Corps anguilliforme fortement comprimé latéralement, taille maximale documentée de 14 cm
Une seule nageoire dorsale
Moitié supérieure du corps brun foncé avec une série de taches verticales noires au-dessus de l’axe médian
Une ligne blanche au-dessus de cette série de taches
Moitié inférieure du corps blanche avec une bande ventrale orange ou rosâtre
Tête oblongue avec une bouche infère
Blennie dents de sabre
(NB : l’expression commune « blennies à dents de sabre » regroupe les espèces des genres Aspidontus, Meiacanthus, Petroscirtes, Plagiotremus et Xiphasia)
Piano
fangblenny, hit and run blenny, mimic blenny, scale-eating fangblenny,
sabretooth blenny, slender blenny, violet banded blenny, yellow sabretooth
blenny (GB), Piano-Säbelzähner (A), Klavier-blennie (Afrique du Sud)
Petroscirtes tapeinosoma Bleeker, 1857
Aspidontus tapeinosoma (Bleeker, 1857)
Runula tapeinosoma (Bleeker, 1857)
Indo-Pacifique tropical, mer Rouge
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]On peut trouver cette espèce en mer Rouge, dans l’océan Indien et dans les zones tropicales et subtropicales des parties ouest et centre de l’océan Pacifique.
Dans le Pacifique, elle est présente d’ouest en est de l’Indonésie aux îles Pitcairn et du nord au sud du Japon à l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’île de Pâques.
Plagiotremus tapeinosoma fréquente les récifs coralliens et apprécie les eaux claires. On peut le rencontrer de 1 à 45 m.
Le corps est anguilliforme et fortement comprimé latéralement. Sa hauteur (distance entre la base du 3ème rayon dur de la dorsale et celle du 1er rayon des pelviennes) entre environ 10 fois dans la longueur standard (longueur sans la queue). La taille maximale documentée est de 14 cm.
La couleur de fond de la moitié supérieure du corps est un brun plus ou moins foncé qui peut être verdissant ou tendre vers l’orangé, voire le jaune. Une petite ligne blanche à bleu pâle (jaune pâle dans la livrée orange) va du milieu de la zone interorbitale jusqu'au début de la nageoire dorsale. Une autre ligne blanche part de la partie antérieure du museau, passe au-dessus de l’œil et va jusqu’au pédoncule* caudal en longeant la nageoire dorsale, qu’elle rejoint dans sa partie postérieure. La bande horizontale brune délimitée par cette ligne et l’axe médian du corps est marquée par plus d’une vingtaine de taches verticales noires plus ou moins rectangulaires, qui deviennent coalescentes en partie postérieure du corps. Cette bande brune est souvent jaunissante dans le dernier cinquième de sa longueur.
La moitié inférieure du corps est blanche avec une bande ventrale orange ou rosâtre, qui va de la partie inférieure du museau au pédoncule caudal. Cette bande peut être bordée de noir. Chez certains individus, la partie blanche est orange à rosâtre.
La tête est oblongue avec un museau légèrement arrondi en forme de tête d’obus. La bouche est infère* et forme une petite protubérance dans la partie inférieure du museau.
Les yeux sont proportionnellement très gros.
La gorge est le plus souvent orange, mais elle peut être blanche.
Les nageoires dorsale et anale sont grisâtres avec une base plus claire, qui peut être verdissante, jaune ou orange et une bande marginale noire à liseré bleu. La première moitié de la dorsale peut présenter des reflets bleutés. La base claire de la nageoire anale est généralement plus large que celle de la dorsale. Les pectorales sont translucides. Les rayons des pelviennes sont blancs. Ces nageoires sont très longues chez les mâles et plus courtes chez les femelles. La nageoire caudale est légèrement échancrée. Le rayon médian est noir et les deux rayons adjacents sont jaune vif, les autres étant translucides à jaunâtres, comme la membrane.
Certaines populations (dans les îles Cocos, Tuamotu, et Gambier) manifestent un dichromatisme* sexuel probablement limité aux épisodes de reproduction (livrée nuptiale) : la partie antérieure de la dorsale des mâles est orange vif, alors que celle des femelles est grise. Aux îles Marquises, mâles et femelles présentent la même particularité.
Le patron de couleurs des juvéniles est décrit dans la section Reproduction.
La présence d’une série de taches verticales noires plus ou moins rectangulaires au-dessus de l’axe médian du corps permet de distinguer facilement P. tapeinosoma de la majorité des autres blennies à dents de sabre, ainsi que des autres espèces de morphologie similaire.
Les seules confusions possibles de ce point de vue concernent ses très proches parents Plagiotremus goslinei et P. azaleus. Mais chez l’une et l’autre espèce, ces taches sont grisâtres et nettement moins marquées. De même, la nageoire dorsale est nettement colorée de bleu, en partie antérieure chez la première et sur la majeure partie de sa longueur chez la seconde. P. goslinei est endémique d’Hawaï et P. azaleus ne se rencontre que dans le Pacifique tropical Est.
Cette espèce se nourrit essentiellement de mucus et d’écailles prélevés sur les poissons, les écailles étant apparemment visées pour les lambeaux de tissu dermique arrachés avec elles. Les proies sont préférentiellement choisies parmi les Acanthuridés, Chaetodontidés, Pomacentridés, Mullidés, Pomadasyidés et Holocentridés. Les espèces piscivores* sont évitées, sauf dans le cas où la blennie se mêle à un banc de poissons inoffensifs dont l’apparence est proche de la sienne. Cette stratégie lui fait bénéficier d’un effet de surprise pour des attaques et des retours rapides au sein du banc qui lui confère une protection devant une éventuelle contre-attaque de sa victime.
A notre connaissance, la biologie de la reproduction n’a pas été étudiée chez cette espèce à la date de publication de cette fiche (juin 2019).
Les juvéniles sont bicolores. Ils sont gris foncé à noirs dans la moitié supérieure du corps. La série de taches noires au-dessus de l’axe médian est présente, mais difficilement perceptible. La moitié inférieure est caractérisée par une large bande blanche sous l’axe médian, à laquelle succède une bande noire plus fine partant du museau et rejoignant la base de la nageoire anale jusqu’au pédoncule caudal. Les nageoires dorsale et anale sont translucides avec des rayons noirâtres. Le rayon central de la nageoire caudale est noir et les deux rayons adjacents sont jaunes, comme chez les adultes, mais ces couleurs sont plus discrètes chez les juvéniles.
P. tapeinosoma peut être parasité par des vers nématodes de la famille des Bucéphalidés et notamment par Prosorhynchoides thomasi, qui semble être spécifiquement associé au genre Plagiotremus.
Les mâchoires et la dentition de l’espèce sont adaptées à son régime alimentaire. La dentition est composée d’une rangée très dense de longues dents incisiformes* par mâchoire et d’une paire de très grandes canines incurvées en partie antérieure de la mâchoire inférieure (les « dents de sabre »). L’extrémité des incisives est fine et en forme de coin, de façon à pouvoir saisir et arracher des écailles. Ces incisives ne sont pas fixées dans l’os des maxillaires et peuvent bouger latéralement et antéro-postérieurement. Des incisives de remplacement sont disponibles près de la racine des incisives fonctionnelles. De plus, malgré sa petite taille, la bouche peut s’ouvrir largement et se rétracter fortement. Les canines sont en revanche uniquement destinées à la défense du territoire et à la protection. Quand la bouche est fermée, la pointe de ces canines est logée dans des cavités palatales.
P. tapeinosoma a été observé mêlé à des agrégations de girelles Thalassoma amblycephalum juvéniles et du Plésiopidé Trachinops taeniatus d’où il lançait ses attaques contre les espèces passant sans méfiance à proximité des bancs. La seule et vague ressemblance entre les patrons de couleurs concernés et celui de P. tapeinosoma est une bande longitudinale noire dans l’axe médian du corps. P. tapeinosoma ne peut donc pas être considéré sensu stricto comme l’une des nombreuses espèces de blennies à dents de sabre pratiquant le « mimétisme agressif » (un prédateur imite le plus précisément possible une espèce inoffensive en vue d’attaquer plus facilement une proie). Dans la mesure où P. tapeinosoma chasse très majoritairement sans ce genre de précaution, ces observations manifestent la faculté d’adaptation de l’espèce, capable de saisir l’occasion d’être approchée par ses victimes et de bénéficier de la protection du banc après son attaque. Il s’agit donc de « mimétisme opportuniste », la pauvreté de la ressemblance permettant de profiter occasionnellement d‘agrégations d’espèces différentes.
Des spécialistes supposent que la chair de toutes les espèces du genre Plagiotremus pourrait avoir un goût répulsif, ce qui expliquerait qu’il n’y ait pas de prédation massive sur ces poissons pourtant très visibles lorsqu'ils chassent. Parmi les rares prédateurs de P. tapeinosoma se trouve un oiseau : la sterne blanche Gygis alba, qui capture des juvéniles. Contrairement aux adultes, ceux-ci sont en effet pélagiques* et nagent à proximité de la surface.
Contrairement aux autres blennies, dont le mode d’existence est benthique* du fait de l'absence de vessie natatoire, les blennies à dents de sabre en possèdent une qui leur permet de se déplacer avec aisance dans la colonne d'eau.
P. tapeinosoma est particulièrement vif, son corps long et fin lui donnant une nage très agile, parfois serpentiforme. Il gesticule volontiers en présence d’autres poissons, semble-t-il pour susciter leur attention comme le ferait un poisson nettoyeur, de façon à être approché par des proies éventuelles. Ce qui suppose que certains poissons se font berner. Le même comportement est souvent développé en présence d’observateurs humains, probablement pour les mêmes raisons.
L’espèce est spécialiste du recyclage des trous à sa dimension pourvu que ceux-ci soient tubulaires, qu’il s’agisse de petites cavités dans un massif de corail vivant ou mort, de tubes de ver tubicole abandonnés, etc. On peut observer des individus à l’affût dans ces cachettes, la tête seule sortie du trou. Ils y reviennent à grande vitesse en s’y engageant par la queue une fois leur forfait accompli, si leur victime contre-attaque.
La nageoire dorsale comprend de 7 à 9 rayons durs et de 34 à 39 rayons mous. L’anale comprend 2 rayons durs et de 28 à 33 rayons mous. Cette espèce ne possédant pas d’écailles, la ligne latérale* est un simple sillon.
P. tapeinosoma est très agressif. Il peut attaquer sans relâche, seul ou en groupe, des poissons beaucoup plus gros que lui même quand ils sont en nombre. Il attaque généralement par derrière et d’en dessous. Il peut aussi attaquer les plongeurs, mais sa morsure ne provoque qu’une égratignure.
Blennie : nom commun issu du nom de la famille des Blenniidés. Le mot grec à l’origine de ce nom est [blennos], qui signifie mucosité, en référence au corps couvert de mucus de ces poissons dépourvus d’écailles.
à dents acérées : en référence à la paire de canines présente en partie antérieure de la mâchoire inférieure.
Plagiotremus : des mots grecs [plagios], qui signifie oblique et [trema], qui signifie trou. Theodore Gill (1837-1914), le descripteur du genre, ne donne pas d’explication pour le sens de ce mot composé dans sa description, mais il insiste sur le caractère « très oblique » des préopercules* dans les espèces concernées. Il est donc probable que c’est à cette particularité que réfère le nom du genre. L’espèce-type* est P. spilistius. Le genre contient actuellement 11 espèces acceptées.
tapeinosoma : des mots grecs [tapeinos], qui signifie au sens propre « s’élevant peu au-dessus du sol » (autrement dit, petit) et au sens figuré humble, modeste ou servile, et [soma], qui signifie corps.
Pieter Bleeker (1819-1878) décrit l’espèce sous le nom de Petroskirtes tapeinosoma. Sa description ne justifie pas le choix de l’épithète spécifique. Cependant, dans la mesure où il l’a donnée aussi à d’autres espèces et où la plupart d’entre elles sont caractérisées par une petite taille, on peut penser que c’est le sens propre de « tapeinos » (petit) qui motive ce choix, en référence au corps fluet de l’espèce.
La localité du type est l’île d’Ambon, située dans l’archipel des Moluques (Indonésie).
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Super classe | Osteichthyes | Ostéichthyens | Vertébrés à squelette osseux. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Sous-classe | Neopterygii Teleostei | Néoptérygiens Téléostéens | Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées. |
Super ordre | Acanthopterygii | Acanthoptérygiens | Rayons épineux aux nageoires, écailles cycloïdes ou cténoïdes, présence d'une vessie gazeuse et pelviennes thoraciques ou jugulaires, sans être systématiquement présents, sont des caractères que l'on ne rencontre que chez les Acanthoptérygiens. |
Ordre | Perciformes | Perciformes | Nageoires pelviennes très rapprochées des nageoires pectorales. |
Sous-ordre | Blennioidei | Blennioïdes | |
Famille | Blenniidae | Blenniidés | Nageoire dorsale unique. |
Genre | Plagiotremus | ||
Espèce | tapeinosoma |
Motif du corps : un clavier ?
Plusieurs noms vernaculaires de l’espèce font référence au piano (piano fangblenny en anglais, Piano-Säbelzähner en allemand, Klavier-blennie en afrikaans). Cette référence est motivée par l’association, sur les flancs de l’animal, de taches noires plus ou moins rectangulaires et espacées au-dessus d’une bande blanche uniforme, association qui évoque le clavier d’un piano.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
04/02/2011
Corps très comprimé
Le corps de P. tapeinosoma est très comprimé. Sa longueur et sa finesse permettent à l’espèce une nage très agile.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
22/01/2014
Nageoire dorsale
La nageoire dorsale est grisâtre avec une base plus claire, qui peut être verdissante, jaune ou orange et une bande marginale noire à liseré bleu. Chez cet individu, la partie antérieure de la dorsale a des reflets bleus.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
22/01/2014
Nageoire caudale
La couleur du rayon médian de la nageoire caudale prolonge la série de taches noires devenues coalescentes en partie postérieure du corps. Les deux rayons adjacents sont jaune vif, les autres étant translucides à jaunâtres, comme la membrane.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
28/01/2013
Juvénile
Les juvéniles sont bicolores et leurs nageoires sont translucides.
Dans sa description des juvéniles, Smith-Vaniz (1976) écrit que la bande horizontale brune au-dessus de l’axe médian du corps est indiscernable ou à peine distincte de la couleur de fond de la moitié supérieure du corps.
On distingue chez cet individu les futures marques rectangulaires noires à peine esquissées, mais leur bordure inférieure est déjà noire
Hamata, Egypte, mer Rouge, 10 m
19/07/2011
Grand juvénile
La taille de ce juvénile (environ 5 cm) indique qu’il est relativement âgé et le début de coloration de la dorsale ainsi que la netteté de la série de marques latérales noires annoncent le patron de couleur de l’adulte.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
30/01/2013
Variabilité
Cet individu est un exemple peu fréquent de la variabilité du patron de couleurs chez P. tapeinosoma : la moitié supérieure du corps est kaki avec une série de taches orange, et la moitié inférieure est rosâtre.
Safaga, Egypte, mer Rouge
13/10/2009
A l’affût dans un « corail de feu »…
P. tapeinosoma n’est jamais loin du trou tubulaire qui lui tient lieu d’abri et de position d’affût. Ici, il s’agit d’une cavité issue de la nécrose d’un massif de « corail de feu » (genre Millepora).
Les espèces de ce genre ne sont pas des « vrais coraux » (classe des Anthozoa), elles appartiennent à la classe des Hydrozoa, qui comprend entre autres les hydraires et les méduses.
Égypte, mer Rouge
10/08/2011
… ou dans un tube de ferraille !
L’opportunisme de l’espèce ne connaît pas de limites : cet individu a recyclé un déchet de ferraille.
La seule exigence pour le choix d’un abri est que la cavité soit plus ou moins tubulaire et d’un diamètre tel qu’aucun poisson plus gros que son locataire ne puisse y entrer.
Passe en S, Mayotte, océan Indien, 11 m
05/03/2011
Coopération
Il n’est pas rare de voir plusieurs blennies à dents acérées chasser ensemble.
Les deux sujets photographiés produisaient un simulacre de danse d’invitation au nettoyage à l’attention de l’observateur, mais ils ne l’ont pas mordu quand il a tourné le dos…
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
10/12/2012
Opportunisme pervers
Trois blennies à dents acérées se sont mêlées à un couple de labres nettoyeurs Labroides dimidiatus et s’efforcent de participer à sa danse d’invitation au nettoyage pour profiter abusivement de sa « clientèle »
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
07/12/2013
Il jouait du piano debout
P. tapeinosoma est capable de gesticulations étonnantes pour susciter la curiosité d’autres poissons et d’observateurs humains, les uns et les autres étant des proies potentielles. Ici, la « blennie piano » tient la verticale (merci au photographe pour la suggestion du titre, évocateur des années 80 !).
Récif de Daedalus sud, Egypte, mer Rouge, 40 m
22/09/2011
Distribution : en mer Rouge
L’espèce a une large distribution dans le domaine indo-Pacifique et est aussi présente en mer Rouge.
Siyul Kebir, Egypte, mer Rouge, 23 m
15/08/2013
Distribution : à Mayotte
La distribution de cette espèce couvre la mer Rouge, l’océan Indien et les zones tropicales et subtropicales des parties ouest et centre de l’océan Pacifique. Cet individu a été photographié à Mayotte.
Passe en S, Mayotte, océan Indien, 10 m
15/05/2012
Distribution : en Nouvelle-Calédonie
Dans l'océan Pacifique "français", cette espèce est présente en Nouvelle-Calédonie...
Pointe de Dumbéa, Nouvelle-Calédonie, océan Pacifique, 15 m
08/05/2018
Distribution : en Polynésie française
... Elle se rencontre également en Polynésie française.
Tahiti, Polynésie française, océan Pacifique
09/05/2013
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Randall J.E., Randall H.A., 1960, Examples of Mimicry and Protective Resemblance in Tropical Marines Fishes, Bulletin of Marine Science of the Gulf and Caribbean, 10(4), 444-480.
Randall J.E., 2005, A Review of Mimicry in Marine Fishes, Zoological Studies, 44(3), 299-328.
Roberts-Thomson A., Bott N.J., 2007, Exploiting mimicry: Prosorhynchoides thomasi n. sp (Digenea : Bucephalidae) from the fang blenny genus Plagiotremus (Bleeker) (Blenniidae) from off Lizard Island on the Great Barrier Reef, Australia, Zootaxa, 1514, 61–64.
Russell B.C., Allen G.R., Lubbock H.R., 1976, New cases of mimicry in marine fishes, Journal of Zoology, 180, 407-423.
Springer V.G., Smith-Vaniz W.F., 1972, Mimetic relationships involving fishes of the family Blenniidae, Smithsonian Contributions to Zoology, 112, 1-36.
La page de Plagiotremus tapeinosoma sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase.