Corps anguilliforme
Taille moyenne 25 à 35 cm
Couleur bleuâtre à vert-brun
7 paires d'orifices branchiaux circulaires
Bouche en ventouse
Disque buccal partiellement recouvert de denticules cornés
Lamproie fluviatile, lamprillon, châtillon, fifre, flûte, sept-trous
River lamprey, stone eel, lampern (GB), European river lamprey (USA), Lampreda, lampreda di fiume (I), Lamprea, lamprea de rio, llampresa de riu (E), Bär, Bärel, Flussneunauge, Rheinpricke, Lamprete (D)
Petromyzon fluviatilis Linné, 1758
Lampetra fluviatilis forma praecox Berg, 1931
Europe occidentale
Zones DORIS : ● Eau douce d'Europe, ● Europe (côtes françaises), ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises]Europe de l'Est et du Nord (Golfe de Bosnie, côtes britanniques, irlandaises et du sud de la Norvège) jusqu'à l'Europe du Sud (Portugal, Italie). Cette lamproie est présente partout en France, mais elle reste rare en Bretagne.
Cette espèce est aussi présente dans les lacs Ladoga et Onega en Russie, et dans les lacs écossais et finlandais.
La lamproie de rivière est une migratrice
- amphihaline* : qualifie une espèce dont une partie du cycle biologique s'effectue en mer et une autre partie en rivière
- diadrome* : qualifie une espèce de poisson migratrice qui effectue une partie de son cycle vital en fleuve-rivière et le reste en mer ou inversement
- anadrome* : qualifie une espèce qui vit habituellement en mer mais remonte les cours d'eau, fleuves, rivières pour pondre ses œufs.
Elle vit 3 à 8 ans au stade larvaire (on l'appelle ammocète) dans les sédiments limoneux des rivières. La dévalaison a lieu durant les crues automnales, entre novembre et janvier. Il s'agit de la descente des rivières pour rejoindre l'océan où elle y vit en tant que parasite externe sur des poissons marins. Au bout de 2 à 3 ans, elle remonte les rivières pour aller frayer dans des eaux douces bien oxygénées. La remontée des rivières se fait en automne (Garonne et Dordogne) et au printemps.
Vertébré au squelette cartilagineux, dépourvu de mâchoires, la lamproie possède un corps anguilliforme, sans écailles et couvert de mucus toxique. Elle mesure 18 à 50 cm (moyenne de 25 à 35 cm) et pèse 30 à 150 g (moyenne de 50 à 70 g). Les femelles sont plus grandes que les mâles. L'âge maximum de la lamproie de rivière est estimé à 10 ans.
Son dos a une couleur allant du bleuâtre au vert-brun. Ses flancs sont grisâtres, bronzés, sans marbrures. Le ventre est blanc. Les yeux sont très bien développés mais restent primitifs. Une unique narine se situe entre les deux yeux.
Chez l'adulte, la bouche circulaire en position inférieure est une ventouse adaptée à la succion. Le disque buccal et la langue ne sont recouverts que de quelques denticules cornés, mais la plupart d'entre eux sont forts et aigus. Ces denticules acérés sont disposés de façon très caractéristique. La langue perce et râpe les chairs de ses proies. Les dents vraies sont absentes.
Sur chaque côté de la tête, cette espèce possède sept paires d'orifices branchiaux (spiracules) ayant une forme circulaire. Le courant d'eau respiratoire passe de la bouche vers ces orifices branchiaux. Mais quand la lamproie est fixée sur un galet ou une proie, la bouche est obstruée, le courant d'eau respiratoire sort et entre alors alternativement par les spiracules et non plus par la bouche qui sert alors uniquement à la fixation et à l'alimentation.
La lamproie de rivière possède trois nageoires : une caudale et deux dorsales. Les deux nageoires dorsales sont séparées par un petit intervalle, la deuxième étant en forme de triangle, plus longue et plus haute que la première. Au fur et à mesure de la maturation, ces nageoires peuvent se rejoindre. Comme toutes les lamproies, elle n'a pas de nageoires paires. La femelle en maturation se distingue du mâle grâce à deux bourrelets, l'un post-cloacal et l'autre situé entre les deux dorsales. Elle développe également une pseudo-nageoire anale. La nage est assurée par des mouvements ondulatoires du corps et accessoirement par les nageoires.
Au stade larvaire :
La larve est de couleur claire et sa bouche est en forme de fer à cheval. Ses yeux restent cachés sous la peau. Elle est donc aveugle.
A l'état larvaire, les poches branchiales s'ouvrent directement dans le pharynx et le courant d'eau respiratoire passe ainsi par la bouche, directement liée à l'intestin. Ce courant est maintenu par les pulsations du velum (voile du palais). Lors de la métamorphose, le pharynx se sépare de l'intestin (un œsophage se développe également) et devient une longue cavité, appelée aqueduc, sur laquelle se placent 7 paires de canaux au bout desquels se trouvent 7 paires de sacs branchiaux communiquant avec les orifices branchiaux externes, appelés spiracules.
La métamorphose a lieu lorsqu'elle atteint une taille d'environ 13 cm.
A l'âge adulte :
Petromyzon marinus : la lamproie marine est plus grande (jusqu'à 120 cm) et possède des marbrures. Adulte, il n'y a pas de confusion possible avec d'autres espèces de lamproies. Les disques buccaux sont un bon indice de différenciation : Petromyzon marinus a un disque buccal complètement recouvert de dents cornées, à la différence de Lampetra fluviatilis qui n'en possède que quelques unes. La lamproie marine possède aussi deux nageoires dorsales séparées par un intervalle, mais elles sont de même hauteur, contrairement à la lamproie fluviatile où la deuxième est plus haute que la première. Espèce migratrice amphihaline diadrome et parasite externe de poissons, comme Lampetra fluviatilis.
Lampetra planeri : la lamproie de Planer est plus petite (jusqu'à 18 cm) et a deux nageoires contigües. Elle est sédentaire et non parasite.
Myxines : elles n'ont pas de vertèbres, vivent exclusivement en mer et sont fouisseuses. Elles se nourrissent d'animaux morts et ne sont pas des parasites. Leur développement est direct, sans métamorphose. Elles possèdent quatre barbillons buccaux et quatre barbillons autour de l'orifice nasal, une à quinze paires d'orifices branchiaux, une unique nageoire caudale et une seule dent cornée. Leur taille varie de 25 à 40 cm.
Au stade larvaire :
Les ammocètes de Lampetra fluviatilis et Lampetra planeri sont difficiles à identifier, mais les larves de Petromyzon marinus présentent une nageoire caudale toujours pigmentée en noir dès les plus petites tailles.
Au stade larvaire :
La larve ammocète, aveugle, vit enfouie dans des substrats limoneux en bordure des rives et filtre des micro-organismes, tels que des diatomées. Sa croissance dure entre 5 et 8 ans selon la richesse alimentaire de la rivière et sa localisation dans le cours d'eau.
A l'âge adulte :
Quand elle atteint une taille avoisinant les 13 cm en été, la lamproie de rivière se métamorphose, puis migre en mer en automne. Son mode d'alimentation devient parasitaire. Sa croissance est rapide. Elle s'accroche aux poissons avec sa bouche et arrache leur chair avec sa langue garnie de dents. Le sang de l'hôte reste fluide grâce à un anticoagulant contenu dans sa salive (la lamphredine). En collant sa ventouse buccale sur le corps de l'hôte, elle se nourrit du sang, des chairs et des fluides corporels de ce dernier. Ses proies sont diverses : essentiellement le mulet, mais aussi lieu jaune Pollachius pollachius, saumon, hareng, alose...La lamproie ne provoque pas la mort de l'hôte qu'elle quitte pour un autre au bout de quelques jours.
Lampetra fluviatilis est anadrome : adulte, elle vit habituellement en mer mais remonte les cours d'eau, fleuves, rivières pour pondre ses œufs. Cette remontée s'effectue en janvier/février. Pendant la remontée, les géniteurs ne s'alimentent pas et vivent sur leurs réserves. Leur poids diminue fortement et leur corps s'amaigrit. Ils peuvent remonter très loin. Le frai a lieu en rivière entre mars et mai, dans des eaux de température variant de 10 à 14°C. Le "nid" est élaboré avec du gravier et du sable et a une taille d'environ 40 à 60 cm. Pendant la reproduction, la femelle remanie son nid et se fixe grâce à sa ventouse aux plus gros galets, face au courant. La reproduction peut être collective, une dizaine d'individus occupant le nid. Au printemps 2009, dans certaines rivières de Bretagne et de Normandie, il a été observé par des scientifiques que 50% des nids étudiés étaient occupés à la fois par Lampetra fluviatilis et Lampetra planeri. Leurs études les amènent à penser que ces rapprochements et ces actes sexuels ne se traduisent pas par une fécondation réelle des ovules de L.fluviatilis par les mâles de L.planeri. Il n'y aurait pas d'hybridation, ce qui protège les deux taxons. De plus, l'écart de taille entre sexes réduit les chances de fécondation (si les femelles sont à peu près 20% plus ou moins grandes que les mâles).
La lamproie de rivière pond dans le nid quand le mâle, en se fixant sur sa tête et en l'étreignant, l'aide à expulser les ovules qu'il féconde. Le nombre d'œufs varie de 4 000 à 40 000. Ils mesurent 1 mm. Les adultes meurent après la reproduction.
Les ammocètes (larves, appelées aussi vulgairement lamprillons) vivent enfouies dans les sédiments pendant plusieurs années. Elles sont de couleur claire, ont la bouche en forme de fer à cheval et leurs yeux, aveugles, sont cachés sous la peau. Au bout de 5 à 8 ans, lorsqu'elles atteignent une taille de 90-150 mm, elles se métamorphosent en subadultes de couleur argentée et bleuâtre, et descendent de nuit les rivières jusqu'à la mer durant les crues automnales. Elles y poursuivent leur croissance pendant 1 à 2 ans et y vivent en parasites externes de poissons (les mêmes que la lamproie marine). Puis le cycle recommence.
Sa chair est comestible et recherchée. C'est une des causes de sa raréfaction.
Les Agnathes, qui comprennent les lamproies, ont longtemps été confondus avec les Poissons. C'est par simplification que nous les avons regroupés avec les poissons osseux benthiques sur notre site DORIS. En effet, les différences anatomiques entre les Poissons et les Agnathes sont nombreuses et ils ne sont plus regroupés dans la même super classe de nos jours. La super classe des Poissons est celle des Gnathostomes (vertébrés à mâchoires) tandis que celle des Agnathes est celle des Agnathostomes (vertébrés sans mâchoires). Ce sont les vertébrés les plus anciens, puisqu'ils ont vécu au Silurien et au Dévonien (ère primaire). De nos jours, il existe encore les Myxines (Ptéraspidomorphes) et les Lamproies (Céphalaspidomorphes). Elles possèdent les caractéristiques suivantes : elles sont dépourvues de mâchoires, possèdent un squelette rudimentaire et une chorde dorsale persistante, un appareil respiratoire branchial plus ou moins isolé du pharynx, une seule narine. Le développement post-embryonnaire comporte une métamorphose.
Au début du XXe siècle, l'espèce était abondante. Aujourd'hui, elle est devenue rare, voire disparue dans certaines régions, et son aire de répartition s'est fortement réduite. Les raisons sont essentiellement d'origine humaine : barrages, dragages, réaménagement des cours d'eau, pollution de l'eau et des sédiments. Les barrages réduisent considérablement l'accès aux zones de frayère. La pollution chimique (métaux lourds) ou un excès de matière organique dans l'eau contribue à la désoxygénation de l'eau. Les ammocètes sont très sensibles à la modification de leur milieu et ont besoin d'une eau oxygénée et fraîche. L'importante durée de la phase larvaire peut aussi lui être préjudiciable.
Cette lamproie est sur la liste rouge de l'UICN et considérée comme "quasi menacée". Au niveau européen, elle est considérée comme "vulnérable" (risque élevé à moyen terme).
Réglementation communautaire :
- Directive Habitats Faune Flore Natura 2000 : annexe II et V, 48 sites Natura 2000 (JO Union Européenne 13/02/2009)
Réglementation internationale :
- Convention de Berne : annexe III
- Convention de Barcelone : annexe III
Réglementation en France
- Arrêté ministériel biotopes du 08/12/1988 (JO 22/12/1988) : liste des espèces de poissons protégées, article 1 : mise en réserve naturelle et protection de l'habitat
- Classement de cours et création de cours d'eau réservés
L'article R. 236-49 du Code rural interdit son utilisation comme appât pour la pêche à la ligne et aux engins. Sa taille minimale de capture est fixée à 20 cm.
Le décret 94-157 du 16/02/1994 met en application l'article L. 236-11 du Code rural concernant l'harmonisation de la gestion des poissons amphihalins en mer et en eau douce. Il prévoit des plans de gestion des poissons migrateurs sur une période de 5 ans. Cette gestion vise la restauration et la conservation des populations. Cette espèce se reproduit dans les mêmes zones que les salmonidés, mais à des périodes différentes. Elle est présente sur les même sites que les truites fario Salmo trutta fario et la truite de mer Salmo trutta trutta. Les mesures de protection de l'habitat et des zones de frayère des lamproies de rivière profitent ainsi à d'autres espèces.
- ZNIEFF : espèce déterminante poissons code 71, si sa présence est confirmée dans la région.
Lamproie : du bas latin [lampetra]
fluviatile : traduction littérale de fluviatilis.
Lampetra : du latin [lambo] = sucer, lécher et du latin [petra] = pierre. En bas latin, Lampetra est synonyme de Muraena = murène. Petromyzon (espèce semblable) est un autre nom scientifique qui signifie la même chose : [petr-] = pierre et [myzon] en grec = sucer.
fluviatilis = des fleuves en latin.
Les larves ont été appelées Ammocoetes branchialis par Cuvier ou ammocètes : du grec [ammo-] = sable et du grec [coet-] = couche, lit ; donc qui vit dans le sable.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Super classe | Agnatha | Agnathes | Groupe paraphylétique de vertébrés aquatiques serpentiformes sans mâchoires incluant les lamproies et les myxines. |
Classe | Cephalaspidomorphi | Céphalaspidomorphes | Classe des lamproies. |
Ordre | Petromyzontiformes | Pétromyzontiformes | Unique ordre de Céphalaspidomorphes, en référence au genre type de l'ordre, Petromyzon. |
Famille | Petromyzontidae | Pétromyzontidés | |
Genre | Lampetra | ||
Espèce | fluviatilis |
Vue générale
Cette espèce est rarement observée de nos jours. On peut détecter quelques clefs d'identification : corps anguilliforme, sans écailles, couleur bleuâtre à vert-brun. Cet individu est un adulte, car les yeux sont bien formés. On les distingue de part en part de l'unique narine.
Rivière La Canche, lieu-dit Le Moulin, Montreuil-sur-Mer (62), 4 m
25/04/2010
Vue générale
Autres clefs d'identification observables : corps anguilliforme, sans écailles, couleur bleuâtre à vert-brun, sept orifices branchiaux, yeux, bouche en ventouse.
Rivière La Canche, lieu-dit Le Moulin, Montreuil-sur-Mer (62), 4 m
25/04/2010
Taille
Ces deux individus ont été capturés dans un filet. Notez la forme des nageoires dorsales : la deuxième est en forme de triangle, plus longue et plus haute que la première, ce qui permet de la reconnaître à coup sûr.
Elle mesure 18 à 50 cm (moyenne de 25 à 35 cm) et pèse 30 à 150 g (moyenne de 50 à 70 g). Les femelles sont plus grandes que les mâles. L'âge maximum de la lamproie de rivière est estimé à 10 ans.
Rivière d'Auvergne (63)
Années 90
Tête
La bouche est en forme de ventouse et circulaire. La dentition, qu'on ne voit pas ici, caractérise chaque espèce. Les sept orifices branchiaux, appelés spiracules, sont également circulaires. Lorsque la bouche est fixée sur un galet, l'eau entre et sort alternativement par ces orifices.
Rivière La Canche, lieu-dit Le Moulin, Montreuil-sur-Mer (62), 4 m
25/04/2010
Tête et flancs
Son dos a une couleur allant du bleuâtre au vert-brun. Ses flancs sont grisâtres, bronzés, sans marbrures. Le ventre est blanc. La bouche est en forme de ventouse et circulaire. Les sept orifices branchiaux, appelés spiracules, sont également circulaires. Lorsque la bouche, dépourvue de mâchoires, n'est pas fixée sur un galet, l'eau entre par la bouche et sort par ces orifices.
Rivière d'Auvergne (63)
Années 90
Dentition
Extrait de l'Atlas des Poissons d'eau douce de France (Keith P., Allardi J., 2001) :
"Dentition bien développée, la plupart des dents sont fortes et aiguës. Disque oral, qui, ouvert, a un diamètre moins large que le corps. Il est bordé de papilles larges et aplaties, plus longues ventralement. Absence de séries dentaires sur les champs latéraux et postérieurs du disque. Présence de 3 paires de dents circum-orales, endolatérales et de lame infra et supra-orales orangées."
N/A
27/10/2009
Nageoires dorsales
La lamproie de rivière possède trois nageoires : une caudale et deux dorsales. Les deux nageoires dorsales sont séparées par un petit intervalle, la deuxième étant en forme de triangle, plus longue et plus haute que la première. C'est un des critères déterminant l'espèce. Au fur et à mesure de la maturation, ces nageoires peuvent se rejoindre. Comme toutes les lamproies, elle n'a pas de nageoires paires. La nage est assurée par des mouvements ondulatoires du corps et accessoirement par les nageoires.
La raison pour laquelle ces nageoires dorsales sont fortement irriguées de sang reste un mystère.
Rivière La Canche, lieu-dit Le Moulin, Montreuil-sur-Mer (62), 4 m
25/04/2010
Rassemblement
Les lamproies remontent les rivières pour se reproduire. Elles se rassemblent dans des eaux fraîches pour élaborer des nids.
St-Omer (62), 1 m
15/07/1994
Nid
Le nid est élaboré avec du gravier et du sable. Il mesure environ 40 cm.
Rivière Béthune, Seine Maritime (76)
N/A
Reproduction collective
Autre zone de reproduction de cette lamproie. On peut voir le nid, formé de gros galets pour la fixation des femelles, de graviers et de sable. Certains couples se forment, d'autres ne sauraient tarder.
Rivière Bresle, Seine Maritime (76), 2 m
30/03/2009
Scène de reproduction
Les géniteurs se rassemblent pour la reproduction et s'apprêtent à s'accoupler.
Rivière Béthune, Seine Maritime (76)
N/A
Scène de reproduction
Une scène de reproduction : la bouche fixée sur un galet, la femelle pond dans le nid. Le mâle, fixé sur la femelle, étreint la femelle pour l'aider à expulser les œufs qu'il féconde. Les adultes meurent après la reproduction.
Rivière Béthune, Seine Maritime (76), 1 m
N/A
Nageoires dorsales
Sur la lamproie du milieu, on peut voir que la deuxième nageoire dorsale est bien plus longue et bien plus haute que la première. La grande taille de ces lamproies et l'absence de marbrures sur le corps permettent d'identifier à coup sûr la lamproie fluviatile.
Rivière Bresle, Seine Maritime (76)
30/03/2009
Pseudopénis
Au bout de la flèche rouge, on peut observer le pseudopénis du mâle.
Affluent Oir, Manche (50)
2004
Gravure
Cette gravure est tirée de l'Histoire naturelle des poissons (Allgemeine Naturgeschichte der Fische) de Marcus Élieser Bloch. Il s'agit là de la première description de Lampetra planeri (Bloch, 1784), ainsi que Lampetra fluviatilis (Petromyzon branchialis est un synonyme).Elle est extraite du Tome 2 (Besonders des Preussischen Staates, 1784) et provient de la Biodiversity Heritage Library : www.biodiversitylibrary.org.
N/A
Reproduction de documents anciens
N/A
Rédacteur principal : Sandra SOHIER
Rédacteur : Laetitia BEAUVERGER
Vérificateur : Jean-Pierre COROLLA
Correcteur : Richard SABATIÉ
Responsable historique : Sandra SOHIER
Responsable régional : Jean-Pierre COROLLA
Bensettiti F., Gaudillat V., 2004, CAHIERS D'HABITATS NATURA 2000, CONNAISSANCE ET GESTION DES HABITATS ET DES ESPECES D'INTERET COMMUNAUTAIRE, Tome 7, Espèces animales, La Documentation française, 353p.
Duquet M., Maurin H., 1992, INVENTAIRE DE LA FAUNE DE FRANCE, Editions MNHN, Nathan, 415p.
Maurin H., Keith P., 1998, LE LIVRE ROUGE – INVENTAIRE DE LA FAUNE MENACEE DE FRANCE, Editions WWF, MNHN, Nathan, 176p.
La page sur Lampetra fluviatilis sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase