Grand doridien, de forme relativement "rectangulaire"
60 mm de long au maximum
De couleur blanche, penchant vers le crème, le gris, ou le rose
Robe pouvant porter des taches sombres
Manteau recouvrant généralement tout le pied
Rhinophores et branchies de même couleur que le corps
White jorunna (GB), Iorunna (I), Schwamm-Sternschnecke (D), satijnslak (NL)
Doris johnstoni Alder & Hancock, 1845
Archidoris johnstoni (Alder & Hancock, 1845)
Jorunna johnstoni Bergh, 1881
Méditerranée, Manche, Atlantique, mer du Nord
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises]Océan Atlantique Est, depuis le sud de la Norvège jusqu'au Cap en Afrique du Sud, en passant par les côtes françaises ; la mer du Nord…
Méditerranée, principalement en son bassin occidental.
Il se rencontre des eaux de surface jusqu'à plus de 400 mètres. Son environnement est celui qui accueille également les espèces d'éponges dont Jorunna tomentosa se nourrit : tombants, herbiers, pierriers…
Doridien relativement grand, Jorunna tomentosa peut atteindre la longueur de 55 à 60 mm. Trapu et de forme assez "rectangulaire", il est de couleur plutôt uniforme mais variable entre blanc, crème, gris et rosâtre. On en connait également qui sont franchement orange (notamment en sa distribution atlantique). Souvent quelques petites taches foncées sont visibles sur les flancs et/ou le dos. L'aspect général apparaît un peu rugueux, comme velouté à légèrement granuleux, évoquant un peu la texture d'une éponge. Une observation rapprochée permet de distinguer un manteau recouvert de petits tubercules spiculeux*, offrant effectivement une certaine rugosité au toucher.
Ce manteau recouvre entièrement le pied qui n'est donc généralement pas immédiatement visible.
Sur l'avant de l'animal, les deux rhinophores* à lamelles portent la même couleur que le corps, avec une pointe blanche distincte à l'apex. Leur fourreau est peu visible à leur base. Les tentacules oraux, souvent invisibles sous le manteau, sont courts et de la même couleur générale.
A l'arrière du corps, on peut observer le panache branchial, disposé en une forme évoquant un peu une coupe ronde, un bol circulaire. Ce panache est constitué de branchies en 17 feuilles finement ramifiées, également de la couleur du corps. En cas de danger, Jorunna tomentosa, comme tous les Cryptobranches*, peut rétracter ce bouquet branchial dans une poche spéciale. Au centre de ce panache branchial se trouve l'anus, au sommet d'une structure en forme de cône.
Rostanga rubra (Risso, 1818) (Doris rouge).
Se rencontre en Méditerranée ainsi que dans l'Atlantique proche (du Cap Vert jusqu'aux Iles Britanniques, la Norvège, etc). Assez petit (max : 20 mm), son manteau est aussi « velu » que celui de Jorunna tomentosa mais il est de couleur rouge-orange. Ses rhinophores sont blanc crème et sont recouverts de tubercules de couleur crème au niveau des fourreaux. Taille et couleurs évitent la confusion.
Geitodoris planata (Alder & Hancock, 1846) (Geitodoris étoilée).
Espèce atlantique et méditerranéenne, généralement de couleur brune, qui possède un manteau recouvert de petites spicules. Sur ce manteau, on peut voir jusqu'à une douzaine de taches plus claires, en forme d'étoile.
Jorunna onubensis Cervera, García y García-Gómez, 1986 (Jorunna de velours).
Espèce présente en Méditerranée (Andalousie) et peut-être dans le proche Atlantique (Côtes espagnoles jusqu'à l'archipel des Canaries ?).
Esthétiquement très ressemblante à J. tomentosa, même si un peu plus petite (max = 35 mm), sa couleur varie autour du brunâtre plus ou moins clair. N'a pas de points noirs sur les flancs. Compte tenu du peu de fréquence du taxon dans la littérature traitant de la Méditerranée, il est possible que Jorunna onubensis Cervera &al, 1986, peu documentée, ne soit en fait qu'un synonyme ou une sous-espèce, ou bien encore qu'elle recouvre plusieurs espèces. Taxon à surveiller.
Jorunna luisae (Marcus, 1972) (jorunna de Luisa) est également une espèce du bassin méditerranéen.
Peltodoris atromaculata (Bergh, 1880) (Doris dalmatienne).
Si le revêtement du manteau montre également des aspérités fines, un aspect rugueux visible à l'œil nu, la robe de Peltodoris atromaculata est assez différente de celle de Jorunna tomentosa pour ce qui est de son graphisme et c'est un critère généralement suffisant pour la discrimination des deux espèces. En effet, le doris dalmatien (son nom vernaculaire est très explicite) possède une robe à fond blanc et présente toujours des taches marron foncé, de différentes tailles, réparties sur tout le manteau et de formes plutôt irrégulières, les plus grosses macules étant souvent d'assez grand format (jusqu'à recouvrir presque tout le manteau dans certaines régions orientales de Méditerranée). La forme de l'animal est souvent plus plate, moins haute chez le doris dalmatien que chez la jorunna blanche.
Doris pseudoargus Rapp, 1827 (Doris citron)
Il peut éventuellement se confondre avec les version très orangées de Jorunna tomentosa. En ce cas, l''identification est simplifiée par l'observation de la texture tégumentaire (chez D. pseudoargus, le dos est recouvert de tubercules épais et spiculeux de différentes tailles) et la présence des taches sombres (présentes sur le notum de Jorunna tomentosa).
Discodoris rosi Ortea, 1979. (Doris de Ros ou doris orange)
Doridien se rencontrant en Méditerranée et sur les côtes atlantiques françaises. Manteau de même aspect spiculeux que Jorunna tomentosa mais de couleur variable voisine de l'orangé. Les dessins, sur ce manteau, sont constitués de nombreux et fins anneaux blancs distinctifs.
Discodoris confusa Ballesteros & al, 1985.
Fréquente la Méditerranée et l'Atlantique proche. Visuellement proche de Jorunna tomentosa, de taille plus ou moins similaire, il porte par contre des taches grises à brunes plus nombreuses sur son dos blanchâtre ; ses branchies et ses rhinophores sont jaune pâle à bruns et se détachent souvent sur la couleur différente du manteau.
Cadlina laevis (Linnaeus, 1767) (Cadeline blanche).
Avec une distribution large, allant des eaux très nordiques de l'Atlantique, y compris les régions arctiques Ouest et Est, jusqu'à la mer Méditerranée, ce doridien montre aussi un aspect tuberculé, pileux, au niveau du manteau. Celui-ci est blanc et une série de petits points jaunes tourne autour du manteau, près de la marge. Ses rhinophores lamellés sont assez longs et l'animal dépasse rarement les 40 mm. Branchies jaune pâle et souvent rétractées.
Il existe d'autres doridiens encore, fréquentant les mêmes zones géographiques que Jorunna tomentosa et présentant également cet aspect pileux, rugueux, hérissé, qui est propre au genre. Mais soit les animaux sont de trop petite taille pour être confondus (par ex : Trippa rugosa (Pruvot-fol, 1951) environ 20 mm), soit les tubercules spiculeux du dos sont de tailles visiblement trop grosses par rapport à notre jorunna (par ex : Acanthodoris pilosa (Abildgaard in O.F. Müller, 1789)), soit les couleurs ne permettent pas la confusion (par ex : Doriopsilla areolata Bergh 1880).
Par ailleurs, il existe des espèces de Jorunna esthétiquement proches de J. tomentosa, mais leurs distributions respectives suffisent généralement à lever le doute. Parmi elles, on peut citer :
Jorunna spazzola (probablement Méditerranée mais surtout Atlantique Ouest, du Brésil, Mexique, Costa Rica aux Bahamas), Jorunna alisonae (Indo-Pacifique, de l'Indonésie à Hawaï), Jorunna ramicola (Indo-Pacifique), Jorunna osae (Côtes Pacifiques du Costa Rica -son nom vient d'ailleurs de l'aire de conservation naturelle d'Osa, au Costa Rica), Jorunna tempisquensis (Mexique et Costa Rica, côté Pacifique -son nom également vient de l'aire de conservation de Tempisque, au Costa Rica).
Comme tous les membres de sa famille, Jorunna tomentosa se nourrit de spongiaires. Ses proies principales appartiennent notamment aux genres Halichondria et Haliclona (probablement également Hemimycale columella, Cliona celata…).
La reproduction est sexuée.
Il en va pour Jorunna tomentosa comme pour l'ensemble des Nudibranches : les individus sont hermaphrodites et possèdent donc les deux sexes, simultanément fonctionnels.
L'accouplement se fait toujours deux à deux dans un rapport proximal, les individus se présentant tête-bêche sur leur côté droit. En effet, les organes de reproduction, oviducte* et spermiducte*, débouchent conjointement en un « pénis » copulatoire situé derrière la partie céphalique, du côté droit du pied.
La période de reproduction va approximativement de février à août. Les deux partenaires échangeront leurs spermatozoïdes respectifs puis se quitteront. La fécondation sera interne et chacun pourra ensuite pondre de son côté, souvent sous la face inférieure des pierres.
La ponte de Jorunna tomentosa est rubanée, mince et très onduleuse, présentée en spirale plutôt jaunâtre à blanche. Elle contient des milliers d'œufs (jusqu'à 145 000 oeufs [Thompson et Brown, 1984]).
Au bout de trois semaines une larve véligère* en sortira. Elle appartiendra au plancton quelques temps, puis se transformera jusqu'à se poser sur le substrat et devenir un animal adulte.
Les Nudibranches sont munis de divers organes des sens. Parmi ceux-ci, la paire de rhinophores se trouve sur la tête de l'animal. Ce sont des organes d'usage principalement chimique, qui servent notamment à appréhender l'environnement selon cet aspect physique : présence de proies, de congénères, échanges d'informations… Ils servent également à la prise d'informations concernant les courants, les températures, l'orientation, etc. D'autres appendices, comme des palpes situés prés de la bouche, ont une fonction plus tactile.
A l'instar de la grande majorité des Nudibranches, a fortiori des Doridiens mangeurs d'éponges, notre Jorunna tomentosa possède une radula, sorte de bande râpeuse située dans la bouche et qui lui permet de ronger ses proies afin de se nourrir. Il s'agit d'un ensemble de denticules organisés selon un schéma spécifique à l'espèce. L'observation au microscope de cette radula est primordiale dans la discrimination et la taxonomie des espèces.
L'aspect velouté, légèrement velu, voire rugueux au toucher, propre aux membres du genre Jorunna est dû à la présence d'un tissu de spicules (par milliers, spécifiquement nommées caryophyllidia) uniformément réparties dans le tégument superficiel du manteau. Les bords de ce manteau sont structurés un peu différemment que le dessus du dorsum*.
En règle générale, les spicules des Doridiens (Doridina) sont principalement composés de calcite (CaCO3) et de brucite (Mg (OH)2), avec un petit pourcentage de fluorite (CaF2) et ce, même s'il existe d'évidentes différences d'une espèce à l'autre ou d'une latitude géographique à l'autre, dans une proportion inter-éléments néanmoins assez régulière.
On sait qu'il est maintenant faux de croire que les spicules du manteau (pas uniquement d'ailleurs) des doridiens proviennent de l'alimentation de ces animaux, très richement voire exclusivement basée sur les spongiaires, eux-mêmes structurellement composés de spicules. Il a été démontré que le nudibranche fabriquait ses propres spicules calcaires, celles-ci se révélant à l'étude microscopique de formes généralement différentes des spicules de ses proies.
Cette famille de Doridiens fait l'objet de recherches actuelles en ce qui concerne les espèces européennes, notamment méditerranéennes et il est fort probable que la taxonomie du groupe mais aussi la connaissance biologique de ces espèces soient amenées à évoluer.
De fait, se méfier de certaines publications anciennes ou actuelles se méprenant sur l'identification, l'illustration ou la dénomination de Jorunna tomentosa
Jorunna blanche : Jorunna vient directement du nom de genre de l'animal. Sa couleur de base, généralement blanche, est également indiquée.
Jorunna : Provient probablement d'un nom de personnage d'une saga viking.
On rencontre le personnage de Jorunna dans « The Story of Burnt Njal » (Njal's Saga), une saga nordique originellement écrit en islandais vers le XIIIème siècle et qui évoque la vie en Islande au Xème siècle. Notons que l'on côtoie également dans cet ouvrage Hallgerda et Thurida dont on pourrait penser qu'ils sont la source d'autres noms de genres de Mollusques Opistobranches (Halgerda et Thuridilla).
tomentosa : Le mot latin [tōmentum] désigne ce qui sert à rembourrer (bourre, laine, plumes, poils, joncs…). Il a donné l'adjectif français "tomenteux", notamment utilisé en botanique. Tomentosa s'utilise pour décrire un organisme recouvert de poils courts et doux, de villosités. Il a ici le sens de "velouté", "cotonneux", eu égard à l'aspect hérissé, de l'animal.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Mollusca | Mollusques | Organismes non segmentés à symétrie bilatérale possédant un pied musculeux, une radula, un manteau sécrétant des formations calcaires (spicules, plaques, coquille) et délimitant une cavité ouverte sur l’extérieur contenant les branchies. |
Classe | Gastropoda | Gastéropodes | Mollusques à tête bien distincte, le plus souvent pourvus d’une coquille dorsale d’une seule pièce, torsadée. La tête porte une ou deux paires de tentacules dorsaux et deux yeux situés à la base, ou à l’extrémité des tentacules. |
Super ordre | Nudipleura | Nudipleures | |
Ordre | Nudibranchia | Nudibranches | Cavité palléale et coquille absentes chez l’adulte. Lobes pédieux souvent absents aussi. Respiration cutanée, à l’aide de branchies, de cérates ou d’autres appendices. Tête portant une ou deux paires de tentacules, les tentacules postérieurs ou rhinophores peuvent parfois être rétractés dans des gaines. Principalement marins ou d’eau saumâtre. |
Sous-ordre | Doridina | Doridiens | Corps aplati. Anus dorsal entouré complètement ou partiellement par des branchies de remplacement ramifiées qui peuvent être rétractées (voire absentes). Mangeurs d’éponges, habituellement armés de spicules calcaires internes. |
Famille | Discodorididae | Discodorididés | Forme aplatie ovale ou un peu rectangulaire. Pied plus petit que le manteau granuleux. Possibilité d’autotomie du bord du manteau. Présence de glandes à acide. Tentacules buccaux coniques ou digitiformes. |
Genre | Jorunna | ||
Espèce | tomentosa |
De profil
Dans un écrin végétal d’ulves (Ulva lactuca ?), à quelques dizaines de centimètres de la surface, une jorunna blanche, 50 mm environ, panache branchial bien déployé, se détache sur le fond vert.
Les tables, étang de Thau (34)
27/04/2007
Vue de dessus
Surprise sous les sombres piles d’un ponton, une jorunna blanche dans un environnement détritique. Le très large manteau recouvre tout le pied de l’animal et cet individu n’arbore que légèrement les quelques petites taches bien plus visibles chez certains de ses congénères.
Ponton de la Bordelaise, étang de Thau (34), 6 m
17/04/2006
Nuances de couleurs : rosé
De base blanche, la robe de Jorunna tomentosa peut varier légèrement en couleur. Ici, plus rosée, elle peut également afficher des teintes plus crème ou grises… Souvent, quelques taches sombres sont visibles sur les flancs de l’animal, comme sur cet individu.
Le Ponton, étang de Thau (34), 2 m
16/04/2006
Nuances de couleurs : jaune orangé
Sur des éponges, bretonne d'une couleur un peu plus jaune que d'habitude...
Ria d'Etel (56), 15 m
24/05/2011
Nuances de couleurs : franchement orangé
La jorunna blanche peut parfois moins bien porter son nom et ressembler à un doris citron Doris pseudoargus ! Il faut dès lors inspecter le tégument plus fin et remarquer la présence des taches sombres pour identifier Jorunna tomentosa.
Pors Kamor, Ploumanach (22), 12 m
13/03/2012
Nuances de couleurs : beige
La palette de couleurs de la jorunna blanche peut aussi montrer... du beige. Notons que les branchies (à droite) de cet individu sont complètement rétractées.
Oosterschelde, Zélande, Pays-Bas, 7 m
08/04/2007
Nuances de couleurs : gris verdâtre
Individu atlantique de couleur grise, surpris à faible profondeur.
Au centre de l'anneau branchial, rétracté, on distingue l'orifice anal.
Pointe de Rochebonne, Saint-Malo (35), 2 m, en PMT
Temps ensoleillé, début de marée montante.
21/06/2017
Mangeuse de spongiaires
Parmi les algues, les moules, les panaches des vers tubicoles, les ascidies et autres organismes de la lagune, une jorunna blanche cherche sans doute quelque spongiaire pour se sustenter.
Etang de Thau (34), 4 m
17/04/2006
Sur fond sablo-vaseux
Ce très bel individu, dans un environnement plutôt sablo-vaseux, montre excellemment l'aspect "hérissé" de son manteau, aspect dû aux caryophyllidia qui composent le tégument
Cap d'Agde (34), 5-6 m
23/03/2008
Les villosités du manteau
Un gros plan sur l’épiderme de Jorunna tomentosa permet d’observer les tubercules spiculeux qui lui donnent cet aspect rugueux au toucher. Sur ce cliché, les branchies sont partiellement rétractées.
Etang de Thau (34), 4 m
17/04/2006
Un panache branchial en forme de coupe
A l’arrière du corps, les feuilles branchiales bien dessinées et finement ramifiées s’organisent en un panache en forme de coupe circulaire. Comme dans toute la famille, ce panache est rétractable en cas de danger. Ici encore, on peut observer le relief particulier que présente le manteau de l’animal.
Ponton de la Bordelaise, Etang de Thau (34), 6 m
17/04/2006
Panache branchial déployé
Le panache branchial bien déployé de cet individu de Zélande montre l'envergure que peut prendre cet organe de la respiration. Mais l'animal peut également le rétracter dans une poche spéciale.
Oosterschelde, Zélande, Pays-Bas, 7 m
24/06/2007
Partie anale
Cette vue rapprochée montre, au centre du panache branchial, le cône anal de l'animal.
Oosterschelde, Zélande, Pays-Bas, 7 m
24/06/2007
Organes des sens
A l’avant du mufle, sous la jupe antérieure du manteau, les tentacules oraux permettent à l’animal d’appréhender son milieu immédiat par un contact tactile. Sur le dessus de la tête, les deux rhinophores. Leur rôle vise également à analyser l’environnement de Jorunna tomentosa mais ils travaillent sur un plan chimico-sensitif.
Etang de Thau (34), 5,50 m
17/04/2006
Tout rhinophore dehors...
Jorunna tomentosa explorant son environnement. L'aspect "velouté" de l'espèce est ici bien rendu.
Le ponton, étang de Thau (34), 5 m
16/04/2007
Détail du rhinophore
Vue très rapprochée d'un rhinophore. Les lamelles sont bien visibles. La pointe particulière du sommet est à remarquer également.
Oosterschelde, Zélande, Pays-Bas, 7 m
24/06/2007
Copulation
Voila la position dans laquelle les individus s'échangent les gamètes mâle, pour une fécondation mutuelle : tête-bêche, leur flancs droits accolés.
Etang de Thau (34)
03/04/2011
Dépôt de la ponte en Rance
Trois individus bretons près de leur nourriture, côte à côte, l'un d'eux dépose sa ponte.
Estuaire de la Rance (22), 6 m
24/05/2002
Autour de la ponte
Deux Jorunna tomentosa, de deux couleurs notablement différentes, autour d'une ponte.
Sydney, Etang de Thau (34)
16/04/2007
La ponte de Jorunna tomentosa
La ponte de Jorunna tomentosa se présente comme un long ruban assez mince, très onduleux, enroulé en une spirale antihoraire et déposé sur le substrat.
Quais de la cimenterie, étang de Thau (34)
16/04/2006
Ponte en Atlantique Nord
La ponte déposée ici a une allure typique de ponte de doridien. Elle est toutefois assez frisée dans sa partie supérieure.
Oosterschelde, Zélande, Pays-Bas, 7 m
24/06/2007
Détail de la ponte
Vue de détail de la ponte : on peut remarquer qu'elle est constituée de capsules qui contiennent plusieurs œufs.
Oosterschelde, Zélande, Pays-Bas, 7 m
24/06/2007
Individu de Zélande (Pays-bas)
Un individu gris clair à faible profondeur en Zélande, aux Pays-bas. Il s'est attaqué à une éponge Haliclona oculata.
Oosterschelde, Zélande, Pays-Bas, 7 m
24/06/2007
Individu de Bretagne
Cette belle jorunna promène son pied sur un thalle de laminaire, balancé légèrement par le ressac...
Trégastel (22), 5 m
01/05/2009
Rédacteur principal : Alain-Pierre SITTLER
Vérificateur : Vincent MARAN
Correcteur : Yves MÜLLER
Responsable historique : Aedwina REGUIEG
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
La page de Jorunna tomentosa dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN