Petits crustacés millimétriques
Corps comprimé latéralement et enclos entre deux valves articulées dorsalement
Grandes antennes natatoires
En milieu aquatique : eau salée, saumâtre ou eau douce
Cypris, cythère, cythérée, astérope, cylindrolébéris, cypridine, lyncée.
Ostracods, seed shrimps, mussel shrimp (GB), Ostrakoden, Muschelkrebse (D), Mosselkreeftjes (NL), Ostracodi (I), Musselkräftor (SE).
Répartition mondiale
Zones DORIS : ● Eau douce d'Europe, ● Atlantique Nord-Ouest, ● Caraïbes, ● Indo-Pacifique, ○ [Terres antarctiques françaises], ● Europe (côtes françaises), ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], ○ [Méditerranée française]Répartition mondiale : toutes les mers et toutes les eaux douces et saumâtres, ainsi que dans les forêts humides de Nouvelle-Zélande, d'Australie et d'Afrique du Sud.
Les
ostracodes sont présents dans tous les milieux aquatiques marins (2/3 des
espèces sont marines), dulcicoles*, voire terrestres. Il existe des ostracodes pélagiques*,
benthiques*, cavernicoles et même fouisseurs. Certains vivent dans des sources, d’autres sur
et dans des sédiments (jusqu'à une quinzaine de centimètres de profondeur) même à de très grandes profondeurs océaniques et dans des rizières. Plusieurs
espèces vivent dans les sols très humides de Nouvelle-Zélande, d'Australie et
d'Afrique du Sud.
Ces petits crustacés mesurent 0,2 à 30 mm de long, mais la plupart des espèces ont une longueur de l'ordre du millimètre. Leur corps est comprimé latéralement et enclos entre deux valves chitineuses* et parfois calcaires. Ces deux valves sont articulées par une charnière très dentelée dont l'axe est un ligament élastique.
Cette coquille bivalve peut prendre différentes formes mais elle est généralement circulaire, elliptique ou presque rectangulaire. Elle peut être lisse, mince et transparente chez les ostracodes planctoniques*, tandis que chez les formes benthiques* les coquilles sont plus robustes et ornées. Une encoche antennaire antérieure est présente sur les valves de la classe des Myodocopa.
Leur corps, entre les deux valves, est constitué d'une tête et d'un thorax séparés par une constriction, suivis par un abdomen régressé voire absent. Lorsqu'il est présent, l'abdomen se termine par une furca*.
La tête est bien développée et porte un œil nauplien (comme chez les larves nauplius*) chez certaines espèces, alors que d'autres possèdent en plus une paire de véritables yeux composés*.
Les ostracodes, comme les autres crustacés, ont deux paires de grandes antennes* (antennes 1 et antennes 2). Ces deux paires d'antennes sont bien développées et sortent entre les deux valves. Ce sont les principaux appendices locomoteurs. Elles sont munies de longues soies pour les espèces nageuses. Chez les espèces fouisseuses, les antennes 2 sont fortes et portent des épines.
D'autres petits arthropodes à carapace bivalve sont présents dans les mêmes milieux : les Diplostracés et les copépodes ( Copepoda spp.).
Chez les Diplostracés la carapace bivalve ne couvre pas la tête et les antennes natatoires. Ces derniers comprennent de nombreux groupes de petits crustacés tels les Lynceidés, les Cladocères (Cladocera spp.) dont, entre autres en eau douce, les Daphnies (Daphnia sp.), les Cyzidés, Leptestheriidés et Limnadiidés.
L'observation avec une loupe suffit pour reconnaître les ostracodes par la présence des deux valves d'où sortent seulement les antennes natatoires et l'extrémité des autres appendices.
De très petits mollusques bivalves de la famille des Sphaeriidés vivent en eau douce. Les plus grands ont une coquille qui mesure 10 mm dans la plus grande dimension : les cyclades (le genre Sphaerium), et une quinzaine d’espèces beaucoup plus petites (inférieures ou égales à 5 mm) sont présentes en Europe et pourraient être confondues avec de grands ostracodes. Ce sont les Pisidies qui appartiennent aux genres Pisidium, Euglesa et Odhneripisidium.
Les nombreuses espèces d'ostracodes présentent différents régimes alimentaires, la plupart sont suspensivores* mais il y a des ostracodes prédateurs*, brouteurs* ou charognards*.
Les ostracodes peuvent aussi être dépositivores* sélectifs ou non. Les particules détritiques provenant souvent du fond remué à l’aide des antennes sont une source de nourriture pour de nombreux ostracodes.
Les ostracodes suspensivores utilisent leurs appendices pour générer un courant.
Les brouteurs se nourrissent surtout de bactéries*, de cyanobactéries*, d’algues* comme des diatomées* ou des algues unicellulaires* et pluricellulaires* (certains en les suçant).
Les proies des espèces prédatrices sont d'autres petits crustacés (comme des copépodes), des petits gastéropodes et des petits annélides, des protistes*. Ces ostracodes peuvent attaquer en meute des organismes plus grands qu'eux.
Dans certains cas, les mandibules forment un stylet utilisé pour percer les proies et aspirer leur contenu.
L’espèce géante Gigantocypris (3,2 cm) capture d’autres crustacés ainsi que de petits poissons à l’aide de ses antennes.
Les sexes sont séparés (on parle de gonochorie*) et de nombreuses espèces présentent un dimorphisme* sexuel (les femelles sont un peu plus grandes que les mâles). Les organes reproducteurs peuvent être très complexes.
La parthénogenèse* est extrêmement fréquente et pourrait être la règle surtout en domaine continental même chez les espèces avec accouplement. Pour certains scientifiques, l'imposant appareil reproducteur des mâles est disproportionné par rapport à son utilité.
Les œufs sont pondus isolément ou incubés sous la carapace
de la femelle. Ils peuvent aussi être attachés sur des végétaux ou sur le
substrat*. Les œufs des espèces vivant dans des mares temporaires sont résistants à la sécheresse.
De l’œuf éclot une larve nauplius* ou métanauplius* (stade Cypris*) qui possède déjà les 2 valves. Il n'y a pas de métamorphose*. Le jeune ostracode subira 5 à 8 mues*. Le temps de développement avant l’éclosion peut être long et atteindre 8 mois. La durée du développement semble dépendre de l’habitat et peut durer 20 jours (chez les espèces marines planctoniques*) à trois ans (chez les espèces d'eau douce). Le nombre d’appendices augmente progressivement à chaque mue. Une fois la maturité sexuelle atteinte l’animal ne muera plus.
Les espèces parthénogénétiques forment des clones* uniquement de femelles.
De nombreux ostracodes vivent libres en pleine eau ou sur et dans le fond, mais d’autres sont des commensaux* d’éponges, d’astérides, d'ophiurides, d’échinides, d'autres crustacés comme les écrevisses, d’autres encore sont des parasites* d’échinides, de mollusques gastéropodes (comme Coriocella nigra), ou encore d’annélides polychètes (dont certains sont eux-mêmes commensaux de tarets - mollusques bivalves perforants le bois - en mer caraïbe), d'amphipodes et même de requins.
Ils sont la proie de nombreux organismes comme des alevins* de poissons, des chétognathes, des siphonophores, des hydroméduses, des hydraires (comme l'hydre d'eau douce), des lucernaires, des cténaires et des crustacés comme par exemple les crevettes grises, des amphipodes, des poissons comme la gorette ti-bouch, des gobies et en eau douce des tritons.
La coquille bivalve peut recouvrir entièrement et ainsi protéger les parties du corps et appendices si nécessaire.
Chez les espèces cavernicoles l'œil peut être réduit ou absent.
Comme ce sont de petits animaux, la plupart des ostracodes n’ont pas de structures respiratoires et les échanges gazeux se font à travers la carapace et la surface du corps grâce aux courants d'eau assurés par les appendices.
De plus, leur petite taille réduit l’importance du système circulatoire pour le transport interne, c’est pourquoi de nombreux ostracodes n’ont pas de cœur.
Le tube digestif peut facilement être observé lorsque celui-ci est plein. L'intestin est relativement simple et n'a généralement pas de moulin gastrique, un caecum* digestif est généralement présent.
Le système nerveux est compact comme on peut s’y attendre dans un petit animal avec quelques segments et appendices.
Un muscle adducteur puissant, antagoniste d'un ligament élastique, permet la fermeture et l'ouverture de la coquille tout comme chez les lamellibranches (ou bivalves).
Certains ostracodes sont attirés par la lumière.
Quelques espèces d’ostracodes sont bioluminescentes*. Ce sont les premiers crustacés connus chez lesquels la bioluminescence a été observée.Cette bioluminescence des ostracodes a été exploitée par l'armée japonaise lors de la seconde guerre mondiale pour lire les cartes la nuit sans toutefois révéler la position des troupes à l'ennemi.
Les ostracodes bioluminescents, faciles à élever au laboratoire, sont aujourd’hui utilisés en recherche pour déterminer les voies de biosynthèse des substrats* bioluminescents, ce qui peut conduire à de nouveaux outils pour la biotechnologie et la biomédecine.
La classe des ostracodes comprend de très nombreuses espèces : environ 62 000 espèces vivantes et fossiles ont été décrites. La détermination de la plupart de ces espèces requiert l'aide d'un microscope pour l'étude des valves et la dissection des appendices.
Toutefois il est possible de préciser une position systématique grossière de ces organismes.
Certaines espèces peuvent supporter une déshydratation lors de périodes défavorables.
Plusieurs espèces d'ostracodes d'eau douce résistent au passage par le tube digestif de certains de leur prédateurs ce qui peut leur assurer une bonne dispersion.
Les ostracodes ont la capacité de proliférer très rapidement lorsque les conditions du milieu leur sont favorables. De ce fait ils peuvent être très abondants par endroits en mer, dans les mares. Ils peuvent, par accumulation, être très abondants dans les couches fossilifères.
Leur grande répartition et leur grande variabilité dans les temps géologiques et leur petite taille en font d'excellents fossiles stratigraphiques. Mais ils peuvent fournir encore plus d’informations sur les paléoclimats et les paléoenvironnements. Ceci grâce aux isotopes de l’oxygène (pour la température) et au rapport entre le magnésium et le calcium dans la composition chimique de leurs valves (pour des informations sur les régimes hydrologiques passés).
En plus, la composition en espèces des populations d'ostracodes de certains milieux varie avec les saisons. Comme les exigences des espèces sont différentes, de nombreuses informations complètent celles apportées par les études physico-chimiques.
Les plus anciens fossiles d’ostracodes datent de l’Ordovicien supérieur (soit il y a 485 millions d’années) et leur répartition est déjà, à cette époque, très étendue.
Du fait de la sensibilité de quelques espèces d’ostracodes d’eau douce à la quantité d’oxygène dissous, une évaluation de la qualité biologique des lacs profonds (comme le lac Léman) par l’analyse des ostracodes a été proposée.
D'autres espèces présentent une grande sensibilité à certains éléments-traces métalliques (anciennement les métaux lourds), aux hydrocarbures, aux déchets urbains ou agricoles. Ces différentes pollutions sont à l'origine de variations dans les populations ou simplement de variations de la morphologie des valves d'une espèce. Il est ainsi possible d'utiliser ces organismes comme bioindicateurs des conditions du milieu et des activités humaines.
Comment obtenir des ostracodes pour un stage de biologie ? Par lavage d'algues par exemple, mais également en prélevant du sable ou du sédiment (3 cm de couche superficielle), en le versant dans un récipient haut (style
éprouvette graduée de 1 l). Laissés une nuit au repos, les ostracodes se
concentrent près de la surface. Une autre possibilité est de prélever avec une cuillère un peu de sédiment
superficiel et examiner à la loupe ou au microscope.
Ostracode : francisation du nom scientifique
Cypris (comme le stade larvaire des Cirripèdes), c'est un des noms de Vénus.
Cythère ou Cythérée, ancien nom de genre du vernis (Callista chione) mollusque bivalve, c'est une île grecque de la mer Egée où Vénus était vénérée, d'ailleurs Cythère est aussi un des nombreux noms de Vénus.
Ostracode : du grec ancien [ostracon] = coquille et -ode du grec ancien [eidos] = forme, aspect, ce qui signifie donc en forme de coquille. Cela se comprend bien puisqu’on ne voit quasiment que les coquilles bivalves de ces petits crustacés.
Ce nom a été donné en 1802 par Pierre-André Latreille (1762-1833).
Numéro d'entrée WoRMS : 1078
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Arthropoda | Arthropodes | Animaux invertébrés au corps segmenté, articulé, pourvu d’appendices articulés, et couvert d’une cuticule rigide constituant leur exosquelette. |
Sous-embranchement | Crustacea | Crustacés | Arthropodes à exosquelette chitineux, souvent imprégné de carbonate de calcium, ayant deux paires d'antennes. |
Super classe | Oligostraca | ||
Classe | Ostracoda | Ostracodes | Petits crustacés dont le corps est enveloppé par une carapace bivalve. |
Genre | Ostracodes spp. | ||
Espèce |
Quelques ostracodes d'eau douce vus au microscope
On observe de nombreux détails des ostracodes : la carapace bivalve caractéristique de cette classe, l'œil, les antennes.
Photo au microscope, au grossissement X40, éclairage par-dessous et par-dessus, mare artificielle, Rompon (07)
01/2018
Quelques ostracodes marins vus au microscope
Ces ostracodes ont été prélevés sur l'estran et photographiés avec un microscope.
Microscope, Trélévern (22)
28/11/2014
En soulevant une pierre
Deux amphipodes et de nombreux ostracodes.
Sur le Trieux, Paimpol, 22
26/10/2015
Vu du côté gauche
L'encoche antennaire, un œil composé et les gros œufs sont bien visibles. Les antennes 1 et 2 ainsi que des appendices dépassent de la carapace. L'encoche antennaire et la marge ventrale de la carapace suggèrent que cet ostracode appartient à la sous-classe des Myodocopa.
Au microscope, Trébeurden (22)
19/09/2020
Vue de dessus
Cette femelle montre bien ses deux yeux composés et ses œufs sous la carapace bivalve.
Au microscope, Trébeurden (22)
19/09/2020
Vue du côté droit
Cet individu montre de nombreux appendices.
Au microscope, Lézardrieux (22)
20/08/2018
Encore un autre ostracode
Cet individu est différent des précédents. Les ostracodes présentent une grande diversité de formes malgré une organisation commune.
Au microscope, Ploubazlanec (22)
30/11/2013
Sur fond clair
L'extrémité des appendices est bien visible.
Au microscope, Ploubazlanec (22)
30/11/2013
Vue de dessus
Les deux valves de la coquille sont bien visibles. Les deux taches rondes symétriques seraient les yeux ?
Au microscope, Ploubazlanec (22)
30/11/2013
Sur le bord d'une mare artificielle
La mare est formée par une bâche en plastique noir. Les ostracodes pullulent.
Sur le bord d'une mare artificielle, Rompon (07)
06/2015
De plus près.
Les ostracodes sont bien visibles.
Sur le bord d'une mare artificielle, Rompon (07)
06/2015
A la surface de l'eau d'une mare.
Les ostracodes sont beaucoup plus gros que les cyclopes (copépodes)
Un peu d'eau d'une mare vue au microscope Rompon (07)
06/2015
Quelques légendes
Quelques indications sur l'organisation des ostracodes.
Montage à partir des photos, Trébeurden et Ploubazlanec (22)
26/10/2020
Une hydre d'eau douce a capturé un ostracode
Fixée à la paroi d'un aquarium une hydre d'eau douce montre un ostracode dans sa cavité digestive.
En aquarium, Rompon (07)
11/2017
Quelques aspects de la diversité des ostracodes
Cette planche extraite d'un ouvrage ancien sur les ostracodes de la baie de Naples montre une infime partie de la diversité de ces organismes.
Müller G.W.1894, Fauna und Flora des Golfes von Neapel 21. Monographie : Ostracoden planche 28
Reproduction de documents anciens
1894
Asterope mariae
Cette espèce, gris blanchâtre d'un peu plus de 2 mm de long, est nommée maintenant Cylindroleberis mariae (Baird, 1850). Cet ostracode marin est présent des côtes suédoises aux côtes méditerranéennes françaises. Il appartient à la sous-classe des Myodocopa.
Sars G.O., 1928, Ostracoda, pl.9.
Reproduction de documents anciens
1928
Rédacteur principal : Pierre-Jean RIOU
Vérificateur : Pierre NOËL
Responsable régional : Yves MÜLLER
Caporaletti M., 2011, Ostracods and stable isotopes: proxies for palaeoenvironmental reconstructions, Joannea Geology Paläontology, 11, 345-359.
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Le site de Crasquin S.: Les Ostracodes
Le site de Riou P.J. : Observation d'ostracodes au microscope