Chromis de l’océan Indien
Blacktail chromis, blueline chromis (GB), Donzela-de-Contorno-Preto (Italie), Swartstert-chromis (Afrique du Sud)
Chromis nigrura Smith, 1960 (nom original)
Chromis nigrurus Smith, 1960
Océan Indien
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique
Poissons osseux nageant près du fond
Chromis à queue noire
Le nom scientifique de l’espèce, ainsi que son nom commun français qui le traduit, sont assez mal venus parce que les bords extérieurs des lobes de la caudale peuvent parfaitement être jaunes, grisés, ou plus ou moins translucides.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
26/12/2016
Poissons osseux nageant près du fond
Taches bleues
Plus que les bords noirs des lobes de la caudale, ce sont les lignes de taches bleues plus ou moins visibles qui permettent de distinguer entre Pycnochromis nigrurus et d’autres Pycnochromis qui les présentent aussi (notamment P. lineatus et P. vanderbilti, qui fréquentent l’est de l’océan Indien).
C’est chez P. nigrurus qu’on ne peut généralement en distinguer facilement que 6, alors qu’on en compte clairement 10 ou plus chez P. lineatus, et 8 à 9 chez P. vanderbilti.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
26/12/2016
Dorsale épineuse déployée
La nage ordinaire du poisson se fait avec la dorsale épineuse repliée et la dorsale molle dressée, l’anale étant généralement elle aussi déployée. Chez ce sujet probablement stressé par la présence du photographe, la dorsale épineuse est dressés.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
26/12/2016
En milieu corallien
L’espèce vit en milieu corallien, en lagon comme ici, ou sur les pentes externes, entre 1 et 30 m.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
26/12/2016
Sur la pente externe
Sue cet individu, rencontré sur la pente externe du lagon réunionnais, on peut très distinctement compter les lignes de points bleus sur les flancs.
Saint-Paul, La Réunion (974), océan Indien
28/10/2020
Illustration originale
Ce dessin a été fait par Margareth Mary Smith, l’épouse de James Leonard Brierley Smith, le descripteur de l’espèce (Coral Fishes of the Family Pomacentridae from the Western Indian Ocean and the Red Sea, planche 29).
Malgré ses qualités, le dessin n’est pas parfaitement fidèle en ce qu’il ne représente clairement que 5 lignes longitudinales de taches bleues alors qu’il peut y en avoir 9 à 10, dont 6 nettement visibles.
Dessin original de M. M. Smith dans Smith, J. L. B. (1960)
Reproduction de documents anciens
1960
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
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