Corps allongé et très comprimé latéralement
Couleur dominante verte
Taches noires sur la ligne médiane : des pectorales au pédoncule caudal chez la femelle et uniquement en partie postérieure du corps chez le mâle
Larges marques faciales violettes en partie supérieure de la tête, rose en partie inférieure chez les mâles et les grandes femelles
Ocelle noir bordé de bleu entre les deux premiers rayons de la nageoire dorsale
Banner wrasse, seagrass nurse, seagrass razorfish (GB), Groen lipvis (Afrique du Sud)
Labrus macrolepidotus Bloch 1791
Novaculichthys macrolepidotus (Bloch, 1791)
Julis taenianotus Quoy et Gaimard, 1824
Labrus arago Quoy et Gaimard, 1824
Julis trimaculata Valenciennes, 1839
Novacula julioides Bleeker, 1851
Mer Rouge, océan Indien et Pacifique Ouest
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]On peut trouver Novaculoides macrolepidotus en mer Rouge, dans l'océan Indien et dans le Pacifique Ouest. Sa distribution s'étend d'ouest en est de l'Afrique du Sud aux îles Tonga, et du nord au sud des îles Ryukyu à l'île Lord Howe en passant par la Nouvelle-Calédonie.
On rencontre cette espèce de 1 à 25 m aussi bien dans les herbiers de phanérogames, quelle qu'en soit l'espèce, que dans des champs d'algues en lagons ou mangroves*. Dans les deux types de biotope*, sa couleur dominante verte la rend difficilement repérable.
Le corps est allongé et très comprimé latéralement. Sa hauteur entre environ 3,5 fois dans la longueur standard (longueur sans la queue). Il peut atteindre 16 cm de long.
Le mâle : la couleur dominante du corps du mâle est verte. Les écailles, de grande taille, sont bordées de rouge de façon plus ou moins visible. On trouve un nombre variable de taches noires marquant les écailles en partie postérieure sur la ligne médiane du corps. Des taches blanches marquent presque toujours la ligne médiane derrière les pectorales. Ces taches peuvent être de forme et de quantité variables, formant une ligne interrompue ou non. La moitié inférieure du corps porte des zébrures obliques rosâtres plus ou moins marquées. Ces zébrures sont plus discrètes sur la partie abdominale et sont absentes de sa moitié antérieure. Certains individus peuvent avoir la moitié supérieure du corps bronze clair et la moitié inférieure blanche zébrée de rouge.
La femelle : la couleur dominante de la femelle est généralement verte, mais elle peut être jaune sale à marron plus ou moins clair. Une rangée de taches noires plus ou moins nombreuses et espacées est visible sur la ligne médiane du corps de l'arrière des pectorales au pédoncule caudal*. On peut aussi voir de petites taches blanches dispersées dans la partie supérieure du corps. Six ou sept courtes lignes, obliques et rougeâtres, marquent l'abdomen avant le début de la nageoire anale.
Mâles et femelles peuvent donc être distingués par la position des marques noires suivant la ligne médiane : elles vont de l'arrière des pectorales au pédoncule caudal chez les femelles, alors qu'elles ne sont présentes qu'en moitié postérieure chez le mâle.
La tête est courte et extrêmement étroite. Les yeux sont grands, de couleur ocre à vieil or avec un cercle bleu turquoise dans l'iris. La bouche est terminale à légèrement ventrale. Les lèvres, larges, forment une sorte de bec. La tête du mâle et celle des plus grandes femelles porte de larges marquages faciaux. Ceux de la partie supérieure de la tête sont d'un violet plus ou moins foncé qui peut aller jusqu'au bleu ou paraître noir, avec un liseré orange à rose foncé. Une large tache de même couleur marque la pointe de l'opercule*. Chez certains individus, les motifs du front peuvent se poursuivre en tirets sur le haut du dos, allant jusqu'à la moitié du corps. Les marques de la moitié inférieure de la tête sont roses à violet pâle. Elles consistent en trois bandes obliques situées sur les joues et rejoignant la gorge, la dernière pouvant devenir indistincte.
La tête des femelles moins grandes est uniformément verte et porte plusieurs fines lignes noires.
Les rayons durs de la nageoire dorsale sont moins hauts que ses rayons mous. Les deux premiers rayons durs sont flexibles, leur pointe étant incurvée vers l'arrière ; leur membrane porte un ocelle* noir bordé de bleu pâle. Les rayons des nageoires impaires sont verts comme leur membrane, mais celle-ci porte des marques rose orangé en forme de lignes ou grossièrement circulaires. Ces marques sont moins distinctes sur la caudale et peuvent être limitées au premier quart de la nageoire. Pectorales et pelviennes sont translucides. L'extrémité des pectorales est arrondie. Les pelviennes du mâle peuvent être plus longues que la tête. La caudale est légèrement arrondie.
Les juvéniles sont décrits au paragraphe Reproduction infra.
Sa couleur dominante verte associée à ses marques faciales et à son biotope particulier (herbiers, champs d'algues) rendent impossible la confusion avec une autre espèce.
Le labre des herbiers se nourrit de crustacés benthiques*.
La reproduction de cette espèce est très peu documentée au jour de publication de cette fiche (janvier 2017). L'espèce est supposée être gonochorique*, mais il se pourrait qu'elle soit hermaphrodite* protogyne* comme chez de nombreux labridés.
Quelques observations de terrain montrent que la reproduction se fait par couple (et non pas en groupe), que les mâles sont territoriaux à cette occasion, et que la stratégie de reproduction de type « lek-like* » semble pouvoir être adoptée. Il faut toutefois rappeler que les stratégies de reproduction peuvent être variables au sein d'une même espèce.
Divers comportements ont été notés à l'occasion de ces observations. Certains mâles patrouillent sur leur territoire et en chassent les autres, des combats rituels pouvant intervenir (face à face avec simulacres de morsure mutuelle de bouche), d'autres se contentent de s'impressionner mutuellement, prenant une position oblique à 20 cm l'un de l'autre, les nageoires impaires complètement déployées, ou nagent sur des trajectoires parallèles, nageoires déployées. La cour des mâles consiste en passages fréquents, nageoires impaires déployées, au-dessus des femelles qui stationnent à la base des feuilles de phanérogames, puis en arrêts devant elles, le corps étant arqué latéralement. Quand une femelle est prête à l'accouplement elle le signale en prenant la même position, puis elle monte juste au-dessus des feuilles de phanérogames en position horizontale. Le mâle la rejoint alors et se place au-dessus d'elle, puis le couple fait une ascension très rapide vers la surface, ascension à l'apex* de laquelle seront émis les gamètes*.
Les œufs sont pélagiques*, la durée de vie larvaire* est d'environ 70 jours.
Les juvéniles sont verdâtres ou jaunâtres à marron clair plus ou moins foncé, avec de nombreux groupements de petites taches blanches éparpillés sur l'ensemble du corps ou groupés sur la tête et l'abdomen, et quelques taches brun foncé éparses. Ils peuvent aussi présenter uniquement des taches blanches plus grosses, elles-mêmes dispersées sur le corps. Leur caractéristique principale tient à la forme de leur nageoire dorsale : ses premiers rayons sont beaucoup plus hauts que les suivants, dont la taille se réduit progressivement jusqu'au pédoncule caudal. Quand les premiers rayons sont tendus vers l'avant, l'ensemble « imite » la dorsale des poissons scorpaeniformes du genre Ablabys, qui sont venimeux. Ce mimétisme batésien* inclut une tendance à rester sur le substrat et une répugnance au mouvement conformes au comportement du « modèle »
Chez les deux sexes, une série discontinue de taches blanchâtres généralement peu distinctes peut apparaître en cas de stress au sommet du dos, au contact de la nageoire dorsale. Si le stress est intense, on peut voir apparaître une seconde série de ces taches entre la dorsale et la ligne médiane.
L'espèce est commune dans certains lieux de sa distribution mais elle est rarement observée du fait de sa coloration cryptique. Novaculoides macrolepidotus peut être solitaire ou vivre en petits groupes. Le spécialiste J. E. Randall le dit difficile à approcher. Il se cache en effet à l'intérieur des herbiers, où sa couleur le fait disparaître, à la moindre alerte.
Il est cependant susceptible de s'accoutumer à la présence d'observateurs réguliers, et il développe alors la curiosité connue chez de nombreux labres vis-à-vis d'un observateur immobile.
La nageoire dorsale comprend 9 rayons durs et de 12 à 14 rayons mous, l'anale comprend 3 rayons durs et de 12 à 14 rayons mous.
La ligne latérale est interrompue (20 écailles + 5 ou 6, une dernière se trouvant à la base de la nageoire caudale). On compte 1,5 rang d'écailles au-dessus de cette ligne et 7,5 rangs en dessous.
L'une des différences soulignées par Randall et Earle pour retirer l'espèce du genre Novaculichthys et la placer dans le genre Novaculoides est l'orientation latérale des canines formant les paires de crocs présentes à l'extrémité antérieure de la bouche.
Le statut de l'espèce pour l'UICN est « LC » (Least Concerned), autrement dit peu concerné par la nécessité de mesures de protection. Le niveau de résilience de l'espèce est considéré comme haut : le temps minimum requis pour le doublement d'une population est estimé inférieur à 15 mois. Sa vulnérabilité est considérée comme faible à modérée. Elle est cependant menacée par le déclin des herbiers dans toutes les zones de sa distribution.
L'espèce est concernée par les captures destinées à l'aquariophilie mais elle n'est pas communément vendue, sans doute du fait de la nécessité d'un bac au volume important et de reconstituer un biotope entièrement peuplé de phanérogames marines ou d'algues.
Labre : le mot est dérivé du nom scientifique de la famille des Labridés. Il vient du latin [labrum], qui signifie lèvre, en référence aux lèvres charnues des poissons de cette famille. L'origine du mot latin se trouve dans le grec [labrax], qui signifie vorace, et qui a été donné (avec [labros]) par les grecs anciens au bar (Dicentrarchus labrax), connu pour sa gloutonnerie. La voracité des labres peut identiquement justifier le choix du nom de leur famille.
Des herbiers : l'espèce est associée aux herbiers de phanérogames et aux champs d'algues dans lesquels sa couleur la camoufle.
Novaculoides : du latin [novacula], signifiant "rasoir" et du grec [-oides] qui signifie "ressemblant à". Cette comparaison avec une lame de rasoir concerne le corps extrêmement comprimé qui justifie l'appellation vernaculaire générale des "labres-rasoirs", dont fait partie N. macrolepidotus.
Le genre est créé par Randall et Earle en 2003. Avant cela, l'espèce était incluse dans le genre Novaculichthys, qui ne comprenait que deux espèces, N. macrolepidus et N. taeniourus. Le nouveau genre souligne les différences avec les types* à partir desquels le genre Novaculichthys avait été décrit par Bleeker en 1862. Novaculichthys macrolepidus est donc devenu Novaculoides macrolepidus. Les deux genres sont en conséquence monotypiques (ou monospécifiques), ce qui signifie qu'ils ne comprennent qu'une seule espèce
macrolepidotus : ce nom composé vient du grec [macro] = grand, et du latin [lepis], qui désignait une écaille de cuivre. L'épithète spécifique désigne donc un poisson à grandes écailles.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Super classe | Osteichthyes | Ostéichthyens | Vertébrés à squelette osseux. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Sous-classe | Neopterygii Teleostei | Néoptérygiens Téléostéens | Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées. |
Super ordre | Acanthopterygii | Acanthoptérygiens | Rayons épineux aux nageoires, écailles cycloïdes ou cténoïdes, présence d'une vessie gazeuse et pelviennes thoraciques ou jugulaires, sans être systématiquement présents, sont des caractères que l'on ne rencontre que chez les Acanthoptérygiens. |
Ordre | Perciformes | Perciformes | Nageoires pelviennes très rapprochées des nageoires pectorales. |
Sous-ordre | Labroidei | Labroïdes | Une seule dorsale, dents molariformes formant un puissant appareil masticatoire. |
Famille | Labridae | Labridés | Lèvres épaisses. |
Genre | Novaculoides | ||
Espèce | macrolepidotus |
Vert comme les prés... marins
La couleur dominante de cette espèce la rend difficilement repérable dans ses biotopes favoris : les herbiers de phanérogames marines ou les champs d'algues. L'individu pris ici en photo est un mâle, comme le montrent les motifs noirs sur la ligne médiane présents uniquement dans la partie postérieure du corps. On peut noter aussi qu'il présente un triangle blanc derrière les pectorales alors que le patron le plus commun à cet endroit consiste en quelques taches blanches alignées.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m, en PMT
29/05/2013
Nageoires impaires
Les nageoires impaires sont caractérisées par des rayons et une membrane vert pâle. La membrane porte des motifs rose orangé rectangulaires qui peuvent devenir grossièrement circulaires ou s'étirer en lignes fines. Ces motifs peuvent être perpendiculaires aux rayons ou dessiner des diagonales, comme chez l'individu photographié.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
31/08/2016
Variabilité
1. Trois bandes roses ornent les joues. La bande centrale est toujours la plus large, et elle peut porter des taches blanches rondes.
2. Le patron de couleurs est variable. Pour ce qui concerne les motifs faciaux, cet individu ne montre que deux des trois bandes roses présentes sur les joues, la troisième étant à peine suggérée.
3. Les marquages faciaux de la partie supérieure de la tête sont ici bordés de lignes noires, et la bande violette bifurquant vers le bord des opercules est reliée à la troisième des bandes roses présentes sur les joues. Le motif visible derrière les pectorales consiste en une ligne régulière d'écailles blanches bordées de noir.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
2016
Femelle
Les petites femelles sont vertes avec quelques lignes et tirets noirs sur la tête, et une ligne de taches noires allant de l'arrière des pectorales au pédoncule caudal. Cette ligne peut être accompagnée de taches blanches en partie antérieure, et on peut trouver des écailles blanches dispersées sur le dos. Les grandes femelles montrent les mêmes motifs faciaux que les mâles, dont elles se différencient par cette ligne noire partant des pectorales alors qu'elle n'est présente qu'en partie postérieure chez les mâles
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
10/06/2015
Marquage de stress
Quand le poisson est stressé on voit apparaître une douzaine de taches blanchâtres espacées en haut du dos, le long de la nageoire dorsale. Si le stress est intense, on peut voir apparaître une seconde série de ces taches entre la dorsale et la ligne médiane du corps. La couleur blanche des deux séries de taches est alors plus nette.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
29/05/2013
Canines
L'un des éléments qui différencient le genre Novaculoides du genre Novaculichthys dans lequel cette espèce était précédemment placée est la présence de deux paires de canines aux pointes orientées latéralement (vs toutes droites chez Novaculichthys) en partie antérieure de la bouche.
On voit ici la paire de canines inférieure.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
29/05/2013
Comportement cryptique 1
A la moindre alerte ce poisson plonge à la base des feuilles de phanérogames et circule rapidement et avec aisance entre elles. Il est alors impossible de suivre ses déplacements et de prédire à quel endroit de l'herbier il réapparaîtra. Ce qu'il fera le plus souvent, pour observer l'observateur : comme beaucoup d'autres espèces de labres, celle-ci est, bien que méfiante, « curieuse ».
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
23/04/2016
Comportement cryptique 2
Cette jeune femelle se tient verticalement, imitant la position des feuilles de phanérogames. Leur densité n'est pas suffisante à l'endroit où elle développe ce comportement, mais ailleurs dans l'herbier il la rend indiscernable.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
23/04/2016
Prédation
Ce mâle s'affaire à débusquer une proie sous un petit bloc colonisé par des algues brunes.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
29/09/2012
Reproduction, intimidation entre mâles
Les mâles sont territoriaux en période de reproduction. Ici, on en voit deux nager à proximité l'un de l'autre, les nageoires impaires déployées. Ce comportement est une manœuvre d'intimidation destinée à affirmer des prétentions territoriales ou à délimiter les territoires conquis.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
23/04/2016
Reproduction, accouplement
Après un temps variable de cour selon les dispositions de la femelle, le couple prend un instant une position stationnaire verticale à quelques centimètres au-dessus de l'herbier puis fait une ascension très rapide vers la surface, à l'apex de laquelle seront émis les gamètes.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
05/03/2016
Première à La Réunion !
Cette photo du 28 janvier 2012 constitue le premier signalement, validé scientifiquement, de l'espèce à La Réunion !
Et c'est sur le Forum de DORIS que l'identification s'est faite !
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
28/01/2012
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Bourjon P., Fricke R., 2016, First record of the seagrass wrasse Novaculoides macrolepidotus (Actinopterygii: Perciformes: Labridae) from Reunion Island, southwestern Indian Ocean, with a brief description of its colour pattern variation, escape and reproductive behaviour , Acta Ichthyologica et Piscatoria, 46(2), 109-114.
Randall J.E., Earle J.L., 2004, Novaculoides, a new genus for the Indo-Pacific labrid fish Novaculichthys macrolepidotus, Aqua, 8(1), 37-43.
Randall J.E., Spreinat A., 2004, The subadult of the labrid fish Novaculoides macrolepidotus, a mimic of waspfishes of the genus Ablabys, Aqua, 8(2), 45-48.
Victor B.C., 1986, Duration of the planktonic larval stage of one hundred species of the Pacific and Atlantic wrasses (family Labridae), Marine Biology, 90, 317-326.
La page de Novaculoides macrolepidotus sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase