Grande taille, 10 à 15 cm en général
Manteau court au bord festonné et ondulé
Rhinophores bleus
Panache branchial clair et taché de jaune
Tout le corps est parsemé de taches jaunes
Doris géante
Giant doris (GB), Doride dipinto (I), Doris gigante (E), Sternschnecke, Riesen-Doris (D), Reuzendoris (NL)
Le nom de genre Felimare a remplacé celui d'Hypselodoris chez certaines espèces, après une étude de Johnson et Gosliner en 2012 de typage des Chromodorididés par l'ADN mitochondrial. Tous les sites scientifiques de référence n'ont pas encore intégré cette modification récente (et peut-être transitoire).
La grande variation des couleurs et des dessins du manteau, ainsi que la large distribution des deux côtés de l’Atlantique de ce nudibranche fait qu’il est connu sous de nombreux noms :
Hypselodoris picta picta (Schultz in Philippi, 1836)
Hypselodoris elegans (Cantraine, 1835).
Hypselodoris webbi (d'Orbigny, 1839) ou Polycera webbi d'Orbigny, 1839
Hypselodoris valenciennesi (Cantraine, 1841). (Autrefois, Glossodoris valenciennesi et Chromodoris valenciennesi)
Hypselodoris edenticulata (White, 1952), [Caraïbes (Florides)] : pour l’auteur Cervera J.L., il s’agirait d’une espèce à part, compte tenu de différences biologiques notables avec H. picta. Pour d’autres auteurs, il s’agirait d’une sous-espèce nommée H. picta edenticulata.
Hypselodoris tema Edmunds, 1981, [Afrique de l’Ouest] : idem, (voir « espèces semblables »)
Doris scacchi delle Chiaje, 1830
Doris calcarae Vérany, 1846
Doris nardii Vérany, 1846
Chromodoris cantrainii Bergh, 1879
Méditerranée, Atlantique Nord-Est limitrophe et golfe du Mexique
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ● Caraïbes, ○ [Méditerranée française]L’ensemble des sous-espèces issues de F. picta est présent dans : tout le bassin méditerranéen, l’Adriatique, dans l’Atlantique Est adjacent de l’Espagne (golfe de Gascogne) à l’Afrique de l’Ouest et en Atlantique Ouest, de la Floride au Brésil.
Mais l'ancienne sous-espèce Felimare picta picta n’était présente qu’en Méditerranée où elle était considérée comme endémique* (d’Israël à Gibraltar où elle était progressivement remplacé par F. picta webbi). Notez que cette sous-espèce, F. picta picta, correspondait à l’espèce (F. picta) initialement décrite par Schultz en 1836.
Rencontré sur des fonds durs, dans les herbiers de posidonies ou sur des fonds détritiques, souvent en ambiance sciaphile*, ce doris géant sera observé de la surface à 60 m de fond, souvent sur des éponges du genre Ircinia, sur des hydraires ou sur des gorgones. Le doris géant affectionne particulièrement les épaves (Saint-Dominique et "Barge de Carro", pour la région Marseillaise).
Il s’agit du plus grand doris de Méditerranée, il peut atteindre 20 cm de long (10 à 15 cm le plus souvent). Le corps élevé de ce nudibranche est de section grosso modo carrée, il est lisse et allongé.
La couleur générale de cette sous-espèce méditerranéenne (Felimare picta picta, devenue non valide et regroupée sous F. picta) est le plus souvent à dominante jaune et claire, dans d’autres cas, la dominante bleu-violet, vert clair, voire brune (couleur de fond du manteau) prend le dessus. Le manteau est parcouru par une série de points, taches, petits cercles et fines lignes plus ou moins interrompues de couleur jaune vif opaque. Les juvéniles ont trois lignes longitudinales et dorsales jaunes bien marquées, ils diffèrent nettement des adultes, où ces trois lignes peuvent fortement s’estomper, voire disparaître. Dans tous les cas, les deux lignes jaunes latérales restent visibles dans la zone des rhinophores qu’elles rejoignent et entourent.
La périphérie du manteau forme un ourlet nettement ondulé (bord festonné*). Le manteau est bordé de jaune au dessus, et plus clair en périphérie et au dessous. Le manteau recouvre l’avant du corps (la « tête »), pas l’arrière du pied qui reste bien dégagé et visible.
Les flancs et le pied sont parcourus par les mêmes dessins que le manteau.
La « tête » possède deux tentacules buccaux courts.
L’imposant panache branchial est penné et composé de onze feuillets branchiaux, chacun marqué d’une fine ligne jaune interne et d’une ligne plus large (souvent en pointillés) sur la face externe.
Les rhinophores et le panache branchial peuvent se rétracter dans des fourreaux clairement visibles chez cet animal.
Les rhinophores sont d'un bleu indigo dégradé (la pointe est la plus foncée) et un anneau jaune à la base de chaque rhinophore marque le haut du fourreau. Chaque rhinophore comporte vingt-deux à trente lamelles obliques.
On le rencontrera, le plus souvent en déplacement, sur tous les substrats. Dérangé, le doris géant rétractera ses rhinophores et son panache branchial et se mettra en boule en contractant son pied musculeux.
Il faut noter que la coloration de ce doris géant peut différer considérablement d’un animal à l’autre, d’une zone géographique à l’autre et entre les juvéniles et les adultes. Ainsi, plusieurs auteurs avaient proposé la division de ce groupe en plusieurs sous-espèces* : cinq sous-espèces pour Ortea & coll., six sous-espèces pour Troncoso & coll. et sept décrites ici.
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A ce jour (2019), la révision de ces espèces sont à considérer, d'après WoRMS, ainsi : Les sous espèces Felimare picta picta, F. picta webbi, F. picta azorica et F. picta edenticulata ne sont plus reconnues et sont à nommer F. picta.
De même, F. picta verdensis et F. picta tema sont synonymes et remontées au rang d'espèce : F. tema.
F. picta lajensis devient F. lajensis.
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- Felimare picta picta (Schultz, 1836) est le nom de la sous-espèce de F. picta qui est la seule présente sur nos côtes françaises métropolitaines. Son identification en plongée, par la grande taille de cette limace, ne pose pas de réel problème.
- Felimare picta webbi (d'Orbigny, 1839) et F. picta picta, sont les seuls à avoir une large distribution, et il n'y a que F. picta webbi à être présent des deux côtés de l’Atlantique tropical (zone tempérée à chaude). Noir à bleu violet très foncé avec 3 lignes longitudinales discontinues jaune brillant souvent bien visibles, rhinophores bleu marine, panache branchial foncé avec lignes jaunes fines internes et externes sur chaque feuillet. Taille moyenne des observations autour de la péninsule ibérique : 5 à 10 cm. Espèce rare, présente uniquement à l’ouest de la Méditerranée, côtes ibériques atlantiques, Canaries (a longtemps été confondu avec Felimare cantabrica jusqu’à la publication de Ph. BOUCHET et J. Ortea en 1980).
- Felimare picta azorica Ortea, Valdes & Garcia-Gomez, 1996. Connu uniquement aux Açores, de couleur noire ou violet foncé avec des taches jaunes ou orange sur tout le corps, il possède des rhinophores violet translucide. La procédure d’enregistrement d’une nouvelle espèce n’a pas été respectée pour cette sous-espèce, il est donc difficile de considérer ce nom comme valide.
- Felimare picta tema Edmunds, 1981. Afrique de l’Ouest: Ghana, Sénégal. Dominante bleu foncé, 3 lignes jaune orange plus ou moins discontinues sur le manteau, peu de taches jaune orange. Feuillets branchiaux bleus (a priori, au nombre de 11) marqués par une ligne orange interne et externe. Rhinophores uniformément bleus. (Voir la photo présentée pour illustrer une sous-espèce).
- Felimare picta verdensis Ortea, Valdes & Garcia-Gomez, 1996, Afrique de l’Est : Iles du Cap Vert, Sao Tomé et sud Angola.
- Felimare picta lajensis Troncoso, Garcia & Urgorri (1998), Atlantique sud-ouest : Brésil.
- Felimare picta edenticulata (White, 1952) (nudibranche admirable de Floride) Distribution : Atlantique Ouest, Caraïbes (Floride, mais aussi Antilles françaises), dominante noire ou bleu violet très foncé, rhinophores et branchies de même couleur, 3 lignes jaunes et de nombreuses taches et petits cercles du même jaune vif sur tout le corps, environ 8 à 10 cm de long.
Les éponges du genre Ircinia cf. fasciculata sont broutées par ce chromodoris.
Tous les nudibranches, doridiens inclus, sont carnivores, leur système digestif et enzymatique est adapté à une alimentation animale, et non végétale.
Les gastéropodes râpent leurs aliments avec leur radula* (sorte de râpe constituée de rangées de dents calcaires).
Les mollusques se reproduisent uniquement par voie sexuée et sont ovipares* (pondent des œufs fécondés). Les nudibranches sont hermaphrodites* (mâle et femelle). Ils possèdent les organes reproducteurs du mâle et de la femelle, tous deux fonctionnels. Mais l’autofécondation n’a jamais été prouvée, ainsi l’accouplement est nécessaire pour l’échange de gamètes* et la fécondation*.
Un orifice génital est souvent bien visible sous le manteau, à l’avant droit de l’animal. Cette disposition latérale des orifices génitaux, explique la position tête-bêche adoptée par les doris lors de l’accouplement pour s’entre-féconder.
La larve ciliée est pélagique* (larve véligère*), elle donnera un adulte par métamorphose.
F. picta picta : les pontes forment d’étroites bandes gélatineuses (10 mm de large environ) à bordure festonnée, blanches ou jaunes et spiralées (pour F. picta picta en Méditerranée). La ponte est collée au substrat dur par un côté de la bande, l’ensemble fait un diamètre de 40/50 mm environ). La période de reproduction est l’été.
Espèce relativement commune.
Moyen de défense : le doris géant possède des vésicules sous cutanées localisées dans les régions céphalique* (tête) et caudale* (postérieur) du manteau. Du point de vue histologique, ces vésicules sont constituées d’une accumulation de vacuoles surmontées d’une lame basale et entourées d’une capsule musculeuse. Ces vacuoles* présentent une forte concentration de longifoline, cette toxine, n’est quasiment retrouvée que dans ces vésicules sous cutanées chez F. picta (retrouvée également chez F. cantabrica au même endroit). Ils ont sans aucun doute, un rôle d’arme chimique contre les prédateurs, et protègent ainsi, les deux zones sensibles et vitales du doris géant : les rhinophores et le panache branchial. Ainsi, s’il est dérangé, le doris géant rétractera ses organes sensibles et se mettra en boule en contractant son pied musculeux.
En Méditerranée, selon certains scientifiques, les variations de couleur de F. picta, seraient dues à une alimentation différente suivant les régions, et non pas à des sous-espèces.
La forme des dents de la radula, particulière à chaque espèce, est un critère majeur dans l’identification des espèces.
La grande taille de ce doris est à l’origine de son appellation commune : le doris géant
Felimare : du latin [felis] = chat et [mare] = mer : chat de mer. L'origine de ce nom de genre, originellement créé par les malacologues brésiliens Eveline et Ernst Marcus en 1971, est une hypothèse. Le couple Marcus était habitué des dénominations "bizarres" et ne donnait jamais d'explications sur le sujet. On peut sans doute chercher cette origine dans la sympathie appuyée d'Eveline Marcus (1901-1990) pour les chats.
picta : du latin [pictus] = peint, coloré.
Numéro d'entrée WoRMS : 597522
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Mollusca | Mollusques | Organismes non segmentés à symétrie bilatérale possédant un pied musculeux, une radula, un manteau sécrétant des formations calcaires (spicules, plaques, coquille) et délimitant une cavité ouverte sur l’extérieur contenant les branchies. |
Classe | Gastropoda | Gastéropodes | Mollusques à tête bien distincte, le plus souvent pourvus d’une coquille dorsale d’une seule pièce, torsadée. La tête porte une ou deux paires de tentacules dorsaux et deux yeux situés à la base, ou à l’extrémité des tentacules. |
Sous-classe | Heterobranchia | Hétérobranches | |
Super ordre | Nudipleura | Nudipleures | |
Ordre | Nudibranchia | Nudibranches | Cavité palléale et coquille absentes chez l’adulte. Lobes pédieux souvent absents aussi. Respiration cutanée, à l’aide de branchies, de cérates ou d’autres appendices. Tête portant une ou deux paires de tentacules, les tentacules postérieurs ou rhinophores peuvent parfois être rétractés dans des gaines. Principalement marins ou d’eau saumâtre. |
Sous-ordre | Doridina | Doridiens | Corps aplati. Anus dorsal entouré complètement ou partiellement par des branchies de remplacement ramifiées qui peuvent être rétractées (voire absentes). Mangeurs d’éponges, habituellement armés de spicules calcaires internes. |
Famille | Chromodorididae | Chromodorididés | Doridiens au corps mou allongé et étroit, à coloration vive. Dos en général lisse, bord du manteau développé à l’avant. Pied effilé à l’arrière, dépassant du manteau. Rhinophores lamellés, tentacules buccaux courts et coniques, branchies pennées. |
Sous-famille | Miamirinae | Miamirinés | |
Genre | Felimare | ||
Espèce | picta |
Plus de 20 cm de long !
Pour bien apprécier la taille de ce "doris géant", comparez le aux petites touffes d’anémones encroûtantes jaunes (Parazoanthus axinellae) sur lesquelles il se déplace.
Grotte à Perez, Ile Plane, Marseille, 26 m
27/05/2007
Fourreaux des rhinophores
Les rhinophores et le panache branchial peuvent se rétracter dans des fourreaux clairement visibles chez cet animal à la dominante jaune marquée.
Les Barres, Les Lecques (83), 15 m
18/05/2007
Rhinophore lamellé
Les rhinophores sont d'un bleu indigo dégradé (la pointe est la plus foncée) et un anneau jaune à la base de chaque rhinophore marque le haut du fourreau. Chaque rhinophore comporte, dans la littérature, 22 à 30 lamelles obliques, ici vous pouvez les compter et vous arriverez à près de 40 lamelles.
Marseille (grotte), 25 m
02/07/2007
Rhinophores bleu indigo
Les rhinophores sont d'un bleu indigo dégradé (la pointe est la plus foncée) et un anneau jaune à la base de chaque rhinophore marque le haut du fourreau. Chaque rhinophore comporte 22 à 30 lamelles obliques.
La Gabinière, Port Cros (83), 30 m
24/04/2007
Bouche
La bouche et les "tentacules" buccaux, habituellement cachés sous le manteau, sont bien visibles ici.
Marseille (grotte), 25 m
02/07/2007
Branchie bien dressée
Le panache branchial est proéminent et bien sorti de sa gaine. Les 3 lignes longitudinales sur le dessus du manteau sont encore bien visibles sur ce spécimen. Ce doris géant est trouvé ici sur une branche morte de gorgone, en compagnie d’un petit pagure.
Marseille, tombant nord de l’îlot du Planier, 30 m
08/08/2004
Onze feuillets branchiaux
Vous compterez facilement sur ce cliché macro les onze feuillets branchiaux. Notez aussi la fine ligne longitudinale jaune sur la face interne de chaque feuillet.
Méditerranée
?
Palettes branchiales
Gros plan sur les branchies. Celles-ci peuvent prendre différentes couleurs en fonction de la teinte et de la densité des motifs chez l'individu.
Rade de Villfranche-sur-mer (06)
2006
Points jaunes sur fond clair
Le rhinophore droit est complètement rétracté dans sa gaine, le gauche est bleu, et de plus en plus foncé vers la pointe. Le bord du manteau est festonné et ourlé. De nombreuses petites taches jaunes parsèment le corps et le panache branchial à moitié dressé.
Antibes (06), Cap Gros, 30 m
11/08/2017
Beau bleu
Juste à côté d'un gros doris géant jaune, cet individu arborait une dominante bleue bien marquée.
Grotte à Perez, Ile Plane, Marseille, 23 m
27/05/2007
Manteau bleu violet clair
La couleur de ce F. picta picta est bleu violet clair. Les rhinophores sont plus foncés.
Marseille, Epave du Saint Dominique (San Domenico), (13), 28 m
06/2003
Bleu ciel
Dans une même zone géographique, une variation de teinte du manteau peut être rencontrée. Ici, la dominante est bleu ciel.
La Ciotat (13), Tombant du Bec de l'Aigle, 36 m
01/11/2006
Jaune et bleu à Agde
Gros spécimen (13 cm) bicolore rencontré à Agde. Le pied est bien visible sur ce Felimare au corps élevé, il y a bien qu'un seul individu sur cette photo !
Cap d'Agde (34) , 20 m
19/07/2007
Dans l'herbier
Le corps a une section rectangulaire, c'est-à-dire aussi large que haut. La taille de cette limace est imposante (ici 12 à 14 cm environ), comparez-la à la largeur des feuilles de posidonie qui est de 1 à 2 cm.
La Ciotat (13)
16/09/2005
Copulation
Sur un tombant au large, il y avait plusieurs individus rassemblés. Ces deux-là sont en train de copuler (échange de gamètes). Les orifices génitaux sont bien visibles, à l’avant droit de chaque animal. Cette disposition latérale des orifices génitaux explique la position tête-bêche adoptée par les doris lors de l’accouplement pour s’entre-féconder.
Cap Gros, Antibes (06), 32 m
13/08/2007
Copulation (bis)
Joli couple jaune vif.
La Gabinière, Port Cros (83), 35 m
30/08/2008
Mariage mixte
Vue étonnante sur deux doris géant en pleine reproduction. L'un est violet, presque noir, l'autre est presque blanc !
Pointe de la Rascasse, Rade de Villefranche-sur-mer (06), 19 m
19/08/2007
Organes copulatoires
Gros plan sur les organes génitaux. Les deux individus (l'un presque noir, l'autre presque blanc) sont entrés en contact et les organes génitaux respectifs se sont "connectés". L'échange de gamètes mâles peut avoir lieu.
Pointe de la Rascasse, Rade de Villefranche-sur-mer (06), 19 m
19/08/2007
En train de pondre
Les pontes forment d’étroites bandes gélatineuses (10 mm de large environ) à bordure festonnée, blanches à jaune orangé comme ici et spiralées. La ponte est collée au substrat dur par un côté de la bande, l’ensemble fait un diamètre de 40/50 mm environ. La période de reproduction est l’été.
Antibes (06), 5 m
08/2007
Ponte jaune à bordure festonnée
Une ponte et deux individus... Qui fait quoi ?
Cap d'Antibes (06)
08/2006
Ponte en ruban festonné
les pontes forment d’étroites bandes de 10 mm de large environ et à bordure festonnée. La ponte est collée au substrat dur par un côté de la bande, l’ensemble fait un diamètre de 40/50 mm environ.
Giens (83), épave du Michel C, 35 m
11/11/2008
Juvénile
Surpris en pleine ascension, ce juvénile de doris (pas encore) géant fait moins d'un centimètre. La taille du bryozoaire (probablement Omalosecosa ramulosa) donne d'ailleurs l'échelle : petit nudibranche deviendra grand !
Cap Estel, Eze (06), 20 m
22/06/2007
En boule
S’il est dérangé, le doris géant rétractera ses organes sensibles (rhinophores et branchies) et se mettra en boule en contractant son pied musculeux.
Marseille, tombant nord du phare du Planier (13), 30 m
08/08/2004
Dans son milieu
Rencontré souvent en ambiance sciaphile*, ce doris géant sera observé de la surface à 60 m de fond. Ici à 30 m de fond.
Tamaris, tombant, Côte Bleue (13), 30 m
26/08/2007
Felimare tema au Sénégal
Cette photo permet d'illustrer une autre espèce : Felimare tema Edmunds, 1981. Rencontré en Afrique de l’ouest (Ghana, Sénégal), la dominante est bleu foncé avec 3 lignes jaune orange plus ou moins discontinues sur le manteau et peu de taches jaune orange. Les feuillets branchiaux bleus (a priori, au nombre de 11), sont marqués par une ligne orange interne et externe. Les rhinophores sont uniformément bleus.
Dakar, Afrique de l'ouest
07/2005
Felimare picta à Tenerife (ex. sous espèce F. picta webbi)
Un couple de jour.
Tenerife, 5 m
09/08/2009
Felimare tema au cap Vert
Au cap Vert (verdensis), Felimare picta verdensis n'est plus valide et est renommé Felimare tema.
Cap Vert, Sao Vicente 20 m
26/06/2017
Rédacteur principal : Frédéric ANDRÉ
Vérificateur : Michel BARRABES
Vérificateur : Marina PODDUBETSKAIA OSSOKINE
Responsable régional : Michel PEAN
Bouchet Ph. et Ortea J., 1980, Quelques chromodorididae bleus ( mollusca, gastropoda, nudibranchiata ) de l’Atlantique oriental, Ann. Inst. Oceanogr, Paris, 56, 117-125.
Johnson R., Gosliner T., 2012, Traditional Taxonomic Groupings Mask Evolutionary History: A Molecular Phylogeny and New Classification of the Chromodorid Nudibranchs , PLoS ONE 7(4), e33479. doi:10.1371/journal.pone.0033479
Gosliner, T.M. & Johnson, R.F., 1999, Phylogeny of Hypselodoris (Nudibranchia: Chromodorididae) with a review of the monophyletic clade of Indo-Pacific species, including descriptions of twelve new species. Zoological Journal of the Linnean Society, 125, 1-114.
Haefelfinger, HR., 1969, Contribution a la systématique des Glossodoridiens méditerranéens (Gastropoda, Opisthobranchia), Rev. Suisse Zool., 76, 703-710.
Ortea J., Valdès A., Garcia Gòmez J.C., 1996, REVISION DE LAS ESPECIES ATLANTICAS DE LA FAMILIA CHROMODORIDIDAE (MOLLUSCA: NUDIBRANCHIA) DEL GRUPO CROMATICO AZUL. Review of the atlantic species of the family Chromodorididae (Mollusca: Nudibranchia) of the blue chromatic group, Avicennia : revista de ecología, oceanología y biodiversidad tropical, supplemento 1, 1-165.
La page de Felimare picta dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN