Phase terminale :
Corps relativement fuselé et modérément comprimé latéralement
Zone bleu foncé à gris acier ou olivâtre en partie antéro-supérieure du corps
Bande horizontale turquoise de la pointe du museau à l'opercule en passant sous l'œil
Deux-tiers supérieurs du corps bleus à vert jaunissant
Bord des écailles rose
Phase initiale :
Moitié supérieure du corps gris acier, moitié inférieure blanchâtre à beige rosé
Quatre à cinq selles dorsales (parfois moins) légèrement obliques blanchâtres à jaunes
Bord des écailles gris
Bande horizontale gris foncé à noire de la pointe du museau aux opercules, qui traverse l'œil
Perroquet à barres vertes, poisson-perroquet rude, perroquet marron (La Réunion), perroquet sale, cateau vert, cateau binik (Maurice), kakatoi vert (Seychelles),
Fivesaddle parrotfish, dusky-capped parrotfish (GB), Loro de cinco monturas (E), Papagaio de cinco selas (Portugal, Mozambique), Vyfsaal-papegaaivis (Afrique du Sud), Lacukang (Indonésie)
Callyodon pectoralis (Valenciennes, 1840)
Callyodon scaber (Valenciennes, 1840)
Scarus pectoralis Valenciennes, 1840
Callyodon cyanognathus (Bleeker, 1847)
Scarus cyanognathus Bleeker, 1847
Pseudoscarus flavomaculatus Bliss, 1883
Mer Rouge et océan Indien
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]Cette espèce se rencontre en mer Rouge et dans tout l'océan Indien. On la trouve à l'ouest, du golfe d'Aden à l'Afrique du Sud, et à l'est, de la Thaïlande au nord-ouest de l'Indonésie.
Elle cohabite aux îles Cocos (Keeling) avec l'espèce du Pacifique dont elle est vicariante*, Scarus oviceps. Certains spécialistes ne signalent toutefois Scarus scaber que dans l'ouest de l'océan Indien.
Scarus scaber se rencontre à faible profondeur (entre 0 et 20 m), dans les zones coralliennes riches et les lagons.
Scarus scaber est un poisson-perroquet relativement fuselé et modérément comprimé latéralement. Sa longueur standard (longueur sans la queue) comprend entre 2,4 et 3 fois la hauteur du corps. La longueur totale (avec la queue) du mâle peut atteindre 37 cm pour un poids maximum documenté de 900 g.
Phase terminale (les mâles) : une zone bleu foncé à gris acier ou olivâtre, formant une sorte de calotte, marque la partie antéro-supérieure du corps. Elle commence à quelques centimètres au-dessus de la bouche, englobe les yeux et peut aller des premiers rayons de la dorsale à la moitié du dos. Elle est marquée par une courte ligne verte au-dessus de l'œil. Sa limite inférieure dessine une ligne descendante qui passe sous les yeux et rejoint les opercules* au-dessus des pectorales. Il arrive que la zone entière soit de couleur claire (verte ou bleue) à l'exception d'une bande bleu foncé à noirâtre qui suit sa limite inférieure. L'extrémité du museau est turquoise à verte, cette couleur se poursuivant par une bande jusqu'aux pectorales en passant sous les yeux. La partie inférieure des joues et la gorge sont rose violacé (verdissant chez les jeunes individus), avec deux selles inversées bleues ou vertes sous le menton. Les deux-tiers supérieurs du corps, derrière la calotte foncée, sont bleus à vert jaunissant, le bord des écailles est largement marqué de rose. Il arrive que cette partie du corps soit bleue dans sa première moitié, et verte ou jaunâtre dans la seconde. Le tiers inférieur du corps est à dominante bleue, le marquage rose des écailles s'y estompe et vire au bleu foncé ou au vert foncé.
La base des nageoires dorsale et anale est bleu turquoise à verte. Puis vient une large bande rose violacé, la frange terminale retrouvant la couleur de la base des nageoires. Les premiers rayons des pectorales et des pelviennes sont bleus à verts, puis on trouve quelques rayons roses et les derniers sont translucides. La caudale est en croissant, les pointes étant plus ou moins longues selon l'âge des individus. Une fourche rose à violette s'y dessine. Elle longe l'intérieur des bords de la nageoire jusqu'à leur extrémité et colore le premier tiers des autres rayons.
Phase initiale (les femelles et les éventuels mâles primaires) : la moitié supérieure du corps, gris acier, est barrée par quatre selles légèrement obliques blanchâtres à jaunes dont les contours sont plus ou moins bien définis. Il arrive qu'on n'en distingue nettement que trois, voire deux. Une autre selle est parfois suggérée sur la nuque, mais elle est le plus souvent indiscernable : c'est elle qui justifie le nom vernaculaire* mentionnant cinq selles. Ces selles descendent sur un tiers de la hauteur du corps. La dernière selle peut s'étendre jusqu'à jaunir aussi le pédoncule* et la nageoire caudale. La moitié inférieure du corps est blanchâtre à beige rosé, et marquée par un maillage gris produit par la couleur du bord des écailles. Au niveau de la tête, les deux couleurs dominantes sont séparées par une bande gris foncé à noire plus ou moins marquée qui part de la pointe du museau, traverse l'œil et s'achève sur le bord supérieur des opercules en dépassant parfois légèrement cette limite. Cette bande peut s'estomper jusqu'à disparaître. La partie supérieure de la tête peut aussi être jaune. On trouve une zone jaunâtre plus ou moins distincte et étendue de part et d'autre de la bande noire au niveau des opercules, et parfois un peu au-delà.
Toutes les nageoires sont translucides, les rayons et la membrane pouvant être ocre pâle ou rosâtres. La caudale est arrondie chez les plus jeunes femelles, puis elle est tronquée et finit pas suggérer un léger croissant chez les plus âgées.
Il y a quelques risques de confusions avec d'autres espèces.
NB : les phases initiales et terminales des espèces ressemblantes sont ici comparées avec les mêmes phases chez Scarus scaber.
Scarus oviceps phase terminale : l'espèce, présente dans le Pacifique et l'est de l'océan Indien jusqu'aux îles Cocos (Keeling), est fortement apparentée à Scarus scaber (vicariance*). D'où une ressemblance telle des mâles qu'il n'est pas possible de différencier visuellement les deux espèces. La répartition géographique aidera donc à identifier l'espèce. Elles ne cohabitent en effet que dans la zone des îles Cocos.
Scarus oviceps phase initiale : la zone gris foncé en quart antéro-supérieur du corps descend plus loin sur le dos, jusqu'au premier tiers de la nageoire dorsale. Dans la plupart des cas seules deux selles sont nettement observables. L'extrémité de la première se fond à une large bande jaune qui va de l'arrière des pectorales à la bouche en passant sous la bande noire qui traverse les yeux.
Scarus dimidiatus phase terminale : l'espèce, présente dans le Pacifique Ouest, est elle aussi fortement apparentée à Scarus scaber. Elle est caractérisée chez le mâle par une bande bleu foncé qui descend de l'arrière de l'œil vers les opercules au-dessus des pectorales, et par la bande jaune bordée de bleu qui longe sa limite inférieure. Les joues sont d'un jaune éventuellement verdissant. Le premier tiers du dos, après le front, peut être d'un bleu-vert très clair. On trouve de surcroît deux bandes roses sur la dorsale (il n'y en a qu'une chez Scarus scaber).
Scarus dimidiatus phase initiale : la couleur dominante est plus jaune que grise. La barre grise plus ou moins foncée qui relie le museau à l'extrémité des opercules chez la femelle de Scarus scaber n'est pas présente.
Chlorurus troschelii phase initiale : Les selles jaunes, au nombre de trois, rejoignent le bas de la partie inférieure du corps. Une selle courte et discrète peut apparaître en outre derrière le front. Le pédoncule caudal est parfois blanchâtre. On le trouve dans l'est de l'océan Indien et le Pacifique Ouest.
Scarus scaber se nourrit d'algues benthiques* essentiellement récoltées sur les coraux. Il fait partie de la catégorie des poissons-perroquets "racleurs" (par opposition aux "excavateurs", plus destructeurs pour les coraux), qui ingurgitent en même temps que le gazon algal une fine couche de corail.
Les spécialistes pensent que l'espèce est hermaphrodite* protogyne* et diandrique* comme la grande majorité des Scaridés, mais cela n'a pas encore été confirmé par un examen histologique* des gonades* pour S. scaber. Toutefois, on peut rencontrer des individus portant une livrée intermédiaire entre celle de la femelle et celle du mâle, ce qui tend à confirmer l’hypothèse d’un hermaphrodisme protogyne.
La reproduction de l'espèce n'a pas été étudiée, mais on estime que les dimorphisme* et dichromatisme* sexuels liés à des couleurs spectaculairement vives chez les mâles sont associés à une stratégie de ponte par paires (vs en groupes). On peut donc penser que S. scaber se reproduit en couples.
La livrée des juvéniles est d'abord d'un gris bleuté très clair et uniforme. Cette couleur s'assombrit légèrement ensuite en moitié supérieure. Le corps peut aussi être jaune très pâle, la gorge et l'abdomen étant blanchâtres. Le bout du museau est alors d'un gris plus soutenu. Ensuite la tête jaunit, puis front et nuque commencent à griser. Peu de temps après les teintes grise et blanche deviennent plus franches sur la tête, la bande noire les séparant s'affirme, et le corps devient jaunâtre, parfois vert clair. Enfin la couleur de fond devient grise dans le tiers supérieur et gris clair dans les deux tiers inférieurs, et les selles apparaissent : la livrée de la femelle sera achevée quand les trois couleurs (gris, blanc et jaune) seront tranchées et les selles de la longueur voulue.
Les juvéniles forment de petits groupes multispécifiques très denses et se protègent souvent dans les herbiers en prenant une teinte à dominante verte.
Les dents sont fusionnées en plaques dentales lisses en partie antérieure des deux mâchoires, lesquelles ne comportent pas de canines. La mâchoire supérieure englobe la mâchoire inférieure quand la bouche est fermée. Les plaques dentales sont de couleur bleue. Seule leur base porte cette couleur chez les jeunes individus. Les joues portent trois rangs d'écailles.
Cette espèce possède une glande située sous les opercules qui lui permet de produire un cocon de mucus pour la protéger des parasites pendant son sommeil. Cette propriété n'existe pas chez tous les Scaridés.
La nageoire dorsale est composée de 9 rayons durs et de 10 rayons mous, l'anale comprend 3 rayons durs et 9 rayons mous.
Les individus en phase initiale (femelles et éventuels mâles primaires) forment le plus souvent de petits groupes.
Les mâles (phase terminale) sont généralement solitaires.
Si les cinq selles légèrement obliques, blanchâtres à jaunes, sur le dos et la nuque justifient le nom vernaculaire français, les scientifiques anglophones considèrent, eux, que les selles sont les intervalles gris foncé entre les barres jaunes et non pas ces barres elles-mêmes.
Scarus scaber est assez rare dans sa zone de distribution, mais certaines localités peuvent présenter des densités importantes.
Son niveau de résilience* est élevé : le temps nécessaire pour le doublement d'une population est estimé à moins de quinze mois. Sa vulnérabilité est considérée comme faible.
La liste rouge élaborée par R. Fricke à l'occasion de l'inventaire ichtyologique de La Réunion [Fricke & al. 2009] considère cependant l'espèce comme étant en danger sur l'île et préconise une priorité haute pour les mesures de conservation. L'espèce est très sensible aux activités humaines, et périclite entre autres du fait de l'importante dégradation de son habitat, notamment corallien, en liaison avec la pression anthropique*.
Scarus scaber est pêché pour sa chair, et prélevé en vue du commerce aquariophile.
Son statut pour l'U.I.C.N. (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) est LC (Least Concerned), autrement dit : l'espèce est faiblement concernée par la nécessité de mesures de protection.
Perroquet : le rapport de ce nom au poisson peut venir des couleurs très vives des mâles de certaines espèces, qui évoquent celles de nombreux oiseaux de la famille des Psittacidés (perroquets), et/ou des plaques dentales soudées de la plupart des Scaridés, qui évoquent le bec de ces volatiles.
A cinq selles : cette précision ne concerne que la livrée de la femelle, dont le dos est barré de selles blanchâtres à jaunes. A noter que les cinq selles ne sont pas forcément visibles chez tous les individus.
Scarus : du latin [scarus], qui signifie scare, ou poisson de mer (scare est le nom vernaculaire générique des poissons-perroquets). Le mot latin est dérivé du grec [skaros], de même sens. Les Grecs connaissaient cette famille à travers Sparisoma cretense, présent sur leurs côtes, Aristote en décrit les viscères.
Le genre a été décrit par P. Forskål en 1775 et comprend 45 espèces.
scaber : ce mot latin signifie raboteux, rude, ou sale, galeux. Les termes « rude » et « sale » se retrouvent dans certains des noms vernaculaires de langue française. Le second peut venir de la teinte grisâtre du corps et du jaune souvent mêlé de gris des selles dorsales de la livrée initiale. Le premier est conforme au nom vernaculaire donné par Valenciennes (« Perroquet rude », Histoire Naturelle des Poissons, Tome quatorzième, Suite du livre seizième, Chapitre XVI). Sa description, faite d'après un dessin et un individu séché rapportés par Commerson, mentionne que les écailles de Scarus scaber « sont plus rudes même que dans le scare tacheté [S. ghobban] » du fait des stries et des granulosités dont elles sont couvertes. C'est la livrée en phase initiale de l'espèce qui est décrite, mais il semble que les naturalistes du XIXème siècle aient cantonné le taxon à cette livrée.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Super classe | Osteichthyes | Ostéichthyens | Vertébrés à squelette osseux. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Sous-classe | Neopterygii Teleostei | Néoptérygiens Téléostéens | Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées. |
Super ordre | Acanthopterygii | Acanthoptérygiens | Rayons épineux aux nageoires, écailles cycloïdes ou cténoïdes, présence d'une vessie gazeuse et pelviennes thoraciques ou jugulaires, sans être systématiquement présents, sont des caractères que l'on ne rencontre que chez les Acanthoptérygiens. |
Ordre | Perciformes | Perciformes | Nageoires pelviennes très rapprochées des nageoires pectorales. |
Sous-ordre | Labroidei | Labroïdes | Une seule dorsale, dents molariformes formant un puissant appareil masticatoire. |
Famille | Scaridae | Scaridés | Une seule nageoire dorsale, dents soudées formant un puissant "bec de perroquet". |
Genre | Scarus | ||
Espèce | scaber |
Le perroquet à cinq selles
Comme la quasi-totalité des poissons-perroquets en phase terminale, Scarus scaber mêle les verts, les turquoises et les roses. Les motifs faciaux qui permettent de le distinguer des autres espèces sont relativement simples, mais ne cherchez pas les cinq selles : la description de l’espèce a été faite à partir d’individus en phase initiale. Et cet individu est un mâle (phase terminale).
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
04/05/2011
Dominante bleue
Ce mâle a opté pour une dominante bleue, à moins que ce ne soit un artefact photographique lié aux dix mètres de profondeur par lesquels il a été photographié.
Passe en S, Mayotte, 10 m
30-01-2010
Couleur des nageoires
Les nageoires du mâle alternent le bleu à vert et le rose violacé. Elles sont translucides et uniformément teintées d’ocre ou de rose pâle chez les individus en phase initiale, quand une couleur est perceptible.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
11/09/2013
Perroquet de bonne humeur
Ce jeune mâle photographié de face semble rire, comme le suggère le dessin de sa bouche et les motifs de couleur qui la « maquillent ».
Cela permet d’observer que la base des plaques dentales est bleue. Chez les mâles plus vieux, c'est la totalité de la surface de ces plaques qui est bleue.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
09/02/2013
De nuit
La livrée de nuit dans cette espèce ne semble pas très différente de la livrée diurne. Du moins est-ce le cas chez ce mâle. Au titre des différences, on peut juste observer un marquage de couleur plus soutenu du bas des joues !
Passe en S, Mayotte, 10 m, de nuit
11/05/2012
Phase initiale
Cet individu en phase initiale a estompé ses couleurs, mais on distingue cependant bien leur répartition. Trois selles jaunes sont nettement visibles, une quatrième est suggérée avant le pédoncule* caudal.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
22/10/2011
Intermédiaire
L’hermaphrodisme* protogyne* supposé chez Scarus scaber n’a pas encore été confirmé par un examen des gonades*. Toutefois, l’observation d’« intermédiaires » laisse peu de doutes quant à l’hypothèse. On voit ici un individu arborant la livrée du mâle sur le premier tiers du corps, et les selles de la livrée de phase initiale sur les deux autres tiers. Le maillage créé par le bord des écailles est rose (vs gris chez les individus en phase initiale) et les nageoires ont les couleurs de la livrée en phase terminale.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
26/03/2013
Racleur
Quand il broute le gazon algal présent sur les coraux, Scarus scaber prélève en même temps une fine couche de corail. C’est un poisson-perroquet « racleur », par opposition aux « excavateurs », beaucoup plus néfastes pour les colonies coralliennes.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
17/09/2011
Evolution du juvénile
A : la livrée est uniformément gris bleu pâle, la couleur fonçant légèrement au-dessus de la ligne latérale. On peut trouver la même livrée avec une dominante jaune pâle éventuellement verdissante.
B : les deux couleurs de la tête apparaissent, séparées par une bande gris foncé. Le reste du corps est jaunâtre ou verdâtre. En regardant de près cet individu, on peut remarquer trois selles très diffuses sur son dos.
C : quatre selles au contour mal défini se dessinent chez cet individu qui a estompé le reste de ses couleurs.
D : cet individu présente le tout premier stade de la livrée de phase initiale. Celle-ci sera achevée quand les selles iront plus loin sous la ligne latérale, dans le prolongement de la barre gris foncé présente sur les joues.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
2015
Groupe de jeunes
Les jeunes sont la plupart du temps en groupes et ce, d’autant plus qu’ils sont plus jeunes.
Ce groupe vient de picorer le gazon algal qui pousse sur des racines noyées.
Etang Salé, La Réunion, 1,50 m
08/02/2013
A Madagascar
Cet individu en phase initiale coule des jours paisibles, au moins du côté des nuisances humaines, dans la Réserve Naturelle de Tanikely. Nosy Tanikely est un îlot situé au nord-ouest de Madagascar.
Tanikely, Madagascar, 6 m
11/08/2011
A Mayotte
Les motifs faciaux sont à peine suggérés dans la livrée de cet individu en phase initiale, photographiée à Mayotte, et seules deux selles sont manifestes. Ces variations de livrée dépendent de l’humeur de l’animal.
Passe en S, Mayotte, 6 m
10/11/2012
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Choat J. H., Randall J. E., 1986, A revision of the parrotfishes (family Scaridae) of the Great Barrier Reef of Australia with description of a new species, Records of the Australian Museum, 38(4), 175-239.
Choat J. H., Robertson D. R., 1975, Protogynous hermaphrodism in fishes of the family Scaridae, Intersexuality in the Animal Kingdom, Springer Verlag, Heidelberg, 263-264.
Fourmanoir P., Guézé P., 1961, Les poissons de La Réunion, ORSTOM, Institut de Recherche Scientifique de Madagascar, Section d'Océanographie, 19.
Fricke R., Mulochau T., Durville P., Chabanet P., Tessier E., Letourneur Y., 2009, Annotated check-list of the fishes species (Pisces) of La Réunion, including a Red List of threatened and declining species, Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde A, Neue Serie 2, 1-168.
Gopakumar G., 2008, Resource Analysis, Trade Potential and Conservation Management Marine Ornamentals of India, Ornamental Fish, Department of Fisheries, Government of Kerala, India, 65-70.
Randall J. E., 1986, Scaridae, in Smiths' Sea Fishes, Smith M. M. et Heemstra P. C. (ed), Springer-Verlag, Berlin, 706-714.
Smith L. L., Fessler J. L., Alfaro M. E., Streelman J. T., Westneat M. W., 2008, Phylogenetic relationships and the evolution of regulatory gene sequences in parrotfishes, Molecular Phylogenetics and Evolution, 49(1), 136-152.
La page de Scarus scaber sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase
La page de Scarus scaber dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN