Nathalie KELLER le 02/01/16
Bonjour, pourriez vous me donner le nom de cette espèce
Marie-Claude SALLES le 07/02/16
Bonjour ! Merci pour les commentaires. Des coquilles ainsi "encroutées" sont rares sur ces plages, et celles déformées plus encore... Je ne comprenais pas leur origine, avant de lire la fiche DORIS. ( les photos ne sont pas très bonnes : le fond trop clair assombri les coquilles, plutôt marrons).
Yves MÜLLER le 07/02/16
Les pagures dont la coquille est encroûtée par Hydractinia echinata (Fleming, 1828) n'ont pas toujours besoin de changer de coquille car le revêtement corné de l'hydraire croît au niveau du labre prolongeant ainsi la coquille. Cette croissance n'est plus aussi régulière ce qui conduit à des formes excentriques. De plus le pagure traîne sa coquille sur le fond ce qui use le revêtement corné juste à un endroit. Cette usure est effectivement à l'origine des traces claires observées (on voit ca très bien quand on a la coquille dans la main). La coquille de gauche, elle, a du être percutée. La vase anoxique noircit ou bleuit les coquilles.
Marie-Claude SALLES le 06/02/16
Bonjour ! Merci pour les propositions. J'avais utilisé ce message en réponse à ma question précédente. On trouve parfois des coquilles foncées dans leur épaisseur, dans des zones vaseuses, mais là, il s'agit plutôt d'une couche extérieure. La zone normale de la coquille semble être dégagée par usure sur le sable.
Bruno CHANET le 06/02/16
Bonjour,
OK avec l'interprétation proposée par Vincent, des bactéries de ce milieu se développant sur la couche cornée
Mais, la zone blanchâtre, présente sur chaque coquille (une par coquille ?), correspondrait-elle à un fragment (supérieur ? en position), non enfoui dans le sédiment anoxique ?
Vincent MARAN le 05/02/16
Bonjour Marie-Claude
Ces photos viennent peut-être en complément de la dernière réponse, mais elles pourraient faire l'objet d'un nouveau message !
Il me semble qu'il s'agirait plutôt ici de coquilles qui sont restées enfouies un bon moment dans un niveau de sédiments "anoxiques" (sans dioxygène) et donc ayant été colorées par des pigments (très sombres) caractéristiques de ce type de milieu.
Leur surface peut avoir été concrétionnée par des éléments leur donnant cet aspect rugueux.
Marie-Claude SALLES le 05/02/16
2° photo...
Marie-Claude SALLES le 05/02/16
Bonjour ! Ces coquilles déformées, l'ont-elles été par des colonies d'hydractinies, comme évoqué sur la fiche de DORIS ?
Yves MÜLLER le 03/01/16
Effectivement la couche marron rugueuse voire épineuse est ce qui reste de la colonie d'Hydractinia echinata quand elle est sèche et morte. Cette espèce recouvre des coquilles de Natices, Nasses et Buccins,... . Sur les épaves, en mer du Nord, l'hydrodynamisme est suffisant pour que Hydractinia echinata recouvre des rambardes, tuyaux voire même des morceaux de tôles des épaves. Au printemps il est intéressant de chercher sur les encroûtements d'Hydractinia les pontes et les petits éolidiens Cuthona nana (voir la fiche N°157).
Marie-Claude SALLES le 03/01/16
Bonjour ! Merci pour l'explication. Sur la plage on trouve parfois des coquilles, natices surtout, avec une couche marron, sèche et rugueuse : hydrozoaire comme pour ce bernard, semble-t-il...
Yves MÜLLER le 02/01/16
L'organisme encroûtant sur la coquille du pagure est l'hydrozoaire Hydractinia echinata voir la fiche 256.
Marie-Claude SALLES le 02/01/16
Bonjour... et bonne année ! L'extérieur de la coquille semble "habité" aussi...par des ???
Véronique LAMARE le 02/01/16
Je pense à un bernard l'ermite commun:
ZIEMSKI Frédéric , BOUCHARD Jean-Marie , NOËL Pierre in : DORIS, 28/01/2012 : Pagurus bernhardus (Linnaeus, 1758), http://doris.ffessm.fr/ref/specie/117
