Girelle-paon bariolée

Thalassoma genivittatum | (Valenciennes, 1839)

N° 3412

Sud-ouest de l’océan Indien

Clé d'identification

Phase terminale (mâle) :
Poisson de 20 cm max, au corps fuselé et comprimé latéralement
Couleur dominante verte à bleue avec stries verticales rouges à violettes
Epaule et pédoncule caudal jaunes
Motifs faciaux bleus à verts très variables en moitié inférieure de la tête
Caudale tronquée avec bouts des lobes pointus

Phase initiale (femelle ou mâle)
:
Mêmes couleurs dominantes et mêmes stries que le mâle
Moitié inférieure de la tête blanche à jaunâtre
Face ventrale blanchâtre à jaunâtre sous la limite des stries verticales
Caudale tronquée

Noms

Autres noms communs français

Girelle à joues rayées (nom vernaculaire donné par Valenciennes, descripteur de l’espèce)

Noms communs internationaux

Red-cheek wrasse, redcheek wrasse (GB), Rooiwang-lipvis (Afrique du Sud)

Synonymes du nom scientifique actuel

Julis commersoni Valenciennes, 1839
Julis genivittatus Valenciennes, 1839
Julis matthoei Valenciennes, 1839
Thalassoma commersoni (Valenciennes, 1839)
Julis bicolor Günther, 1862
Thalassoma mascarenum Fricke, 1999



Ce dernier synonyme présente un problème particulier dans la mesure où il est encore utilisé, à tort, comme taxon valide dans un des ouvrages, réédité en 2012 et très utilisé par les plongeurs. Voici donc quelques éclaircissements : Thalassoma mascarenum est distingué de T. genivittatum par Ronald Fricke en 1999. J. E. Randall conteste cette distinction en 2001 en montrant notamment que certains des spécimens utilisés pour la fonder sont en réalité des individus appartenant à quatre espèces différentes du genre. Il place donc T. mascarenum Fricke, 1999dans la synonymie de T. genivittatum. Dans la liste rouge accompagnant son inventaire des poissons de La Réunion (2009), Fricke reconnaît T. genivittatum comme seul taxon valide et T. mascarenum comme son synonyme. Il renvoie explicitement cette synonymie au travail critique de Randall (com. pers., 2012).

Distribution géographique

Sud-ouest de l’océan Indien

Zones DORIS : ● Indo-Pacifique

On ne trouve Thalassoma genivittatum que dans le sud-ouest de l’océan Indien. Elle est signalée de l’Afrique du Sud, de Madagascar, de Maurice, de Rodrigues et de La Réunion.
Sa présence aux Seychelles est sujette à débat.

Biotope

On rencontre cette espèce en eaux claires dans les lagons, sur les pentes externes et sur zones rocheuses et coralliennes, jusqu’à 30 mètres de profondeur. Elle fréquente aussi les zones sablo-détritiques* à massifs coralliens dispersés.

Description

Description succincte :
Le corps peut atteindre 20 cm. La couleur de fond peut être verte ou bleue. Le corps est marqué de stries verticales rouges ou violettes. En phase terminale, on trouve des motifs bleus à verts sur la partie inférieure de la tête, et une zone jaunissante sur l’épaule et le pédoncule* caudal. En phase initiale, la gorge et le ventre sont blancs.



Description détaillée :
Le corps est fuselé et comprimé latéralement. Sa hauteur entre environ 3,3 fois dans la longueur standard (longueur sans la queue). La longueur totale (avec la queue) peut atteindre les 20 cm.
Il existe un dichromatisme* sexuel, mais il est relativement discret comparé à de nombreuses espèces du même genre.

Phase terminale (mâle)
: la couleur dominante du corps est verte, mais peut devenir bleue. Le bord des écailles étant marqué de rouge ou de violet, les flancs sont couverts de fines stries verticales de même couleur, plus ou moins ondulantes et discontinues, dont certaines peuvent être liées par une courte ligne horizontale. Ces stries sont interrompues en partie ventrale aux deux tiers de la hauteur du corps et peuvent descendre plus bas en partie postérieure. Une zone jaune, « l’épaule », commence après la nuque et descend derrière les pectorales, en mordant parfois sur la face ventrale. Le pédoncule caudal, haut et puissant, est lui aussi teinté de jaune, en général de façon plus discrète que l’épaule, sauf en période de reproduction. Ces parties jaunes peuvent être plus ou moins prononcées selon l’humeur du poisson, elles sont parfois diffuses. Le bas de la face ventrale est rouge.
La tête entre environ 3,2 fois dans la longueur standard. Le profil supérieur est régulièrement convexe, l’extrémité est pointue. La couleur est violette à bleu foncé, ces deux couleurs étant très soutenues en moitié supérieure. Sa moitié inférieure est souvent plus claire et peut virer au rouge violacé.
La bouche est protractile*, les lèvres sont épaisses et forment une sorte de bec. Cette bouche est au centre d’une marque turquoise qui la colore et fait une pointe montant au-dessus des commissures.
Le globe charnu portant les yeux est bleu à turquoise ; l’iris* est coloré par trois cercles concentriques : le premier, doré, borde la pupille, le second, à peine plus large, est brun à noirâtre et le troisième est turquoise à bleu foncé.
Les motifs faciaux ne concernent que la moitié inférieure de la tête, ils sont bleus à verts, leur nombre et leur dessin sont très variables, et pas nécessairement symétriques sur les deux profils. Le seul point commun est qu’ils partent d’une ligne relativement large qui touche ou approche le bas de l’œil. Cette ligne peut rejoindre ou pas la lèvre supérieure vers l’avant, elle peut aussi consister en une courte ligne, bifide* ou pas, sous l’œil, et elle se prolonge toujours en motifs plus ou moins complexes, s’élargissant vers la moitié inférieure des opercules* et éventuellement le bas des joues. Il arrive aussi que cette ligne se dédouble en deux courbes à la manière d’une ancre, l’une remontant vers le haut des opercules, l’autre descendant vers les joues. La limite des opercules peut aussi sectionner ces courbes et donner l’impression de trois motifs indépendants. Il peut encore y avoir de courtes lignes isolées sur les joues, etc.
La nageoire dorsale porte à sa base une fine bande verte à laquelle succède une bande rouge à large liseré vert pâle à jaunâtre. Une tache noire est présente entre les trois premiers rayons.
L’anale commence par une bande rouge avant un liseré identique à celui de la dorsale, mais plus large.
La base des pectorales porte une tache bleue à noire, leur première partie est jaune et les premiers rayons ont une extrémité bleue.
Les pelviennes sont translucides.
La caudale est tronquée avec les pointes des lobes dépassant plus ou moins largement. Ces lobes forment avec la base des autres rayons une fourche de couleur rouge, bleue ou violette selon les individus. Le reste de la membrane est translucide à jaunâtre.

Phase initiale (femelle ou mâle primaire)
: le corps présente les mêmes couleurs (à l’exclusion des zones jaunes), mais moins prononcées, et les mêmes stries verticales que celui du mâle. Les couleurs des nageoires sont identiques. Seuls changent la tête et le bas de la face ventrale : la moitié inférieure de la tête est blanche ou jaunâtre sous une fine ligne bleu ciel allant de la lèvre supérieure à la pointe de l’opercule en passant sous les yeux. On distingue parfois des motifs roses, très pâles dans cette partie. La moitié supérieure est bordeaux à violette et porte des motifs bleus variables dont certains rayonnent à partir de l’œil. La face ventrale est blanchâtre à jaunâtre sous la limite définie par l’interruption des stries verticales. La caudale est tronquée.

Espèces ressemblantes

  • Thalassoma lunare mâle : la tête est verte avec de nombreux et larges motifs roses à rouges rayonnant à partir de la moitié supérieure de l’œil. Un autre motif, plus large encore, dessine un arc de cercle sous les yeux, il est suivi d’une bande de même couleur sous la gorge. Les pectorales sont orange à roses avec un large liseré d’un bleu soutenu. La membrane de la caudale est jaune.
  • Thalassoma hebraicum : la bande jaune sur l’épaule est moins large et plus nette, elle est précédée par une bande verticale composée de motifs en éventails bleus et noirs. La tête est ocre avec un museau vert et un front violacé. Les motifs faciaux sont bordés de noir. Malgré ces différences notables, T. genivittatum a pu être considéré comme un synonyme de T. hebraicum ([Dor 1984] pour la dernière occurrence).
  • Thalassoma lutescens : la tête est orange à violette jusque derrière la ligne des pectorales. Elle porte des motifs bleus à verts sur l’ensemble de la face, et notamment une ligne au tracé irrégulier qui va de la lèvre supérieure à la dorsale dans l’axe du museau et du front. Il peut y avoir une épaule bleu foncé derrière la ligne des pectorales.
  • Thalassoma grammaticum mâle : les motifs faciaux sont plus nombreux et plus réguliers, une large zone violette s’étend à partir de la nuque jusqu’aux premiers rayons de la dorsale et les pectorales sont vert pâle. On ne le trouve que dans l’est du Pacifique.
  • Thalassoma mascarenum : voir au paragraphe infra « Autres noms scientifiques parfois utilisés, mais non valides ».

Alimentation

Thalassoma genivittatum se nourrit d’invertébrés benthiques*, notamment de crustacés.
Cette girelle est capable, comme beaucoup d’autres, d’épisodes de frénésie alimentaire collective à l’occasion d’une trouvaille appétissante. Chaque individu se précipite alors vers le festin sans tenir compte de ses voisins ou cherche à se saisir de ce qu’un autre a dans la gueule, le tout dans une grande confusion.
Les juvéniles peuvent exercer à l’occasion une activité de nettoyeurs.

Reproduction - Multiplication

L’espèce est hermaphrodite* protogyne* et diandrique*.
Il n’y a pas, à la date de rédaction de cette fiche (avril 2013), d’étude spécifique consacrée à la reproduction de Thalassoma genivittatum. Voici donc ce que J. E. Randall considère comme commun à toutes les espèces du genre Thalassoma : chez les mâles primaires, la reproduction suscite des agrégations. La femelle disposée à pondre fait une rapide ascension dans la colonne d’eau et est suivie par de nombreux mâles, généralement primaires. Ceux-ci fertiliseront ensemble ses œufs au sommet de cette montée. Les mâles en phase terminale (mâles secondaires) ont un harem et fertilisent les œufs d’une seule femelle à la fois après l’avoir courtisée. Leurs couleurs sont plus vives en période de reproduction. Les œufs sont pélagiques*.



Livrée du juvénile :
Le juvénile de T. genivittatum est caractérisé par quatre bandes horizontales allant du museau à la queue, ces bandes étant de couleurs différentes : le haut du dos est marron plus ou moins foncé à verdâtre, les flancs sont marqués par deux larges bandes, l’une brun foncé à noire, l’autre blanche, et la face ventrale est jaune sale à ocre, sa partie inférieure pouvant être blanchâtre. Il y a une tache noire sur la moitié supérieure du pédoncule caudal, au contact des rayons de la nageoire. On peut observer un point noir au-dessus de la lèvre supérieure. De nombreux juvéniles du genre Thalassoma portent une livrée très proche.



Puis le sommet de la tête devient orange à rouge violacé, des marbrures bleuâtres diffuses y apparaissent. On voit une ligne rose orangé sous la bande blanche passant sous l’œil et les écailles commencent à être bordées de rouge de part et d’autre de cette bande sur le corps. La tache noire du pédoncule caudal s’amenuise.
Ensuite, les bandes de couleur disparaissent peu à peu en commençant par l’arrière du corps pour laisser place à une moitié supérieure du corps brun verdâtre à violacé virant au rouge lie de vin sur le sommet de la tête, et une moitié inférieure jaunâtre. La bande blanche sous les yeux est toujours présente, un motif bleu se dessine derrière l’œil et les stries rouges du corps s’étendent vers le haut et le bas.
Puis la tache noire du museau et celle du pédoncule disparaissent, le corps devient peu à peu uniformément vert et les stries acquièrent leur longueur définitive. La bande médiane blanche sur le museau devient sinueuse et bleuit ou verdit.
L’individu passe alors du stade juvénile à la phase initiale.



Le passage de la phase initiale à la phase terminale s’annonce par un rosissement de la gorge et par l’apparition des motifs de la moitié inférieure de la tête, qui sont d’abord d’un vert ou d’un bleu très pâles. Puis ces couleurs s’affirment en même temps que la couleur de fond de la tête passe à un dégradé plus ou moins prononcé de bleu foncé ou de violet, ou au rouge brique en moitié inférieure. Les pointes des lobes de la nageoire caudale s’allongent à partir de ce moment et les couleurs complétant la fourche visible sur cette nageoire en phase terminale apparaissent à la base des rayons médians.



Génétiquement parlant, Thalassoma genivittatum est un très proche parent de T. rueppelli, T. duperrey et T. lutescens. Il n’y a pas d’hybrides documentés issus de T. genivittatum, mais il existe des hybrides de T. rueppelli x T. lunare, et de T. duperrey x T. lutescens. L’hybridation de la girelle-paon bariolée paraît donc possible.

Divers biologie

C’est une espèce diurne et relativement commune. Elle est très active, volontiers opportuniste et n’hésite pas à s’approcher au plus près du plongeur s’il a à faire sur le substrat*. Ce comportement est intéressé ! S’il gratte le sable ou une roche, elle viendra chercher les petites proies éventuellement débusquées à côté de sa main.



On trouve généralement Thalassoma genivittatum en petits groupes, mais l'espèce peut être solitaire. On la rencontre aussi avec d’autres espèces de girelles dans les épisodes de frénésie alimentaire.



La nageoire dorsale comprend 8 rayons durs et 13 rayons mous, les seconds étant plus hauts que les premiers. L’anale a 3 rayons durs, et 11 rayons mous. La ligne latérale* comporte 25 à 26 écailles, elle est pratiquement rectiligne jusqu’à la dernière partie des rayons mous de la dorsale, puis elle rejoint l’axe médian du corps jusqu’au pédoncule caudal.



La mâchoire supérieure est armée d’une paire de canines incurvées orientées vers l’avant, la mâchoire inférieure peut en porter une ou deux paires. Les autres dents placées sur les mâchoires sont petites, caniniformes et très rapprochées. Des dents pharyngiennes* permettent en outre de broyer les éléments durs des proies.



On peut parfois voir Thalassoma genivittatum cogner sur une pierre, d’un mouvement sec, un petit crustacé que le poisson tient dans sa gueule pour en briser la carapace. En situation expérimentale et chez une autre espèce du même genre, Thalassoma hardwicke, on a pu observer une préférence pour certaines roches, manifestement du fait de leur plus grande efficacité dans le rôle « d’enclume » attribué par le poisson. La roche sélectionnée était mémorisée et retrouvée dans le même but lors d’opérations similaires ultérieures. Le genre Thalassoma est considéré comme disposant de facultés cognitives significatives.



Une analyse phylogénétique* montre que le genre Thalassoma s’est différencié il y a 8 à 13 millions d’années et a pour ancêtres T. ballieui (Hawaï) et T. septemfasciata (côtes ouest de l’Australie).

Informations complémentaires

Dans le Tome treizième de l’Histoire Naturelle des Poissons (Cuvier et Valenciennes, 1839), Valenciennes décrit la girelle qui deviendra Thalassoma genivittatum sous le nom de Julis genivittatum, ainsi qu’une Julis commersoni et une Julis matthoei qui seront reconnues comme des synonymes de la première. Valenciennes en émet d’ailleurs l’hypothèse lui-même à l’occasion de leur description.



Dans son inventaire des poissons des Seychelles paru en 1994, J. E. Randall dit que l’espèce est commune à Maurice, mais rare aux Seychelles. En 2001, il revient sur l’identification des spécimens étudiés aux Seychelles en les ré-identifiant « provisoirement » comme T. lutescens.



Malgré la classification UICN de l'espèce en LC (peu concernée par des besoins de protection), Ronald Fricke considère T. genivittatum, dans sa liste rouge élaborée à l’occasion de l’inventaire ichtyologique de La Réunion, comme étant une espèce en déclin probable sur l’île. Elle est sensible aux activités humaines, et souffre de l’importante dégradation de son habitat, en liaison avec la pression anthropique*.

Statuts de conservation et réglementations diverses

L’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) considère que l’espèce est « Least Concerned » (LC), autrement dit peu concernée par la nécessité de mesures de protection. L’organisation ajoute que bien qu’elle soit visée par le commerce aquariophile, il n’y a pas de menace caractérisée qui pèse sur elle.

Origine des noms

Origine du nom français

Le nom commun de l'espèce, girelle-paon bariolée, est composé de plusieurs éléments.
Girelle : du latin [gyrus], qui signifie cercle, tour. La girelle est aussi le nom du plateau placé en haut du tour d’un potier. Cette comparaison peut donc concerner la nage virevoltante de ces poissons, ou, la curiosité étant un de leurs traits de caractère, leur façon de tourner autour d’un nouveau venu pour l’observer.



paon : cet élément du nom vernaculaire concerne plusieurs espèces. La girelle-paon proprement dite, Thalassoma pavo ([pavo] signifie paon en latin) possède des couleurs vives qui sont comparées à celles du volatile, où dominent les verts et les bleus. Ces couleurs se retrouvent dans les autres espèces du groupe.



bariolée : ce terme évoque les couleurs nombreuses et vives de l’espèce.

Origine du nom scientifique

Thalassoma : composition des deux mots grecs [thalassa], la mer, et [sôma], le corps. W.J. Swainson (1789-1855), le descripteur du genre, ne donne pas d’explication sur le choix de cette composition.
Dans la mythologie grecque Thalassa est une déesse primordiale de la mer, qui engendre les poissons avec Pontos, et l’adjectif latin [thalassicus] désigne la couleur verte de la mer. Un dictionnaire étymologique de taxinomie (Romero) considère que le sens de Thalassoma est « de la couleur de la mer », le corps [sôma] portant cette couleur étant sous-entendu. Le vert et le bleu entrent en effet dans les couleurs de la plupart des espèces du genre Thalassoma, et singulièrement dans la livrée la plus commune de l’espèce-type*, T. purpureum.
Le genre est fondé en 1839 dans le volume II de "On the natural history and classification of fishes, amphibians, & reptiles, or monocardian animals". Swainson en fait un sous-genre du genre Xyrichtys (orthographié Zirichthys) et le caractérise notamment par le fait que les pelviennes sont plus longues que les pectorales. Le genre comprend actuellement 28 espèces (mise à jour faite en 2010 par P. Parenti et J. E. Randall).



genivittatum : ce mot est composé des mots latins [genae] = joues, et [vittatus] = orné de bandelettes ou de rubans. Le mot renvoie donc aux motifs faciaux de l’espèce.
Les types* sont originaires de Maurice et de Madagascar.

Classification

Termes scientifiques Termes en français Descriptif
Embranchement Chordata Chordés Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés.
Sous-embranchement Vertebrata Vertébrés Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux.
Super classe Osteichthyes Ostéichthyens Vertébrés à squelette osseux.
Classe Actinopterygii Actinoptérygiens Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées.
Sous-classe Neopterygii Teleostei Néoptérygiens Téléostéens Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées.
Super ordre Acanthopterygii Acanthoptérygiens Rayons épineux aux nageoires, écailles cycloïdes ou cténoïdes, présence d'une vessie gazeuse et pelviennes thoraciques ou jugulaires, sans être systématiquement présents, sont des caractères que l'on ne rencontre que chez les Acanthoptérygiens.
Ordre Perciformes Perciformes Nageoires pelviennes très rapprochées des nageoires pectorales.
Sous-ordre Labroidei Labroïdes Une seule dorsale, dents molariformes formant un puissant appareil masticatoire.
Famille Labridae Labridés Lèvres épaisses.
Genre Thalassoma
Espèce genivittatum

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