Yeux noirs à la base interne des tentacules (caractéristique de la famille des Ellobiidés)
Face inférieure du pied sans sillon transversal
Spire haute, avec 7 à 8 tours légèrement convexes
Dernier tour d'environ 70 % de la longueur de la coquille
Ouverture ovale-allongée, anguleuse en haut, arrondie en bas, sans opercule
Ouverture avec 3 plis sur la columelle
Ovatelle naine des vases, auricule myosote
Mouse ear snail, mouse-ear-shelled snail, mouse-eared snail, mouse eared snail, mouse-eared marsh snail, marsh snail (GB), Mäuseöhrchen (D), Muizenoortjemeertandig, muizeoortjegewoon, muizeoortje (NL), Evesnegl (DK), Stranddvärgsnäcka (SE)
Auricula myosotis Draparnaud, 1801, Alexia myosotis (Draparnaud, 1801, )Ovatella myosotis (Draparnaud, 1801), Alexia (Auricula) myosotis (Draparnaud, 1801), Phytia myosotis (Draparnaud, 1801) , Tralia (Alexia) myosotis (Draparnaud, 1801), Voluta denticulata Montagu, 1803, Myosotella denticulata (Montagu, 1803), Ovatella (Alexia) denticulata (Montagu, 1803), Voluta ingens W. Turton, 1819, Voluta reflexa W. Turton, 1819, Voluta ringens W. Turton, 1819, Auricula veneta G. M. Martens, 1824, Jaminia quinquedens T. Brown, 1827, Auricula tenella Menke, 1830, Carychium personatum Michaud, 1831, Melampus borealis Conrad, 1832, Melampus gracilis R. T. Lowe, 1832, Auricula dubia Cantraine, 1835, Auricula reflexilabrus d'Orbigny, 1837, Auricula payraudeaui Shuttleworth, 1843, Auricula veneta G. M. Martens, 1844, Auricula biasolettiana Küster, 1844, Auricula kutschigiana Küster, 1844, Auricula microstoma Küster, 1844 Auricula ciliata Morelet, 1845 , Auricula botteriana Philippi, 1846, Alexia obsoleta Pfeiffer, 1854, Alexia bermudensis H. Adams & A. Adams, 1855, Alexia payraudeaui L. Pfeiffer, 1856, Melampus turritus Binney, 1859, Auricula bicolor Morelet, 1860, Auricula vespertina Morelet, 1860; Alexia balearica Dohrn & Heynemann, 1862; Alexia algerica Bourguignat, 1864, Alexia micheli Bourguignat, 1864, Alexia loweana Pfeiffer, 1866, Alexia setifer Cooper, 1872, Auricula meridionalis Brazier, 1877; Alexia (Auricula) meridionalis Brazier, 1877, Auricula watsoni Wollaston, 1878 , Alexia terrestris Letourneux & Bourguignat, 1887 Auricula (Alexia) meridionalis Brazier, 1877, Alexia cossoni Letourneux & Bourguignat, 1887, Alexia enhalia Bourguignat, 1887; Alexia globulus Bourguignat, 1887, Alexia letourneuxi Bourguignat, 1887, Alexia pechaudi Bourguignat, 1887, Pythia letourneuxi (Bourguignat, 1887), Alexia acuminata Morelet, 1889, Alexia pulchella Morelet, 1889, Pythia acuminata (Morelet, 1889) Alexia armoricana Locard, 1891, Alexia exilis Locard, 1893, Alexia parva Locard, 1893 , Alexia ringicula Locard, 1893, Alexia (Kochia) oranica Pallary, 1900, Alexia oranica Pallary, 1900, Alexia subflava Fenaux, 1939.
Mer du Nord, Manche, Atlantique Nord-Est, Méditerranée, Atlantique Nord-Ouest, Caraïbes
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], ● Atlantique Nord-Ouest, ● CaraïbesMyosotella myosotis est présente au Danemark et en mer Baltique, autour des îles Britanniques jusqu’à la Méditerranée (Espagne, Italie). On la rencontre également en Adriatique, sur les côtes ouest et sud de la Turquie et en mer Noire.
Elle est régulièrement présente sur la côte est de l’Amérique du Nord, de la Nouvelle Ecosse au Canada, à la Géorgie aux Etats-Unis. On la trouve aussi aux Bermudes et aux Grandes Antilles (Cuba, Jamaïque).
Elle a été introduite accidentellement sur la côte ouest d’Amérique du Nord, elle est observée de la Colombie Britannique à la Californie.
Myosotella myosotis vit dans la partie haute des estrans* (supralittoral*) rocheux ou vaseux des baies abritées et des estuaires, dans les zones herbeuses des prés-salés (ou schorre) sur la côte. Cette espèce est présente dans un environnement vaseux entre les plantes, sous du bois flotté, des pierres ou des algues échouées.
En Allemagne les habitats préférés semblent être les rives des petits plans d’eau dans les prés-salés souvent sous des touffes d’herbe.
Cette espèce peut supporter des salinités importantes entre 9 ‰ et 99 ‰ (la salinité de la mer du Nord est de 33 à 35 ‰) mais la teneur optimale est de 18 ‰.
Myosotella myosotis possède une coquille 8 à 12 mm de long et de 3 à 5 mm de diamètre, ovale-allongée, fragile à assez solide, généralement brun fauve plus ou moins foncé, rarement blanchâtre. La spire est haute et possède 7 à 8 tours légèrement convexes avec de fines stries de croissance. Le dernier tour est lisse sauf pour les lignes de croissance pâles et irrégulièrement espacées. Il n'y a pas d’ombilic*.
Lorsque la coquille n’est pas tout à fait adulte, il y a, sous la suture* de chaque tour, une couronne de "poils" courts, raides et caducs (ils disparaissent chez l’adulte).
Son ouverture ovale-allongée, anguleuse en haut, arrondie en bas, sans opercule*, représente environ 70 % de la longueur de la coquille,
La columelle* porte 3 plis : 1 pli columellaire, avec au-dessus un pli pariétal blanc plus saillant en forme de lamelle et encore au-dessus un second pli pariétal petit voire très petit.
Chez quelques individus une petite dent ou callosité est présente sur le bord droit. Le bord extérieur du péristome* est mince et plus ou moins réfléchi.
La coquille de Myosotella myosotis est extrêmement variable dans sa forme, sa coloration et son ouverture. Cette variabilité est probablement liée à l’environnement. Cette grande variabilité morphologique est certainement à l’origine des très nombreux (environ 76) noms scientifiques et variétés qui lui ont été attribués.
L'animal est blanc grisâtre à brun jaunâtre ; la partie supérieure est un peu plus sombre. La masse buccale brun rougeâtre peut être perçue par transparence. Les tentacules* sont lisses, gris foncé (ils donnent parfois l'impression d'être légèrement annelés) arrondis à leur extrémité. Les yeux noirs sont à la base interne des tentacules (caractéristique de la famille des Ellobiidés). La face ventrale du pied sans sillon transversal est longue et étroite, gris clair ou blanche. Elle est doucement arrondie en arrière et carrée sur le bord antérieur.
Myosotella denticulata (Montagu, 1803) ou ellobie des rochers est moins bien connue que Myosotella myosotis. Elle est uniquement européenne et vit dans les zones à forte salinité (en mer du Nord par exemple), alors que la grande ellobie vit dans les eaux saumâtres (comme dans les estuaires ou en Baltique). La coquille est plus épaisse, plus grande, plus allongée, avec plusieurs plis ou dents à l’intérieur du péristome*.
Leucophytia bidentata (Montagu, 1808) : son milieu de vie est différent et les parties molles des deux espèces sont très distinctes. Leucophytia bidentata ou ellobie blanche vit dans les fissures et les crevasses des rochers ou sous les pierres dans la partie haute du médiolittoral* et dans le supralittoral. La coquille est blanche, ovale avec 5-6 tours et longue de 6 mm. L'ouverture porte deux dents columellaires. La lèvre externe (le péristome*) ne porte pas de dents. L'animal est blanc translucide, les tentacules* sont courts avec une base renflée. Les yeux noirs sont plutôt en arrière de la base des tentacules. Un sillon traverse, au premier tiers de sa longueur, la face inférieure du pied.
Myosotella myosotis se nourrit de diatomées* et de matière organique (algues et autres végétaux en décomposition) à la surface du substrat*.
La nourriture est râpée par la radula* qui laisse des traces en zigzag du fait du mouvement de balancement latéral de la tête pendant l’alimentation.
Les besoins en calcaire pour la formation de la coquille sont assurés en rongeant des carapaces de crustacés, des coquilles de mollusques ou des tests calcaires d’organismes unicellulaires*.
Les restes indigestes sont excrétés. Les excréments, de forme cylindrique, sont caractéristiques car ils ressemblent à un grand nombre de minuscules vers de sable à la surface du substrat.
Myosotella myosotis est hermaphrodite*. Chaque animal possède des organes génitaux masculins et féminins. Vers l’âge d’un an à un an et demi les organes mâles deviennent fonctionnels (on parle d’hermaphrodisme protandre*, c’est le cas de tous les Ellobiidés), puis vers l’âge de deux ans les organes génitaux femelles sont fonctionnels. Ainsi des individus d’âges différents peuvent s’accoupler. Pendant l’accouplement l’un des individus joue donc le rôle de mâle et l’autre de femelle. Cet acte peut durer plusieurs heures d’avril à mai et d’août à septembre. Parfois un troisième individu, placé entre les deux, joue le rôle de mâle pour l’un et de femelle pour l’autre.
Quelques semaines plus tard 15 à 80 œufs gélatineux (d’un diamètre de 0,5-0,6 mm) sont pondus, chacun dans une enveloppe protectrice robuste ovoïde (ou capsule). Les capsules sont liées entre elles par un cordon (chalaze) et sont déposées (par plusieurs animaux différents), généralement en grappes attachées aux pierres, aux rameaux morts, dans des cavités du sol ou dans de petites crevasses. Certains individus creusent des anfractuosités de 10 à 15 mm de profondeur pour y pondre leurs œufs.
Chaque capsule contient un embryon* unique. La durée du développement des embryons dépend de la température ambiante. Elle varie de 2 à 7 semaines. Les larves* ont un développement complet dans l’œuf (avec les caractéristiques de leur origine marine comme la coquille larvaire*, le velum* et un opercule*) ; c’est un développement direct. Un individu de petite taille, mais identique aux parents, éclot avec une coquille de deux tours et demi. L'opercule, fin et tranchant, permet de découper la paroi de la capsule avant d'être perdu. Les adultes vivent 3 à 4 ans.
Dans les prés-salés cette espèce est observée en présence de l’aster maritime (Aster tripolium), de l’armoise maritime (Artemisia maritima), de la lavande de mer (Limonium vulgare) ou de la salicorne et également dans les tiges emmêlées de l’obione faux-pourpier (Halimione portulacoides).
Cette espèce est plus terrestre qu’aquatique puisqu‘elle vit principalement hors de l’eau. Elle utilise l’oxygène atmosphérique grâce à un poumon (super-ordre des Eupulmonata = des vrais pulmonés). Ce poumon est formé par la cavité palléale* richement vascularisée. Elle ne possède pas de branchies. Le pneumostome (orifice de communication avec le milieu extérieur) est discret chez cette espèce mais facilement observable chez un escargot commun terrestre.
Dans les zones à forte teneur en sel (par exemple la mer du Nord), la coquille est plus épaisse, plus grande et plus allongée (il s'agit alors de Myosotella denticulata signalée dans la rubrique espèces ressemblantes) que dans les zones d'eau saumâtre (par exemple les estuaires ou la mer Baltique).
Les animaux rampent parfois à l'intérieur des crevasses du sol peu de temps avant leur mort.
Pour passer l’hiver les Myosotella myosotis rampent jusqu’aux racines des plantes et se cachent en petits groupes dans de petites cavités dans le sol.
Cette espèce est capable de supporter d’importantes variation de la salinité.
Sa présence sur la côte ouest de l’Amérique du Nord ne semble pas avoir perturbé notablement les espèces autochtones.
On connait des fossiles de cette espèce, dans des sédiments de l'Eocène (de - 56 à -34 millions d'années) du bassin de Paris, dans le Miocène (de - 23 à - 5 millions d'années) de l'Anjou et de la Touraine.
Dans le nord de l'Allemagne, Myosotella myosotis est menacée d'extinction (en danger critique d'extinction). La raison en est la destruction croissante des prés-salés, qui représentent l'habitat exclusif de cette espèce dans le nord de ce pays.
Grande ellobie : ce serait la plus grande des espèces d’ellobies.
Ovatelle naine des vases, ovatelle est la francisation du nom de genre Ovatella
Auricule myosote est la traduction directe du nom scientifique donné par Draparnaud en 1801.
Myosotella : le suffixe [-ella] est un diminutif donc petit myosotis, ce nom de genre a été créé par Monterosato en 1906 sans explication. Toutefois, il ne pouvait pas utiliser le nom de genre Myosotis puisqu’il est déjà employé en botanique.
myosotis : du grec [muosôtis] à partir de [mus, muos] = souris et de [oûs, ôtos] = oreille donc oreille de souris (ou de rat). Ce nom d’espèce a été donné par Draparnaud en 1801, probablement pour l’aspect de l’ouverture de la coquille, vue par l’auteur comme en forme d’oreille de souris, mais il n’a pas expliqué le nom. L’étymologie est la même que celle de la plante, bien connue, pour laquelle c’est la forme des feuilles arrondies et velues qui a inspiré Linné en 1753 pour le nom de genre.
denticulata : du latin [denticulata] = qui a beaucoup de petites dents, soit denticulé, pour les petites dents à l'intérieur de la lèvre externe de la coquille (ou péristome).
Ellobiidé : ce nom de famille est dérivé du nom de genre Ellobium créé par Röding en 1798 (sans explication). Ellobium vient du grec [ellobion] = boucle d’oreille.
Ovatella : diminutif d’ovata, du latin [ovatum] = qui a la forme d’un œuf, genre créé par Bivona-Bernardi en 1832. Probablement en raison de la forme de la coquille de l’espèce décrite pour créer le genre.
Numéro d'entrée WoRMS : 139673
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Mollusca | Mollusques | Organismes non segmentés à symétrie bilatérale possédant un pied musculeux, une radula, un manteau sécrétant des formations calcaires (spicules, plaques, coquille) et délimitant une cavité ouverte sur l’extérieur contenant les branchies. |
Classe | Gastropoda | Gastéropodes | Mollusques à tête bien distincte, le plus souvent pourvus d’une coquille dorsale d’une seule pièce, torsadée. La tête porte une ou deux paires de tentacules dorsaux et deux yeux situés à la base, ou à l’extrémité des tentacules. |
Sous-classe | Heterobranchia | Hétérobranches | |
Super ordre | Eupulmonata | Taxon qui inclut les "vrais pulmonés". Groupe à coquille spiralée, souvent modifiée ou absente. Yeux à la base des tentacules. Orifice respiratoire contractile sur le côté du corps. Pas d’osphradie ni de branchie vestigiale dans la cavité palléale. Animaux principalement terrestres |
|
Ordre | Ellobiida | ||
Famille | Ellobiidae | Ellobiidés | Les Ellobiidés sont des gastéropodes pulmonés primitifs qui sont caractéristiques de la faune des mollusques des zones supralittorales des mangroves des régions tropicales et des marais salants des régions tempérées. |
Sous-famille | Pythiinae | Pythiinés | |
Genre | Myosotella | ||
Espèce | myosotis |
Une coquille de Myosotella myosotis
Les trois plis sur la columelle sont bien visibles, le troisième est tout petit.
Supralittoral, rivière du Trieux, Paimpol (22).
31/10/2015
Animal rampant en extension
Les yeux noirs sont bien visibles à la base interne des tentacules. Le tentacule gauche semble être annelé.
Supralittoral, Paimpol (Trieux) (22).
31/10/2015
Myosotella myosotis en extension
Le pied est visible, la coloration de l'avant du corps de cet individu est plus sombre.
Schorre, Saint-Jacut-de-la-mer (22).
09/07/2011
Un groupe de Myosotella myosotis
Une dizaine d'individus actifs.
Schorre, Saint-Lormel (22).
16/07/2011
Quelques Ellobiidés pour permettre une comparaison.
De gauche à droite : Myosotella myosotis adulte, Myosotella myosotis juvénile avec la couronne de "poils" sous la suture, Myosotella denticulata avec la lèvre externe de l'ouverture garnie de dents, puis Leucophytia bidentata.
Document réalisé à partir des figures 595, 596, 597 et 599 de la page 562 de: Germain, L. 1931. Mollusques terrestres et fluviatiles (deuxième partie). Faune de France 22. P. Lechevalier éd. Paris. 895p., 15 pl.
Reproduction de documents anciens
1931
Rédacteur principal : Yves MÜLLER
Vérificateur : Philippe LE GRANCHÉ
Responsable régional : Yves MÜLLER
Barnes R.S.K., 2005, The brackish-water fauna of northwestern Europe an identification guide to brackish-water habitats, ecology and macrofauna for a field workers, naturalists and students, Cambridge University Press, 287p.
Draparnaud J-P-R., 1801, Tableau des mollusques terrestres et fluviatiles de la France, Montpellier / Paris (Renaud ; Bossange, Masson & Besson), 1-116.
Frias Martins A. M. de F., 1996, Anatomy and systematics of the Western Atlantic Ellobiidae (Gastropoda: Pulmonata), Malacologia, 37, 163-332.
Le Mao P., Godet L., Fournier J., Desroy N., Gentil F., & al, 2020, Atlas de la faune marine invertébrée du golfe normano-breton volume 3/7 - Mollusques, Éditions de la Station Biologique de Roscoff, 190 p.
Morton J. E., 1955, The Functional Morphology of the British Ellobiidae (Gastropoda Pulmonata) with Special Reference to the Digestive and Reproductive Systems, Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences, 239(661), 89–160.
Seelemann U., 1968, Zur Überwindung der biologischen Grenze Meer-Land durch Molluscken. Untersuchungen an Alderia modesta ( Opisth.) und Ovatella myosotis ( Pulmonat.), Oecologia (Berl.), 1/2,130–154.
Wiese V., Richling I., 2008, Das Mäuseöhrchen Myosotella myosotis (Draparnaud, 1801), Weichtier des jahres 2008, Club Conchylia Informationen, 39 (3/4),2-6 .
Wiese W., Haack A., 2019, Myosotella denticulata (Montagu, 1803), das Bezahnte Mäuseöhrchen, eine für Deutscland neue Küstenschnecke (Gastropoda: Ellobiidae), Mitteilungen der Deutschen Malakolozoologischen Gesellschaft, 101, 63-68 .
La page de Myosotella myosotis dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN
La page de Myosotella myosotis sur le site de référence de DORIS pour les mollusques : MolluscaBase
The living world of Molluscs: Coast snails (Ellobioidea) : http://www.molluscs.at/gastropoda/index.html?/gast.