Limace de 10 cm environ de couleur grise à beige
Manteau ne couvrant pas tout le pied, qui est plus clair et dépasse à l'arrière
Nombreux petits mamelons séparés par des sillons sombres
Large voile frontal venant du manteau et séparant deux rhinophores enroulés
Branchie en forme de plume bien visible sur le côté droit du corps
Meckel snail (GB)
Pleurobranchaea dellechiaii Vérany, 1846
Pleurobranchus balearicus Delaroche
Pleurobranchaea chiajei Locard, 1886
Pleurobranchaea notmec Marcus Ev. & Gosliner, 1984
Pleurobranchaea vayssierei Marcus Ev. & Gosliner, 1984
On trouve parfois Pleurobranchaea meckelii (avec 2 i). Le code international de nomenclature recommande dorénavant de ne mettre qu'un seul i terminal aux noms d'espèces désignant un nom propre.
Méditerranée, Atlantique oriental tempéré
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française]Méditerranée. Atlantique proche depuis le Portugal jusqu'aux côtes sénégalaises (y compris archipels des Canaries et Açores).
Pleurobranchaea meckeli se rencontre principalement la nuit sur des fonds sablo-vaseux et substrats détritiques, et ce, depuis les premiers mètres.
Limace d'une longueur maximale de 10 cm, le pleurobranche de Meckel possède un pied beaucoup plus long et large que le manteau qui le recouvre en son sommet. Il dépasse donc de ce manteau, notamment à l'arrière où il se termine de façon arrondie.
Le manteau est parfois, pas toujours, terminé à l'arrière par un petit cône tégumentaire.
La forme générale de l'animal est assez haute et bombée pour un opistobranche.
La couleur générale est relativement inégale selon les individus : du gris pâle au gris noirâtre, en passant par des tons autour du beige, la teinte étant plus claire sur les deux faces du pied.
Sur ce pied et sur le petit manteau, un sillon de couleur sombre circonscrit un grand nombre de petits mamelons ou tubercules irréguliers plus clairs, presque blancs sur le pied.
Il n'est, de plus, pas rare que l'animal porte sur son manteau un peu du sable qui l'entoure.
La surface inférieure du pied (la sole) est lisse.
Le manteau retombe sur la face avant en un large voile frontal. Celui-ci se termine de chaque côté par des coins enroulés sur eux-mêmes. La bordure antérieure de ce voile céphalique est semée de petites digitations sensorielles.
Selon l'activité de l'animal (nourriture), il est possible d'apercevoir sous le voile buccal et à l'avant un gros tube protractile souple et court : il s'agit de l'organe buccal dévaginable.
Sur les côtés de la tête sont implantés deux rhinophores* cylindro-coniques enroulés, relativement semblables aux coins du voile céphalique.
La branchie* est bien visible, sur le côté droit du corps, dépassant quasiment du rebord palléal. Elle a une forme de plume beige et représente environ un tiers de la longueur de l'animal. Cette branchie est bipennée.
Il est pour l'heure de bon aloi d'identifier tous les Pleurobranchaea méditerranéens ressemblants en tant que Pleurobranchaea meckeli. Nous manquons en effet d'études précises concernant ce groupe particulier de Notaspidés. Il est fort possible que sous un aspect extérieur très proche, il puisse exister des espèces différentes uniquement discriminables d'un point de vue anatomique. Les chercheurs du domaine sont conscients que ce groupe d'animaux mérite sans doute une nouvelle réévaluation de sa systématique, sans vouloir pour l'instant définitivement trancher pour la présence d'une seule espèce ou de plusieurs.
Pour des espèces visuellement un peu plus éloignées :
Les nudibranches de l'ordre des Arminacés (A. maculata, A. tigrina…) sont généralement plus petits. Leur manteau couvre quasiment toute la longueur du pied. Ce manteau s'arrête avant les rhinophores et ne constitue donc pas le voile céphalique caractéristique de P. meckeli.
Umbraculum umbraculum (Lightfoot, 1786) beaucoup plus gros que P. meckeli, possède un pied très haut, rond et présentant de grosses pustules. Une coquille extérieure plate et ronde est posée sur le haut de ce pied.
Pleurobranchus testudinarius Cantraine, 1835, existe également en version avec manteau beige à sillons, marqué de grosses pustules. Mais l'animal est plutôt rond et on ne voit généralement pas son pied, recouvert par le manteau.
Pleurobranchaea californica MacFarland, 1966 ressemble beaucoup mais n'est pas présent dans la zone de distribution (espèce pacifique).
Pleurobranchaea meckeli se sert de ses papilles sensorielles, situées sur le bord du voile buccal et à proximité de la bouche, pour détecter sa nourriture.
Les proies favorites du pleurobranche de Meckel se trouvent parmi les anthozoaires (notamment pennatules et vérétilles) et les hydrozoaires. Les nombreux cnidocystes* trouvés dans leur estomac en témoignent.
[Cattaneo-Vietti & all 1993] indiquent également que d'autres invertébrés sont consommés, pour la plupart, probablement, bien vivants. Parmi eux, une espèce d'éponge a été retrouvée (Thenea muricata), des polychètes errantes, des amphipodes comme des caprelles sont également consommés ainsi que d'autres opisthobranches (Tethys fimbria, Philine aperta, Facelina sp. …). La même étude rapporte également que des petits céphalopodes (sépioles, petits calmars…) ont été retrouvés, entiers ou en partie (dents, pupilles oculaires...), dans le système digestif des pleurobranches examinés, accompagnés d'écailles et d'arêtes de poissons ! Notre opisthobranche, probablement peu à même de capturer des calmars ou des poissons vivants, serait donc également nécrophage. Quelques cas de cannibalisme sont même certifiés par plusieurs auteurs, que ce soit en examinant le contenu d'un estomac ou qu'il s'agisse d'une attaque in vivo en aquarium [Pruvot-Fol, 1954]… Est-il nécessaire de spécifier que Pleurobranchus meckelii est à ranger parmi les voraces prédateurs opportunistes ?
Pleurobranchaea mickeli est hermaphrodite*. L'animal possède donc à la fois les organes sexuels femelles et mâles, simultanément fonctionnels.
Cachés sous un petit bout de peau du manteau, les organes sexuels externes débouchent du côté droit, l'orifice pénial se trouvant un peu en avant de l'ouverture femelle (et juste devant la feuille branchiale).
La période de reproduction couvre généralement l'été et l'automne (avec quelques nuances selon les latitudes et les conditions climatiques, celles-ci conditionnant l'accession de l'animal à la maturité sexuelle) et va imposer un rapport proximal entre deux individus.
Le pénis de chaque partenaire pénètre l'orifice femelle de son compagnon de rencontre et chacun échangera ses gamètes mâles respectifs. Puis chacun d'eux ira pondre dans son coin. Une seule fécondation peut suffire pour plusieurs pontes.
Celle-ci se présente visuellement sous la forme d'un large ruban délicatement froissé, apparemment blanc, souple et tordu sur lui-même. Vu de près, le fin cordon d'œufs blancs proprement dits forme une multitude d'anses, régulièrement organisées, bien visibles et donnant l'apparence de lignes parallèles quasi parfaites incluses dans le large ruban de glaire transparente. L'ensemble est probablement fixé au substrat.
L'éclosion de ces œufs donnera lieu à un développement planctotrophique*. Les larves connaîtront donc plusieurs stades dans le plancton et la véligère* (munie à ce stade d'une "coquille" qu'elle perdra ensuite) passera ainsi quelques jours à "nager", avant de se poser et de continuer ses transformations vers le stade juvénile.
Le juvénile du pleurobranche, copie miniature de l'adulte, semble porter quelques couleurs moins mimétiques que son aîné.
L'auteur Robert Ph. Dollfus in [Pruvot-Fol 1954] indique un parasite propre à Pleurobranchaea mickeli : le copépode Anthessius pleurobranchaeae Delle Valle, 1880. On en soupçonne peut-être d'autres…
Le système buccal est composé, à l'avant, seule partie visible pour l'observateur, d'une trompe dévaginable (proboscis*). C'est grâce à cela que l'animal happe ou arrache ses proies. Derrière ce mufle se trouve le bulbe buccal compact avec des mâchoires allongées et la radula*. Celle-ci est composée de nombreuses dents (plusieurs dizaines de milliers !) implantées sur plusieurs rangées.
Le schéma radulaire d'implantation des dents est propre à chaque espèce et constitue un élément distinctif de la discrimination taxonomique. Bien entendu, l'observation à ce dessein de la radula nécessite du matériel optique et la dissection de l'animal, ce qui est à laisser aux scientifiques !
Chez Pleurobranchaea meckeli, la radula est deux fois plus longue que large et de formule 60, 1,60 à 75, 1,75. Les dents sont bicuspides* sauf les premières et dernières de chaque rangée qui peuvent être simples et plus rudimentaires. Les cuspides* sont épaisses, robustes et un peu courbes.
A l'arrière encore de ce bulbe buccal, tout le système digestif avec, entre autre, un intestin se terminant à droite, près de la branchie et du pore urinaire. L'anus se trouve juste à la base de la branchie.
Le pleurobranche possède des "yeux". Ces taches oculaires sont difficilement observables en plongée car elles se situent au niveau de la cavité abdominale et sont éventuellement visibles au travers de la peau transparente, sous les rhinophores.
Les pustules blanchâtres sur le pied sont des glandes à acide (probablement proche de l'acide sulfurique). L'animal s'en sert de moyen de défense en cas d'attaque et ces glandes exsudent une sécrétion blanche laiteuse qui va le rendre immangeable et faire fuir l'agresseur.
Contrairement à d'autres animaux de l'ordre des Notaspidés qui possèdent des restes (reliques) plus ou moins développés de coquille, que celle-ci soit interne (Berthella spp., Berthellina spp.) ou externe (Umbraculum umbraculum, Tylodina perversa…), Pleurobranchaea meckeli ne possède, adulte, aucune coquille.
Le pleurobranche de Meckel nage maladroitement, mais peut cependant se déplacer entre deux eaux par des contorsions du manteau et du pied.
La durée de vie du pleurobranche de Meckel pourrait atteindre les deux ans. Mais l'espèce semble grandement sujette à variation dans son développement selon les facteurs extérieurs locaux et notamment climatiques.
Cette espèce est principalement rencontrée de nuit.
Pleurobranche de Meckel : traduction littérale du nom scientifique.
Pleurobranchaea : du grec [pleuros] = côté et [branchia] = branchies. Animal qui a donc les branchies fixées sur le côté.
meckeli : Espèce dédiée à l'anatomiste allemand Johan Friedrich Meckel Jr. (1781-1833). Il a travaillé quelques temps à Paris avec Cuvier puis a enseigné en Allemagne. S'il a étudié l'anatomie animale en général, Meckel est principalement responsable de travaux sur les vertébrés et notamment les malformations congénitales (tératologie).
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Mollusca | Mollusques | Organismes non segmentés à symétrie bilatérale possédant un pied musculeux, une radula, un manteau sécrétant des formations calcaires (spicules, plaques, coquille) et délimitant une cavité ouverte sur l’extérieur contenant les branchies. |
Classe | Gastropoda | Gastéropodes | Mollusques à tête bien distincte, le plus souvent pourvus d’une coquille dorsale d’une seule pièce, torsadée. La tête porte une ou deux paires de tentacules dorsaux et deux yeux situés à la base, ou à l’extrémité des tentacules. |
Sous-classe | Heterobranchia | Hétérobranches | |
Ordre | Pleurobranchida | Pleurobranchides | Coquille en coupelle plate, cachée ou absente. Cavité palléale représentée par une gouttière située sur le coté droit avec une branchie pourvue d’une double rangée de lamelles. Pas de lobes pédieux. Rhinophores enroulés. Tous marins. |
Famille | Pleurobranchidae | Pleurobranchidés | Manteau recouvrant le pied et la branchie latérale. Rhinophores canaliculés, voile buccal aux extrémités parfois enroulées. Coquille toujours interne. |
Genre | Pleurobranchaea | ||
Espèce | meckeli |
Une limace hétérobranche
Le pleurobranche de Meckel est une limace de mer d'une dizaine de centimètres maximum.
Elle rampe sur son pied et un manteau recouvre en partie ce dernier. L'avant se distingue aisément par les deux rhinophores épais.
Cagnes-sur-mer (06), de nuit
15/07/2007
Couleur sombre
Cet individu est de couleur beaucoup plus sombre que ceux que l'on rencontre habituellement.
Cros de Cagnes (06), 11 m, de nuit
16/03/2017
Une branchie bipennée
L'animal se dirige lentement vers une vérétille. Sous cet angle, on aperçoit bien la branchie bipennée qui court sur le côté droit du corps, débordant du manteau.
Cagnes-sur-mer (06), de nuit
15/07/2007
Gros plan sur la branchie
Gros plan sur la branchie bipennée, se trouvant sur le côté droit de l'animal. Elle sert bien entendu à la respiration de l'animal.
L'Eglise, Cagnes-sur-mer, de nuit
11/09/2007
Un large voile céphalique
Le manteau se termine à l'avant en un large voile constituant la tête de l'animal.
Cagnes-sur-mer (06), de nuit
15/07/2007
Tête
La tête est constituée du voile céphalique, bordé de petites digitations sensitives. Les coins en pointe sont plus ou moins enroulés selon les situations. Sur le dessus de la tête, deux rhinophores, larges et également enroulés sur eux-mêmes font corps avec le reste du manteau. Ce sont des organes sensoriels.
Port de Cagnes (06), 8 m, de nuit
31/07/2007
Détail du tégument
Gros plan sur le tégument du pleurobranche au niveau de la jonction pied/manteau.
Digue du port de Cros-de-Cagnes (06), 12 m, de nuit
09/07/2008
Ascension vers la nourriture
Le pleurobranche a escaladé une vérétille. C'est là qu'il va trouver sa nourriture : les polypes du cnidaire.
Cagnes-sur-mer (06), de nuit
15/07/2007
A table !
C'est en partie grâce aux papilles sensorielles situées près de sa bouche, en bordure du voile céphalique que le pleurobranche détecte ses proies.
Mais ce ne sont pas les seuls organes sensoriels permettant à l'animal d'appréhender son environnement.
Cagnes-sur-mer (06), de nuit
15/07/2007
Bouche
Le système buccal montre à l'observateur, seule partie visible, une trompe dévaginable. C'est grâce à ce proboscis* que l'animal happe ou arrache ses proies.
Cagnes-sur-mer (06), de nuit
15/07/2007
Rassemblement !!
Cinq pleurobranches se trouvent rassemblés ici. Pourquoi et qu'est-ce qui les a amené à cet endroit ? La photographe rapporte avoir vu beaucoup de pontes à proximité. La question peut alors se poser. Est-ce le lieu qui est un lieu de reproduction attirant les animaux ou bien est-ce la rencontre fortuite des animaux qui en a fait un lieu de reproduction ?
Le Nîmes (épave), Dakar, Sénégal, Océan Atlantique, 33 m
05/06/2005
Rencontre en terrain sablo-vaseux
Deux pleurobranches de Meckel se rencontrent nuitamment sur un biotope des plus courants pour l'espèce : un champ sablo-vaseux.
Cagnes-sur-mer (06), de nuit
13/05/2008
Reproduction
La rencontre entre ces deux individus débouchera sans doute sur un accouplement.
L'Eglise, Cagnes-sur-mer (06), de nuit
13/05/2008
En train de pondre
Après une rencontre coquine, chacun des partenaires pourra aller pondre de son côté.
Cagnes-sur-mer (06), de nuit
07/07/2007
La ponte
La ponte se présente visuellement sous la forme d'un large ruban blanc délicatement froissé...
Le Nîmes (épave), Dakar, Sénégal, Océan Atlantique, 33 m
05/06/2005
Détail de la ponte
Les capsules ovigères, bien ordonnées, sont incluses dans un large ruban de glaire transparente.
Des œufs sortiront des larves qui iront vivre quelques jours dans le plancton pour y évoluer. Puis, les larves, du moins celles qui auront survécu, se poseront pour se transformer en juvéniles.
Cagnes-sur-mer (06), de nuit
13/05/2008
Juvénile
La photo a été prise de nuit sur un fond vaso-sableux et l'animal (environ 1 à 2 cm) se trouvait sur une grosse ponte de gastéropode.
Cagnes-sur-mer (06), de nuit
21/10/2008
Juvénile 2
D'après le photographe, cet individu faisait moins d'un centimètre...
Le juvénile du pleurobranche, copie miniature de l'adulte, semble porter quelques couleurs moins mimétiques que son aîné ! Notamment du rouge au niveau des rhinophores et parfois du dos, comme sur la photo précédente.
Cagnes-sur-mer (06), 10 m, de nuit
25/01/2011
Imperturbables !
Le pleurobranche de Meckel poursuit sa route dans le sable. Cette photo serait presque anodine si on n'apercevait pas, émergeant du sable, les deux gros yeux d'un bothus qui n'a pas bronché durant toute la traversée de son corps par la limace !
Imperturbables ! Un des plongeurs aurait entendu le bothus murmurer dans la langue locale : "Allez ! Vas-y ! Boulègue ! M'en bati, sieu nissart !".
Mais ça reste à prouver.
Nice (06), de nuit
05/09/2007
Mal en point !
Un individu à qui il est visiblement arrivé quelques soucis !
On peut observer dans le cartouche de gauche le manteau bien abimé, déchiré, laissant une partie de la branchie endommagée et à nu.
Dans le cartouche de droite, on voit que le rhinophore gauche est absent, probablement arraché.
On pense immédiatement à un combat. Le Dr Bill Rudman émet l'hypothèse que l'animal a été "mangé" par un poisson mais qu'il a été recraché lorsque les glandes à acide (les taches blanches sur la peau) ont fait leur effet nocif.
Quoi qu'il en soit, on peut se demander si l'animal garde la même espérance de vie...
Port de Cros-de-Cagnes (06), 10 m, de nuit
01/07/2009
Prédation ou positions bizarres ?
Deux attitudes bizarres de deux individus, surpris une même nuit à quelques dizaines de mètres de distance.
L'un a trouvé une ponte de calmars vers 15 m et s'y est ébattu, comme s'il mangeait les œufs (mais le faisait-il réellement ou s'intéressait-il à ce qui était accroché dessus ?).
L'autre a été trouvé tel qu'on le voit sur l'image de droite, "empalé", la tête en bas, sur le tube d'un spirographe, à 7 m. Là encore, s'intéressait-il au ver annélide ou bien aux organismes présents sur le tube de ce dernier ?
Une plongée qui a suscité quelques questionnements chez les photographes présents...
Eglise St-Pierre, Cagnes-sur-mer (06), de nuit, 15 et 7 m
04/06/2011
Rédacteur principal : Alain-Pierre SITTLER
Correcteur : Yves MÜLLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Cattaneo-Vietti R., Burlando B. & Senes L., 1993, Life history and diet of Pleurobranchaea meckelii (Opisthobranchia: Notaspidea), Journal of Molluscan Studies, 59, 309-313.
Cervera J.L. & Garcia-Gomez J.C., 1988, Estudio Anatomico de Pleurobranchaea meckelii Blainville, 1825 (Mollusca: Opisthobranchia: Notaspidea), Arquivosdo Museu Bocage, 1, 71-90
Gibson, G.D., 2003, Larval Development and Metamorphosis in Pleurobranchaea maculata. With a Review of Development in the Notaspidea (Opisthobranchia), Biol. Bull., 205, 121-132.
Rudman, W.B., 2000 (Avril 11) Pleurobranchaea meckelii (Leue, 1813). [In] Sea Slug Forum. Australian Museum, Sydney