Corps plus effilé que les autres poissons-perroquets
Couleur dominante : gris, vert, brun, beige ou orange
Ligne blanche sur les flancs et petites taches bleues sur tout le corps chez le mâle
Une à trois séries de taches blanches espacées sur les flancs chez la femelle
Yeux très haut placés avec un renflement entre le front et la bouche
Perroquet des herbiers, perroquet pétrole
Marbled parrotfish, blue-spotted parrotfish, seagrass parrotfish, slender parrotfish, petroleum parrotfish (GB), Loro jaspeado (E), Pono (Kenya), Dunya (Mozambique), Marmer papegaaivis (Afrique du Sud), Fehilandae, hima-landae (Inde), Lama (Indonésie), Bunog na angol (Philippines), Bayan, bayan kerapu (Malaisie), Komokomo, pahoro taponi ‘ofa’i, tapi’o (Polynésie française)
Leptoscarus vaigensis (Quoy et Gaimard, 1824)
Leptoscarus vaigienis (Quoy et Gaimard, 1824)
Scarus vaigiensis Quoy et Gaimard, 1824
Leptoscarus coerulopunctatus (Rüppel, 1835)
Scarichthys caerulopunctatus (Rüppel, 1835)
Scarus caerulo-punctatus Rüppel, 1835
Scarus coerulopunctatus Rüppel, 1835
Scarichthys auritus (Valenciennes, 1840)
Scarus auritus Valenciennes, 1840
Scarus bottae Valenciennes, 1840
Scarus naevius Valenciennes, 1840
Scarus rubronotatus Valenciennes, 1840
Calliodon chlorolepsis Richardson, 1844
Mer Rouge et Indo-Pacifique
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]On le trouve en mer Rouge, dans tout l’océan Indien et dans le Pacifique jusqu’au sud du Japon au nord, aux îles Pitcairn à l’est, et la Nouvelle-Zélande (Poor Knight's Island), la Nouvelle-Calédonie, l’île Lord Howe et l’île de Pâques au sud. C’est une des seules espèces de poissons-perroquets à s’étendre en zone subtropicale.
Leptoscarus vaigiensis vit dans les lagons, les mangroves* ou les zones côtières abritées jusqu’à une profondeur de 20 mètres. Il fréquente les herbiers de phanérogames marines et les fonds rocheux ou coralliens riches en algues, où il trouve sa nourriture.
Ce poisson-perroquet a un corps plus effilé que celui des autres Scaridés ; sa hauteur entre 2,8 à 3,8 fois dans la longueur standard (longueur sans la queue). Il peut mesurer jusqu’à 38 cm.
La couleur dominante chez le mâle est variable, pouvant aller du gris au vert en passant par un brun clair ou un beige orangé plus ou moins prononcés. La face ventrale est généralement plus claire, le plus souvent dans la même teinte que la face dorsale mais elle peut être aussi de la même tonalité que le reste du corps, ou presque blanche, ou jaunissante.
Le corps est entièrement couvert, du museau à la nageoire caudale incluse, de petites taches bleues plus ou moins apparentes formant parfois quelques tirets. La forme, la taille et le nombre de ces taches varient en fonction des individus.
Les flancs sont parcourus en leur milieu par une bande horizontale blanche formée par une agrégation de motifs approximativement triangulaires. Cette bande commence derrière l’opercule* et va jusqu’au pédoncule* caudal. Cette bande est plus ou moins large ou régulière, et elle peut être peu distincte.
La couleur dominante de la femelle est plus régulièrement verte, la ligne horizontale blanche qui marque le corps du mâle est chez elle le plus souvent indistincte, et les flancs sont marqués par une à trois séries de grosses taches blanches assez espacées et organisées horizontalement dans le prolongement les unes des autres. Les deux plus distinctes se situent pour la première sur une ligne partant du haut de l’opercule, et pour la seconde, des nageoires pectorales. La face ventrale est le plus souvent bleutée, et porte trois lignes de taches blanches très rapprochées, elles aussi plus ou moins distinctes. Certaines écailles peuvent être mouchetées de points blancs, d’autres presque entièrement marron. Il y a une marque brune plus ou moins foncée à la base des pectorales. Les nageoires pelviennes et anale portent des taches brunes.
Les aspects de la livrée communs aux deux sexes sont les suivants : on peut observer deux bandes blanches en forme de selle inversée sous le menton, dont la première peut rejoindre l’œil et la seconde le milieu de la joue. Les écailles sont de grande taille et bien visibles. Leur bord est plus clair que leur centre, et leur couleur peut varier du clair au foncé dans un même ton, indépendamment les unes des autres, donnant alors un aspect brouillé ou « marbré » à la livrée, ce qui motive certains des noms vernaculaires.
La tête a un profil particulier, avec des yeux très haut placés (la zone interorbitale est pratiquement plate), un renflement marqué du front par rapport au museau et un profil de gorge présentant un creux sous la mâchoire inférieure. Le museau forme une avancée arrondie, la bouche est largement fendue, l’intérieur en est orange vif. Comme beaucoup de Scaridés, Leptoscarus vaigiensis nage la bouche ouverte. Mais contrairement à la plupart des autres membres de la famille, on ne voit pas ses dents, les plaques dentales étant couvertes par les lèvres. Seuls les mâles peuvent avoir des canines dépassant légèrement des lèvres entre la pointe du museau et les commissures de la bouche. Les yeux sont assez protubérants, la pupille est entourée d’un anneau doré, l’iris est vert mais peut devenir argenté dans les livrées tendant vers l’orange. Les narines antérieures sont équipées d’un long clapet. Il y a une rangée de 3 à 6 écailles sur la joue en position suborbitale. Le bord des opercules est orné d’une ligne brun clair à orange.
La nageoire dorsale est longue et d’un seul tenant, elle comprend 9 à 10 rayons durs et 10 rayons mous dont les derniers sont ramifiés. Sa membrane est translucide avec des taches irrégulières peu marquées ; les rayons portent des couleurs alternant le clair et le foncé dans la couleur dominante de la livrée.
La nageoire anale comprend 3 rayons durs et 9 rayons mous, le patron de couleur étant le même que celui de la dorsale, mais elle peut présenter des taches claires dans le premier tiers de sa hauteur, ou de petites taches bleues sur l’ensemble chez le mâle.
Les pectorales sont translucides, leurs rayons commencent par des points blancs puis deviennent jaunâtres à orange, leur base porte une tache claire.
Les pelviennes sont colorées avec des taches claires dans leur deux premiers tiers, translucides ensuite.
Le pédoncule caudal est puissant, la nageoire caudale est légèrement arrondie ; sa membrane est translucide avec des rayons marqués de taches bleues ou blanchâtres.
Leptoscarus vaigiensis n’est pas susceptible d’être confondu avec un autre poisson-perroquet, du fait notamment de sa forme générale et de son profil de tête particuliers.
Il pourrait éventuellement y avoir ambiguïté si de jeunes Calotomus, qui partagent son biotope (C. carolinus et C. spinidens notamment), étaient présents, mais leur corps est plus haut et plus puissant que chez le perroquet marbré, et leurs nombreuses dents non fusionnées, toujours impressionnantes, sont presque toujours visibles.
C’est un herbivore essentiellement diurne, qui se nourrit de phanérogames (plantes à fleurs) marines ou de macro-algues en l’absence d’herbes, et parfois d’algues dérivantes (Sargassum spp.). Il consomme aussi bien les feuilles que les rhizomes* des plantes. Ses contenus stomacaux montrent qu’il consomme en même temps les épibiontes* de ces organismes, sans qu’il soit possible de savoir si le choix des feuilles riches en épibiontes est sélectif.
Une étude japonaise montre que les larves* au dernier stade et les petits juvéniles trouvés sur des algues dérivantes (Sargassum spp.) sont carnivores et se nourrissent de copépodes planctoniques*, la mutation vers le régime herbivore se faisant à partir des juvéniles de plus de 15 mm.
C’est la seule espèce actuellement connue de poisson-perroquet à être gonochorique* (les sexes sont séparés et définitifs dès la naissance). La taille requise pour la maturité sexuelle se situe autour de 7 cm pour les deux sexes.
La cour et l’émission des gamètes* ont lieu au-dessus d’un herbier à très faible profondeur. La ponte peut avoir lieu par paires ou en groupes.
Pendant la cour, le bleu des taches des mâles s’intensifie et la ligne horizontale blanche s’élargit, ils peuvent alors être agressifs entre eux.
Le mâle suit la femelle obstinément et tente parfois de placer son ventre sur son dos en secouant la tête de part et d’autre. Quand la femelle descend vers le substrat et remonte, le mâle la rejoint et le couple monte très vite vers la surface, où les gamètes des deux sexes sont émis. Les comportements sont identiques lors de pontes en paires ou en groupes. Les œufs sont pélagiques*.
Les herbiers sont probablement le lieu privilégié d’installation* des larves. Le juvénile de 3 à 4 cm est vert olive avec un ventre blanchâtre, une large ligne foncée part du museau, traverse l’œil et va jusqu’à la partie supérieure du pédoncule caudal, une ligne foncée plus fine part des joues, passe par la base des pectorales et s’achève vers la fin de la nageoire anale. On peut aussi trouver une ligne moins foncée et diffuse du front au bout de la nageoire dorsale. L’iris est argenté avec un anneau doré autour de la pupille. Les juvéniles de plus de 4 cm sont vert olive à gris, le corps est moucheté de petites taches claires, la face ventrale est claire avec 4 lignes horizontales plus pâles, les nageoires dorsale et anale sont translucides avec des rayons bruns, la caudale est translucide à rayons verdâtres, l’iris est orange. Des marbrures discrètes apparaissent, qui deviendront de plus en plus nettes au cours de la croissance, la livrée adulte étant acquise autour de 7 cm.
Les juvéniles forment des groupes comprenant des juvéniles d’autres espèces et se cachent dans les herbiers au plus près du substrat. Tous sont à couleur dominante verte ou beige à brun clair : ils sont adaptés aux teintes de l’herbier, où ils sont difficiles à repérer pour des prédateurs. Le groupe fuit de façon synchrone devant un danger puis s’arrête un peu plus loin, certains individus prenant une attitude oblique de façon à être le moins visibles possible parmi les tiges des phanérogames. Ils semblent se nourrir de plantes épiphytes* dans l’herbier.
L’espèce est dépendante des herbiers de phanérogames marines ou des champs d’algues pour sa nourriture, sa protection et sa reproduction.
L’espèce est relativement commune, mais elle peut être rare en de nombreux lieux de sa vaste distribution. Elle n’est pas très farouche et est plutôt curieuse. Un individu se sachant suivi s’arrêtera fréquemment à faible distance de l’observateur pour l’observer à son tour.
On peut rencontrer Leptoscarus vaigiensis isolé ou en groupes, pouvant aller jusqu'à une trentaine d’individus et intégrant parfois un concurrent pour la nourriture : Calotomus spinidens. Il n’y a aucune agressivité intraspécifique en dehors des périodes de reproduction.
Les herbiers ne lui servent pas seulement de garde-manger : le perroquet marbré disparaît dans les herbes quand il est inquiété, et ne réapparaît que quelques mètres plus loin, parfois en ne sortant que la tête en position oblique pour surveiller les alentours. Il peut aussi ressortir au ras du substrat à l’autre bout de l’herbier quand celui-ci n’est pas trop étendu, sa fuite étant cachée par la hauteur des herbes. On peut encore le trouver immobile, posé sur un substrat détritique* proche de son herbier, sa couleur s’adaptant du mieux possible à l’environnement pour échapper aux regards.
Chez les grands individus, on observe des plaques dentales formées par de nombreuses rangées de dents incisiformes* soudées par un ciment. Les plaques étant de faible hauteur, les lèvres les couvrent sur les deux mâchoires. Les plaques dentales sont moins nettement formées chez les plus jeunes. On peut trouver de 1 à 4 canines dépassant latéralement des lèvres sur la mâchoire supérieure des mâles.
Comme tous les poissons-perroquets, il n’a pas d’estomac à proprement parler.
Certaines populations locales sont en danger de disparition, à cause par exemple de la détérioration de l’habitat, de la pêche à la dynamite, du blanchiment du corail dans le "triangle de corail" (Philippines).
Le perroquet marbré est pêché de façon artisanale et vendu frais. Les cas de ciguatera* liés à son ingestion sont très rares.
Sa capacité de résilience* est haute : la durée minimale pour le doublement d’une population est de moins de 15 mois. Il n’est pas considéré par l’UICN comme une espèce menacée.
Leptoscarus vaigiensis n’intéresse pas l’aquariophilie, du fait de sa taille et des nécessités liées à son écologie.
Perroquet : les couleurs très vives de certaines espèces évoquent celles de nombreux oiseaux de la famille des Psittacidés (perroquets). On peut ajouter les plaques dentales soudées de la plupart des Scaridés, qui évoquent le bec des volatiles.
marbré : du fait des variations de couleur des écailles dans un même ton qui produisent l’aspect indécis de la livrée de l’animal, à la manière des motifs de certains marbres minéraux.
Leptoscarus : Swainson, le descripteur du genre en 1839, n’a pas expliqué le choix du nom. Il vient probablement du grec [leptos] signifiant mince, effilé, et assurément du latin [scarus], qui signifie scare, ou poisson de mer (scare est le nom vernaculaire générique des poissons-perroquets). Le mot latin est dérivé du grec [skaros], de même sens.
Les Grecs connaissaient cette famille à travers Sparisoma cretense, présent sur leurs côtes ; Aristote en décrit d'ailleurs les viscères.
Le mot signifierait donc « scare effilé », ce que justifie la morphologie particulière de ce poisson-perroquet.
Le type du genre est Leptoscarus vaigiensis, qui en est aussi la seule espèce.
vaigiensis : du nom de la principale île des Raja Ampat, l’île Waigeo (ou Waigiou), dans la province indonésienne de Papouasie occidentale. Il s'agit de la localité du type. Le suffixe [ensis] étant ajouté à un nom de lieu en latin pour désigner la patrie d’un individu, vaigiensis signifie donc : de Waigeo.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Super classe | Osteichthyes | Ostéichthyens | Vertébrés à squelette osseux. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Sous-classe | Neopterygii Teleostei | Néoptérygiens Téléostéens | Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées. |
Super ordre | Acanthopterygii | Acanthoptérygiens | Rayons épineux aux nageoires, écailles cycloïdes ou cténoïdes, présence d'une vessie gazeuse et pelviennes thoraciques ou jugulaires, sans être systématiquement présents, sont des caractères que l'on ne rencontre que chez les Acanthoptérygiens. |
Ordre | Perciformes | Perciformes | Nageoires pelviennes très rapprochées des nageoires pectorales. |
Sous-ordre | Labroidei | Labroïdes | Une seule dorsale, dents molariformes formant un puissant appareil masticatoire. |
Famille | Scaridae | Scaridés | Une seule nageoire dorsale, dents soudées formant un puissant "bec de perroquet". |
Genre | Leptoscarus | ||
Espèce | vaigiensis |
Le perroquet des herbiers dans son domaine
Les herbiers sont le domaine de prédilection de Leptoscarus vaigiensis. Les mâles sont caractérisés par une ligne horizontale blanche sur les flancs, formée par une agrégation de motifs plus ou moins triangulaires, et par de très nombreuses taches bleues. Celui-ci est rendu particulier par la grande taille et les formes diverses prises par les taches bleues en face dorsale, et par le caractère heurté et non linéaire de la bande blanche.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
19/04/2012
Couple
Cette photo réunit un couple, le mâle étant sous la femelle. Leptoscarus vaigiensis est la seule espèce de poisson-perroquet gonochorique* actuellement connue : les sexes sont séparés et définitifs à la naissance.
Les autres poissons-perroquets sont hermaphrodites* protogynes* (ils naissent femelles, puis deviennent mâles), avec ou sans mâles primaires (mâles dès la naissance, en général en faible nombre).
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
25/03/2012
Jeune femelle
La petite taille et la faible hauteur du corps indiquent que cette femelle est toute jeune. Sa couleur verte lui permet de se fondre dans l’herbier. On notera les motifs caractéristiques de son sexe : les alignements de taches blanches espacées sur les flancs, et les lignes de taches blanches rapprochées sur fond bleuté en face ventrale.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
25/03/2012
Nageoire dorsale
On peut observer ici qu’il n’y a pas de différence visible entre les rayons durs et les rayons mous sur la nageoire dorsale des poissons-perroquets, Leptoscarus vaigiensis ne faisant pas exception sur ce point. On notera aussi la grande taille des écailles qui le couvrent.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
25/03/2012
Bouche
On peut observer ici le tranchant des plaques dentales fusionnant de très nombreuses dents incisiformes. On notera aussi les yeux très haut placés, la zone interorbitale presque plate et l’anneau doré autour de la pupille avec un iris vert.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
25/03/2012
Alimentation
Cet individu est sorti de l’herbier pour manger le rhizome qu’il tient dans sa bouche. Leptoscarus vaigiensis consomme aussi bien les feuilles que les rhizomes et les racines des phanérogames marines.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
15/08/2011
Blessée
La livrée inhabituellement foncée de cette femelle est probablement due à un stress intense : la blessure fraîche visible en avant de la dorsale en est probablement la cause.
Le noircissement des couleurs permet de bien voir les motifs, usuellement discrets, présents sur la base des pectorales.
La Réunion, 1,5 m
18/06/2011
Curieux
Le perroquet des herbiers est volontiers curieux : s’il est suivi calmement, il s’arrêtera régulièrement en sortant la tête de l’herbier à faible distance de son observateur pour l’observer à son tour.
La livrée du jeune mâle photographié est orange, cette couleur est rarement rencontrée. On notera l’iris argenté qui paraît lié à cette teinte.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
20/11/2010
Camouflage
Le même individu que celui de la photo précédente, posé sur le sable entre les feuilles des phanérogames et décidément confiant, se laisse « survoler » en position de camouflage.
Usuellement, la fuite se poursuit au ras du substrat à l’approche de l’observateur, le poisson réapparaissant plus loin, ou sortant des limites de l’herbier sans être réapparu.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
20/11/2010
Sommeil
Les tiges en rhizomes de Syringodium isoetifolium étant parallèles les unes aux autres, le perroquet des herbiers dort posé sur le sable dans un des couloirs ainsi créés, en prenant appui sur les rangées de feuilles pour rester droit.
Lagon de l''Ermitage, La Réunion, 1,5 m
27/11/2012
Phanérogames marines
Ces feuilles bien sectionnées dans un herbier monospécifique* de Syringodium isoetifolium ont été photographiées après le passage d’un groupe de perroquets marbrés.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, 1,5 m
19/04/2012
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Bellwood D. R., Choat J.H., 1989, A description of the juvenile phase colour patterns of 24 parrotfish species (family Scaridae) from the Great Barrier Reef, Australia, Records of the Australian Museum, 41, 12-13.
Ohta I., Tachihara K., 2004, Larval development and food habits of the marbled parrotfish Leptoscarus vaigiensis, associated with drifting algae, Ichthyological Research, 51(1), abstract.
Robertson D. R., Reinboth R., Bruce R. W., 1982, Gonochorism, protogynous sex-change ans spawning in three sparosomatinine parrotfishes from the western Indian ocean, Bulletin of Marine Science, 32(4), 869-874.
La page sur Leptoscarus vaigiensis sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase
La page de Leptoscarus vaigiensis dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN