Les couronnes aux extrémités des piquants de l'oursin : qu'est-ce

Alain PEETERS le 14/04/23

en réfléchissant bien je crois avoir des photos (en Egypte) qui remontent à plusieurs années ou le même type d'oursin arbore ces boules sphériques. J'essaye de les retrouver et ensuite de vous les annexer. Les couronnes qui apparaissent sur les piquants ne pourraient elles pas être une phase postérieure à la phase "boule sphérique"?

Bien à vous

Alain PEETERS le 14/04/23

Grand merci pour cet éclairage. La nature a plus d'un tour dans son sac!

Hervé BERNARD le 13/04/23

Oui vraiment ! Merci.

Norbert VERNEAU le 13/04/23

Passionnant !!!

Frédéric DUCARME le 10/04/23

Bonjour,

Les cidaroïdes font souvent des choses bizarres et encore très mystérieuses avec leurs radioles, et cette espèce (Eucidaris tribuloides) est bien connue pour ça, pouvant même avoir des piquants transformés en grosses boules sphériques. Le genre Goniocidaris (plutôt profond et indo-Pacifique) semble particulièrement inventif aussi, y compris au sein d'une même espèce... Les terminaisons en "trompette" ne sont pas rares, d'autant que chez ce groupe c'est plus la solidité des radioles que leur capacité à piquer qui protège l'animal. Allez donc voir à quoi ressemblent Tylocidaris ohshimai, Chondrocidaris brevispina ou encore Plococidaris verticillata, et le genre Goniocidaris...

Daniel ROY le 06/04/23

Bonjour

Hypothèse peut-être tirée par les cheveux mais peut-être que ses couronnes sont plus solides et permettent aussi de creuser le substrat pour agrandir la cavité ou s'abrite l'oursin par des mouvements des piquants qui généreraient une abrasion du corail un peu comme une lime.Ceci en plus de la possibilité de s'ancrer.

Eliot RUIZ le 06/04/23

Bonjour,

La question m'intéresse aussi mais je ne suis pas sûr que la fonction ait été étudiée en particulier, ou en tout cas je n'en ais trouvé aucune trace dans la littérature scientifique après une recherche rapide...

Peut être que c'est encore pour renforcer la solidité des piquants et la surface de contact avec la roche, pour ainsi augmenter le pouvoir autobloquant des piquants afin d'empêcher un quelconque prédateur des les déloger de leur anfractuosité ?

Dans la fiche DORIS, il est mentionné : "De jour, les oursins-lances s’abritent dans les fissures, entre les blocs de corail, sous les rochers à l’abri de la lumière directe. Ils sont capables de s’ancrer à l’intérieur de leur retraite en bloquant la position de leurs radioles, de sorte qu’on ne pourrait les extraire à moins de casser quelques piquants."

En tout cas, c'est une critère d'identification de l'espèce et cette structure est très bien décrite. Voir ce guide page 16-17 ainsi que les photos associées page 58-65.

Eliot