Corps longiligne et comprimé latéralement, d'une taille maximale de 14 cm
Couleur dominante généralement gris clair
De 4 à près de 20 taches bleues sur les côtés de la tête, pourtour des yeux jaune
Tache noire distale entre les 3e et 4e rayons de la dorsale épineuse
1 à 2 bandes longitudinales roses à rouges sur les flancs dans les livrées les plus foncées
Nageoire caudale ovoïde
Valenciennes, le descripteur de l'espèce, la nomme Eleotris à six gouttes (inusité).
Blacktip goby, ladder glider, ladder goby, six-spot goby, sixspot goby, six-spot sleeper-goby, sixspot glider goby, sleeeper bluedot boby (GB), Funna (Maldives), Leer-swerwer (Afrique du Sud)
Eleotris sexguttata Valenciennes, 1837
Eleotriodes sexguttatus (Valenciennes, 1837)
Eleotris lantzii Thominot, 1878
Salarigobius stuhlmannii Pfeffer, 1893
Valenciennea violifera Jordan & Seale, 1906
Eleotriodes pallidus Klausewitz, 1960
Mer Rouge, zones tropicales et subtropicales de l’océan Indien et du Pacifique Ouest et centre
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge] On peut trouver cette espèce en mer Rouge et dans les zones tropicales et subtropicales de l’océan Indien (golfe Persique inclus), ainsi que des parties ouest et centre du Pacifique.
Dans le Pacifique, sa distribution vers l’est s’étend jusqu’aux îles de la Société, aux îles Marquises et aux Tuamotu. Du nord au sud, on peut la trouver depuis le sud du Japon jusqu'à l’Australie et à l’île Lord Howe, la Nouvelle-Calédonie et les Tonga.
Valenciennea sexguttata se rencontre de 1 à 25 mètres en milieu corallien sur des substrats* de sable fin, et dans les baies sur des fonds limoneux.
Description sommaire : Valenciennea sexguttata est un gobie de taille moyenne au corps élancé et comprimé latéralement. La couleur dominante du corps est généralement gris clair. On peut observer de 4 à près de 20 taches bleues sur les côtés de la tête et occasionnellement une à deux bandes longitudinales roses à rouges sur les flancs. Une tache jaune se trouve autour de l’œil. Une tache noire est visible en haut de la membrane qui relie les troisième et quatrième rayons de la dorsale épineuse. La caudale est de forme ovoïde.
Description détaillée :
Le corps est longiligne et comprimé latéralement. Sa hauteur (calculée à l’aplomb du premier rayon de la nageoire anale) est comprise entre 5 et 6 fois dans sa longueur standard (longueur sans la queue). Le pédoncule* caudal est particulièrement haut (il entre environ 8,5 fois dans la longueur standard). La taille maximale documentée est de 14 cm.
Le corps (tête exclue) est généralement d’un gris pâle qui fonce plus ou moins dans la partie dorsale. Mais il peut devenir d’un gris plus foncé couvrant tout le corps avec un abdomen* plus clair, voire même tendre vers un brun clair avec une partie dorsale légèrement plus foncée. Dans les livrées les plus claires, on peut distinguer sur les flancs des lignes grisâtres ondulées et parallèles qui semblent suivre le tracé des myoseptes* (les cloisons conjonctives séparant les faisceaux de muscles latéraux). Chez les individus à couleur dominante plus foncée, on peut observer une bande longitudinale rose à rouge plus ou moins distincte qui commence derrière la base des pectorales et s’étend sous l’axe médian du corps jusqu’au pédoncule caudal. Chez certains individus, une deuxième bande commence sous la partie postérieure de l’œil, progresse de façon diffuse jusqu’au-dessus de la base des pectorales et de là, s’étend de façon beaucoup plus nette jusqu’au pédoncule caudal. Les deux bandes sont parallèles et peuvent présenter en partie antérieure une série de petites taches bleues sur leur limite supérieure. Il arrive que 4 à 7 barres verticales roses à brunâtres partent de la première bande et atteignent la seconde, et, plus rarement encore, que 6 à 7 barres de même couleur partent de la seconde et rejoignent le sommet du dos, ces barres n’étant pas alignées avec les premières. Ces motifs sont très estompés, voire indiscernables, dans les livrées les plus claires.
La tête est déprimée (aplatie) de l’espace interorbitaire* à la nuque. Le museau est arrondi tant de profil que vu de dessus. Les préopercules* et les opercules* sont bombés. La bouche est terminale, oblique et protractile* ; elle est très large avec des lèvres épaisses. Les yeux, en position dorsolatérale, sont proéminents et globuleux ; l’iris* est jaune pâle. Les ouvertures branchiales sont petites, elles se situent devant les pectorales et ont la même longueur que leur base que celles-ci.
La tête est de la même couleur que le corps. Ses côtés sont ornés de 4 à près de 20 taches de forme et de taille variables bleu pâle cerclées de bleu plus foncé. Une marque jaune à ocre entoure tout ou partie de l’iris sur la partie latérale des protubérances oculaires : elle se prolonge souvent par une tache jaune sur la partie postérieure de ces protubérances.
La dorsale épineuse est séparée de la dorsale molle par un court espace ; elle est plus courte et plus haute que la seconde dans sa partie antérieure, avec des membranes échancrées. Ses rayons sont fins et flexibles. Une tache noire est visible dans la partie distale* de la membrane qui relie les troisième et quatrième rayons. Les membranes portent par ailleurs de nombreuses et discrètes petites taches blanches dispersées aléatoirement, mais formant parfois des rangées ondulées obliques. Il arrive que de petites taches roses se mêlent aux taches blanches.
La dorsale molle est longue, haute et régulière et elle s’achève en pointe. Elle porte 4 à 8 lignes horizontales roses devenant plus pâles en progressant de la base vers le haut de la nageoire.
L’anale a la même forme que la dorsale molle, dont elle est à peu près symétrique. Sa base porte souvent une large bande rose parfois bordée de blanc. Le reste des membranes est translucide avec un liseré rose à rougeâtre. En mer Rouge et dans le golfe Persique, une fine bande noire s’ajoute à ce liseré, et au Sri Lanka cette bande est gris pâle.
La caudale est longue et très arrondie, de forme ovoïde. Ses membranes sont blanchâtres à translucides.
Les pectorales sont larges, assez longues, et arrondies. Leur base porte une ou deux taches bleues de forme variable, et leurs membranes sont translucides.
Les pelviennes sont séparées ; elles sont longues, pointues et blanches.
L’espèce connaît un dimorphisme* et un dichromatisme* sexuels relativement discrets : la nageoire caudale est légèrement plus longue chez les mâles que chez les femelles, et chez les premiers, elle présente souvent une courte ligne noire sous les rayons extérieurs du lobe supérieur.
La livrée des juvéniles ne diffère pas sensiblement de celle des adultes mais la post-larve*, au corps partiellement translucide, ne présente pas de marques bleues sur les côtés de la tête bien qu’elle ait déjà une tache noire plus ou moins nette sur la première dorsale et une tache jaune sur l’œil. Ces marques bleues apparaissent de façon diffuse au début du stade juvénile et s’affirment rapidement ensuite.
L’association de la couleur gris pâle du corps, des taches bleues présentes sur les côtés de la tête et de la tache noire entre les troisième et quatrième rayons de la dorsale épineuse empêche toute confusion de Valenciennea sexguttata avec d’autres espèces de son genre.
La plus proche du point de vue de la livrée est V. persica, mais cette espèce, si elle a bien des marques bleues sur les côtés de la tête, présente aussi une série longitudinale de treize taches rondes bleues alternant parfois avec des taches brunes au-dessus de l’axe médian du corps, et une fine bande bleue sous cet axe dans sa moitié postérieure. De surcroît, la dorsale épineuse ne porte pas de tache noire. On trouve cette espèce d’Oman au golfe Persique.
Le régime alimentaire de Valenciennea sexguttata ne semble pas documenté à la date de parution de cette fiche [02/2023].
Toutefois, il est probable qu’elle se nourrisse principalement, comme les autres espèces de son genre chez lesquelles ce sujet a été documenté, d’invertébrés benthiques* qu’elle capture en prenant des bouchées de sable, évacuées par les ouïes* après filtration des éléments nutritifs. Elle se nourrit de jour.
Son comportement de nourrissage a cependant été filmé en aquarium. La filtration est permise par des mouvements d’ouverture et de fermeture très rapides, alternés et synchrones, de la bouche et des opercules. Ces mouvements créent un courant permettant au sédiment de passer à travers les branchies.
La reproduction chez Valenciennea sexguttata n’a pas été systématiquement étudiée, à notre connaissance, à la date de parution de la fiche [02/2023]. L’espèce est gonochorique* et monogame. Les couples restent unis en dehors des périodes de reproduction (ce qui définit la « monogamie sociale »). Ils partagent un territoire où ils ménagent des terriers ensemble sous des débris coralliens. Les terriers sont creusés et entretenus en charriant des bouchées de sédiment et de débris avec la bouche. C’est le mâle qui garde et ventile les œufs déposés dans un terrier.
A titre indicatif, pour ce qui concerne plus précisément les comportements de reproduction chez une espèce du même genre et d’écologie comparable bien étudiée, se reporter à la section consacrée à ce sujet dans la fiche sur Valenciennea strigata.
L’espèce forme souvent des agrégations importantes dans les lagons des atolls*.
Sa livrée terne lui permet de se fondre dans son environnement, généralement sableux. Il s’agit d’une stratégie de camouflage* par homochromie*.
Les juvéniles forment de petites colonies partageant le même terrier. Dans la mesure où ces colonies agrègent parfois des individus d’âges très différents, on peut supposer que le groupe fondateur accueille volontiers des individus issus de cohortes ayant colonisé* le site ultérieurement.
Le genre est remarquable parmi les gobies du fait de ses nageoires pelviennes complètement séparées.
Comme toutes les espèces de son genre, Valenciennea sexguttata a une seule rangée de dents coniques et recourbées, bien espacées sur la mâchoire supérieure, avec un espace sans dents dans sa partie antérieure. La mâchoire inférieure montre deux rangées de dents en partie antérieure, la rangée extérieure étant constituée de grandes dents coniques et recourbées de la même taille que celles de la mâchoire supérieure, avec une ou deux dents plus longues de chaque côté de la mâchoire. La rangée intérieure porte des dents de même type mais plus petites. On trouve aussi une plaque triangulaire de dents pharyngiennes* de chaque côté du palais.
La dorsale comprend 7 rayons durs et de 11 à 13 rayons mous. L’anale comprend 1 rayon dur et 11 à 13 rayons mous. Les pectorales ont généralement de 19 à 21 rayons. La ligne latérale* est remplacée par un système de canaux, de papilles et de pores* sensoriels sur la tête.
Une étude menée sur les relations génétiques à l’intérieur de la famille des Gobiidés a montré que le genre Valenciennea est étroitement lié aux genres Amblygobius et Signigobius, et que cette proximité génétique se manifeste dans des caractéristiques éthologiques partagées. Les auteurs de l’étude observent en effet que les espèces de ces trois genres vivent en couples monogames, sont territoriales, creusent des terriers et se nourrissent en filtrant le sable à travers leurs branchies.
La famille des Gobiidés est la plus vaste des familles de poissons, avec actuellement (décembre 2022) 1974 espèces valides, réparties en 258 genres.
On les trouve partout : en eaux douces (environ 200 espèces) et en eaux saumâtres et marines, dans les zones tropicales et subtropicales, essentiellement dans le domaine indo-Pacifique et à faible profondeur mais également en Méditerranée (77 espèces). On peut également en rencontrer dans des cours d’eau sibériens, des ruisseaux à 2000 m d’altitude ou par 800 m de fond dans les océans. Le plus grand gobie connu est Gobioides broussenetii, qui peut mesurer plus de 55 cm, et le plus petit est Trimmatom nanus, qui ne dépasse pas 1 cm.
Les plus anciens fossiles de la famille des Gobiidés sont datés de l’Eocène (-56 à -33,9 millions d’années).
Le statut de l’espèce n’est pas évalué par l’UICN* (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
Gobie : francisation du nom latin [gobius] qui désignait un goujon et par extension un petit poisson. Le genre Gobius est créé par Linné en 1758 pour réunir des poissons dont les nageoires pelviennes sont soudées en un disque ventral faisant office de ventouse.
à six taches : traduction de l’épithète spécifique latine, qui se réfère aux taches bleues présentes sur les côtés de la tête chez cette espèce (voir origine du nom scientifique, sexguttata).
Valenciennea : latinisation du patronyme d’Achille Valenciennes (1794-1865), zoologiste français qui a travaillé avec Cuvier à l’Histoire naturelle des poissons et a poursuivi son œuvre après sa mort. Le genre est mentionné en 1856 par Pieter Bleeker (1819-1878), médecin et naturaliste néerlandais, dans Bijdrage tot de kennis der ichthyologische fauna van het eiland Boeroe. Natuurkundig Tijdschrift voor Nederlandsch Indië volume 11 (no. 2), p. 412. Bleeker se contente d’écrire que les espèces correspondant au type d'Eleotris strigata, décrite par Valenciennes en 1837, devraient porter le nom de genre Valenciennea sans décrire plus avant le nouveau genre, ni mentionner quelles espèces il regroupe.
Dans un article ultérieur, Bleeker considère que les genres Valenciennea et Eleotriodes sont des synonymes du genre Valenciennesia (les trois ayant été créés par lui), en lui donnant comme espèce-type* Eleotris strigata. Depuis, ce sont les genres Eleotriodes et Valenciennesia qui sont considérés comme synonymes de Valenciennea, dont l’espèce-type est donc l’Eleotris strigata de Valenciennes, qui est actuellement Valenciennea strigata.
Le genre contient actuellement 16 espèces acceptées.
sexguttata : nom composé des mots latins [sex], qui signifie « six », et [guttata], féminin de [guttatus], qui signifie « moucheté, tacheté ». [Guttatus] vient lui-même du nom [gutta] qui signifie « goutte, larme », et par extension « moucheture des animaux ». L’espèce est décrite par Valenciennes en 1837 dans Histoire naturelle des poissons (Tome douzième, Suite du livre quatorzième, Gobioïdes, page 254) sous le nom scientifique d’Eleotris sexguttata et le nom commun d’Eleotris à six gouttes. Il constate dans sa courte description, notant l’absence de marquages sur le corps, que « l’on voit seulement sur la joue et l’opercule deux rangées longitudinales de points argentés, de trois chacune. » Ce sont donc les taches bleues présentes sur les côtés de la tête chez cette espèce, comparées à des gouttes, qui motivent la composition de l’épithète spécifique.
Il faut noter que les spécimens décrits par Valenciennes étaient préservés, et que les taches bleues avaient donc perdu leur couleur (d’où la mention de « points argentés »). Le descripteur ne mentionne pas le nombre de spécimens examinés, mais il est probable qu’ils étaient peu nombreux et qu’ils présentaient tous six taches, ce qui ne lui a pas permis d’imaginer la grande variabilité de cette caractéristique.
La localité du type* est Trinquemalay, au Sri Lanka.
Numéro d'entrée WoRMS : 219599
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Classe | Actinopteri | ||
Sous-classe | Neopterygii Teleostei | Néoptérygiens Téléostéens | Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées. |
Ordre | Gobiiformes | Gobiiformes | |
Famille | Gobiidae | Gobiidés | |
Genre | Valenciennea | ||
Espèce | sexguttata |
Gobie à six taches
On peut observer que cet individu présente plus de six taches sur les côtés de la tête. Valenciennes, le descripteur de l’espèce, n’avait probablement à sa disposition que des spécimens qui en présentaient six, ce pourquoi il a nommé l’espèce « sexguttata » (à six taches).
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
28/03/2016
Variabilité
Cet individu arbore au moins 19 taches bleues sur la tête. Ce nombre est extrêmement variable !
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
23/02/2014
Marques fantômes
On peut distinguer sur les flancs de cet individu un marquage à peine suggéré, qui peut être très net chez d’autres : deux bandes longitudinales plus foncées que la couleur de fond, avec des barres transversales entre elles et des barres entre la plus haute et le haut du dos. Quand ils sont bien caractérisés, ces motifs sont roses à rougeâtres.
Notez la tache noire, elle aussi peu franche, sur la partie distale de la membrane reliant les troisième et quatrième rayons de la dorsale épineuse.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
22/09/2018
Bouche protractile
Cet individu se prépare à prendre une bouchée de sable, qui sera filtrée par ses branchies et rejetée par ses opercules après filtration des éléments nutritifs qu’elle contient.
Cette bouche protractile permet à l’animal de ne pas avoir à se mettre à la verticale pour se nourrir (ou pour creuser un terrier, puisque c’est avec sa bouche qu’il le fait).
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
18/03/2017
Colonie de juvéniles
Les adultes vivent en couples, mais les juvéniles forment de petites colonies susceptibles de grouper des individus d’âges différents (comme c’est le cas ici) et partageant le même terrier.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
02/06/2018
Post-larve
La post-larve a bien une tache noire sur la première dorsale et une tache jaune sur l’œil, mais elle ne présente pas de marques bleues sur les côtés de la tête.
Notez le corps encore partiellement translucide.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
02/06/2018
Biotope
L’espèce a besoin de fonds sableux ou limoneux parsemés de débris divers sous lesquels elle peut creuser ses terriers.
Sa couleur terne lui permet en outre de se fondre dans ces types d’environnement.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
26/02/2014
Distribution : en mer Rouge
Contrairement à sa proche cousine Valenciennea strigata, V. sexguttata est présente en mer Rouge.
Ce couple a été observé sur la côte égyptienne de la mer Rouge à 10 km au sud d'Hamata.
Yatch, Wadi Lahami, Egypte, mer Rouge, 15 m
30/11/2010
Distribution : à Djibouti
Ce jeune individu a été rencontré à Djibouti, à l’est du golfe d’Aden.
Djibouti, Golfe d'Aden, océan Indien, 5 m
20/11/2011
Distribution : à Mayotte
Individu mahorais, résidant au large de Bamboo Ouest, village et plage proches de Bouéni sur la côte sud-ouest de Mayotte.
Bamboo Ouest, Bouéni, Mayotte (976), océan Indien, 8 m
20/03/2011
Distribution : en Thaïlande
Ce couple a été photographié au large de l’île Torinla, la plus au sud des îles Surin. Ce petit archipel est un parc national marin situé dans la partie thaïlandaise de la mer d’Andaman.
Thai-Koh-Torinla, Thaïlande, océan Indien, 18 m
22/04/2010
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Hoese D.F., Larson H.K., 1994, Revision of the Indo-Pacific gobiid fish genus Valenciennea, with descriptions of seven new species, Indo-Pacific Fishes, 23, 59-63.
Whiteman E.A., Côté I.M., 2004, Monogamy in marine fishes, Biological Reviews, 79, 351-375.
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La page de Valenciennea sexguttata sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase
La page de Valenciennea sexguttata dans l’Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN