Enormes paires de pinces prédominantes
Quatre paires de pattes
Partie inférieure du rostre armé d'une épine
Dernier anneau du thorax soudé au précédent
Longeur moyenne 50 cm, poids moyen 4 kg
Bleu-vert (verdâtre) ou brun-rouge (brunâtre)
Homard de l'Atlantique, homard de l'Atlantique canadien, homard du Nord, homard du Maine, homard d'Amérique et rouge canadien
Nothern Lobster (US), American lobster (GB), Bogavante americano (E)
Astacus marinus Say, 1817 (non Fabricius, 1775)
Astacus americanus Stebbing, 1893
Homarus mainensis Berrill, 1956
Côtes de l’Amérique du Nord, de la Virginie au Labrador
Zones DORIS : ● Atlantique Nord-OuestLe homard d'Amérique est présent dans l'océan Atlantique le long des côtes de l'Amérique du Nord uniquement.
On le retrouve plus précisément en Caroline du Nord (États-Unis) et dans le Détroit de Belle-Isle entre le Labrador et Terre-Neuve (Canada).
Il est également abondant dans le golfe du Maine aux Etats-Unis. Au Canada, on le retrouve au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, dans le sud du golfe du Saint-Laurent, ainsi que tout au long du littoral du golfe qui borde les provinces maritimes (Gaspésie, Nouvelle Écosse, Nouveau Brunswick) et bien sur dans l'Archipel de Saint Pierre et Miquelon.
En Europe, le homard américain aurait été introduit en Zélande, aux Pays-Bas.
Généralement les adultes vivent à moins de 50 mètres de profondeur. Cependant, on peut trouver des homards à des profondeurs de 400 m ou plus. Le homard affectionne les fonds rocheux dans lesquels il peut se cacher. Il n'hésite pas à se creuser des genres de terrier sous des grosses pierres. Les algues attirent plusieurs organismes dont ils se nourrissent. Elles permettent également au homard de se cacher encore plus facilement. Des rencontres sont également possibles sur des fonds de gravier, de sable et d'argiles compactés. En l'absence de crevasse ou d'algue, le homard n'hésitera pas, creuse une cuvette dans les substrats* mous afin de s'abriter.
En période estivale lorsque la température des eaux s'élève les homards adultes se rapprochent des côtes. En hiver ils migrent vers le large pour échapper aux turbulences.
Les jeunes (céphalothorax inférieur à 40 mm) se trouvent en général près des côtes à des profondeurs inférieures à 10 mètres sur des fonds couverts de graviers et de galets. Ils sont également visibles sur des fonds tapissés de coquilles de moules et d'algues. Les jeunes ne migrent pas vers le large en hiver. Ils restent tapis dans leurs abris à l'abri des regards tout au long de la saison hivernale.
L'abri est un élément important dans la vie du homard surtout lorsqu'il est petit. Il sert de protection contre les prédateurs, les vagues et les courants. Étant donné que le homard est un animal plutôt nocturne et qu'il n'aime pas beaucoup la lumière, l'abri lui sert également de protection contre la lumière du jour.
Cet abri possède souvent deux entrées : une entrée principale et une seconde plus petite par laquelle le homard peut fuir. Le homard se tient toujours dans l'entrée de son abri les pinces en avant pour le défendre facilement tel un gardien.
Il possède deux paires d'antennes et six paires de pièces buccales. Ses yeux sont sphériques.
Présence d'énormes paires de pinces (une plus grosse et lourde pour broyer et une plus petite pour couper) et de 4 paires de pattes. On retrouve également une série de pattes natatoires.
Il possède un exosquelette articulé et le rostre* sur sa partie inférieure est armé d'une épine. Le dernier anneau du thorax est soudé au précédent.
En moyenne, il peut mesurer 50 centimètres de long et peser 4 kilos. Cependant on a observé des individus pesant jusqu'à 20 kg et mesurant plus d'1 mètre.
La couleur du homard peut varier à des fins de camouflage suivant l'habitat où se retrouve les individus. Les couleurs les plus communes qui ont été observées chez le homard américain sont le bleu-vert (verdâtre) et le brun-rouge (brunâtre). Petite particularité, des scientifiques britanniques (Cianci et collaborateurs, 2002) ont identifié une protéine qui serait responsable des variétés de couleur chez le homard. Les modifications structurelles à l'intérieur de la bêta-crustacyanine agiraient sur une autre molécule qui lui est attachée, l'astaxanthine (famille des caraténoïdes), et pourraient ainsi modifier la couleur des individus. En fait, les propriétés d'absorption de la lumière sont modifiées selon que l'astaxanthine est libre (rouge-orange) ou bien attachée (bleu-vert). Voilà donc pourquoi le homard devient orange lors de la cuisson (sous l'effet de la chaleur, la bêta-crustacyaninese déforme tellement que l'astaxanthine reste bloquée dans sa forme libre et conserve donc sa couleur rouge orange).
Son cousin breton : le homard européen (appelé en France, homard breton) - Homarus gammarus (Linnaeus, 1758), couleur bleue. Contrairement au homard américain, il possède un rostre lisse et sa taille moyenne est plus importante (60 cm sans les pattes, poids de 9 kg).
La langoustine est une espèce plus petite (10 à 20 cm) et plus délicate que le homard d'Amérique. L'espèce la plus apparentée au Homard d'Amérique est le Homard de Norvège (Nephrops norvegicus, Linnaeus, 1758). Ses pinces sont aussi longues que son corps et elles sont moins larges. Cette espèce vit à des profondeurs allant de 15 à 800 mètres. Il existe au moins 17 espèces de langoustines à travers le monde réparties en trois genres (Metanephrops, Nephrops et Nephropsis).
Les larves* du homard sont omnivores. Elles se nourrissent du zooplancton* et plus précisément de cladocères, de copépodes et larves de crabes, œufs) mais également de phytoplancton* : diatomées, dinoflagellés, algues filamenteuses.
Rendus au stade de postlarves, ils mangeront alors des larves de crabe et de gastéropodes, des copépodes et des œufs de poissons, des petits mollusques, des vers marins, et des petits oursins et un peu de phytoplancton.
Ce n'est que par la suite lorsqu'il deviendra juvénile puis adulte que son régime lui permettra de se nourrir, de mollusques (moules, clams, pétoncles), de crabe, d'échinodermes (étoiles de mer, oursins), de vers marins (nématodes, polychètes) et de gastéropodes. Il n'hésite pas non plus à faire le charognard en se délectant des organismes morts qu'il trouvera sur son chemin.
Lorsque ce chasseur capture une proie, il l'emporte avec lui dans son abri pour la manger.
Au printemps, lorsque la nourriture est moins abondante, il peut manger des tuniciers ou des éponges.
Après chaque mue, il mange surtout des aliments riches en calcium pour permettre le durcissement de sa carapace. Il peut parfois même manger sa carapace à la fin de sa mue.
L'âge de la maturité sexuelle d'un homard est très variable selon les régions et est fortement influencé par la température du milieu. Dans le détroit de Northumberland, où la température estivale est de 20 °C, la maturité sexuelle est atteinte à 3 ans pour des individus pesant en moyenne 200 g. A l'opposé, les homards de la baie de Fundy, où les températures estivales sont nettement plus froides, la maturité sexuelle est atteinte à l'âge de 8 ans pour des individus pesant environ 700 g.
Les femelles s'accouplent généralement une fois tous les deux ans durant la période estivale. La période des amours survient dans les jours qui suivent la mue de la femelle. L'accouplement se fait donc entre un mâle et une femelle. La femelle émet alors dans l'eau des substances chimiques (phéromones sexuelles) qui inhibent l'agressivité et induisent un comportement d'accouplement de cour chez le mâle. Les homards s'accouplent dans leur terrier. Le mâle positionne la femelle sur le dos puis transfère sa semence à l'aide de sa première paire de pléopodes dans le réceptacle séminal de la femelle (spermathèque*) qui se trouve à la base de ses deux dernières paires de pattes. Une fois l'accouplement terminé, le mâle la remet sur ses pattes et la protège pendant quelques jours, le temps que sa carapace durcisse. Ceux-ci peuvent partager le même terrier pendant quelques jours, au bout desquels ils se séparent. Le sperme peut être emmagasiné pendant une période pouvant aller jusqu'à un an jusqu'à ce que les œufs soient formés.
Pour la plupart des femelles, la ponte des œufs s'effectue en général dans la même année suivant l'accouplement, soit à l'intérieur de quelques semaines à quelques mois. Les très grosses femelles peuvent conserver suffisamment de sperme d'un seul accouplement pour féconder deux et même trois générations d'œufs. Certaines femelles dévient du cycle normal de reproduction de deux ans en muant, en s'accouplant et en pondant leurs œufs au cours d'une même saison. Ce phénomène semble se limiter à des individus qui se reproduisent la première fois dans des eaux plus chaudes. La fertilisation des œufs se fait au moment de la ponte. Durant cette phase, la femelle se met sur le dos, et dispose les œufs, au fur et à mesure de leur expulsion, sur ses appendices abdominaux. Ils y resteront solidement attachés par des filaments pendant environ 8 mois, durant lesquels la femelle ne mue pas. Pendant ce temps, elle prend grand soin de ses œufs, les oxygènant par des battements réguliers de ses pléopodes et en les protégeant en repliant sa queue.
Le nombre d'œufs pondu par une femelle est directement relié à la taille des individus. Une femelle peut pondre quelques milliers d'œufs lorsqu'elle est jeune et plusieurs dizaines de milliers d'œufs lorsqu'elle est plus âgée. Par exemple, une femelle mesurant 78 mm pond en moyenne 7500 œufs, tandis qu'une femelle de 125 mm peut en pondre jusqu'à 40000. En règle générale, elle peut perdre jusqu'à la moitié de ses œufs pendant la période d'incubation. Cette perte peut être causée par la maladie, les parasites, la prédation ou encore la prise répétitive, la manipulation et la remise à l'eau des femelles après prélèvement des pêcheurs.
La maturation des œufs peut s'accélérer au contact d'une eau plus chaude. Les œufs éclosent normalement au cours de l'été. Les larves viennent flotter à la surface où elles se nourrissent de minuscules organismes planctoniques et subissent trois mues, devenant à chaque fois de plus en plus grosses ressemblant davantage à l'adulte. C'est après une période de trois à six semaines que le jeune homard (environ 15 mm) descend au fond de la mer. Le taux de survie des larves est très bas, environ 1 % des larves finissent par se poser au fond. Heureusement chaque femelle produit d'énormes quantités d'œufs.
On le retrouve également sur des substrats* associés à des lits de moules et d'algues macroscopiques,
Hyas araneus le crabe araignée et Cancer irroratus le crabe commun vivent souvent à proximité du trou d'un homard.
Le jeune homard est la proie de plusieurs poissons de l'Amérique du Nord comme le loup de mer, la morue franche ou la loquette d'Amérique. Rendu adulte, il est beaucoup moins vulnérable de par sa carapace dure et ses grosses pinces. Son seul grand prédateur reste l'homme. Pour grandir, le homard doit muer (se produit typiquement en été), c'est-à-dire changer de carapace. La carapace du céphalothorax se fend en deux et le homard sort son corps, ses pinces, ses pattes puis sa queue. Une fois sorti, le homard est mou comme s'il était en gélatine. Le homard absorbe une grande quantité d'eau de mer pour augmenter de volume. Jusqu'à deux mois peuvent s'écouler avant que cette eau soit remplacée par de la nouvelle chair. Au début, la nouvelle carapace est très souple et pas très solide. Elle va durcir avec le temps. Il faut environ un mois pour que la carapace durcisse complètement. Après avoir mué, le homard est 15 à 20 % plus grand qu'avant et son poids augmente d'environ 40 à 50 %. Le homard adulte est donc surtout vulnérable pendant sa mue lorsqu'il est encore mou. Il devient alors plus facilement une proie pour les autres prédateurs. De ce fait il mue à l'intérieur d'un abri pour se protéger.
Le homard mue plus souvent et grandit plus vite quand l'eau est chaude. Ainsi, deux homards de même taille peuvent avoir des âges différents suivant l'endroit où ils ont vécu. Aux îles de la Madeleine (Québec), on estime que le homard atteint sa taille commerciale autour de 8 ans. Cependant, le homard peut atteindre la taille commerciale autour de 5 ans dans certaines régions où l'eau est plus chaude. Dans les régions où la température de l'eau reste froide à l'année cela peut prendre jusqu'à 10 ans. D'ailleurs, une étude réalisée dans la région de la Nouvelle-Écosse par Hudon (1994) a montré que la distribution du homard était largement influencée par la température et l'axe de dominance des vents. La présence de vents dominants du sud-ouest génère la remontée côtière d'eau froide provenant de la nappe glaciale intermédiaire et résulte en un faible nombre de degrés-jour et une forte variabilité interannuelle de la température estivale. A l'opposé, les abondances élevées dans certaines régions s'expliqueraient plutôt par des températures plus élevées et stables. Ces conditions permettent aux homards d'accroître leurs gains thermiques par une migration hivernale vers les eaux profondes (> 100 m) et chaudes de la pente continentale.
Pour l'instant, il n'existe pas de technique pour déterminer l'âge exact d'un homard. Chaque fois qu'il grandit, le homard change de carapace. Il n'y a donc aucune trace de croissance sur son corps qui pourrait nous indiquer son âge (comme par exemple les anneaux de croissance sur les écailles d'un poisson). On ne sait donc pas jusqu'à quel âge un homard peut vivre. L'âge est estimé en fonction de sa taille et de son taux de croissance en fonction de la température. On sait cependant qu'il peut vivre très vieux (au moins 50 ans) et atteindre de très grandes tailles. En 1977, on a pêché en Nouvelle-Écosse un homard de 20 kg qui mesurait environ 1 mètre (longueur totale). Au large des côtes du Massachusetts aux États-Unis, un homard semblable a également été rapporté (20 kg, longueur totale : 91 cm). Cependant, certaines archives relatent la capture d'un homard dont la longueur totale aurait été entre 1,5 et 1,8 mètre.
Aujourd'hui le homard est considéré comme une espèce de grande valeur commerciale. Au Canada, le homard est pêché et transformé à l'échelle des provinces de l'Atlantique (Terre-Neuve, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard) et au Québec. Les débarquements atteignent un pic deux fois par année, le premier se manifestant entre avril et juin lorsque la saison de pêche du printemps bat son plein et le second, en décembre lorsque la pêche d'hiver au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse est ouverte.
Les détenteurs de permis de pêche du homard utilisent de petits bateaux pour aller mouiller leurs casiers à armature de bois ou en grillage en fil de fer enduit de plastique, lestés et appâtés. Les casiers sont relevés au moyen de filins attachés à des bouées peintes de couleur vive qui marquent leur emplacement. La pêche se fait surtout à proximité des côtes, bien que huit bateaux exploitent les bassins profonds et les bancs extérieurs au large du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Ces bateaux pêchent à l'année longue en vertu d'un quota de 720 tonnes, mais ils ne peuvent pas pêcher dans les eaux à moins de 92 km du littoral.
Le décalage des saisons de pêche dans le Canada atlantique vise à protéger les homards qui muent l'été, ce qui permet à l'industrie de fournir le homard charnu à carapace dure prisé par les consommateurs. Les eaux du Canada atlantique sont divisées en 41 zones de pêche du homard ou ZPH, chacune visée par une saison de pêche distincte variant de huit semaines à huit mois. S'ajoutent à cet effort saisonnier des méthodes nouvelles et novatrices d'entreposage et de transformation. Habituellement, les homards vivants excédentaires à la demande sur le marché sont gardés dans des viviers (grandes superficies clôturées de la mer), quoique d'immenses installations d'entreposage terrestres, prenant leur origine dans le Canada atlantique, aient récemment permis de garder un inventaire de trois millions de livres des meilleurs homards de la région. En conséquence, les acheteurs de tous les coins du monde sont garantis de pouvoir s'approvisionner sans difficulté à l'année longue en homards de première qualité pêchés au Canada.
Il existe un plan de gestion annuel mis en place par le gouvernement fédéral canadien qui comporte notamment l'obligation de respecter une saison de pêche limitée, la taille minimale de la carapace et un nombre limité de casiers de même que d'utiliser des casiers munis d'évents d'échappement, et l'interdiction de garder les femelles œuvées et les homards marqués par encoche en V. L'interdiction de conserver des femelles œuvées vise à permettre aux homards d'atteindre la maturité sexuelle et de se reproduire au moins une fois avant d'être récoltés ainsi qu'à accroître le nombre de larves. Dans certaines zones, il est illégal de débarquer des femelles dont la taille se situe entre 114 et 129 mm. Les casiers doivent être munis d'ouvertures de dimensions suffisantes pour permettre aux homards de taille inférieure à la taille légale de s'échapper. Au Canada, le régime de gestion de la pêche au homard est fondé sur le contrôle de l'effort de pêche. Des saisons de pêche réglementées, un nombre restreint de permis et une limite sur le nombre de casiers par pêcheurs s'appliquent dans toutes les zones de pêche au homard (ZPH). Depuis l'imposition des limites sur le nombre de casiers en 1967 et sur le nombre de permis en 1968, le nombre de détenteurs de permis dans le sud du golfe du Saint-Laurent s'est stabilisé à environ 3200.
Le nom americanus correspond au nom donné à l'espèce de homard.
Homarus : du danois [hommer] ; de l'allemand [Hummer]
Americanus : du latin [americanus], relatif (ou relative) à l'Amérique.
Numéro d'entrée WoRMS : 156134
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Arthropoda | Arthropodes | Animaux invertébrés au corps segmenté, articulé, pourvu d’appendices articulés, et couvert d’une cuticule rigide constituant leur exosquelette. |
Sous-embranchement | Crustacea | Crustacés | Arthropodes à exosquelette chitineux, souvent imprégné de carbonate de calcium, ayant deux paires d'antennes. |
Classe | Malacostraca | Malacostracés | 8 segments thoraciques, 6 segments abdominaux. Appendices présents sur le thorax et l’abdomen. |
Sous-classe | Eumalacostraca | Eumalacostracés | Présence d’une carapace recouvrant la tête et tout ou partie du thorax. |
Super ordre | Eucarida | Eucarides | Présence d'un rostre. |
Ordre | Decapoda | Décapodes | La plupart marins et benthiques. Yeux composés pédonculés. Les segments thoraciques sont fusionnés avec la tête pour former le céphalothorax. La première paire de péréiopodes est transformée en pinces. Cinq paires d'appendices locomoteurs (pinces comprises). |
Sous-ordre | Astacidea | Astacoures | Les Astacoures regroupent des crustacés allongés possédant une puissante paire de pinces : homards, langoustines (avec larves) et écrevisses (développement direct). |
Famille | Nephropidae | Néphropidés | . |
Genre | Homarus | ||
Espèce | americanus |
Vue d'ensemble
Remarquez la taille impressionnante des pinces, ainsi que la présence des ophiures paquerettes.
Anse Bleu, Nouveau Brunswick 10 m
11/07/2007
Tête de profil
Le rostre sur sa partie inférieure est armé d’une épine contrairement au homard européen pour lequel les épines du rostre sont dirigées vers le haut.
Percé Gaspésie - Ile Bonaventure - Québec -Canada - 10 m
17/08/2006
Le céphalotorax et le rostre
La tête et le thorax sont soudés ensemble, ils forment le céphalothorax. Celui-ci se termine par une pointe située entre les deux yeux appelée le rostre*. Le rostre protège les yeux lorsque les homards se battent.
- Longueur du spécimen : 60 cm
- Poids : 10 kg
- Pinces : 20 cm
St Pierre et Miquelon, Miquelon
10/07/2004
Vue ventrale
Ce spécimen est vraiment hors norme et doit être très vieux. L'abdomen est articulé et composé de 6 segments.
St Pierre et Miquelon, Miquelon
10/07/2004
Le telson et les uropodes
Le telson* se trouve au bout de l'abdomen. C'est le segment au milieu de la queue en éventail. Les uropodes sont les segments de chaque côté du telson qui constituent la queue en éventail. L'anus est situé sous l'abdomen entre le dernier segment de l'abdomen et le telson.
Arrivage de pêche, Québec, Canada
12/04/2008
Les pléopodes
Les 5 paires de pléopodes* sont des appendices qui ressemblent à des petites nageoires. La première est située près du céphalothorax*. Elle est différente des quatre autres et peut servir à différencier un mâle d'une femelle. Chez le mâle, les premiers pléopodes sont gros, durs et blanchâtres; ils servent à l'accouplement. On les appelle les gonopodes. Chez la femelle, ils sont petits et mous. Les autres paires de pléopodes permettent au homard de faciliter ses déplacements et de ventiler son abri en faisant circuler de l'eau. Chez la femelle, les pléopodes servent également à porter et à ventiler les œufs.
Arrivage de pêche, Québec, Canada
12/04/2008
La bouche
La bouche est située juste en dessous du rostre*, plus exactement sous les yeux et entre les antennes. Elle est constituée des maxillipèdes et des mandibules. Le homard utilise les maxillipèdes pour amener la nourriture jusqu'à l'ouverture de sa bouche. Les mandibules jouent le rôle des dents.
Arrivage de pêche, Québec, Canada
12/04/2008
Retrait de la cache
Remarquez également la présence des nombreuses ophiures paquerettes.
Percé Gaspésie - Ile Bonaventure - Québec -Canada - 10 m
17/08/2006
Position défensive ou d'attaque
Percé Gaspésie - Ile Bonaventure - Québec -Canada - 10 m
18/08/2006
Les pinces
Remarquez l'ouverture des pinces.
Percé Gaspésie - Ile Bonaventure - Québec -Canada - 10 m
19/08/2006
En retrait
Remarquez le tas de pierre devant la cache. A l'aide de ses pinces il va dissimuler l'entrée de sa cachette.
Percé Gaspésie - Ile Bonaventure - Québec -Canada - 10 m
18/08/2006
Sortie de cache
Remarquez les pinces, on jurerait qu'il y a deux coupantes.
Percé Gaspésie - Ile Bonaventure - Québec -Canada - 10 m
17/08/06
Rédacteur principal : Laurent FEY
Correcteur : Stéphane MASSON
Responsable régional : Laurent FEY
Cianci, M., Rizkallah P.J., Olczak A., Raftery J., Chayen N.E., Zagalsky P. F. and Helliwell J.R. 2002, The molecular basis of the coloration mechanism in lobster shell : β-Crustacyanin at 3.2-Å resolution, Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 99 (15): 9795-9800.
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Scarratt, D.J. 1979, Sa vie, son règne : Le homard d'Amérique, Gouvernement du Canada, Pêches et Océans
La page sur Homarus americanus sur le site du réseau de suivi de la biodiversité aquatique: rsba
La page d'Homarus americanus dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN