Carapace en forme de poire (5 cm de long max)
Cornes du rostre bien espacées
Adultes de couleur brun-rougeâtre
Pattes relativement longues, annelées clair/sombre
Camouflage à l'aide d'épibiose fréquent chez les juvéniles
A l'arrière de la carapace, une bosse médiane avec 3 petites épines
Herbstie noueuse, araignée herbeuse, herbstia
Araignée “arbre de Noël" (proposition du site DORIS pour les juvéniles)
Wrinkled spider crab (GB), Granchio erbsia (I), Cangrejo araña (E), Runzelige Seespinne (D), Caranguejo-de-côndilo (P), Camouflage spinkrab, paddestoel krab (NL)
Cancer condyliatus Fabricius, 1787
Herbstia rubra sensu Chapman & Santler, 1955
Atlantique, Méditerranée
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises]L'araignée de mer ridée se rencontre dans l'Atlantique Est tempéré et tropical, entre le sud de la Gironde (45° Nord) et le Ghana (3° Nord) : golfe de Gascogne, Espagne, Portugal, Maroc, Açores, Madère, Canaries, îles Selvage. Elle est également très commune dans toute la Méditerranée : Espagne, France, Italie, mer de Marmara, Grèce, Turquie, Chypre, Rhodes, Syrie...
Au niveau bathymétrique, on la trouve de la côte à une cinquantaine de mètres de profondeur, exceptionnellement 80 mètres.
Ce crabe habite les grottes, le coralligène*, les zones rocheuses avec fissures et anfractuosités. Les plongeurs l'observent assez souvent la nuit sur les parois et substrats* durs, parfois sur le sédiment.
L'araignée de mer ridée est un crabe de taille moyenne. Sa carapace est triangulaire à bord postérieur arrondi, en forme de poire plus longue que large (47 x 38 mm maximum chez un mâle), assez convexe, et porte différents petits tubercules. A l'arrière de la carapace, une bosse médiane munie de trois petites épines est caractéristique de l'espèce. Les cornes du rostre* sont courtes et se terminent par deux pointes triangulaires divergentes séparées par un large espace. Les pinces sont très fortes chez le mâle adulte et beaucoup plus faibles chez les juvéniles et chez les femelles. Les pinces portent des tubercules sur le bord supérieur mais l'essentiel de la « paume » (le propodite*) est lisse. Les pattes sont relativement longues (deux fois la largeur de la carapace).
Les yeux sont rouges. La couleur générale est brun-rougeâtre marbré. Chez les gros spécimens, les « mains » des pinces sont orangées à roses. Les pattes sont annelées de zones alternativement claires et sombres. Dans les endroits glauques (au sens figuré péjoratif) riches en vase ou en particules fines en suspension, la couleur générale est alors gris-sale en raison des dépôts sur la carapace et/ou d'épibiontes* microscopiques s'y développant.
Les très jeunes spécimens semblent avoir des épines bolétiformes* comparables à celles qui se rencontrent chez l'araignée de mer Eurynome aspera. Ces juvéniles sont peu colorés et plus ou moins diaphanes (c'est-à-dire qu'ils laissent passer la lumière sans être transparents). Ils sont décorés comme des arbres de Noël et empruntent donc au milieu environnant divers éléments, par exemple des polypes d'Alcyonium coralloides ou des éléments d'éponges ou d'autres organismes qu'ils fixent sur leur carapace et sur leurs pattes ; ce comportement se perd progressivement au cours de la croissance.
Une autre espèce, Herbstia nitida, a été observée dans une grotte italienne (introduite du golfe de Guinée ?) ; cette espèce de taille plus modeste ne possède pas la bosse munie de trois petites épines à l'arrière de la carapace.
Herbstia condyliata, peut être confondue également avec des espèces du genre Pisa.
Par exemple, dans le livre de George et George (1980) la photo censée représenter une Pisa tetraodon est en fait une Herbstia condyliata. Chez Pisa tetraodon le rostre est plus long avec les 2 "cornes" divergentes dans leur moitié distale, les épines latérales sur la carapace sont plus marquées.
L'araignée de mer ridée présente également quelque ressemblance avec les espèces du genre Hyas ; cependant, Hyas araneus et Hyas coarctatus sont des espèces circumarctiques dont l'aire de distribution géographique très nordique ne recouvre pas celle de Herbstia condyliata, espèce d'affinité tropicale. Il existe une dizaine d'autres espèces du genre Herbstia à l'échelle mondiale : ce sont des espèces tropicales, pour partie américaines. Les juvéniles ressemblent un peu à l'espèce Eurynome aspera.
Peu de données existent sur l'alimentation de cette espèce. Il est probable que l'araignée de mer ridée consomme des organismes fixés ou peu mobiles comme des annélides, des mollusques, des petits crustacés...
Les femelles sont ovigères* d'avril à septembre. Elles commencent à se reproduire dès que leur carapace a atteint une longueur de 29 mm. Le développement larvaire* comporte deux stades zoé* et une mégalope*. D'après les dates des photos de juvéniles, ces derniers se rencontrent en été et en automne.
Quelques photos montrent Herbstia en compagnie de la murène (Muraena helena) ou du congre (Conger conger), ou de la petite cigale de mer (Scyllarus arctus) mais il s'agit là sans doute de rencontres fortuites sans signification réelle. L'alcyon encroûtant Alcyonium coralloides semble important dans la biologie de l'araignée de mer ridée.
Certains poissons comme le serran pourraient être des prédateurs de l'araignée de mer ridée.
L'araignée de mer ridée est plutôt lucifuge* et réagit à l'éclairement par une réaction de fuite, peu rapide. Elle se déplace relativement lentement. En plongée, elle se rencontre presque uniquement de nuit.
Chez les Crustacés, les scientifiques connaissent généralement assez bien les adultes et les larves. Par contre, les juvéniles sont beaucoup moins bien connus car les critères d'identification au niveau de l'espèce sont peu précis, voire manquent complètement. Lorsque plusieurs espèces sont voisines au sein d'un même genre, il est souvent impossible d'identifier les juvéniles. Dans le cas présent, les nombreuses photos illustrant cette fiche permettent d'envisager le scénario suivant : peu après la métamorphose, au moment du début de la phase benthique*, le premier juvénile est diaphane et par certains caractères (épines bolétiformes*) ressemble à l'araignée Eurynome aspera. Très précocement, il fixe sur sa carapace des éléments de camouflage. Il utilise de préférence des éléments d'une seule espèce de son environnement, comme par exemple des polypes de l'alcyon encroûtant Alcyonium coralloides. Pendant la croissance, la carapace se pigmente en même temps que la calcification se développe. Ce comportement mimétique s'atténue progressivement jusqu'à disparaître chez les adultes. Les juvéniles de cette espèce sont de vraies « araignées arbre de Noël » !
Araignée de mer : nom vernaculaire attribué à l'ensemble des crabes à grandes pattes, par analogie avec les araignées terrestres,
ridée : cet adjectif semble curieusement attribué à cette espèce, mais son origine est obscure...
Herbstia : genre créé par Henri Milne-Edwards en 1834 et dédié à Johann Friedrich Wilhelm Herbst (1743-1807), entomologiste allemand de Halle, spécialiste des coléoptères qui a également travaillé sur les crabes et qui a décrit de nombreuses espèces de crustacés entre 1782 et 1804 (dont l'araignée de mer Maja squinado). Ses collections sont déposées à Berlin.
condyliata : dérivé du latin [condylus] = articulation, jointure des doigts de la main, renflement formé par les articulations.
Numéro d'entrée WoRMS : 107320
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Arthropoda | Arthropodes | Animaux invertébrés au corps segmenté, articulé, pourvu d’appendices articulés, et couvert d’une cuticule rigide constituant leur exosquelette. |
Sous-embranchement | Crustacea | Crustacés | Arthropodes à exosquelette chitineux, souvent imprégné de carbonate de calcium, ayant deux paires d'antennes. |
Classe | Malacostraca | Malacostracés | 8 segments thoraciques, 6 segments abdominaux. Appendices présents sur le thorax et l’abdomen. |
Sous-classe | Eumalacostraca | Eumalacostracés | Présence d’une carapace recouvrant la tête et tout ou partie du thorax. |
Super ordre | Eucarida | Eucarides | Présence d'un rostre. |
Ordre | Decapoda | Décapodes | La plupart marins et benthiques. Yeux composés pédonculés. Les segments thoraciques sont fusionnés avec la tête pour former le céphalothorax. La première paire de péréiopodes est transformée en pinces. Cinq paires d'appendices locomoteurs (pinces comprises). |
Sous-ordre | Brachyura | Brachyoures | Les brachyoures ont un abdomen réduit replié sous le céphalothorax. Ils sont représentés par les crabes et les araignées de mer. |
Famille | Epialtidae | Epialtidés | Orbites faiblement développées. Carapace triangulaire épineuse ; pattes relativement courtes. Se déguisent souvent à l’aide d’algues fixées sur leur carapace. |
Genre | Herbstia | ||
Espèce | condyliata |
Morphologie générale
Les pinces sont grosses ; il s’agit sans doute d’un mâle. Les pattes ambulatoires sont relativement longues et présentent des annulations alternativement claires et sombres. La carapace est triangulaire, légèrement arrondie à l’arrière, et porte latéralement 4 ou 5 fortes épines ; à l’avant les cornes du rostre sont aplaties et légèrement divergentes. Les yeux sont rouges. Sur l’animal il y a bien quelques poils épars et quelques « salissures », mais aucun élément exogène n’a été apporté à des fins de camouflage. Chez les crustacés, la teinte générale claire et « fraîche » correspond souvent à des animaux venant de muer et dont les téguments ne sont pas encore tout-à-fait calcifiés.
Antibes (06), 10 m, de nuit
22/05/2007
Spécimen de couleur sombre
Chez ce spécimen, les pinces sont roses et la tonalité générale de l’animal est assez sombre. En plus des mêmes caractéristiques que celles notées pour la photo précédente (grosses pinces = mâle), on note sur la carapace la présence de plusieurs « boutons » rapportés, vestiges des décorations antérieures ?
Cathédrales de Trayas, Cannes (06), 6 m, de nuit
08/09/2007
Mâle en vue dorsale
Notez les grosses pinces caractéristiques du mâle adulte, et leur couleur rose-orangée. Elles sont relativement lisses dans leur partie terminale (doigts et « paume » correspondant respectivement au dactylopodite* et au propodite*) et épineuses dans leur partie proximale.
Grotte du sémaphore, Villefranche-sur-mer (06), 9 m, de nuit
08/07/2005
Vue latérale
En vue latérale, les épines du rostre ont une allure courte et pointue. Les yeux rouges sont bien visibles, ainsi que les antennules. La carapace paraît peu épineuse, et légèrement bombée au niveau de la zone gastrique ; elle est « propre ».
[STARESO = Station de Recherche Océanographiques et sous-marines.]
Port, STARESO (Corse), 10 m, de nuit
20/10/2008
Vue de face
Sur ce spécimen, les pinces paraissent relativement peu développées. Quelques rares éléments rapportés sont visibles sur la carapace. L’échelle donnée par la dentelle de Neptune (Reteporella grimaldii) en arrière plan laisse à penser qu’il s’agit sans doute d’un jeune individu. Les annulations alternativement claires et sombres des pattes sont bien visibles.
Le Lido, Villefranche-sur-mer (06), 4 m, de nuit
28/10/2008
Sur le sable
Sur cette photo, on distingue bien les pattes relativement longues (environ 2 fois la largeur de la carapace) des Herbstia, un des caractères qui permet de la distinguer sur le terrain des araignées du genre Pisa dont les pattes sont relativement courtes (environ une fois la largeur de la carapace). Cet individu est en position d’alimentation, les doigts des pinces pouvant apporter à la bouche les proies trouvées dans le sédiment (petits bivalves, annélides sédentaires, crustacés cirripèdes…).
Scandola (Corse), 6 m, de nuit
11/10/2006
Femelle sur paroi
Les pinces de cet individu sont relativement peu développées ; leur diamètre est à peu près équivalent à celui de la seconde paire de pattes. Il s’agit sans doute d’une femelle. La carapace ne comporte pratiquement pas d’éléments rapportés ; les yeus sont bien rouges. Notez l’environnement de type coralligène* (avec Peyssonnelia squamaria, Lithophyllum incrustans…).
La Vesse, Niolon (13), 5 m, de nuit
09/09/2005
Dans les algues
L’araignée de mer ridée se hasarde parfois la nuit à des prospections parmi les algues sciaphiles* comme Peyssonnelia squamaria. Notez en bas au centre de la photo un petit pagure typique du coralligène* (Pagurus chevreuxi) et à droite un thalle fertile (car présentant un liseré apical blanc) de l’udotée Flabellia petiolata.
Cap d'Antibes (06), 8 m, de nuit
21/08/2008
Vieille femelle ?
Contrairement à la plupart des crustacés qui muent toute leur vie et « nettoient » ainsi leurs téguments, les araignées de mer ont la particularité d’avoir une mue terminale, suite à la dégénérescence de la glande de mue. Les vieux individus finissent par avoir une carapace « négligée ». Ces araignées traînent dans les grottes et souvent au fond où il n’y a plus que les oxydes et les sulfures à la surface de la roche. Dans un environnement sans lumière, les algues ne peuvent se développer ; un voile (bactérien ?) peut alors prendre le dessus ? Avec des particules de vase ? Les petites pinces de cet individu inclinent à croire qu’il s’agit d’une femelle. Notez la présence de quelques « boutons rouges » à l’arrière de la carapace.
Cap d’Antibes (06), 10 m, de nuit
19/08/2008
Une araignée dans la dentelle
Un juvénile grimpe sur une dentelle de Neptune (Reteporella grimaldii). Quelques « boutons jaunes » rapportés sont visibles sur la carapace, peut-être en partie des fragments de l’éponge jaune (axinelle plate Axinella damicornis) visible au-dessus ? Les annulations alternativement claires et sombres des pattes sont bien visibles.
Villefranche-sur-mer (06), 24 m, de nuit
01/09/2008
Sur une synacidie
L'araignée de mer ridée, assez peu camouflée, se tient sur un petit didemne (probablement Diplosoma spongiforme)
Siant-Raphaël (83), 20 m
09/2022
La rougeole ?
Cette jeune araignée de mer ridée n’a pas attrapé la rougeole. Elle a simplement décoré l’ensemble de sa face dorsale avec des fragments d’un organisme rouge du plus bel effet (éponge ?). Début mars, c’était peut-être à l’occasion du carnaval de Nice (16 février – 2 mars 2008) ?
Graillon, Cap d’Antibes (06), 10 m, de nuit
06/03/2008
Araignée « arbre de Noël »
Chez Herbstia condyliata, les jeunes semblent systématiquement utiliser des polypes pour se camoufler. Comment une araignée de mer ridée peut-elle fixer sur sa carapace un tel décorum ? Avec des pattes articulées ventralement cela reste un mystère. Les jeunes sont souples, mais quand-même !
Théoule-sur-mer (06), 5 m, de nuit
10/2008
To be or not to be « araignée sapin de Noël » ?
Quelle collection de boules pour sapin de noël ! Sans doute cette jeune araignée de mer a-t-elle soigneusement découpé des polypes de l’alcyon encroûtant Alcyonium coralloides ? Notez le cloisonnement en 8 très visible. La taille relative des algues et des autres organismes entourant cette araignée et la dimention relative de ses yeux par rapport à son corps indiquent un individu très petit, donc très jeune. Ce qui est curieux chez ce spécimen, c’est d’une part la carapace peu pigmentée, et d’autre part, la présence de quelques tubercules bolétiformes*. Ces tubercules se rencontrent en Méditerranée chez les crabes du genre Eurynome assez voisins de Herbstia. Alors, est-ce bien un juvénile de Herbstia ? Ce qui incline à le croire est d’une part la présence des annulations claires/sombres sur les pattes, en particulier sur celles se trouvant à l’avant gauche, annulations rencontrées chez les adultes et les juvéniles plus âgés, et d’autre part, la longueur relative des pattes, très longues. Dans ce cas, les épines bolétiformes* seraient un héritage génétique ?
Remarque : l'identification d'espèces d’après photo est parfois délicate et il reste donc une possibilité pour que le spécimen photographié appartienne en fait à une autre espèce.
Jetée du Laboratoire Arago, Banyuls (66), 8 m, de nuit
15/08/2008
Herbstia et Muraena
Différents témoignages font état de la présence de murènes ou de congres à proximité d’araignées de mer ridées. Il peut simplement s’agir de spécimens partageant le même habitat (grottes et fissures).
Cap d’Antibes (06), 10 m, de nuit
08/10/2007
Couple ou paire ?
Lorsqu’un crabe monte sur le dos d’un autre, cela évoque souvent une pré-copulation, appelée aussi « promenade nuptiale ». Cet état peut durer plusieurs jours, à savoir jusqu’à la mue de la femelle, mue qui sera suivie de l’accouplement à proprement parler. Ce dernier ne dure généralement que quelques minutes. Dans le cas présent, ce n’est pas le gros (mâle) qui monte sur le petit (femelle), le cas de figure pourtant habituel en pareille circonstance. Alors quel(s) sexe(s) ? Et couple ou paire ?
Cap Gros, Antibes (06), 10 m, de nuit
14/08/2008
Mue sur gorgone
Pour grandir, les crustacés muent. Ici, peu avant le moment de l’exuviation*, un jeune s’est sans doute rapproché d'une gorgone pourpre (Paramuricea clavata) pour y « muer » ; il y a laissé sa vieille peau accrochée à un rameau.
Remarque : l'identification d'espèces d’après photo est parfois délicate et il reste donc une possibilité pour que le spécimen photographié appartienne en fait à une autre espèce.
Le Chaouen, Marseille (13), 20 m, de nuit
21/07/2007
3 épines caractéristiques
Détails de 4 photos de la fiche montrant l'arrière de la carapace avec la bosse médiane munie de 3 petites épines, structure caractéristique de l'espèce Herbstia condyliata. Chez l'espèce voisine Herbstia nitida, la carapace ne forme pas de bosse et elle est régulièrement arrondie à cet endroit.
Méditerranée
N/A
Juvénile
Jeune araignée de mer ridée photographié à l'entrée d'une grotte, sur un tombant à coralligène. Le "diamètre" du céphalothorax atteint un centimètre.
Villefranche-sur-Mer (06), 20 m
14/01/2005
Rédacteur principal : Pierre NOËL
Vérificateur : Frédéric ZIEMSKI
Responsable historique : Frédéric ZIEMSKI
Responsable régional : Véronique LAMARE
Guerao G., Abello P., Hispano C., 2008, Morphology of the larval stages of the spider crab Herbstia condyliata (Fabricius, 1787) (Brachyura, Majoidea, Pisidae) obtained in laboratory conditions, Zootaxa, 1726, 1-17.
Milne-Edwards A., Bouvier E.L., 1899, CRUSTACÉS DÉCAPODES PROVENANT DES CAMPAGNES DE L'"HIRONDELLE" (SUPPLÉMENT) ET DE LA "PRINCESSE ALICE" (1891-1897), Résultats des Campagnes Scientifiques accomplies sur son yacht par Albert Ier, Prince Souverain de Monaco, 13, 1-106.
Monod Th., 1933, Sur quelques crustacés de l'Afrique occidentale, Bulletin du Comité d'Etudes Historiques et Scientifiques de l'Afrique Occidentale Française, 15(2-3), 456-548.
Sakai K., 1999, J.F.W. Herbst Collection of Decapod Crustacea of the Berlin Zoological Museum, with remarks on certain species, Publications of Tokushima Biological Laboratory, Shikoku University, 6(1-45), 21.
Vadon C., 1981, LES BRACHYOURES DES HERBIERS DE POSIDONIES DANS LA RÉGION DE VILLEFRANCHE-SUR-MER : BIOLOGIE, ÉCOLOGIE ET VARIATIONS QUANTITATIVES DES POPULATIONS, Thèse de Doctorat de 3ème cycle, Université Pierre et Marie Curie-Paris 6, 1-227.
Wirtz P., 1997, Crustacean symbionts of the sea anemone Telmatactis cricoids at Madeira and the Canary Islands, Journal of Zoology, 242, 799-811.
La page d'Herbstia condyliata dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN