'interdirai formellement vu ce qui s'en est suivi. Par contre, l'anesthésie loco-régionale marche très bien et sans dommages collatéraux, mais il faut un spécialiste pour la réussir et il n'y en a pas forcément aux urgences... Et comme, contrairement à la légende, cette piqûre n'est que rarissimement mortelle, il n'y a pas lieu de brûler le patient : la température et la durée de l'exposition à la chaleur nécessaires pour limiter significativement la puissance de l'envenimation ne peuvent que détruire les tissus et les exposer ensuite aux infections.

Pour la page consacrée aux envenimations marines en général, c'est , et ici pour la page d'accueil.
Dominique MARION
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Dominique MARION le 18/12/12

Est-ce que Philippe Bourjon aurait la référence de l'étude conduite à la Réunion? Merci d'avance.
Anne PROUZET
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Anne PROUZET le 16/12/12

Suite à des échanges récents sur biosub (que je reproduis ci-dessous) un témoignage perso :
Ce joli spécimen (près de 20 cm de longueur estimée.. avant) ne semblait pas incommodé par l'absence de son extrémité postérieure. Mais il n'a probablement pas survécu longtemps.

Alors : QUI lui a croqué le pédoncule caudal ?

Selon les témoignages spontanés des plongeurs locaux, il y a bien une recrudescence des grosse murènes vertes, qui d'habitude ne se montrent pas à ces faibles profondeurs. Je n'en ai pas vu moi-même, mais effectivement sur les sites où la population des Pterois semblait stabilisée, il y avait une abondance inhabituelle de murènes bien grasses, moringa et miliaris essentiellement. Sur d'autres sites (comme la Baie de St Pierre) où au contraire chaque relief est infesté de grosses rascasses, peu de murènes observées.
Ces observations n'ont bien sûr aucune valeur statistique.

Autres prédateurs possibles, (pour ce qui concerne les juvéniles en cours d'installation) : les poissons-flûte qui se livrent à des chasses spectaculaires en petits groupes multispécifiques de pissons-flûte, colas, carangues, mérous, murènes associés. Mais aucun de ces poissons ne se risquerait probablement à attaquer une rascasse adulte, même de petite taille.
 ___________________

From: cedric pau
Sent: Monday, December 10, 2012 10:59 AM
Plusieurs infos dans le travail réalisé par Bouchon et Bouchon-Navaro :
http://calamar.univ-ag.fr/uag/dynecar/EtudePteroisVolitans.pdf

Effectivement la murène verte peut être un prédateur potentiel du poissons-lion dans la Caraïbe, de même que les grands Serranidés tels les mérous, les grands Lutjanidés (Snapper) et probablement certains requins...
Quant à une corrélation entre l'augmentation du nombre de grosses murènes vertes et l'arrivée des Ptérois je n'ai aucune information. En Martinique, on n'a pas fait d'observation de ce genre, mais ici la murène verte subit la pression de la pêche (pas de ciguatera)

Message du 10/12/12 09:52 >
De : "Patrick THOMAS"

Bonjour On assiste dans l'arc antillais à une invasion de Poisson lion. Il y a 3 ans en plongée c'était très rare d'en croiser un, aujourd'hui sur chaque plongée, quelque soit le site, on en voit entre 5 et 10.
Question pour les spécialistes. A part le grand mérou quels sont les prédateurs naturels de ce ptérois? Hier j'en ai vu un spécimen de grande taille qui apparemment avait été attaqué, son flanc portait une large blessure. Mon appareil photo étant en panne...pas de photo.
Est ce que la murène verte fait parti des prédateurs de cette espèce? Depuis quelques temps sur Deshaies(Guadeloupe) on en voit de plus en plus(des murènes vertes) et de belle taille. Coïncidence ou il y a t'il une relation?
  • Lieu de prise de vue : Anse 3 Airs, Martinique Sud, 7 m
  • Date de prise de vue : 2012-11-27 00:00:00
  • Nom du photographe : Anne Prouzet
  • Agrandir l'image
Suite à des échanges récents sur biosub (que je reproduis ci-dessous) un témoignage perso : <br />Ce joli spécimen (près de 20 cm de longueur estim...
Philippe BOURJON
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Philippe BOURJON le 29/11/11

Faudrait songer à importer pour une nouvelle recette de bouillabaisse!
Alain-Pierre SITTLER
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Alain-Pierre SITTLER le 28/11/11

J'ai même vu à la télé qu'un resto local (Martinique ou Guadeloupe ?) essayait de le commercialiser en le préparant (avec, d'apres ce qu'en disait la patronne, pas mal de succés aupres des consommateurs). L'idée etant d'en pouvoir tirer ressource et de le chasser a des fins doublement utiles : prélever dans la population et en tirer profit.
Adrien WECKEL
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Adrien WECKEL le 28/11/11

Je confirme la présence en Guadeloupe.

J'en ai vue une en plongée en mai 2011 près de Ports Louis.
Et une ramenée par un pêcheur à Deshaies en mai également.

Certains clubs comme le club Piton Plongée à Deshaies les capturent et les amènent à l'université de Guadeloupe où les chercheurs les ouvrent pour étudier leur régime alimentaire et tenter de déterminer l'impact de leur présence sur l'écosystème  marin de Guadeloupe.

D'après ce qu'il mont dit ils on fait plusieurs captures depuis l'année dernière.

Philippe BOURJON
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Philippe BOURJON le 28/11/11

Quant au chasseur piqué : je partage entièrement l'avis des commentateurs sous l'article : impossible de confondre un Pterois avec une pierre. Ce gars a touché ce que localement on appelle un poisson pierre (Scorpaena plumieri apparemment), et heureusement pour lui que ce n'est pas un Synanceia, c'aurait été pire...

Au passage, concernant de qu'il faut faire en attendant la prise en charge médicale en cas de piqûre, l'article donne le conseil habituel de chauffer la zone piquée (le venin est thermolabile), mais l'équipe de médecins spécialisés qui fait une étude de fond à La Réunion sur les envenimations marines le déconseille (si j'ai bien compris, ils font une relation entre cet échauffement et les infections qui constituent les dommages collatéraux fréquents de ces envenimations). Avis aux plongeurs en eaux chaudes...
Vincent MARAN
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Vincent MARAN le 27/11/11

Non François !
Et je ne veux pas non plus que les superbes dahlias de mer de Dunkerque aillent se répandre dans les Antilles !

C'est la banalisation de certaines faunes qui est redoutable.
Imaginer un océan global à la faune uniforme et monotone, beurk !
François SICHEL
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François SICHEL le 27/11/11

Rêverais-tu d'en voir à Dunkerque ?
Vincent MARAN
0

Vincent MARAN le 26/11/11

Merci Anne pour ce témoignage.

Ça rend un peu mélancolique toutefois...

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