Phase terminale :
Couleur dominante bleue à verte, marque verticale rose sur les écailles des flancs
Bande diagonale rose saumon bordée de bleu sur le museau, tête uniformément turquoise sous cette bande
Trois lignes horizontales roses sur l’abdomen
Phase initiale :
Corps gris à brun avec deux à trois lignes horizontales blanches sur l’abdomen
Perroquet masqué, perroquet ronille, perroquet-globe
Globehead parrotfish, roundhead parrotfish, rusty parrotfish, speckled parrotfish, violetline parrotfish, violet-lined parrotfish (GB), Loro globoso, loro orin (E), Kakura (P), Rondekop-papegaaivis (Afrique du Sud), Bayan tribaris sisik, kalat, ketarap (Malaisie), Bon-ak, asul, angol (Philippines)
Paati nanao, pahoro re'are'a (tahitien - Polynésie française)
Callyodon globiceps (Valenciennes, 1840)
Callyodon lepidus (Jenyns, 1842)
Scarus lepidus Jenyns, 1842
Pseudocarus spilonotus Kner, 1868
Pseudoscarus fuscus De Vis, 1885
Pseudoscarus strigipinnis De Vis, 1885
Scarus pronus Fowler, 1900
Zones zones tropicales et subtropicales de l'océan Indien des parties ouest et centre de l’océan Pacifique
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique
Cette
espèce se rencontre dans l’océan Indien et dans les zones tropicales et subtropicales
de l’ouest et du centre de l’océan Pacifique. Dans le Pacifique, sa
distribution du nord au sud s’étend depuis le sud du Japon jusqu'à l’Australie et la
Nouvelle-Calédonie. Vers l’est, on la trouve jusqu’aux îles Gambier.
L'espèce n’est
pas signalée en mer Rouge.
Scarus globiceps se rencontre en eaux claires dans les zones battues des lagons, comme les platiers et les fronts récifaux, ainsi que sur les pentes externes de 1 à 30 mètres.
Description sommaire : poisson-perroquet de taille moyenne (maximum 45 cm). Le mâle terminal est bleu à vert avec une marque verticale rose sur les écailles des flancs. La moitié inférieure de la tête est uniformément turquoise sous une bande diagonale rose bordée de bleu qui traverse le museau au niveau des narines, passe sous les yeux et rejoint les opercules*. La phase initiale est gris brun à brun foncé avec deux à trois fines lignes horizontales blanches sur l’abdomen.
Description détaillée :
Le corps est oblong et modérément comprimé latéralement. Sa hauteur (distance entre la base du troisième rayon dur de la dorsale et celle du premier rayon des pelviennes) entre environ 2,6 à 2,8 fois dans sa longueur standard (longueur sans la queue). La taille maximale documentée est de 45 cm, la taille la plus communément rencontrée est de 15 à 18 cm.
Les adultes de cette espèce se présentent sous deux morphes* différents (phases initiale et terminale).
Phase terminale (mâles secondaires) : la couleur dominante du corps est bleue à verte. La bordure de chaque écaille des flancs porte une large marque verticale rose tirant parfois sur l’orangé. Ces marques sont plus discrètes dans la partie antéro-supérieure du corps, où les écailles portent de petites taches d’un bleu-vert plus clair que la couleur de fond. Chez certains individus ces taches peuvent être présentes jusque sous la fin de la partie molle de la dorsale. Elles disparaissent sur l’abdomen où les marques roses, réduites à une grosse tache, dessinent trois lignes horizontales plus ou moins régulières.
La tête forme un triangle au sommet arrondi (le museau). Une bosse plus ou moins discrète apparaît avec l’âge au-dessus de l’espace interorbitaire. La bouche est subterminale (située peu au-dessous de la pointe du museau). Les dents sont fusionnées en deux plaques blanches symétriques par mâchoire ; une ou deux canines orientées latéralement apparaissant derrière ces plaques dentales. La tête est uniformément turquoise sous une bande diagonale rose saumon bordée de bleu qui chevauche le museau au niveau des narines et passe sous les yeux avant de rejoindre les préopercules*. Deux à trois lignes roses de longueur différente rayonnent vers l’arrière depuis la partie postérieure de l’œil. Sur la partie supérieure des opercules, ces lignes roses se brisent en traits au dessin aléatoire qui peuvent donner naissance à des motifs réticulés. Une ligne bleue sépare la bande rose saumon de l’espace interorbitaire et du front, qui sont rose violacé ; la nuque est bleue à verte, avec parfois quelques petites taches plus claires. On peut parfois observer une à deux petites taches roses discrètes sur le menton ou la gorge.
La nageoire dorsale est longue et continue. Elle est bleu-vert à sa base et turquoise dans sa partie supérieure, avec une large bande rose orangé entre ces deux parties. Cette bande porte dans son axe médian une ligne de grosses taches vertes dont la taille augmente en progressant vers l’arrière. Une petite tache noire, parfois dédoublée, se trouve à la base de la membrane du quatrième rayon dur. La nageoire anale est bleu-vert à sa base et bleu ciel dans sa partie supérieure, avec une large bande médiane rose orangé. Les pectorales sont turquoise avec une bande rose saumon derrière les premiers rayons ; une bande rose violacé couvre leur base. Les pelviennes sont rose saumon avec un bord antérieur turquoise. La caudale est en croissant plus ou moins marqué selon les âges. Elle est bleu-vert avec des rayons extérieurs plus foncés et bordés vers l’intérieur par une bande rose.
Phase initiale (femelles et mâles primaires) : Les individus concernés peuvent atteindre une vingtaine de centimètres. Leur corps est généralement plus élancé que celui des individus en phase terminale. La livrée, gris clair à brun foncé, s’éclaircit dans la moitié inférieure du corps. Deux à trois fines lignes horizontales blanches sont présentes sur l’abdomen. Certains individus arborent temporairement six à sept courtes selles blanchâtres sur le dos, probablement en réaction à un stress. La partie supérieure de l’œil est bleue. Les nageoires impaires sont d’un brun légèrement rougissant, les nageoires paires sont un peu plus pâles. La dorsale a un liseré gris bleu. La base des pectorales porte une tache sombre. La nageoire caudale est tronquée.
Le gris pâle semble privilégié dans les groupes se nourrissant à faible profondeur, alors que le brun et le gris brun l’emportent plus en profondeur, dans des groupes moins importants ou chez des individus solitaires. Chez ces individus, les nageoires sont rougeâtres et la caudale porte un large liseré clair.
La livrée des juvéniles est décrite dans la partie consacrée à la reproduction.
Malgré le grand nombre de poissons-perroquets bleus ou verts à motifs faciaux bleus ou roses et nageoires à bandes bleues et roses, la phase terminale de Scarus globiceps est plutôt aisée à reconnaître. En effet, près de la moitié de la tête est uniformément turquoise sous une diagonale constituée par le « masque » rose saumon et bleu-vert qui chevauche le museau et passe sous les yeux (cf. son autre nom commun de « perroquet masqué »), ce qui suffit à le distinguer des autres espèces. Notamment : il n’y a pas de bandes bleues ou vertes autour de la bouche ni sur le menton, contrairement à ce qu’on observe dans la plupart des autres espèces.
La livrée de la phase initiale peut en revanche être confondue avec celle de la même phase chez S. rivulatus, sans qu’il soit possible de les distinguer in situ en-deçà d’une taille de 14-15 cm. Au-delà de cette taille, la nageoire caudale est tronquée chez S. globiceps alors qu’elle est arrondie chez S. rivulatus.
Elle peut aussi être confondue avec la forme gris clair de la phase initiale chez S. psittacus, qui montre deux à trois lignes blanches sur l’abdomen et une caudale tronquée. Cependant, on distingue une tache sombre plus ou moins diffuse à la base de la membrane des deux premiers rayons durs de la dorsale chez S. psittacus en phase initiale. De surcroît, son museau est plus pointu et la caudale arbore une large bande marginale claire.
Les juvéniles de S. globiceps et S. rivulatus peuvent aussi être confondus, mais la nageoire caudale et le pédoncule* caudal de la seconde espèce ont souvent une teinte jaune pâle qui peut s'étendre dans la partie postérieure des flancs et occasionnellement au-delà.
Scarus globiceps est herbivore, il se nourrit d’algues benthiques* et des organismes épiphytes* associés. Il peut trouver sa nourriture sur les coraux ou sur un substrat sableux ou détritique*. Les adultes et les juvéniles se nourrissent en groupes.
L’espèce est hermaphrodite* protogyne* diandrique*. La proportion de mâles primaires (individus qui naissent mâles alors que la protogynie induit que les mâles secondaires, dits terminaux, sont issus d'une femelle ayant changé de sexe) parmi les individus en phase initiale semble importante.
La première maturité sexuelle des femelles a lieu entre 12 et 14 cm environ.
Les accouplements se font soit par paires, soit, plus fréquemment, en groupes de 20 à 30 individus. Ils ont lieu à marée haute ou immédiatement après, dans des zones de courants forts, de façon à ce que les œufs fécondés soient entraînés vers le large. Quand la reproduction se fait par couple, c’est un mâle terminal issu du changement de sexe d’une femelle) qui s’accouple. Il n’y a aucun changement dans la livrée des deux partenaires. Dans les groupes de reproduction, ce sont majoritairement des mâles primaires qui s’accouplent. Ces mâles, qui portent la même livrée que les femelles, manifestent alors des changements de patron, avec notamment une réplique en version grise de la bande interorbitaire rose saumon et bleue des mâles terminaux, et les femelles arborent une série de barres verticales plus sombres que leur couleur de fond. Les mâles terminaux présents dans ces groupes peuvent être soit indifférents aux mâles primaires, soit les attaquer, soit, plus rarement, se joindre au groupe lors des pontes. Les gamètes* sont émis en pleine eau à l’apex* d’une ascension très rapide dans la colonne d’eau. Les larves* sont pélagiques*.
La durée de vie larvaire chez S. globiceps ne semble pas avoir été étudiée à la date de parution de cette fiche (septembre 2020), mais à titre indicatif l’examen des otolithes* de 60 larves de son proche parent S. rivulatus a permis de calculer une durée de vie larvaire comprise entre 28 à 47 jours (soit 37,5 jours en moyenne). Le même type d’examen effectué sur 25 larves identifiées jusqu’au genre (Scarus) a estimé cette durée entre 29 et 41,8 jours (soit une moyenne de 35,4 jours), la longueur standard moyenne au recrutement* étant de 7,3 ± 0,4 mm. Il est probable que la durée de vie larvaire et la longueur standard au recrutement chez S. globiceps soient proches de ces valeurs.
La couleur des juvéniles est soit uniformément brun clair, soit un gris tirant sur le brun clair avec quatre bandes horizontales brun foncé sur les flancs. La première bande part de l’espace interorbitaire et s’arrête avant le pédoncule* caudal après avoir longé la dorsale sans la toucher ; la seconde part de la pointe du museau, traverse l’œil et va jusqu’à la base de la nageoire caudale ; la troisième commence derrière la bouche, chevauche la base des pectorales et s’étend aussi loin que la seconde ; la quatrième part de l’extrémité inféro-postérieure des opercules et s’arrête avant le pédoncule caudal après avoir traversé l’abdomen et longé l’anale sans la toucher. Les trois premières bandes sont de même largeur.
Les juvéniles s’associent souvent à de petits bancs comprenant plusieurs espèces.
Scarus globiceps peut notamment être parasité par des vers trématodes du genre Scaphanocephalus.
Comme tous les Scaridés, Scarus globiceps n’a pas d’estomac : l’œsophage est relié à l’intestin.
L’espèce est diurne et dort la nuit dans un abri ménagé dans les coraux. Contrairement à d’autres espèces de poissons-perroquets, elle ne produit pas de cocon de mucus pour se protéger des parasites pendant son sommeil.
La nageoire dorsale comprend 9 rayons durs et 10 rayons mous, l’anale comprend 3 rayons durs et 9 rayons mous. Les pectorales comprennent 14 rayons.
La morphologie de sa dentition, comme celle de toutes les espèces du genre Scarus, en fait un "racleur" de corail (par opposition aux poissons-perroquets "excavateurs") qui avale en même temps que le gazon algal une fine couche de corail. Le corail porte alors des marques superficielles typiques. Les poissons-perroquets "excavateurs" sont beaucoup plus agressifs pour les coraux et ils participent davantage que les racleurs à la formation du sable corallien.
Les prélèvements de S. globiceps sur le substrat* empêchent l’établissement et la croissance d’algues et libèrent des espaces de substrat propices au recrutement des jeunes coraux. Il participe ainsi à l’équilibre des systèmes récifaux.
L’espèce a un haut niveau de résilience* (le temps minimum de doublement de population est de moins de 15 mois), sa vulnérabilité à la pression de pêche est faible.
Le poids maximum documenté est de 500 grammes.
Pour la petite histoire : Scarus globiceps est le premier poisson-perroquet récolté par Darwin lors du passage du H.M.S. Beagle à Tahiti, en 1835.
Le statut de S. globiceps pour l’UICN* est LC (Least Concerned, traduit par « Préoccupation mineure »), ce qui signifie que les informations recueillies sur l’espèce ne permettent pas de la classer dans les autres catégories, notamment dans les trois qui alertent sur une menace (CR : en danger critique d’extinction, EN : en danger, VU : vulnérable). Fonction de quoi elle n’est pas actuellement concernée par des mesures de protection.
Perroquet : cette comparaison peut venir des couleurs très vives de certaines espèces de poissons dits perroquets, qui évoquent celles de nombreux oiseaux de la famille des Psittacidés (les perroquets proprement dits) et/ou des plaques dentales soudées de la plupart des Scaridés, qui évoquent le bec de ces volatiles.
globeux : forme ancienne de l’adjectif « globuleux », en référence au profil dorsal de la tête des individus en phase terminale, qui évoque la présence d’une bosse chez les grands individus.
Scarus : du latin [scarus], qui signifie scare, ou poisson de mer (scare est le nom commun générique des poissons-perroquets). Le mot latin est dérivé du grec [skaros], de même sens. Les Grecs connaissaient cette famille à travers Sparisoma cretense, présent sur leurs côtes, dont Aristote décrit les viscères.
Le genre a été décrit en 1775 dans Descriptiones animalium avium, amphibiorum, piscium, insectorum, vermium; quae in itinere orientali observavit Petrus Forskål. Post mortem auctoris edidit Carsten Niebuhr (page 25), ouvrage dans lequel Carsten Niebuhr, scientifique danois, a procédé à l’édition post-mortem des observations naturalistes de Forskål. Forskål était mort du paludisme au Yémen en juillet 1763, à 31 ans, lors d’une expédition scientifique en Egypte et dans la péninsule arabique envoyée par le roi Frédéric V de Danemark.
L’espèce-type* est Scarus psittacus. Le genre Scarus comprend actuellement 52 espèces acceptées.
globiceps : ce mot est composé du nom latin [globus], qui signifie « globe, boule, sphère », et du suffixe [-ceps], issu du latin [caput] qui signifie « tête ». Valenciennes décrit l’espèce en 1840 et lui donne le nom commun de « scare à tête ronde » (Histoire naturelle des poissons, Tome quatorzième, Livre XVI, chapitre XVI, pages 242 à 244).
La localité du type est Tahiti (alors nommée Otaïti). Le spécimen type a été récolté par Prosper Garnot, chirurgien, et René-Primevère Lesson, pharmacien, tous deux naturalistes, embarqués à bord de La Coquille lors de l’expédition de Duperrey qui devait durer presque trois ans (août 1822-avril 1825).
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Ordre | Perciformes | Perciformes | Nageoires pelviennes très rapprochées des nageoires pectorales. |
Famille | Scaridae | Scaridés | Une seule nageoire dorsale, dents soudées formant un puissant "bec de perroquet". |
Genre | Scarus | ||
Espèce | globiceps |
Un poisson-perroquet facile à identifier !
Scarus globiceps en phase terminale fait partie des quelques poissons du genre Scarus assez faciles à identifier du fait de la moitié inférieure de sa tête uniformément turquoise, museau compris.
L’individu photographié s’offre tout de même la coquetterie d’une petite tache rose au-dessus de la lèvre supérieure.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
10/03/2012
Taches roses
Les écailles des flancs portent une large marque verticale rose.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
23/06/2020
Tête
La bosse frontale ayant motivé l’épithète spécifique de l’espèce et les plaques dentales sont visibles chez cet individu photographié de nuit (qui n’a pas encore adopté la livrée nocturne).
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT et de nuit
11/12/2011
De nuit
La livrée de nuit se contente de brouiller la livrée diurne au moyen de zones plus claires et plus sombres que la couleur de fond. Les marques roses sont affadies.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT et de nuit
24/11/2010
Intermédiaire ?
Cet individu en phase terminale présente une particularité dans sa livrée : à la place des trois lignes de taches roses sur l’abdomen caractéristiques de cette phase, on distingue nettement une fine ligne blanche commençant derrière la base de la pectorale, une autre sous la première, et moins nettement une troisième (dont on ne voit que la fin dans le prolongement de la pointe de la nageoire). Or ces lignes blanches sont une caractéristique de la phase initiale. Il est donc probable que cet individu soit en fin de transition vers la phase terminale.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
23/06/2020
Alimentation
Scarus globiceps se nourrit d’algues benthiques* et des organismes épiphytes* qui leur sont associés, qu’il trouve sur les coraux ou sur les substrats détritiques. Cet individu opère la synthèse en cherchant à brouter sur le sommet colonisé par les algues d’un massif de Porites lutea.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
25/04/2014
En Nouvelle-Calédonie
Scarus globiceps a une large distribution indo-Pacifique. Cet individu a été photographié dans la passe de Dumbéa, en Nouvelle-Calédonie
Passe Dumbéa, Nouvelle-Calédonie, océan Pacifique, 10 m
21/12/2017
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Bellwood, D.R., 2001, Scaridae. Parrotfishes, in : K.E. Carpenter and V. Niem (eds), The living marine resources of the Western Central Pacific. Bony fishes part 4 (Labridae to Latimeridae), estuarine crocodiles, sea turtles, sea snakes, and marine mammals, pp. 3468- 3492. FAO, Rome.
Bellwood D.R., 1994, A phylogenetic study of parrotfishes Family Scaridae (pisces : Labroidei), with a revision of genera, Records of the Australian Museum, supplement 20, 67-68.
Bellwood D.R., Choat J.H., 1989, A description of the juvenile phase colour patterns of 24 parrotfish species (family Scaridae) from the Great Barrier Reef, Australia. Records of the Australian Museum, 41, 27-38.
Choat H., Randall J.E., 1986, A review of the parrotfishes (Family Scaridae) of the Great Barrier Reef of Australia, with description of a new species, Records of the Australian Museum 38, 4, 175-239.
Choat J.H., Roberston D. R., 1975, Protogynous hermaphroditism in fishes of the family Scaridae, In: Intersexuality in the animal kingdom (ed. Reinboth R.), 263–283.
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Shimose T., Katahira H., Kanaiwa M., 2020, Interspecific variation of prevalence by Scaphanocephalus (Platyhelminthes, Trematoda, Heterophyidae) metacercariae in parrotfishes (Labridae, Scarini) from an Okinawan coral reef, International Journal for Parasitology: Parasites and Wildlife, 12, 99-104.
La page sur Scarus globiceps dans le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase