Linckia bleue

Linckia laevigata | (Linnaeus, 1758)

N° 2361

Indo-Pacifique

Clé d'identification

Grande étoile pouvant atteindre les 30 cm et plus
Couleur généralement observée : bleu cobalt. Mais peut aussi être rose, violette, verdâtre...
Cinq longs bras cylindriques de section constante et au bout arrondi
Sillons ambulacraires bordés de petits tubercules arrondis et d'épines courtes, émoussées

Noms

Autres noms communs français

Etoile-comète bleue, étoile de mer bleue, astérie bleue

Noms communs internationaux

Blue linckia, blue star, azure sea star, blue starfish (GB)

Synonymes du nom scientifique actuel

Asterias laevigata Linnaeus, 1758
Linckia typus Nardo, 1834
Linckia browni Gray, 1840
Linckia crassae Gray, 1840
Linckia miliaris (Muller & Troschel, 1840)
Ophidiaster crassa (Gray, 1840)
Ophidiaster laevigatus Müller & Troschel, 1842
Ophidiaster miliaris Müller & Troschel, 1842
Ophidiaster clathratus Grube, 1865
Linckia rosenbergi von Martens, 1866
Linckia suturalis von Martens, 1866
Ophidiaster propinquus Livingstone, 1932
Linckia hondurae Domantay & Roxas, 1938

Distribution géographique

Indo-Pacifique

Zones DORIS : ● Indo-Pacifique

Linckia laevigata est très largement distribuée dans tout le domaine indo-pacifique, depuis les côtes africaines de l'océan Indien (présente à Mayotte, dans les îles Éparses mais pas à La Réunion) jusqu'en Nouvelle-Calédonie et dans les eaux polynésiennes du Pacifique.

Les raisons de son absence dans certaines zones ne sont pas connues et cette absence peut sembler étonnante. En fait, cette espèce forme deux grandes populations distinctes et probablement non connectées : une dans le sud-ouest de l’océan Indien (de l’Afrique du Sud au Kenya et aux Seychelles, sans les Mascareignes ni les Maldives ou l’Arabie) et une autre dans le Pacifique (de la mer d’Andaman à Hawaï et du Japon à l’Australie, et comprenant toute la Polynésie et la Mélanésie). Les éventuelles différences génétiques entre ces deux populations ne semblent pas avoir été investiguées.

Biotope

Généralement rencontrée dans les récifs coralliens, platiers ou massifs rocheux peu profonds, cette espèce fréquente les fonds entre la zone intertidale* et 30 m, bien qu'il y ait des signalements jusqu'à 60 m de profondeur.
On ne la rencontre habituellement pas dans les zones sableuses, sauf besoins de déplacement entre zones rocheuses éloignées.

Description

Linckia laevigata est une étoile de mer de grande taille puisqu'elle peut atteindre une trentaine de centimètres de diamètre, voire plus.
Sa couleur est très généralement bleue, que ce soit d'un bleu cobalt franc et profond ou plus pâle à verdâtre. Mais on peut également la rencontrer sur des palettes de violets, de marron, de bourgogne, de beiges, abricot, roses...
Il se peut également que la couleur affichée sur la face aborale* d'un individu ne soit pas de la même nuance, voire de la même teinte que celle de la face orale.
Par exemple, à Mayotte, cette étoile est souvent rose, et parfois bicolore (bleue et rose).
Les aires papulaires* forment parfois des taches alignées de couleur plus claire (en particulier dans le Pacifique) ou plus sombre (parfois dans l’océan indien).

Le corps est structuré autour d’un disque étroit depuis lequel rayonnent cinq bras cylindriques, de section régulière et arrondis à leur extrémité. Parfois, cette extrémité est relevée. Ce nombre de 5 est assez constant mais les compétences régénératrices font que l'on peut parfois rencontrer des individus à 4 ou 6 bras, éventuellement inégaux.
Les bras sont assez longs par rapport au disque central proportionnellement petit et difficile à délimiter.
L'ensemble du corps est recouvert assez uniformément d'une sorte de granulation calcaire et offre un rendu rugueux au toucher. Les plaques squelettiques arrondies et régulières apparaissent parfois en léger relief.
Sur le disque central, la plaque madréporique*, en position décentrée, est de couleur similaire à celle de l'étoile et donc, peu aisée à discerner.
Les papules* sont regroupées en zones assez bien définies, souvent un peu plus sombres que le reste du corps.
Sur la face inférieure, les podia forment de courts tubes translucides de couleur jaune pâle, émergeant de sillons ambulacraires* bordés de chaque côté par une rangée de petits tubercules ronds. Au bout des bras, un petit amas de tubercules protège une zone sensorielle peu visible.

Espèces ressemblantes

Le genre Linckia comprend plusieurs espèces différentes.
Beaucoup, dans la même zone, se distinguent de L. laevigata par leurs couleurs : la couleur uniformément bleue est en effet très rare chez les étoiles de mer.

  • Linckia multifora, par exemple, qui a un aspect marbré quelle que soit la palette de couleurs affichées sur le fond beige : brun, orangé, rouge, violet... ou bleutée. Elle porte en général plusieurs madrépores* et de petites taches arrondies irrégulières. Elle ne dépasse presque jamais 15 cm d’envergure, et même de grande taille, elle sera toujours bien plus grêle que L. laevigata.

Mais l'une des espèces de ce genre est esthétiquement très proche de L. laevigata et y ressemble beaucoup lorsque celle-ci n'est pas franchement bleu vif :

  • Linckia guildingi Gray, 1840. De forme identique, elle est principalement jaune à orange, voire rose (comme peut l'être L. laevigata) ou rougeâtre. Elle est extrêmement commune dans les Caraïbes et est signalée dans le centre Atlantique (Canaries, Cap Vert, île Ascension et Sainte Hélène). Dans ces zones géographiques, il n'y alors pas de confusion possible avec L. laevigata puisque cette dernière n'y vit pas. Mais L. guildingi est également très généralement répandue dans tout l'Indo-Pacifique (elle n'est pas à Mayotte) où elle recoupe en grande partie la distribution de L. laevigata.
    On peut alors la reconnaître par le fait qu'elle porte parfois 2 ou 3 plaques madréporiques.
    Dans le cas d'une forme comète, on ne peut être sûr de l'identification qu'après examen des plaques squelettiques de la face inférieure des bras :
    - chez L. laevigata : le sillon ambulacraire*, à la face inférieure du bras, est cerné de chaque côté, de l'extérieur vers l'intérieur, par une rangée de petits boutons ou tubercules, un espace et une rangée d'épines courtes, émoussées, espacées. La régularité de la disposition donne au sillon ambulacraire un aspect de fermeture Éclair zippée.
    - chez L. guildingi, le sillon ambulacraire est cerné de chaque côté par deux rangées d'épines courtes ou tubercules, très rapprochées mais légèrement décalées, ce qui donne un motif en "arêtes de poisson".
  • Linckia bouvieri Perrier, 1875 : souvent violette, parfois bleue, elle fréquente l'océan Atlantique Ouest (dont la mer des Caraïbes) et probablement Est (Cap Vert, Canaries, Madère...). Elle ne recoupe pas la distribution de L. laevigata.
  • Linckia columbiae Gray, 1840 : présente dans le Pacifique Est, une étoile de couleur variable mais parfois mauve et baptisée communément "purple linckia", peut ressembler à la version violette de L. laevigata. Mais elle montre généralement un marbrage coloré que ne porte pas L. laevigata.

    D'autres étoiles plus ou moins bleues fréquentent la zone du Pacifique Est. Par exemple,
    Phataria unifascialis (Grey, 1940) est aussi parfois bleue ! Principalement présente le long des côtes ouest du continent américain, de la Californie au Pérou, en passant par les îles Galápagos, elle ne croise pas L. laevigata et même bien bleue, l'esthétique de son tégument, marqué de traits longitudinaux plus sombres sur les bras, ne laisse pas perdurer le doute.

Alimentation

De régime microphage, Linckia laevigata semble se nourrir principalement des biofilms* formés sur les reliefs, broute les algues coralliennes et profite des détritus et des débris organiques résiduels. Elle peut potentiellement être charognarde opportuniste à ses heures (testé en aquarium) et dans cet esprit probablement saprophage*, mais cela n'a pas été démontré en milieu naturel.
Pour accéder à certains éléments nutritifs extérieurs, l'étoile peut dévaginer une partie de son estomac et ainsi se nourrir extra-oralement.

Reproduction - Multiplication

Reproduction sexuée : Linckia laevigata est une espèce gonochorique* (il y a des mâles et des femelles) et sa reproduction est externe.
Etant donné la large répartition de l'espèce, les dates de frai* sont différentes en fonction des régions et selon les latitudes. Par exemple, le frai a lieu durant les mois d'été (juillet et août) dans les populations de Guam ou bien aux alentours d'octobre dans le sud de la grande barrière de corail australienne.
Les animaux se tiennent "debout" sur leurs bras et éloignent leur disque du substrat dans une position caractéristique.
Les gamètes*, spermatozoïdes* et ovules*, sont émis par les gonopores* s'ouvrant aux aisselles des bras, sur la surface aborale* et cette émission a lieu dans le milieu. La fécondation libre résulte donc de la rencontre des gamètes mâles et femelles dans la colonne d'eau.
Les larves* résultant de la fécondation, et contrairement aux adultes pentaradiés, possèdent une symétrie bilatérale.
Il y a une longue phase larvaire* planctonique* (pouvant aller jusqu'à 28 jours) avant métamorphose* et colonisation* près des plateaux récifaux.
Après le stade larvaire, les juvéniles ressemblent peu ou prou aux juvéniles du genre Ophidiaster (genre auquel a appartenu notre espèce par le passé) avec qui des confusions ont longtemps eu lieu (la différence peut se faire grâce à l'absence chez L. laevigata de pores papulaires* près de la bouche). Mais ces juvéniles restent cachés et ne sont généralement pas vus par les plongeurs.
Les très jeunes individus sont assez différents des adultes également. Rarement observés, ils ressemblent beaucoup à ceux de l’espèce proche Linckia multifora : ils sont grisâtres irrégulièrement maculés de brun, avec des taches sombres au bout des bras, une seule plaque madréporique (contrairement à L. multifora) et les sillons ambulacraires sont la première partie à se colorer en bleu, à un stade assez précoce. Eux aussi vivent cachés jusqu’à la maturité.
Pour information : des juvéniles élevés en laboratoire ont donné quelques éléments sur leur évolution, avec étude du développement lors des 14 mois après la métamorphose (15 mois après le frai, donc). Les plus petits juvéniles sont blancs puis apparaissent des taches brunes et vert foncé. On estime que la transformation du juvénile en adulte a lieu chez L. laevigata à environ 2 ans (Yamaguchi 1977).

Reproduction asexuée : le genre Linckia est connu pour être doté d'un fort pouvoir de régénération. Que ce soit volontairement (autotomie* en cas de stress ou de menace) ou involontairement (prédation active), un bras coupé peut cicatriser et éventuellement repousser, cela entraînant parfois des "accidents" morphologiques et donnant des individus avec un nombre de bras différent de 5 (4, 6 ou 7...), voire des bras dichotomes* ou de taille différente les uns des autres. A moins qu'un bras coupé et isolé ne reforme lui-même une étoile de mer complète : c'est la forme dite "comète". Celle-ci est cependant moins souvent observée chez L. laevigata que chez ses congénères (Linckia multifora, par exemple).
Les études actuelles sur L. laevigata n'ont pas encore démontré l'étendue réelle des capacités de l'espèce concernant cette reproduction asexuée par autotomie et, en plongée, nous rencontrons moins de preuves de ces compétences en régénération que chez d'autres Linckia proches.

Vie associée

Linckia laevigata est assez souvent le support de petits animaux, qu'ils soient parasites de l'astérie ou pas.

  • Le plus fréquemment, c'est la crevette des astérides Zenopontonia soror que l'on rencontre sur l'animal. Généralement sur la face supérieure, elle tentera d'aller rapidement se cacher en dessous si vous vous intéressez de trop près à elle. De la même nuance de couleur que son hôte, il s'agit d'une espèce symbiotique*.
  • On observe également un mollusque gastéropode, Thyca crystallina, coquillage de la même couleur bleue que son hôte et qui, après avoir cherché sa place, insère son proboscis* profondément dans les tissus de l'étoile (dans le système radial hémal ou périhémal, circulatoire) afin de se nourrir de ses fluides corporels. Ce gastéropode est donc généralement considéré comme un parasite de L. laevigata.
  • Parmi ses prédateurs, on trouve l'inévitable crevette-arlequin Hymenocera picta, magnifique mais redoutable consommatrice d'étoiles de mer, qui sectionne un bras (que l'astérie, selon l'espèce, abandonnera bien volontiers pour s'échapper) avant de s'en délecter.
  • On peut aussi rencontrer sur cette astérie bleue divers organismes, comme des pycnogonides, des isopodes, des gastéropodes du genre Stylifer, des vers polychètes tel Asterophilia culcitae et autres.

Divers biologie

Cette espèce d'astérie ne porte a priori pas de pédicellaires*.

La locomotion est assurée par le système aquifère*, réseau interne d'eau alimenté depuis la plaque madréporique* et se développant dans les bras jusqu'aux podia*. Ce système fonctionne comme un système hydraulique dans lequel l'animal ferait varier volontairement les pressions locales pour mobiliser ses podia.

On n'observe quasiment jamais les petits juvéniles de cette espèce, très différents des adultes et difficiles à distinguer d’autres espèces de la famille, car ils sont cryptiques*, occupent de micro-habitats peu identifiés et seuls les adultes sont rencontrés par les plongeurs. Selon [Yamagushi 1977], le seul auteur à avoir décrit des juvéniles de L. larvigata jusqu'à 1977 était H. L. Clark (en 1921 depuis le nord de l'Australie), qui a déclaré : "Les jeunes spécimens étaient décidément rares et il semble probable que le développement précoce, après la métamorphose, a lieu près du bord du récif dans des coins et recoins inaccessibles".

Informations complémentaires

Linckia laevigata est une espèce sédentaire. Mais grâce à la longue période passée dans la colonne d'eau par les larves planctoniques (presqu'un mois !), un groupe local d'astéries bleues peut essaimer sur de grandes distances, plusieurs centaines voire milliers de kilomètres, et ainsi assurer la dispersion géographique de l'espèce. C'est un des facteurs, sans doute, de la très large distribution de l'animal.

Si Linckia laevigata est généralement bleue, avec différentes nuances, on peut la rencontrer de plusieurs autres couleurs, parfois appelés morphes*, allant des beiges plus ou moins soutenus jusqu'à des violets, pourpres ou roses divers. Ces différentes colorations semblent être un élément caractéristique de la région d'appartenance de l'animal ! La thèse d'Otwoma (2012) sur les populations du Pacifique présente une répartition telle que si les individus de couleur bleu "royal" prédominent largement dans l'ouest de l'océan et tout autour de l'Australie, des localisations comme le Japon, Palau ou les Philippines connaissent des populations majoritairement de couleur abricot ou bicolore mi-abricot (face buccale)/mi-bleu (face aborale*). De même, dans l'océan Indien, les bleus "océan" sont particuliers et des couleurs orangées ou roses co-existent. Ainsi, quatre ou cinq "populations" différentes (une sorte de spéciation*) ont été identifiées selon les régions où l'espèce est distribuée.
Il est probable que ce soient les différentes combinaisons protéiques du pigment qui engendrent ces coloris divers et que la dispersion larvaire au fil des temps géologiques soit une explication à cette disparité géographique des teintes.
Cette différence de couleurs entre l'océan Indien et le Pacifique est également visible dans d'autres taxons marins comme le crabe Ocypode cerathopthalmus ou l'étoile de mer "couronne d'épines" Acanthaster planci.

Les zones d'absence de cette espèce au sein de son aire de distribution peuvent poser question. Par exemple, pourquoi L. laevigata est-elle absente de La Réunion ou des Maldives, zones dans lesquelles sa proche congénère L. guildingi prolifère alors que cette dernière est absente d'autres régions, comme Mayotte où L. laevigata abonde ? Dans le même temps, les deux espèces cohabitent sans problème ailleurs.

Linckia laevigata n'est pas consommée par l'être humain. Mais beaucoup de gens sont familiers de cette espèce car elle est malheureusement collectée en grand nombre, séchée et transformée en ornements, parfois teinte de couleurs criardes (car elles perdent leur couleur en séchant) et destinée aux échoppes pour touristes ou la décoration. En considérant également les prélèvements destinés au marché aquariophile (il n'y a quasiment pas de programmes d'élevage en captivité), une enquête de 2009 (Micael & al.) estime que L. laevigata est l'étoile de mer la plus collectée et qu'elle représente à elle seule 3% du commerce mondial TOTAL des invertébrés marins !
Vous la trouverez ainsi facilement dans les vitrines des pharmacies, agences de voyage et autres boutiques de bord de mer aussi bien en Atlantique qu’en Méditerranée, souvent aux côtés de l’autre étoile tropicale très pêchée, Protoreaster nodosus.
Or, la stratégie de reproduction de L. laevigata, plutôt lente, n'est pas vraiment adaptée à une pêche intensive.

Statuts de conservation et réglementations diverses

Malgré la pression des prélèvements dans le milieu naturel, l'espèce n'est listée dans aucun document sur la conservation et la protection, probablement à cause de son abondance. D'ailleurs, aucune étoile de mer ne l'est.
Linckia laevigata
n'est donc incluse dans aucun des appendices de la CITES* et n'a pas de statut pour l'UICN*.

Origine des noms

Origine du nom français

Linckia bleue : ce nom utilise simplement le nom de genre de l'espèce et sa couleur, suffisamment rare pour ne pas générer d'ambiguïté avec une autre espèce.... lorsqu'elle est vraiment bien bleue.

Origine du nom scientifique

Linckia : nommé en hommage au naturaliste allemand Johann Heinrich Linck (1674-1734) qui, en 1733, rédigea un traité sur les étoiles de mer : "De stellis marinis liber singularis".

laevigata : du latin, signifiant lisse.

Classification

Numéro d'entrée WoRMS : 207610

Termes scientifiques Termes en français Descriptif
Embranchement Echinodermata Echinodermes Symétrie radiale d'ordre cinq (chez les adultes). Squelette de plaques calcaires bien développé sous le derme. Présence d'un système aquifère auquel appartiennent les podia souvent visibles extérieurement.
Sous-embranchement Asterozoa Astérozoaires Echinodermes de forme étoilée. Les bras, simples et parfois absents, sont en nombre variable, et contiennent des organes.
Classe Asteroidea Astérides Organismes en forme d’étoile, libres. 5 à 50 bras, squelette réduit, estomac dévaginable. Ce sont les étoiles de mer.
Super ordre Valvatacea Valvatacés
Ordre Valvatida Valvatides Etoiles de mer à 5 bras arrondis et souples. Papules* respiratoires réparties sur la face dorsale.
Famille Ophidiasteridae Ophidiastéridés Surface couverte de granules fins et rapprochés, disque très petit, bras grands et allongés.
Genre Linckia
Espèce laevigata

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