Taille maximale documentée 70 cm, taille communément rencontrée 50 cm
Bosse centrale couverte de mamelons juxtaposés de formes et tailles diverses, souvent entourés par une ligne blanche
Couleur de fond rose, orange, rouge, jaunâtre, plus rarement blanche
Bande marginale du manteau jaune à jaunâtre
Massue des rhinophores longue, fine et souvent nettement orientée vers l’arrière
Rachis des branchies blanc avec ou sans taches de couleur à sa base
Danseuse espagnole (utilisé par défaut pour toutes les espèces du genre Hexabranchus)
Spanish dancer (utilisé par défaut pour toutes les espèces du genre Hexabranchus)
Mer Rouge, ouest de l’océan Indien, ouest du Pacifique
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]Hexabranchus giganteus est documenté en mer Rouge et dans les zones tropicales et subtropicales de l’ouest des océans Indien et Pacifique.
On trouve l'espèce des Emirats arabes unis à l’Afrique du Sud sur la bordure ouest de l’océan Indien. Vers l’est, elle est documentée jusqu’aux Seychelles, en passant par Mayotte, Madagascar et La Réunion.
Sur la bordure ouest du Pacifique, elle peut être rencontrée du sud du Japon à la Papouasie-Nouvelle Guinée ; vers l’est, sa distribution s’étend jusqu’aux îles Fidji en passant par la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu.
L’espèce est mal connue, mais toutes les photos disponibles la montrent sur des fonds détritiques*, sablo-détritiques ou rocheux. Un scientifique sud-africain a photographié un juvénile par 60 m de fond et la distribution verticale pour le moment documentée des adultes va jusqu’à 42 m. On la trouve généralement à partir de 30 m de fond, mais elle a aussi été observée entre 5 et 15 m.
Description succincte : ce grand nudibranche peut atteindre 70 cm. Son corps est pyriforme* vu de dessus, quand les extensions latérales du manteau sont enroulées autour de la bosse centrale du notum*, et presque circulaire quand elles sont déployées. La bosse centrale est couverte de mamelons juxtaposés, de tailles et de formes diverses. La couleur de fond peut être rose, orange, rouge, jaunâtre avec des zones plus claires sur la bosse centrale. De rares individus montrent une couleur de fond blanche avec des taches orange. Les mamelons sont souvent entourés par une ligne blanche. Les rhinophores* ont une massue longue et fine de couleur blanche à jaune. Les branchies* sont de la même couleur que la bosse centrale, avec un rachis arborescent blanc. La bande marginale du manteau est jaune à jaunâtre.
Description détaillée :
Ce nudibranche est l’un des plus grands du monde : il peut atteindre 70 cm, avec une taille communément rencontrée de 50 cm. Quand les extensions latérales du manteau sont enroulées autour de la bosse centrale du notum*, son corps vu de dessus est pyriforme* ; il est presque circulaire quand elles sont déployées. La bosse centrale, longue et large, a une section arrondie. Elle est intégralement mamelonnée ; les mamelons sont juxtaposés et de tailles et formes très diverses. Des mamelons de petite taille sont aussi présents sur les bords du manteau enroulés. Les extensions latérales du manteau sont lisses avec des bords ondulés lorsqu'elles sont déployées.
La couleur de fond de la face dorsale est généralement d’un rose plus ou moins foncé, mais elle peut aussi être orange, rouge ou jaunâtre, voire blanche chez certains individus. La périphérie des mamelons est souvent soulignée par une fine ligne blanche. La bosse centrale présente généralement des zones plus claires que la couleur de fond : une série de ces marques, approximativement rondes, se trouve sur son axe longitudinal et des marques latérales plus ou moins rectangulaires descendent jusqu’à sa base. Chez certains individus les marques claires sont estompées jusqu’à leur donner l’apparence d’une couleur uniforme (forme appelée « sombre » par les auteurs). Les individus à couleur de fond blanche arborent sur la bosse centrale de larges taches orange à peu près circulaires, dont certaines sont coalescentes ; la ligne blanche qui entoure les mamelons est visible dans ces taches. Quand les extensions latérales du manteau sont déployées, on observe une bande blanche à jaunâtre autour de la bosse centrale, suivie par une large bande rouge couverte de taches blanchâtres plus ou moins oblongues qui rayonnent vers une bande marginale jaune à jaunâtre.
La partie lamellée des rhinophores* ("massue") est longue, fine et nettement orientée vers l’arrière dans la plupart des situations. Elle peut porter environ 80 lamelles chez les grands individus. Sa couleur est blanche, crème ou jaune. Les hampes (partie étroite portant la massue) sont hautes, avec un fourreau court. Elles sont d’un blanc plus ou moins translucide qui peut être diversement teinté selon la couleur des massues. Leur fourreau est d’une couleur plus prononcée.
Le nombre des branchies* va de cinq à huit. Elles sont multipinnées* et n’ont pas de fourreau commun, ce pourquoi elles sont contractiles mais pas rétractiles. Elles sont organisées en cercle et entourent une papille anale décentrée et surélevée par un petit mamelon, à droite duquel se trouve le pore rénal. Les branchies ont des lamelles branchiales de la même couleur que la couleur dominante du corps et un rachis arborescent blanc, avec ou sans taches de la couleur dominante à sa base.
Le pied est long, large et puissant ; il dépasse légèrement de la partie postérieure du manteau*. Son extrémité visible peut porter quelques taches roses à orange.
La face ventrale est blanche à crème avec une large couronne de grosses taches roses à orange à sa périphérie, suivie par la bande marginale jaune à jaunâtre. Le pied est généralement blanc ou blanc crème à jaunâtre avec un discret liseré jaune pâle. Deux tentacules oraux digités longs et larges sont placés de part et d’autre de la bouche, sous la partie antérieure du manteau. Ils sont blanc crème avec un liseré jaune pâle.
Sa grande taille permet généralement d’éviter les confusions, mais les
individus de taille moyenne pour l’espèce peuvent être confondus avec de grands
individus des espèces de son genre partageant en partie sa distribution, comme Hexabranchus lacer ou H. sanguineus.
Cependant, la bande marginale jaune à jaunâtre
du manteau de H. giganteus et ses rhinophores longs et fins orientés
vers l’arrière peuvent suffire à éviter la confusion. Par ailleurs, aucune des espèces du genre présentes dans sa distribution n’est aussi complètement et visiblement mamelonnée.
La diète de cette espèce très récemment décrite n’est pas encore
documentée, mais il est probable que comme les deux espèces généralement
admises avant la révision du genre Hexabranchus en 2023 (H. sanguineus et
H. morsomus), elle se nourrisse essentiellement d’éponges.
Pour ce qui concerne la révision du genre en 2023, se reporter à la section Informations complémentaires.
La biologie de la reproduction n’est pas documentée pour cette espèce à la date de parution de cette fiche (septembre 2023). Toutefois, les nudibranches sont hermaphrodites* simultanés (chaque individu produit des gamètes* des deux sexes et est à la fois inséminateur et inséminé). Les organes génitaux se trouvent du côté droit de la partie antérieure du corps. Les individus cherchant à s’accoupler se placent donc en position tête-bêche sur leur flanc droit.
La ponte d’Hexabranchus giganteus se présente comme un ruban ondulé rose saumon relativement haut et enroulé en spirale antihoraire plus ou moins régulière. Le ruban est fixé sur le substrat sans être dissimulé. Les larves* sont pélagiques*.
Aspects des juvéniles :
L’aspect du petit juvénile n’est pas documenté. Les grands juvéniles sont gris très pâle à bleuâtres avec des taches pâles diffuses sur la bosse centrale du notum. La bande marginale du manteau est blanche à jaunâtre. Les rhinophores sont orange avec une hampe rouge et un fourreau blanc. Les branchies sont de couleur rouille avec un rachis arborescent blanc dont la base peut être teintée de la couleur de la bosse centrale. Le pied est gris bleu avec un liseré blanc. La partie centrale du notum n’est pas encore mamelonnée.
Les individus en transition vers la livrée adulte sont blancs ou bleuâtres avec de nombreuses taches roses plus ou moins diffuses qui peuvent être coalescentes. Des taches allongées de même couleur apparaissent aussi à la périphérie de la partie ventrale des extensions latérales. La massue et la hampe des rhinophores perdent peu à peu leur couleur pour devenir blanchâtres. L’aspect des branchies ne change pas. Puis les taches roses sur la bosse centrale deviennent plus nettes et l’espace entre elles devient de plus en plus foncé ; la massue des rhinophores jaunit. On peut encore trouver des traces de ce patron chez des individus de 20 à 30 cm. A ce stade apparaissent les mamelons sur la bosse centrale et les taches de couleur formant une couronne sur la face ventrale des extensions latérales du manteau. Il s’agit alors d’un jeune adulte.
La crevette nettoyeuse Zenopontonia rex (ex- Periclimenes imperator), dont la relation commensale* avec Hexabranchus sanguineus est bien documentée, a été photographiée sur H. giganteus.
Chez H. sanguineus, on la trouve le plus souvent parmi les branchies et elle reste sur son hôte même quand celui-ci nage. Elle passe alors sous le manteau et se place dans le sillon formé par la jonction du pied et d’une extension latérale en maintenant ses pinces et ses antennes tendues devant elle. Il est probable que ces caractéristiques ne changent pas en fonction de l’espèce-hôte.
Comme toutes les espèces du genre Hexabranchus, la danseuse espagnole géante déploie les extensions latérales de son manteau dès qu’elle se sent en danger. Cette réaction lui permet d’abord de plus que doubler la surface de son corps, ce qui est susceptible d’impressionner un prédateur, mais aussi d’exposer soudainement des couleurs rouges, blanches et jaunes très contrastées. Ces couleurs sont probablement aposématiques* (destinées à prévenir le prédateur que la proie représente un danger pour lui). Pour pallier les éventuels échecs de cette stratégie, il se pourrait que l’espèce dispose, comme sa proche cousine Hexabranchus sanguineus, d’un argument chimique. Une étude menée dans les îles Marshall (Pawlik et al., 1988), montre en effet que cette dernière est protégée contre les prédateurs par des métabolites* dérivés des éponges dont elle se nourrit. Ces métabolites sont concentrés sur sa face dorsale, la plus exposée aux morsures. En conditions expérimentales, les auteurs ont observé que le labre Thalassoma lunare et le pagure Dardanus megistos, tous deux carnivores, rejetaient les morceaux de tissu dorsal prélevés sur le nudibranche et se nourrissaient des morceaux de calamar qui leur étaient proposés en même temps. Les auteurs de l’étude ont aussi montré que les pontes de l’espèce étaient protégées par les mêmes métabolites, ce qui explique que les géniteurs ne cherchent jamais à les dissimuler. Il est probable que ce soit aussi le cas pour H. giganteus, dans la mesure où ses pontes ne sont pas plus dissimulées que celles d’H. sanguineus.
Malgré sa taille imposante cette espèce est capable de nager grâce à des ondulations dorso-ventrales qui impriment aux extensions latérales du manteau un mouvement régulier lui permettant de se maintenir dans la colonne d’eau et d’avancer. Elle peut ainsi progresser de 1,33 fois la longueur de son corps par cycle d’ondulation. Quand l’animal nage, les deux moitiés latérales du pied se rejoignent pour former une sorte de carène*.
La partie antérieure du manteau est déroulée quand l’animal se déplace.
L’espèce est active de jour comme de nuit. Elle se nourrit probablement la nuit. Des observations d'individus en train de pondre ont été faites de jour.
Les tissus des espèces du genre Hexabranchus ne contiennent pas de spicules*. Les spicules ingérés après la consommation d’éponges sont éliminés avec les fèces*.
Le genre Hexabranchus a été révisé en 2023 (Tibiriçá et al.) à partir de données moléculaires (ADN*), anatomiques et morphologiques. Avant cette étude, la majeure partie de la communauté scientifique ne reconnaissait que deux espèces : H. sanguineus dans l’indo-Pacifique et H. morsomus dans l’Atlantique. La révision a réparti ce que ses auteurs appellent le « complexe sanguineus » en cinq espèces différentes : H. aureomarginatus, H. giganteus, H. lacer, H. sandwichensis et H. sanguineus. Elle situe trois d’entre elles (H. giganteus, H. lacer et H. sanguineus) dans le domaine indo-Pacifique, mer Rouge incluse. Les deux autres espèces sont cantonnées au Pacifique Nord : H. aureomarginatus est endémique d’Hawaï et H. sandwichensis est présent à Hawaï et dans l’atoll Johnston.
La famille des Hexabranchidés est monogénérique, ce qui signifie qu’elle ne comprend qu’un seul genre (Hexabranchus). Elle diffère de toutes les familles de nudibranches doridiens par l’absence de fourreau commun autour des branchies des espèces qui la composent.
Danseuse espagnole : ce nom commun a été donné à Hexabranchus sanguineus, dont les mouvements de nage évoquent les mouvements imprimés à leur robe par les danseuses de flamenco.
Le flamenco est une expression artistique originaire d’Andalousie, en Espagne. Dans la mesure où H. giganteus nage de façon identique, ce nom lui convient aussi.
géante : traduction du nom d’espèce latin (voir l’origine du nom d’espèce).
En l’absence de nom commun disponible, ce nom de danseuse espagnole géante est une proposition du site DORIS.
Hexabranchus : ce nom est composé du mot grec [hex], qui signifie six, et du nom latin [branchia], qui désigne des branchies, les ouïes des poissons ou la gorge de l’homme.
Le genre est décrit en 1828 par le naturaliste allemand Christian Gottfried Ehrenberg (1795-1876) dans Animalia evertebrata exclusis Insectis (in Symbolae physicae, seu icones et descriptiones Mammalium, Avium, Insectorum et animalia evertebra, quae ex itinere per Africam borealem et Asiam occidentalem studio nova aut illustrata redierunt, series prima). Dans sa description du genre (en latin), le descripteur note que les branchies sont « souvent six », ce qui justifie le choix du nom du genre.
Le genre contient actuellement six espèces. L’espèce-type* est Hexabranchus praetextatus (actuellement H. sanguineus).
giganteus : ce mot est un adjectif latin qui signifie « gigantesque ».
L’espèce est décrite en 2023 à l’occasion d’une révision du genre Hexabranchus faite par un groupe de scientifiques mené par Yara Tibiriçá (A Spanish dancer? No! A troupe of dancers: a review of the family Hexabranchidae Bergh, 1891 (Gastropoda, Heterobranchia, Nudibranchia). Les auteurs précisent que l’épithète spécifique a été motivée par la très grande taille pouvant être atteinte par l’espèce, qui en fait l’un des plus grands nudibranches du monde.
La localité du type* est Ponta do Ouro, à l’extrême sud du Mozambique.
Numéro d'entrée WoRMS : 1667300
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Mollusca | Mollusques | Organismes non segmentés à symétrie bilatérale possédant un pied musculeux, une radula, un manteau sécrétant des formations calcaires (spicules, plaques, coquille) et délimitant une cavité ouverte sur l’extérieur contenant les branchies. |
Classe | Gastropoda | Gastéropodes | Mollusques à tête bien distincte, le plus souvent pourvus d’une coquille dorsale d’une seule pièce, torsadée. La tête porte une ou deux paires de tentacules dorsaux et deux yeux situés à la base, ou à l’extrémité des tentacules. |
Ordre | Nudibranchia | Nudibranches | Cavité palléale et coquille absentes chez l’adulte. Lobes pédieux souvent absents aussi. Respiration cutanée, à l’aide de branchies, de cérates ou d’autres appendices. Tête portant une ou deux paires de tentacules, les tentacules postérieurs ou rhinophores peuvent parfois être rétractés dans des gaines. Principalement marins ou d’eau saumâtre. |
Famille | Hexabranchidae | Hexabranchidés | Corps mou. Tentacules buccaux en larges lames aplaties. Rhinophores rétractiles et branchies contractiles. |
Genre | Hexabranchus | ||
Espèce | giganteus |
Gigantisme
Avec une taille maximale documentée de
De là lui vient son nom scientifique d’espèce (« giganteus » est un adjectif latin qui signifie « gigantesque ») et le nom commun proposé par le site DORIS (« danseuse espagnole géante »).
Moalboal, Philippines, océan Pacifique, 28 m
13/01/2017
Couleur dominante rose
La couleur dominante qui semble la plus fréquente est un rose soutenu.
La bosse centrale du notum et les bords enroulés des extensions latérales du manteau sont couverts de mamelons juxtaposés de tailles et de formes très diverses.
Chez cet individu, la périphérie des mamelons est soulignée par une fine ligne blanche.
Notez les massues des rhinophores orientées vers l’arrière et le pied uniformément blanc.
La photographe a estimé ce spécimen à 50 cm de long.
Dans le sud du Mozambique, océan Indien, 42 m
27/08/2019
Couleur dominante orange
Chez cet individu à couleur dominante orange, le liseré jaune des extensions latérales du manteau s’étend jusqu’à la couronne de taches orange qui marque la périphérie de ces extensions sur la face ventrale.
La taille de l’individu a été estimée entre 40 et
Île de Cebu, Philippines, océan Pacifique, 30 m
25/03/2017
Couleur de fond blanche
Cette livrée à couleur de fond blanche et grandes taches orange plus ou moins coalescentes semble plus rare que les autres livrées.
La bande marginale du manteau n’est jaune que par endroits.
Cette photo permet aussi d’observer le rachis arborescent blanc des branchies.
Île Jazirat al Hallaniyah, archipels Khuriya Muriya, Oman, mer d'Arabie, océan Indien, 18 m
10/03/2020
Bords du manteau
Cet individu déroule partiellement les extensions latérales de son manteau. Cela permet de voir la bande blanche à jaunâtre qui entoure la bosse centrale, ainsi qu’une partie de la bande rouge couverte de taches blanches qui rayonnent vers la bande marginale jaune.
Notez la répartition à peu près symétrique des zones plus claires sur la bosse centrale du notum : les taches longues sur ses bords s’organisent autour d’une série de taches rondes sur son sommet.
Moalboal, Philippines, océan Pacifique, 27,7m
13/01/2017
Taches claires
Chez cet individu, l’organisation des taches claires a été perturbée, peut-être par une tentative de prédation : la moitié postérieure droite de la bosse centrale semble avoir subi un prélèvement. Le tégument semble touché et il n'y a pas les taches claires réparties sur le reste du notum.
Kakaban island, archipel Derawan, Kalimantan Est (Bornéo), Indonésie, mer de Célèbes, océan Pacifique, 20 m
23/03/2016
Rhinophores
La massue des rhinophores est longue, fine, et nettement orientée vers l’arrière. Elle est de couleur blanc cassé mais elle peut être jaunissante à jaune en fonction des variations de la couleur dominante.
Dans le sud du Mozambique, océan Indien, 42 m
27/08/2019
Rhinophores jaunes
Les individus à couleur de fond orange ont des rhinophores jaunissants à jaunes.
Cette image permet de bien voir la structure lamellée des massues rhinophorales.
Île de Cebu, Philippines, océan Pacifique, 30 m
25/03/2017
Branchies
Les lamelles branchiales sont de la même couleur que le corps mais leur rachis est invariablement translucide à blanc (avec ou sans taches de la couleur dominante à sa base).
On distingue la papille anale jaunâtre en étoile dans l'ombre de la branchie la plus en arrière du corps.
Île de Cebu, Philippines, océan Pacifique, 30 m
25/03/2017
Tentacules oraux
Ce gros plan permet de voir en action l’un des larges tentacules oraux digités placés sous la partie antérieure du manteau, de part et d’autre de la bouche.
Sud Pantar, archipel d'Alor, Petites îles de la Sonde, Indonésie, océan Pacifique, 20 m
28/10/2012
Grand juvénile
L’aspect des petits juvéniles n’est pas encore documenté. Ce grand juvénile est bleu pâle violacé avec des taches pâles diffuses sur la bosse centrale du notum et des extensions latérales du manteau à bande marginale blanche. Il a été photographié à
Photo Dr. Allan CONNELL, by courtesy of David HERBERT
Park Rynie, KwaZulu-Natal, Afrique du Sud, océan Indien, 60 m
1987
Reproduction
Cette photo n’est pas très nette, mais elle est exceptionnelle dans la mesure où elle montre deux individus de cette espèce encore mal connue s’apprêtant à se reproduire. Leur position tête-bêche, les côtés droits des deux corps étant en contact, en témoigne.
Raja Ampat, Indonésie, 28 m
16/11/2022
Nage
Malgré sa taille imposante et donc son poids, Hexabranchus giganteus nage avec aisance et grâce, comme les autres espèces de son genre.
Notez les grandes taches orange qui marquent la périphérie de la face ventrale des extensions du manteau.
Yakushima, Ryukyu Islands, Japon, océan Pacifique, 15 m
06/02/2005
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
N.B. : la description de l’espèce datant de 2023, il n’y a pas, à la date de publication de cette fiche (sept. 2023), d’autre référence spécifique que l’article portant révision du genre. En dehors de cet article, les listes de références suivantes ont été élaborées à partir de travaux sur d’autres espèces du même genre ayant à un titre ou un autre un rapport avec le contenu de la fiche.
Pawlik J.R., Kernan M.R., Molinski T.F., Harper M.K., Faulkner D.J., 1988, Defensive chemicals of the Spanisch dancer nudibranch Hexabranchus sanguineus and its egg ribbons: macrolides derived from a sponge diet, Journal of experimental Marine Biology and Ecology, 119, 2, 99-109.
Shoup J.B., 1972, Notes on the Behavior of Periclimenes imperator Bruce, an Ectocommensal on the Dorid Nudibranch Hexabranchus marginatus Quoy & Gaimard (Decapoda, Palaemonidae), Crustaceana, 23, 1, 109-111.
Tibiriçá Y., Pola M., Pittman C., Gosliner T.M., Malaquias M.A., Cervera J.L., 2023, A Spanish dancer? No! A troupe of dancers: a review of the family Hexabranchidae Bergh, 1891 (Gastropoda, Heterobranchia, Nudibranchia), Organisms Diversity & Evolution, 23, 2, 46p.
Valdés A., 2002, How many species of Hexabranchus (Opisthobranchia : Dorididae) are there?, Molluscan Research, 22, 289-301.
Zhou Z., Mittal R., 2017, Swimming without a spine: Computational modeling and analysis of the swimming hydrodynamics of the Spanish Dancer, Bioinspiration & Biomimetics, 13, 1, 11p.