Corps très comprimé latéralement, formant un ovale très large
Museau proéminent, long et pointu
Couleur marron foncé avec partie antérieure plus claire
Scalpel blanc dans un sillon blanc, de part et d'autre du pédoncule caudal
Nageoires brun foncé, sauf pectorales translucides à rayons orange
Chirurgien à balais (Nouvelle-Calédonie), chirurgien à robe sombre (Polynésie française), chirurgien à brosses, chirurgien balai, bouc (île Maurice)
Twotone tang, brushtail tang, bluelined sailfin tang, brown tang, brown sailfin surgeonfish, spotted tang (GB), Pez marino cirujano scopas, cirujano cafe (E), Brauner Segelbader, Brauner Segeldoktorfisch (D), Brune zeilvindoktersvis (NL), Tweekleur-tang (Afrique du Sud), Canivete bicolor (Mozambique), Gomahagi (Japon), Pe'ape'a, pitopito (Samoa), Peretiti, peretti (Tahiti)
Acanthurus scopas Cuvier, 1829
Acanthurus suillus Cuvier, 1829
Acanthurus altivelis Valenciennes, 1835
Acanthurus ruppelii Benett, 1836
Zebrasoma supraalba Fowler, 1946
Indo-Pacifique
Zones DORIS : ● Indo-PacifiqueOn rencontre Zebrasoma scopas dans tout l'océan Indien et dans l'océan Pacifique jusqu'aux Tuamotu à l'est, aux côtes sud du Japon au nord et à l'île Lord Howe, à la Nouvelle-Calédonie et à l'île de Pâques au sud.
Il n'est pas présent en mer Rouge.
Un individu a été observé en 2008 en Floride (côte ouest des Etats-Unis), mais il s'agit de l'un des nombreux cas de rejet de poissons de l'Indo-Pacifique par des aquariophiles dans cette région (voir rubrique Informations Complémentaires).
On trouve ce chirurgien-voile dans les lagons, sur les pentes externes et sur les côtes coralliennes jusqu'à 60 m de profondeur. Les juvéniles sont souvent rencontrés près des massifs d'Acropora, dans lesquels ils se réfugient en cas de danger.
Le corps de ce chirurgien est très comprimé latéralement et il a la forme d'un ovale très large : sa longueur sans la queue est 1,6 fois plus grande que sa hauteur. Les nageoires dorsale et anale déployées peuvent le rendre aussi haut que long. L'animal peut atteindre 40 cm.
La couleur classique du chirurgien-voile brun est un marron très foncé avec une partie antérieure plus claire, jaunissante à olivâtre. Il est difficile d'en voir d'avantage in situ, mais sa livrée porte en outre de nombreuses et très fines lignes horizontales bleues, qui dessinent un motif réticulé ou linéaire complexe et très variable sur les flancs. Ces lignes laissent place à une multitude de petits points blanchâtres à bleus sur la tête et sur la partie ventrale, jusqu'au début de la nageoire anale. Cette répartition peut cependant varier d'un individu à l'autre.
Une ligne horizontale plus sombre peut être observée au milieu des flancs en situation de stress.
Un scalpel blanc dans un sillon blanc est présent de part et d'autre du pédoncule* caudal. Une assez large zone couverte de soies* difficilement visibles, serrées, pointues et plus ou moins longues, part des scalpels et s'étend vers l'avant sur presque un tiers du corps ; elle peut aller jusqu'à la moitié de la distance entre les pectorales et les scalpels chez les grands individus. Elle n'est présente que chez les mâles et n'existe pas chez les individus de moins de 7 cm.
La tête est très comprimée latéralement et la distance entre l'opercule* et le profil du front est réduite. Le museau est proéminent, long et pointu. La bouche est très petite : sa longueur est à peu près égale au diamètre de l'œil. Elle est terminale et à lèvres fines. Les dents sont plates et incisiformes*, elles portent des dentelures sur le tranchant. L'œil, orange foncé à brun rouge, entouré d'un anneau de petits points blancs, est haut placé. Les 2 paires de narines sont très proches des yeux. La zone supraorbitale dessine une bosse sur le profil nettement concave du museau.
Toutes les nageoires sont brun foncé à l'exception des pectorales, translucides, à rayons orange foncé. La nageoire dorsale peut porter de petits points blanchâtres et être plus claire dans sa partie antérieure. Dorsale et anale sont très hautes et arrondies, la plus grande hauteur se situe en leur milieu ; leur couleur brune peut être bleuissante ou violacée en partie postérieure. La nageoire caudale est tronquée à légèrement arrondie.
Si l'on reste attentif à la forme générale et à celles des nageoires, il ne peut être confondu qu'avec d'autres espèces de son genre et, si l'on considère couleurs et motifs, il ne peut l'être qu'avec Zebrasoma rostratum car Zebrasoma scopas peut paraître presque noir.
Mais Z. rostratum est nettement plus foncé, notamment en partie antérieure, et ses pectorales sont à rayons bleus. Il est aussi plus petit : 21 cm maximum. On le trouve à moindre profondeur (entre 8 et 35 m) et uniquement dans le Pacifique Sud.
C'est un herbivore diurne qui se nourrit de microalgues benthiques* filamenteuses, le plus souvent des algues rouges. On trouve aussi du phytoplancton* dans ses contenus stomacaux et il peut lui arriver de consommer de petits crustacés. Une analyse phylogénique montre que l'ancêtre commun (et unique) du groupe Zebrasoma se nourrissait essentiellement de macroalgues et qu'il a été amené à changer son régime alimentaire pour des algues filamenteuses, cette variation étant corrélée avec des modifications des dents de la mâchoire supérieure et du système des dents pharyngiennes.
Il se nourrit aussi des fèces* de certains poissons (par exemple Chromis atripectoralis, zooplanctonivore dont l'analyse des contenus rectaux montre qu'ils sont riches en protéines et lipides, et faibles en minéraux), leur valeur nutritionnelle étant supérieure à celle des algues constituant la diète ordinaire du poisson. Inversement, ses fèces, riches en minéraux, nourrissent des coprophages* alguivores et détritivores*, notamment des poissons-perroquets. Le matériel fécal est consommé dès la défécation, les coprophages pouvant suivre un certain temps les individus visés et paraissant prévoir à leur comportement l'imminence du phénomène.
Zebrasoma scopas peut former des groupes de 50 à 100 individus pour aller se nourrir, sur leur territoire, des fèces de divers poissons-demoiselles.
Cet aspect du régime alimentaire de Z. scopas a aussi un intérêt pour l'équilibre entre herbivores et algues, puisque certaines d'entre elles peuvent survivre au passage par le système digestif du poisson : une étude faite en Californie montre qu'après 10 jours de mise en culture de matériel fécal, un fragment d'algue brune s'était régénéré et était pigmenté (donc capable de photosynthèse*).
Il n'y a pas de différence visible entre les sexes, si ce n'est une taille plus grande et une zone couverte de soies, difficiles à distinguer, en partie postérieure chez les mâles. Le territoire de reproduction est le même que celui du nourrissage, également défendu par le mâle et la femelle.
Chaque couple est monogame. La cour est généralement initiée par le mâle, qui s'élève lentement à 2 m au-dessus du substrat et est rejoint par la femelle. Le couple reste quelques instants à cette hauteur puis redescend, et les montées se répètent. Pendant ces montées, le mâle approche fréquemment la femelle d'un mouvement rapide, les nageoires dorsale et anale déployées et agitant la caudale. Ce rituel est répété un certain nombre de fois. La ponte a lieu au sommet d'une montée plus haute que les autres, le couple pouvant être au contact ou séparé d'un mètre. Chacun redescend se nourrir sur le substrat immédiatement après la ponte. Le comportement de reproduction peut changer l'aspect de la livrée : tête et parties antérieures du dos et de la dorsale pâles, ligne horizontale foncée sur les flancs et iris des yeux virant à l'orange iridescent. Mais, en dehors de la présence de rivaux, ce n'est pas nécessairement le cas.
La ponte ne semble pas dépendre des cycles lunaires et a lieu à marée basse. Elle se produit en groupe d'une dizaine d'individus ou par couples isolés, selon les lieux ; les gamètes* sont dispersés à quelques mètres du fond. Les œufs sont pélagiques*.
Les larves* font environ 25 à 30 mm à l’installation*. Elles sont translucides avec des rayures verticales claires bordées de rayures grisâtres sur le corps, un abdomen argenté et une selle brun foncé sur la nuque traversant les yeux et s’arrêtant à leur limite inférieure. La dorsale est triangulaire. Les scalpels sont présents, mais difficiles à voir.
La partie postérieure de la post-larve est brun foncé avec de fines lignes verticales claires, sa partie antérieure est blanc rosâtre à violacée. Le museau est couvert d’un motif réticulé grisâtre, un minuscule scalpel blanc est visible, la nageoire caudale bleuit. Le premier rayon de la dorsale est séparé des autres.
Le juvénile, dorsale et anale déployée, est nettement plus haut que long. Il a souvent la forme d’un triangle, l’extrémité des nageoires dorsale et anale étant coupée presque à la verticale. Ces nageoires sont proportionnellement plus hautes que chez l’adulte. Sa partie postérieure est d’un brun très foncé, qui jaunit progressivement sur la partie antérieure (le nom vernaculaire anglais « twotone tang », ou chirurgien à deux couleurs, est descriptif des juvéniles). Les flancs portent des rayures verticales blanchâtres à bleutées et sont couverts d’une multitude de petites taches et tirets clairs, les taches continuant sur toute la tête. La selle brune sur la nuque est toujours présente mais s’estompe. Le premier rayon des pelviennes est bleu ciel ; la queue est souvent d’un bleu très sombre à reflets violacés, ou violet foncé.
L’examen des otolithes* montre une croissance rapide dans les quatre premières années, une stabilisation de la vitesse de croissance ensuite, et une espérance de vie de plus de 30 ans.
L’hybridation est possible avec Zebrasoma flavescens, espèce si proche qu’on l’a longtemps considérée comme une simple variante jaune de Zebrasoma scopas cantonnée dans le Pacifique (les deux taxons sont désormais considérés comme valides et forment un groupe monophylétique*). L’existence d’hybrides a été constatée dans des lieux où les deux espèces coexistent, mais où l’une est nettement moins représentée que l’autre. Les hybrides peuvent présenter de nombreuses variations de couleur comprises entre le jaune et le brun.
Cette espèce peut être infestée notamment par un ver nématode de la famille des Camallanidés, Procamallanus (Spirocamallanus) longus.
C’est un poisson relativement commun et assez farouche.
On peut le trouver en groupes parfois importants, mais il peut être aussi isolé ou en couple. Les juvéniles sont le plus souvent solitaires.
Selon une étude faite à Aldabra (Seychelles), un territoire de nourrissage fait environ 40 m² et réunit un mâle et une ou plus rarement deux femelles, la plus grande étant dominante sur l’autre. Le mâle et la femelle utilisent le territoire à parts égales. Il est agressivement défendu par le couple contre les autres herbivores brouteurs de microalgues, mais il est souvent quitté pour des excursions chez des voisins parfois lointains, conspécifiques* ou pas. On peut aussi voir des groupes importants d’individus non territoriaux se nourrir ensemble.
La nageoire dorsale comprend 4 à 5 rayons durs et 23 à 25 rayons mous, l’anale comprend 3 rayons durs et 19 à 21 rayons mous. Il nage en battant des pectorales à la manière d’un poisson-papillon.
Les scalpels ne sont pas en forme de lame, comme chez les autres poissons-chirurgiens, mais en forme d’épine. Ils ne sont pas non plus, contrairement à ce que l’on trouve chez la plupart d’entre eux, entourés par un anneau de couleur à fonction aposématique*. Le contraste brutal de leur couleur blanche sur la livrée brun foncé semble suffire à informer de la présence d’un moyen de défense.
La livrée pâlit dans la moitié antérieure du corps à l’exception de la zone ventrale lors d’une interaction agressive.
La livrée de nuit est identique à la livrée diurne à l’exception d’une grosse tache ovale plus brune que le reste du corps sur les flancs, et d’un blanchiment de la ligne horizontale qui apparaît en situation de stress (de jour, elle est plus foncée) et qui traverse cette tache.
Il existe aussi des livrées aberrantes mêlant en proportions variables le jaune ou le bleu au brun de la livrée ordinaire. Elles sont probablement dues à des infections fongiques.
La partie couverte de soies, l’une des particularités du genre Zebrasoma, n’est présente que chez Z. scopas, Z. flavescens, Z. xanthurum et Z. rostratum (elle n’existe pas chez Z. veliferum, Z. desjardinii et Z. gemmatum).
Son niveau de résilience* est moyen : le temps minimum requis pour le doublement d’une population est de 1,4 à 4,4 ans.
La localité du type est Banda Neira, une des îles Banda, dans l'est de l'Indonésie.
Sa chair n’est jamais ciguatérique*.
Il est apprécié par les aquariophiles, mais beaucoup moins que son parent jaune vif, Zebrasoma flavescens, que son succès met en danger dans certaines zones du Pacifique. Z. scopas est considéré comme résistant et peut vivre en aquarium jusqu’à 10 ou 15 ans.
Parmi d’autres familles de poissons issus de l’Indo-Pacifique, plusieurs espèces du genre Zebrasoma ont été observées sur la côte du comté de Palm Beach (USA, Floride). Cette localisation aberrante peut avoir deux causes : les opérations de déballastage faites par les navires équipés de cette capacité (les eaux de ballast peuvent transporter des larves ou des petits juvéniles), ou des rejets, intentionnels ou pas, dus à des aquariophiles. Une étude parue en 2004 montre que, s’agissant des poissons tropicaux à la distribution anormale observés sur ces sites, la responsabilité de certains aquariophiles est manifeste.
- Chirurgien : ce nom se rapporte aux épines érectiles qui arment le pédoncule caudal et que l'on appelle aussi des « scalpels », du nom de l’un des instruments tranchants utilisés en chirurgie.
- voile : cette comparaison est justifiée par la grande surface des nageoires dorsale et anale quand elles sont déployées, qui peut évoquer la voilure d’un navire.
- brun : pointe la couleur dominante de l'espèce.
Zebrasoma : mot composé des mots grecs [zebra], qui désigne un zèbre, et [soma], qui signifie corps. Cette composition renvoie très probablement aux rayures verticales qui ornent la livrée de Zebrasoma veliferum (ou velifer). Cette espèce, dont les rayures évoquent la robe de l'équidé, est le type du genre. Le genre Zebrasoma a été décrit par William Swainson en 1839 et comprend à ce jour 7 espèces.
scopas : du latin [scopa], qui signifie balai. Le nom commun donné par Cuvier dans L'Histoire Naturelle des Poissons pour son Acanthurus scopas est "Acanthure à brosses". Ces allusions sont justifiées par la présence sur chaque flanc d'une large zone couverte de soies* plus ou moins longues, en avant du scalpel, chez les adultes mâles.
Numéro d'entrée WoRMS : 219679
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Ordre | Perciformes | Perciformes | Nageoires pelviennes très rapprochées des nageoires pectorales. |
Famille | Acanthuridae | Acanthuridés | |
Genre | Zebrasoma | ||
Espèce | scopas |
Profil type
On rencontre plus volontiers Zebrasoma scopas près des têtes de corail branchu que près du substrat, mais il ne dédaigne pas d'y chercher les algues dont il se nourrit.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), 1,5 m
02/02/2011
Balai brosse
Le nom d'espèce vient d'un mot latin signifiant "balai" ou "brosse". Il a été choisi du fait de la large zone couverte de soies longues et serrées que l'on peut voir sur les flancs des adultes mâles. Il est souvent difficile de la distinguer in situ, mais, sur cette photo d'un individu clair, elle est particulièrement visible.
Nosy Be, Madagascar, 10 m
26/04/2011
Museau
Le crâne est particulièrement étroit et le museau très long et pointu, avec une petite bouche à lèvres fines. La tête est couverte de petites taches blanches. On peut voir ici les narines situées dans la proximité immédiate des yeux.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), 1,5 m
21/01/2012
Juvénile à Mayotte
Ce juvénile s’est fait enlever un morceau de nageoire dorsale par un prédateur et l’extrémité de sa nageoire anale est abîmée. Ce type de blessure n’est pas rare chez les jeunes individus et n’est peut-être pas sans rapport avec la taille de ces nageoires.
Passe en S, Mayotte (976), 3 m
14/05/2012
De la post-larve au petit juvénile
Cet individu porte encore un reste des motifs réticulés présents sur le museau de la post-larve ainsi que la partie antérieure du corps argentée et le reste brun violacé : il est en transition vers le stade juvénile, comme le montre également le premier rayon de la dorsale relié aux autres. On remarque un minuscule scalpel blanc et une blessure au milieu de la dorsale.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), 1,5 m
18/02/2012
Juvénile
Le juvénile est nettement plus haut que long. Les rayures verticales à l'arrière du corps sont encore très visibles. La couleur brune de l'extrémité des nageoires dorsale et anale, ainsi que de l'ensemble de la caudale, est bleuissante.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), 1,5 m
02/02/2012
Livrée nocturne, à la Réunion
La livrée nocturne n'est pas très différente de la livrée ordinaire : elle n'en diffère que par la présence d'une large tache d'un brun plus foncé sur les flancs et par la ligne blanchâtre qui la traverse (le jour, cette ligne est plus foncée que la robe).
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), 1,5 m
23/11/2010
Livrée nocturne, à Mayotte
Tache brun foncé sur les flancs et ligne blanchâtre en travers : caractéristiques de la livrée de nuit.
Mayotte, 10 m
11/05/2012
Nettoyage
Cet individu se prépare à recevoir les services du labre nettoyeur, Labroides dimidiatus.
Jardin Kiosque, La Réunion (974), 26 m
21/02/2011
A Mayotte
Zebrasoma scopas est présent dans tout le domaine Indo-Pacifique. On le voit ici à Mayotte, dans le beau bleu de l'océan Indien.
Tahiti Plage, Mayotte (976), 7 m
13/12/2009
A La Réunion
Cet individu, encore assez rond et dont les barres verticales sont bien visibles, semble être assez jeune.
Lagon de la Salines, La Réunion, 10 m
23/04/2011
De 3/4 arrière
Toutes les nageoires sont brun foncé à l'exception des pectorales, translucides à rayons orange foncé.
Madagascar, 10 m
28/04/2011
Livrée aberrante
La rencontre d’individus présentant une livrée aberrante est rare. Ces livrées peuvent mêler des zones étendues de couleur jaune, et parfois bleue, au brun de la livrée. Elles sont probablement dues à des infections fongiques.
Lagon de Mayotte, 1 m
18/09/2012
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Sylvie DIDIERLAURENT
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La page sur Zebrasoma scopas sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase
La page de Zebrasoma scopas dans l’Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN.