Vincent MARAN le 26/10/22
Bonjour
La question est celle-ci : ce tas de coquilles peut vous amener à une réflexion et à une hypothèse : lesquelles !
Ce jeu est permis aux "Experts", comme aux "Amateurs" !
J'attendrai environ 24 h avant d'apporter un éventuel premier commentaire.
Les règles de ce jeu se trouvent en lien iciBonnes recherches !
Bien cordialement
Vincent MARANJean-Jacques RIUTORT le 27/10/22
Bonsoir,
Merci pour ce jeu Vincent.
Il y avait du monde autour de la table pour festoyer avec ces huîtres.
Concernant les trous de poincons, il doit s'agir de zones sombres sur les coquilles. Norbert ne les a pas vus et Vincent n'aurait pas pu les rater en réalisant la photo.
Marie-Claude a raison, les huîtres de Diana étaient également exportées à Rome salées dans des amphores. Le nombre de coquilles constituant l'îlot des pêcheurs atteste que la surpêche n'a pas attendue l'avènement des techniques de pêche modernes !
Bruno CHANET le 27/10/22
Ah zut, j'arrive trop tard... pas de rapport avec ceci donc ?
Vincent MARAN le 27/10/22
Bonsoir
Bravo à Jean-Jacques qui a tout indiqué dès la première réponse !
Cette photo a été prise dans le Musée de Lattes, plus précisément : site archéologique Lattara - musée Henri Prades de Montpellier Méditerranée Métropole, situé à Lattes (34).
En effet, ce tas de vieilles coquilles ne montre que Ostrea edulis, il n'y a pas d'huîtres creuses, comme Frédéric l'a précisé. Elles datent de l'occupation romaine, et seraient issues de conchyliculture.
Personnellement, je n'ai pas vu de marques de poinçons, mais je n'ai peut-être pas l’œil pour ça...
J'ai beaucoup aimé la remarque de Dominique, et, si je l'ai su un jour, j'avais oublié qu'on peut faire un lien entre l'ostracisme (vote sur débris "écailles" de poteries) et nos chères Ostrea, bien vu !
Pascaline et Marie-Claude nous ont apporté leurs lumières.... et d'autres se sont bien défoulé une fois de plus, et c'est toujours bienvenu, du côté de l'humour !
Grand merci à tous pour votre participation.
Bruno CHANET le 27/10/22
CRS= Compagnie Romaine de Sécurité, bien sûr...
Jacques COVES le 27/10/22
Coquilles stockées en forme de tas pour servir de projectiles contre les CRS romains pendant le mouvement des Thorax flavus.
Daniel ROY le 27/10/22
Peut-être utilisées ensuite concassées comme matériaux de construction pour les voies romaines .
Christine LEHERQUIER le 27/10/22
je pense à des Romains qui auraient stocké en masse après avoir été informé d’un mouvement de grève annoncée par les ostréiculteurs
Norbert VERNEAU le 27/10/22
Un étal de souvenirs romains, sur l'autre face il y a un joli dessin de la ville de Massilia avec la mention "memoria massilia". Des valves postales.
Murielle TOURENNE le 27/10/22
Bonjour,
Bulletins de vote (ostrakons) dans un bureau de vote dans la Grèce antique. en attente de dépouillement, mais on ne sait pas qui a été élu ?
Jacques COVES le 27/10/22
Réflexion: coquilles d'huitre, oui mais fossilisées.
Découvertes assez loin du rivage le plus roche donc:
Hypothèse 1: le niveau de la mer a baissé depuis la consommation de ces huitres,
Hypothèse 2: les huitres étaient déjà un produit commercial et étaient donc acheminées loin de leur lieu de production,
Hypothèse 3: mélange des hypothèses 1 et 2.
Bruno CHANET le 27/10/22
coquilles d'huitres jouant le rôle de lest dans des navires (galères ?)
Bruno CHANET le 27/10/22
Bonjour,
coprolithes d'irréductibles gaulois
Rappelons-nous que Obelix mange les huitres entières
Florian BERNIER le 27/10/22
Bonjour
j'y vois plus des huitres fossiles, beaucoup plus vieilles, surement lors du dernier réveillon d'un dinosaurus dorisienis
Marie-Claude SALLES le 27/10/22
Bonjour ! D'accord pour des huitres "romaines'. Parfois, elles étaient vendues "en amphore", et sans la valve plate. Donc, ici, il s'agit, peut-être, de restes de préparation, valves plates seules, trouvées sur un chantier de fouilles ? D'autre part, il y a longtemps que des huitres creuses "portugaises", sont élevées à Arcachon. D'autres creuses, "japonaises", sont venues plus tard.
Pascaline Bodilis le 27/10/22
Bonjour à tous,
Et merci à Vincent pour cette nouvelle énigme. Je propose comme réflexion : la consommation excessive d'une espèce par l'homme entraînant la disparition de cette espèce et comme hypothèse, l'introduction, du fait de la disparition de cette première espèce, d'une nouvelle espèce pour la remplacer, apportant par contre, avec elle, une espèce invasive, comme ce fût le cas, lors de l'introduction de l'espèce invasive, la crépidule, importée en même temps qu'une nouvelle espèce d'huître.
Frédéric DUCARME le 27/10/22
Je viens de voir que l'huître creuse n'a été importée qu'en 1966 donc c'est un peu tard, et probablement que toutes ces huîtres sont des Ostrea edulis, de formes plus ou moins classique. Je pense donc que la question porte plus sur l'usage que sur l'espèce... Mais on ne sait pas d'où elles viennent.
Frédéric DUCARME le 27/10/22
Effectivement, on dirait bien de vieilles coquilles d'Ostrea edulis. Romaines, paléolithiques, subfossiles ? Certaines semblent plus étroites et pourraient être des Magallana. Cela pose peut-être la question de la date d'importation de l'huître japonaise... Ou la question de leur provenance si elles ont été trouvées loin de leur lieu de vie ?
Dominique MARION le 27/10/22
J'ose espérer que Vincent n'oserait pas faire de l'ostracisme envers les plongeurs qui n'utilisent pas DORIS...
Norbert VERNEAU le 26/10/22
Ou alors, une photo souvenir d'un réveillon... Quand l'esprit embrumé ne discerne plus les sujets intéressants !
Norbert VERNEAU le 26/10/22
Je ne vois les poinçons des impôts romains pour ma part… Mais pourquoi pas aller plus loin : des huître consommée ar nos très très très lointains ancêtres, néolithiques ?
Jean-Jacques RIUTORT le 26/10/22
Bonjour,
Cela me fait penser à des coquilles d'Ostrea edulis plutôt ancienne. Il me semble que certaines coquilles sont trouées marques de poinçon pour les ouvrir ?
Cela pourrait être les restes d'un festin ou d'une activité romains. Localement, les romains pouvaient amasser de très grandes quantités de coquilles (jusqu'à ce que l'amas aboutisse à la création d'un îlot comme c'est le cas dans l'étang de Diana sur la côte orientale de la Corse ! ).