Gobie à raies bleues

Valenciennea strigata | (Broussonet, 1782)

N° 2496

Zones tropicales et subtropicales de l’océan Indien et du Pacifique Ouest et centre

Clé d'identification

Gobie de grande taille pouvant atteindre 18 cm
Deuxième, troisième et quatrième rayons de la dorsale épineuse prolongés par un filament
Corps blanc cassé à gris perle, partie antérieure de la tête jaune vif
Bande bleu électrique bordée de noir de la bouche à l’extrémité supérieure de l’opercule
Bande oblique bleue bordée de noir en partie inféro-postérieure du préopercule et de l’opercule

Noms

Autres noms communs français

Gobie soyeux à joues bleues, gobie à joues bleues

Noms communs internationaux

Blueband goby, blue-streak goby, blueband glider goby, sleeper goby, golden-head sleeper-goby, sleeper gold head goby, pennant glider (GB), Goldkopf-Schläfergrundel (D), Vlag-swerwer (Afrique du Sud), 'O'opu (Tahiti)

Synonymes du nom scientifique actuel

Gobius strigatus Broussonet, 1782
Eleotriodes strigatus (Broussonet, 1782)
Gobiomorus taiboa Lacepède, 1800
Valenciennea strigata arcusbranchiae Fowler, 1946

Distribution géographique

Zones tropicales et subtropicales de l’océan Indien et du Pacifique Ouest et centre

Zones DORIS : ● Indo-Pacifique

On peut trouver cette espèce dans les zones tropicales et subtropicales de l’océan Indien et des parties ouest et centre du Pacifique.
Dans le Pacifique, sa distribution vers l’est s’étend jusqu’aux îles de la Société, aux îles Marquises et aux Tuamotu. Du nord au sud, on peut la trouver du sud du Japon à l’Australie et à l’île Lord Howe, en Nouvelle-Calédonie et aux Tonga.
Cette espèce n’est pas présente en mer Rouge.

Biotope

Valenciennea strigata se rencontre en milieu corallien sur des substrats* sableux, détritiques* ou rocheux. L'espèce apprécie les zones battues des fronts récifaux, des platiers* aux pentes externes. On la trouve généralement entre 1 et 6 m, mais elle a été documentée jusqu’à 25 m.

Description

Description sommaire : ce gobie de grande taille a un corps élancé et comprimé latéralement. La couleur dominante du corps est un gris plus ou moins foncé. La partie antérieure de la tête est jaune vif. Une bande bleu électrique bordée de noir part de la bouche et rejoint le bord supérieur de l’opercule* après s’être incurvée sous l’œil. Une marque bleue en forme de virgule inversée marque le préopercule* et l’opercule. Les deuxième, troisième et quatrième rayons de la première dorsale sont prolongés par un filament plus ou moins long. La caudale est de forme ovoïde.

Description détaillée :
Le corps est longiligne et comprimé latéralement. Sa hauteur (calculée à partir du premier rayon de la nageoire anale) entre environ 5 fois dans sa longueur standard (longueur sans la queue). Le pédoncule* caudal est particulièrement haut (il entre environ 8,5 fois dans la longueur standard). La taille maximale documentée est de 18 cm.

La couleur du corps (tête exclue) est un blanc cassé qui peut devenir gris perle plus ou moins foncé notamment dans sa moitié supérieure. La moitié inférieure du corps est en général plus claire. On peut aussi voir des individus au corps entièrement gris foncé (abdomen* exclu) sur des substrats noirâtres. Dans les livrées les plus claires, on peut distinguer sur les flancs des lignes grisâtres ondulées et parallèles qui semblent suivre le tracé des myoseptes* (les cloisons conjonctives séparant les faisceaux de muscles latéraux). Les seules couleurs vives présentes sur le corps viennent de la base des nageoires pectorales, jaune avec deux tirets bleus éventuellement reliés, et parfois de quelques taches bleues, en nombre et de taille variables, derrière ces nageoires.

La tête est déprimée (aplatie) de l’espace interorbitaire* à la nuque. Le museau est arrondi tant de profil que vu de dessus. Les préopercules* et les opercules* sont bombés. La bouche est terminale, oblique et protractile* ; elle est très large avec des lèvres épaisses. Les narines antérieures sont discrètement tubulaires, les postérieures sont réduites à un pore*. Les yeux, en position dorso-latérale, sont proéminents et globuleux ; l’iris* est jaune avec une marque bleue dans sa partie supérieure. Les ouvertures branchiales sont petites, elles se situent devant les pectorales et ont la même longueur que leur base.
La partie antérieure de la tête est jaune vif à jaune d’or de l’espace interorbitaire inclus aux lèvres et au menton, cette couleur s’étendant sur les côtés jusqu’à la limite postérieure de l’opercule. Chez certains individus, elle n’occupe que la partie inférieure de la tête, et chez d’autres elle peut être estompée jusqu’à une quasi-disparition.
La nuque, la partie inférieure de l’opercule et la gorge sont du même gris que le corps. Une bande bleu électrique bordée de noir prend naissance au-dessus de la commissure des lèvres, monte vers l’œil et s’infléchit pour rejoindre l’extrémité supérieure de l’opercule. Les parties inféro-postérieures du préopercule et de l’opercule portent chacune une bande oblique en forme de virgule inversée de mêmes couleurs. Ces bandes sont plus fines et plus discrètes que la bande principale, celle de l’opercule étant deux fois plus longue que celle du préopercule. Un tiret bleu bordé de noir se trouve derrière l’œil. A ces marques peuvent s’ajouter des points ou tirets bleus sur le côté de la nuque ou sur le bord inférieur de l’opercule et du préopercule.

La dorsale épineuse est plus courte et plus haute que la dorsale molle, dont elle est séparée par un court espace. Ses rayons sont fins et flexibles. Les deuxième, troisième et quatrième rayons sont prolongés par des filaments plus ou moins longs. Chez les grands adultes, les filaments sont assez longs pour rejoindre la première moitié de la dorsale molle quand ils ne sont pas érigés.
La dorsale molle et l’anale sont longues, hautes et régulières ; elles s’achèvent en pointe et sont à peu près symétriques.
La caudale est longue et très arrondie, de forme ovoïde.
Les pectorales sont larges, assez longues, et arrondies.
Les pelviennes sont séparées, elles sont longues et pointues.

Les couleurs des nageoires impaires (les deux dorsales, l’anale et la caudale) sont très discrètes parce qu’elles sont toutes plus ou moins translucides, ce qui les rend le plus souvent difficilement discernables in situ.
Les rayons de la nageoire dorsale épineuse comme leurs filaments (pour ceux qui en portent) sont roses à jaunâtres ; quatre fines bandes horizontales roses plus ou moins ondulantes alternées avec trois bandes bleu pâle ornent sa base, le reste étant translucide.
La dorsale molle porte à partir de sa base quatre à cinq bandes horizontales roses alternées avec quatre à cinq bandes bleues, la bande distale étant gris-bleu avec un fin liseré rose ou jaune.
L’anale est blanchâtre à la base et gris perle ensuite, avec une discrète bande distale rose à liseré bleu.
La caudale est gris perle avec un liseré bleu clair et deux fines bandes horizontales roses très discrètes, la première partant de la partie supérieure de sa base, l’autre de sa partie inférieure. Ces deux bandes, à peu près parallèles, traversent les rayons en ligne droite jusqu’à l’extrémité de la nageoire.

La livrée des juvéniles est décrite dans la section consacrée à la reproduction.

Espèces ressemblantes

L’association de la tête jaune, de la bande bleu électrique incurvée allant des lèvres à l’extrémité de l’opercule, de la présence de filaments sur trois rayons de la dorsale épineuse et de l’absence de marques sur des flancs gris (à l’exception de la zone des pectorales) empêche toute confusion de Valenciennea strigata avec d’autres espèces de son genre.
La plus proche est V. randalli, mais, entre autres différences manifestes, elle n’a pas la tête jaune.

Alimentation

Valenciennea strigata se nourrit d’invertébrés benthiques*, de petits poissons et d’œufs de poisson qu’elle capture en prenant des bouchées de sable, évacuées ensuite par les ouïes après filtration des éléments nutritifs. La filtration est permise par des mouvements d’ouverture et de fermeture très rapides, alternés et synchrones, de la bouche et des opercules qui créent un courant permettant au sédiment de passer à travers les branchies.

Reproduction - Multiplication

L’espèce est gonochorique*. Du point de vue de la stratégie de reproduction, elle est monogame. La maturité sexuelle est atteinte à la même taille pour les mâles et les femelles (entre 6 et 7 cm).
Les couples se reproduisent quels que soient les cycles lunaires et les saisons, mais il y a un pic de ponte au printemps.

Une étude réalisée à Moorea, en Polynésie Française (Reavis, 1997b) témoigne des comportements de reproduction suivants : les couples restent unis en dehors des périodes de reproduction (ce qui définit la « monogamie sociale »). Ils peuvent construire de 4 à 10 terriers à deux entrées ou plus, sur un territoire qui peut couvrir environ 200 m2. Le mâle et la femelle les creusent ensemble sous des débris coralliens et les entretiennent. Les terriers sont creusés en charriant des bouchées de sédiment et de débris avec la bouche. En général, une seule entrée est ouverte, les autres étant masquées par des débris coralliens et des algues. Les deux individus ne s’éloignent jamais l’un de l’autre, ni de leurs terriers.

L’un et l’autre semblent défendre leur territoire contre les conspécifiques*, mais chacun ne chasse que les intrus de son sexe, le partenaire observant la scène et s’accouplant avec l’intrus(e) s’il ou elle s’impose. D’autre part, la présence d’autres espèces dans la zone impliquée ne provoque généralement aucune réaction, y compris quand il s’agit de fouisseurs comme les Mullidés, qui pourraient être considérés comme des compétiteurs en matière de nourriture. Ce n’est donc pas tant le territoire que la monogamie qui est l’enjeu de ces agressions. L’attaque est d’abord dissuasive (nage stationnaire alignée ou tête à queue, et nage active en cercle), mais elle peut aller jusqu’à des morsures.

Le seul élément de cour observé chez les mâles consiste en une position oblique, tête en bas et bouche ouverte, suivie d’une à six descentes rapides vers le substrat* et retour, à proximité du terrier construit pour la ponte. La femelle, si elle est consentante, y répond en cambrant son corps, tête et caudale relevées, exposant ainsi devant le mâle un abdomen à l’extrémité postérieure duquel apparaît alors une marque verticale grisâtre et plus ou moins diffuse en forme de croissant (cette marque apparaît aussi au cours des rondes quotidiennes faites pour surveiller le territoire, autrement dit l’entrée de femelles concurrentes). Ces comportements sont fréquemment suivis d’une nage circulaire du couple positionné tête à queue, et de passages rapides dans le terrier en entrant d’un côté et sortant d’un autre.
Puis le couple entre dans le terrier, les ovules* y sont déposés par la femelle et sont fertilisés par le mâle. Le mâle garde et entretient les œufs pendant deux ou trois jours, pendant lesquels la femelle accumule des débris coralliens et des algues dans l’entrée libre du terrier. Les femelles peuvent pondre en moyenne tous les 13 jours. En fonction de leur taille, elles peuvent pondre entre 60 000 et 164 000 œufs sphériques d’environ 0,4 mm de diamètre.
A l’éclosion, les larves* sont entraînées par les courants et mènent une vie pélagique* avant de se rapprocher des côtes et de se transformer en juvéniles. La durée de vie larvaire n’est pas connue (à titre indicatif, des larves de Valenciennea helsdingenii élevées en aquarium ont atteint le stade de post-larves en 35 jours, à une taille de 5,25 mm).
Une fois installés*, les juvéniles forment de petites colonies partageant le même terrier.

Les juvéniles diffèrent des adultes par les caractéristiques suivantes : la partie supérieure de la tête est orangée, sa partie inférieure est jaune ; le corps est d’un gris plus foncé que chez les adultes, et les nageoires impaires sont jaunissantes. La bande bleue reliant la bouche à l’extrémité de l’opercule est rectiligne et elle est proportionnellement plus large que chez l’adulte. Les rayons durs de la dorsale épineuse sont proportionnellement moins longs et les yeux proportionnellement plus gros.

Divers biologie

Au sein de la grande famille des gobies (Gobiidés), les espèces du genre Valenciennea sont remarquables du fait de leurs pelviennes complètement séparées.

L’espérance de vie de l’espèce n’est pas documentée. Cependant, dans le cadre de l’étude menée à Moorea mentionnée plus haut (Reavis 1997a), une femelle a été observée 17 mois après avoir été marquée. C'est probablement un cas exceptionnel dans la mesure où la pression de prédation est très forte sur cette espèce : 88% des 256 individus marqués étaient morts six mois après leur marquage, le taux de mortalité du groupe étudié approchant de 100% en un an, aussi bien pour les mâles que pour les femelles.

Les prédateurs habituels de Valenciennea strigata sont des chasseurs près du fond comme les murènes, les mérous, les raies ou les poulpes. Une squille piscivore (Lysiosquilla sulcata, qui peut atteindre plus de 40 cm) a été observée prédatant un individu de cette espèce.

Valenciennea strigata est diurne*. En journée, les individus nagent au-dessus du substrat dans les environs immédiats d’un terrier. Les couples rejoignent un terrier dont ils bouchent l’entrée une heure avant la nuit, et ils n’en sortent qu’une heure après le lever du soleil. Il semble que ce rythme de vie peu commun soit destiné à diminuer la pression de prédation.

Quand les membres d’un couple se sont perdus de vue, il est fréquent que chacun descende vers le substrat et en remonte vivement plusieurs fois de suite. C'est probablement pour attirer l’attention du partenaire perdu, les deux continuant ce manège pour rejoindre un terrier quand le couple s’est reformé. Des rituels de cour (notamment des contacts bouche ouverte, généralement sur le dos) scellent souvent les retrouvailles devant le terrier.

On peut observer des couples de même sexe formés d’individus immatures.
Quelques individus semblent rester solitaires, mais leur pourcentage est faible.

Comme toutes les espèces de son genre, V. strigata a une seule rangée de dents coniques et recourbées, bien espacées sur la mâchoire supérieure, avec un espace sans dents dans sa partie antérieure, et deux rangées de dents en partie antérieure de la mâchoire inférieure. La rangée extérieure est constituée de grandes dents coniques et recourbées de la même taille que celles de la mâchoire supérieure, avec une ou deux dents plus longues de chaque côté de la mâchoire ; la rangée intérieure porte des dents de même type mais plus petites. On trouve aussi une plaque triangulaire de dents pharyngiennes* de chaque côté du palais.

La dorsale comprend 7 rayons durs et de 17 à 19 rayons mous. L’anale comprend 1 rayon dur et 16 à 19 rayons mous. Les pectorales ont de 16 à 18 rayons. La ligne latérale* est remplacée par un système de canaux, de papilles et de pores sensoriels sur la tête.

Informations complémentaires

Une étude menée sur les relations génétiques à l’intérieur de la famille des Gobiidés a montré que le genre Valenciennea est étroitement lié aux genres Amblygobius et Signigobius, et que cette proximité génétique se manifeste dans des caractéristiques éthologiques* partagées. Les auteurs de l’étude observent en effet que les espèces de ces trois genres vivent en couples monogames, sont territoriales, creusent des terriers et se nourrissent en filtrant le sable à travers leurs branchies.

La famille des Gobiidés est la plus vaste des familles de poissons, avec actuellement (décembre 2022) 1974 espèces valides (dont 312 décrites ces dix dernières années), réparties en 258 genres. On les trouve partout : en eaux douces (environ 200 espèces) et en eaux saumâtres et marines, dans les zones tropicales et subtropicales, essentiellement dans le domaine indo-Pacifique et à faible profondeur mais également en Méditerranée (77 espèces). On peut en trouver aussi dans des cours d’eau sibériens, des ruisseaux à 2000 m d’altitude, et par 800 m de fond dans les océans. Le plus grand gobie connu est Gobioides broussenetii, qui peut mesurer plus de 55 cm, et le plus petit est Trimmatom nanus, qui ne dépasse pas 1 cm.

Les plus anciens fossiles de la famille des Gobiidés sont datés de l’Eocène (période géologique, -56 à -33,9 millions d’années).

Statuts de conservation et réglementations diverses

Le statut de l’espèce pour l’UICN* est LC (Least Concerned, traduit par « Préoccupation mineure »), ce qui signifie que les informations recueillies sur l’espèce ne permettent pas de la classer dans les autres catégories, notamment dans les catégories conseillant des mesures de protection.

Origine des noms

Origine du nom français

Gobie : francisation du mot latin [gobius] qui désignait un goujon et par extension un petit poisson. Le genre Gobius est créé par Linné en 1758 pour réunir des poissons dont les nageoires pelviennes sont soudées en un disque ventral faisant office de ventouse.

à raies bleues : en référence aux trois bandes bleues présentes sur la tête du poisson.

Origine du nom scientifique

Valenciennea : en l‘honneur d’Achille Valenciennes (1794-1865), zoologiste français qui a travaillé avec Cuvier à l’Histoire naturelle des poissons, et a poursuivi son œuvre après sa mort.
Le genre est mentionné en 1856 par Pieter Bleeker (1819-1878), médecin et naturaliste néerlandais, dans Bijdrage tot de kennis der ichthyologische fauna van het eiland Boeroe. Natuurkundig Tijdschrift voor Nederlandsch Indië volume 11 (no. 2), p. 412. Bleeker se contente d’écrire que les espèces correspondant au type d'Eleotris strigata, décrite par Valenciennes en 1837, devraient porter le nom de genre Valenciennea, sans décrire plus avant le nouveau genre ni mentionner quelles espèces il regroupe.
Dans un article ultérieur, Bleeker considère que les genres Valenciennea et Eleotriodes sont des synonymes du genre Valenciennesia (les trois ayant été créés par lui), en lui donnant comme espèce-type* Eleotris strigata. Depuis, ce sont les genres Eleotriodes et Valenciennesia qui sont considérés comme synonymes de Valenciennea, dont l’espèce-type est donc l’Eleotris strigata de Valenciennes, qui est actuellement Valenciennea strigata.
Le genre contient actuellement 16 espèces acceptées.

strigata : ce mot est le féminin de l’adjectif latin [strigatus], construit à partir du nom [striga], qui signifie sillon, bande, allée.
L’espèce est décrite en 1782 par Pierre Marie Auguste Broussonet, médecin et naturaliste français (1761-1807) dans Ichthyologia, sistens piscium descriptiones et icones. Decas I., sous le nom de Gobius strigatus. Les mots [strigatus] et [striga] n’apparaissent dans sa description (en latin) qu’au chapitre des couleurs, pour mentionner les trois bandes bleues présentes sur la tête du poisson. L’épithète spécifique est donc motivée par ces trois bandes.
La localité du type* est Tahiti (nommée par l’auteur Otaheite).

Classification

Numéro d'entrée WoRMS : 219599

Termes scientifiques Termes en français Descriptif
Embranchement Chordata Chordés Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés.
Sous-embranchement Vertebrata Vertébrés Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux.
Classe Actinopteri
Sous-classe Neopterygii Teleostei Néoptérygiens Téléostéens Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées.
Ordre Gobiiformes Gobiiformes
Famille Gobiidae Gobiidés
Genre Valenciennea
Espèce strigata

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