Eponge d'eau douce

btigitte Ghilain le 26/07/12

Merci Jean-Pierre,

Ce n'est pas si simple, en effet. J'ai imprimé la fin du document auquel tu fais mention. Quand je retourne à nouveau à Dour, je refais un prélèvement. Merci encore.
Brigitte

Jean-Pierre COROLLA le 20/07/12

Bonjour,

Ce n'est hélas pas si simple. Une éponge a différents types de sclérites => il faudrait les photographier tous.

Pour t'aider, n'hésites pas à consulter le document mis en lien par Philippe Bourjon (pas la partie ADN bien sûr mais regarde à la 9e page du document) : ici

Brigitte Ghilain le 20/07/12

Bonjour,

je suis retournée à Dour (carrière belge, (Site "Four à chaux Waroquier"), pour prendre un échantillon de l'éponge.
J'ai pris une photo des spicules (ci-jointe). celles-ci semblent très lisses.

Peut-on avancer dans l'ID?

Spongilla lacustis?

brigitte ghilain le 10/07/12

Merci Jean-Pierre,

Voici un mode opératoire qui va m'aider !
Dès que j'y retourne, je prends délicatemment un morceau d'éponge et je suis la procédure.
Je posterai sur le forum... ce que j'aurai observé. J'ai une petite camera sur mon microscope, qui se met sur un des oculaires. Enfin, j'espère arrriver à qq chose! Je n'ai jamais travailler sur les éponges.


Merci encore

briGitte

Jean-Pierre COROLLA le 09/07/12

Extrait de la page 136 du Hors-série n°1 de la revue Subaqua "A la découverte de la vie marine" :

- sur une lame de verre, placer un fragment aussi complet que possible de l'éponge (section radiale par exemple de façon à avoir en même temps la zone corticale et la zone centrale).
- déposer une goutte d'eau de javel concentrée sur le fragment d'éponge. Il se produit une désagrégation complète de l'éponge, la masse des spicules restant visible sur la lame.
- verser un peu d'eau distillée sur l'eau de javel, afin de diluer et laver.
- enlever l'eau javellisée avec des bandes de papier filtre découpées, procéder avec précaution sur les bords de façon à ne pas aspirer les spicules.
- rincer plusieurs fois en procédant comme ci-dessus.
- faire évaporer l'eau distillée restante. S'il reste des traces d'eau de javel (traces blanchâtres), mettre une goutte d'alcool à 70° sur la lame et faire évaporer en chauffant.
- pour une observation directe, il suffit alors de placer une goutte d'eau sur les spicules et de recouvrir avec une lamelle.

Sachant que nos éponges d'eau douce sont friables comme du yaourt, il faut prendre la méthodologie ci-dessus "cum grano salis" (avec un grain de sel = traiter délicatement un petit morceau prélevé sur l'éponge au moyen d'un petit pot que l'on peut fermer sous l'eau).

brigitte ghilain le 09/07/12

Merci beaucoup. La prochaine fois que je retourne à Dour, je prend un échantillon de cette éponge et je l'observe de plus près! Bino et microscope!

Merci à vous

Brigitte

PS : pour l'ADN, c'est super sympa... mais mes obs n'iront pas jusque là! :)

Jean-Pierre COROLLA le 09/07/12

Bonsoir Philippe,

Merci de tes liens qui nous donnent l'aspect des spicules. Ils nous seront bien utiles pour les prochaines identifications.

Sinon, pour ceux qui ne le savent pas, il est impossible en plongée d’identifier les diverses espèces d'éponges présentes en eau douce. La fiche DORIS existante porte sur Spongilla lacustris qui est celle la plus fréquemment rencontrée par les plongeurs.

Bien cordialement.

Philippe BOURJON le 09/07/12

Si des morceaux d'ADN et des spicules vous intéressent, c'est ici.

Philippe BOURJON le 09/07/12

Peut-être plutôt Ephydatia muelleri (Lieberkühn, 1855) ?

Je m'en mêle juste pour le plaisir de contredire APS ;-)

brigitte ghilain le 09/07/12

Serait-ce Spongilla lacustris ?