Corine PICARD le 11/12/19
Bonjour ! Peut-on savoir de quel ver il s'agit juste avec son fourreau ? J'opterais bien pour la polymnie nébuleuse ....
Corine PICARD le 19/12/19
Merci pour ces précisions !
Paulo BONIFACIO le 14/12/19
salut Corine désolé j’étais pressé. En gros il dit que la cheminé du tube ( la partie que sort du sédiment ) de D biscayensis dépasse de 4-5 cm le sédiment et est plutôt décoré de débris de coquillage. Alors que en D nealolitana la cheminé ne dépasse pas trop le sédiment avec un tube plutôt lisse décoré de quelque fragment d’algue.
Frederic oui c’est probable que le tube appartient à une D biscayensis et non j’ai pas dit d ignorer les observations en vivant. Au contraire les informations du terrain sont très importantes et associées aux caractères morphologiques, génétiques, comportementaux et tous les autres vont aider à identifier précisément l’espèce. C’est l’approche que me convient pas de mettre un nom d espèce simplement en regardant une caractéristique parmi toute la liste. Ça peut fonctionner ou pas heheh c’est comme ça qu’on rate des nouvelles espèces que partagent le même habitat et comment on avait probablement zappé jusqua 2012 l’existence de D biscayensis dans nos côtes.
Frédéric ANDRÉ le 13/12/19
Comme Corine, la langue brexiteuse n'est pas ma tasse de thé, néanmoins je crois avoir compris qu'il devrait donc s'agir de D. biscayensis ? Même si l'aspect sur le terrain est trop peu souvent décrit dans les papiers dits "de référence", il ne faut peut-être pas ignorer certaines observations "in live" ? (eh eh , Paulo :-))
Corine PICARD le 13/12/19
Merci pour toutes vos réponses, dommage que je sois très mauvaise en anglais !
Paulo BONIFACIO le 13/12/19
re-
finalement selon Arias et paxton (2005) 10.1016/j.ecss.2015.05.033 sur les cotes de france de l'atlantique y a deux especes D neapolitana et D biscayensis. Selon eux "In all localities (Spanish and French ones), Diopatra biscayensis tubes had tube-caps protruding 4-5 cm above the sediment and were ornamented mainly with a mixture of shells and shell fragments practically along the entire length of the tube, while Diopatra neapolitana lacked tube-caps and its smooth tubes, scarcely decorated with some algal material, did not protrude much above sediment level." donc le tube semble bien indiquer l'espece comme suggéré Pierre et le papier cité ;) mais moi jai du mal avec ce genre d'approche hehe
Paulo BONIFACIO le 12/12/19
bonjour
Je valide le choix des camaradas pour une diopatra. Après il me semble qu’il y a quelques espèces en Europe. De toute façon ça sera pas 100% sur pour un nom de espèce. Faut que je vérifie la biblio. Ces tubes là sont bien caractéristiques des diopatras, alors que les tubes de lanice y’a des structure filaires au bout.
fred j’attends ta réponse sur un autre espèce ;)
Pierre NOËL le 12/12/19
Bonjour,
Belle observation.
Dans le cas présent, un tube du ver onuphidé du Golfe de Gascogne Diopatra biscayensis Fauchald, Berke & Woodin, 2012 me semble être également possible et mieux correspondre (lien1).
Autres avis bienvenus...
Frédéric ZIEMSKI le 12/12/19
Bonjour,
Je pense davantage à un tube d'onuphidae (type Diopatra). Les débris agglomérés sont bien plus grossiers que ceux qui constituent les tubes de Terebellidae. (voir ici par exemple).
Frédéric ANDRÉ le 11/12/19
Bonjour Corine,
Sur le sable à marée basse je verrais bien ce ver polychète sédentaire, Lanice conchilega et dont le nom signifie "porteur de coquilles" .
Corine PICARD le 11/12/19
Dans le même style, mais échoué sur la plage.