Annélide vivant dans un tube planté dans les sédiments et qui souvent en dépasse
Fragments de coquilles, des coquilles, algues et divers objets fixés à l'extérieur du tube
5 antennes, annelées à la base, sur l'avant de l'animal
Branchies spiralées et cirres péristomiaux
Coloration variable mais souvent des reflets cuivrés ou irisés
Isolé ou en grand nombre
Ver tube ou ver à tube pour les 4 espèces.
D. biscayensis : diopatre de Gascogne, ver tube ou ver à tube
D. marocensis : diopatre du Maroc, diopatre marocaine
D. micrura : diopatre corail
D. neapolitana : diopatre napolitaine; ver de Naples, diopatre cuivrée, diopatre française,
Solitary tube worm (GB), Tubo, gusano de tubo, gusana de canutillo, nereido de tubo (E), Casulo (P), Boru kurdunun (TUR)
D. biscayensis : fundo, tubo, canutillo (E)
Pour D. neapolitana Delle Chiaje, 1841 :
Diopatra baeri Grube, 1840
Diopatra gallica Quatrefages, 1866
Diopatra iridicolor Costa in Claparède, 1868
Diopatra cryptornata Fauchald, Berke & Woodin, 2012
Les trois autres espèces ont été décrites récemment et n‘ont pas de synonymes.
Diopatra marocensis, Paxton, Fadlaoui & Lechapt, 1995,
Diopatra micrura Pires, Paxton, Quintino & Rodrigues, 2010.
Diopatra biscayensis Fauchald, Berke & Woodin, 2012,
Atlantique Nord-Est, Méditerranée
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises]Diopatra neapolitana était considérée comme une espèce cosmopolite jusqu'en 1995. Depuis, 3 autres espèces européennes ont été décrites.
Le genre Diopatra comprend presque soixante-dix espèces, réparties dans tous les océans, mais plus particulièrement dans les eaux chaudes. Ces espèces sont communes et vivent dans un tube planté dans du sable plus ou moins vaseux dans la zone de balancement des marées et en dessous (jusqu'à 50 m de profondeur pour quelques espèces). Certaines espèces sont présentes également dans des estuaires.
Le genre Diopatra appartient à la famille des Onuphidés caractérisée par le présence de 5 antennes* sur la tête à l'avant du corps, des branchies* spiralées (leurs filaments sont enroulés en spirale) à partir du 4ème ou du 5ème sétigère* et des petits cirres* attachés au premier segment du corps (le péristomium*).
En plongée, cette annélide polychète n'est normalement pas visible en entier car elle vit dans un tube enfouit dans le sédiment. Sur le fond, seuls les tubes dépassant du sédiment sont visibles.
En s'approchant, il est possible, si l'animal n'est pas rétracté au fond de son tube, de distinguer l'extrémité antérieure avec les 5 antennes caractéristiques. La base de ces antennes* est annelée comme chez tous les Onuphidés. Les trois antennes postérieures sont plus longues que les deux antérieures. Deux palpes* frontaux (sur la lèvre supérieure), plus courts, sont également présents.
Selon l'espèce, le tube peut affleurer la surface du fond ou dépasser de quelques centimètres. Ce tube peut être droit ou incliné. Le tube, épais, de section circulaire, peut avoir un diamètre de 1 à 2 centimètres. L'extérieur du tube est couvert de grains de sable, de débris de coquilles, de coquilles, de fragments végétaux divers, voire d'arêtes de poisson, de morceaux de papier ou de plastique. Il peut être aussi le support d'autres organismes comme des algues.
Selon les espèces, la couleur du corps est variable, des reflets cuivrés ou irisés sont caractéristiques de certaines espèces.
L'annélide mesure de quelques centimètres de longueur jusqu'à 30 cm voire plus. Elle est formée de 250 à 300 sétigères*.
Depuis 1995, trois espèces ont été décrites en plus de Diopatra neapolitana Delle Chiaje, 1841 :
Diopatra marocensis Paxton, Fadlaoui & Lechapt, 1995 ;
Diopatra micrura Pires, Paxton, Quintino & Rodrigues, 2010 ;
Diopatra biscayensis Fauchald, Berke & Woodin, 2012.
Grâce aux informations ci-dessous, il est possible d'essayer de préciser l'espèce tout en gardant à l'esprit qu'une détermination exacte ne peut être faite que par l'étude de nombreux caractères comme les soies*, les parapodes*, des appendices sur la tête, la dissection des mâchoires, etc... .
Voici une petite clé de détermination d'après Gil 2011 et Pires et al 2010 :
1a- Antennes avec bandes transverses brunes, →2
1b- Antennes sans bandes transverses brunes, → 3
2a- Antennes avec 4-8 bandes transverses brunes, → D. micrura
2b- Antennes avec une simple bande brune médiane, → D. neapolitana
3a- Dos avec tache brune mi-dorsale, formant une ligne le long de la région antérieure du corps, → D. marocensis
3b- Dos sans tache dorsale, → D. biscayensis
Diopatra neapolitana :
Plusieurs autres espèces, de la même famille (les Onuphidés), ressemblent aux Diopatra. Par exemple Onuphis eremita, une des plus grandes espèces rencontrées à marée basse enfoncée dans le sédiment. Ce polychète mesure environ 8 à 12 cm de longueur et peut compter plus de 200 sétigères*. Cette espèce vit dans le sable fin et construit un fin tube membraneux mince et finement incrusté de grains de sable. Elle se trouve dans la zone de balancement des marées et dans l'infralittoral*. L'animal a une coloration violet métallique avec la face ventrale blanc nacré.
De nombreuses espèces d'annélides polychètes vivent dans des tubes sur des fonds sédimentaires.Les diopatres se nourrissent de proies diverses, de débris animaux et végétaux. Cependant il semble que les Onuphidés qui vivent dans des tubes soient majoritairement phytophages*. Ces annélides sortent partiellement de leur tube et saisissent leur proie avec leurs mâchoires (semblables à celle des Eunice).
L'analyse du contenu du tube digestif de quelques individus de D. neapolitana a révélé que cette espèce se nourrissait principalement d'algues.
En général, les sexes sont séparés chez les annélides polychètes. La reproduction est sous le contrôle de facteurs de l'environnement et d'hormones. Les femelles produisent une phéromone* attirant les mâles et signalant leur maturité sexuelle. Les mâles libèrent alors leurs spermatozoïdes*. Ceux-ci stimulent les femelles à libérer leurs ovules. La fécondation a lieu en pleine eau. Après la fécondation, la plupart des œufs sont planctoniques*. Ces derniers se transforment en larves* trochophores* qui ensuite se métamorphoseront en annélides juvéniles. Ceux-ci donneront des adultes.
Cependant les Diopatra présentent des modes de reproduction différents.
Diopatra marocensis : la reproduction de cette espèce n'est pas la même selon les endroits.
Diopatra micrura : il n'y pas de données disponibles pour le moment.
Diopatra neapolitana : cette espèce est hermaphrodite* protandre*. La reproduction a lieu de mars à juillet. Chaque individu peut se reproduire plusieurs fois. Les œufs donnent des larves planctoniques*.
Les Diopatra sont capables de régénération surtout de la partie antérieure du corps si la section n'est pas trop loin de la tête.
Le tube sert de support pour de nombreuses espèces animales (comme des hydraires), des algues (comme des ulves, des gracilaires) et des feuilles de zostères.
Diopatra biscayensis vit dans les peuplements à Macomangulus tenuis et Diopatra marocensis, dans ceux à Abra alba.
En Cantabrie et dans le bassin d'Arcachon, Diopatra neapolitana est associée avec Diopatra biscayensis.
En Galice, Diopatra neapolitana est associée à Diopatra marocensis.
Les Diopatra, comme beaucoup d'autres organismes, sont porteuses de parasites. Comme l'identification exacte des Diopatra européennes a été confuse, les hôtes des parasites ne sont pas précisés pour les travaux antérieurs à 2012.
Diopatra neapolitana et D. biscayensis seraient les hôtes intermédiaires d'un trématode digène Gymnophallus choledocus. Ce parasite réduirait la mobilité de l'annélide et ainsi augmenterait sa prédation par les oiseaux aquatiques. Ces derniers étant les hôtes définitifs de ce parasite.
Au Portugal, un myxozoaire du type Unicapsulactinomyzon ne parasiterait que les mâles de Diopatra neapolitana.
Diopatra marocensis serait l'hôte d'une quarantaine de parasites et aurait une relation symbiotique* avec un protozoaire* péritriche du genre Epistylis au nord de l'Espagne.
Les diopatres sont des polychètes que l'on range parmi les polychètes errantes malgré le fait qu'elles vivent dans un tube. En fait, les individus peuvent quitter leur tube et en reconstruire un rapidement.
Les diopatres construisent un tube assez large (1 à 2 cm de diamètre) de section ronde et plus long que l'habitant (jusqu'à 50 cm de longueur). La paroi interne est lisse et elle est produite par la sécrétion d'un mucus par la face ventrale de l'animal, elle ressemble à du parchemin. La couche externe est constituée de grains de sable, de fragments de parties dures d'autres animaux ou de végétaux collés par le mucus au fur et à mesure de la construction. Il y a certainement une sélection de la taille des éléments puisque ces derniers sont généralement plus grands que la taille moyenne des particules présentes dans le milieu environnant.
Le plus souvent il y a quelques individus pour 1 mètre carré, mais localement et sur plusieurs hectares, le nombre d'individus peut être très important: de 20 à 198 par m², on parle alors de banquettes à Diopatra.
La présence d'un grand nombre de tubes (surtout pour D. neapolitana et D. biscayensis) joue un rôle écologique important en stabilisant le sédiment. Comme le tube sert de support pour de nombreuses espèces animales et des algues, l'ensemble augmente la complexité structurelle et la diversité des habitats dans la zone de balancement des marées et en dessous, par exemple en facilitant la fixation et de développement de diverses espèces d'algues. De telles espèces qui modifient leur environnement sont appelées espèces ingénieures*.
Les diopatres sont une source de nourriture pour de nombreux poissons (comme par exemple les juvéniles de la raie brunette - Raja undulata - pour D. biscayensis) et oiseaux marins. D'ailleurs de nombreux individus portent des traces de régénération de la partie antérieure de leur corps.
Les diopatres vivant en grand nombre sont récoltés pour servir d'appâts frais pour la pêche professionnelle et récréative des poissons démersaux* comme le bar ou loup (Dicentrarchus labrax), la dorade royale (Sparus aurata), le sar commun (Diplodus sargus), le marbré (Lithognathus mormyrus) et la sole du Sénégal (Solea senegalensis). Les autres espèces d'annélides polychètes utilisées comme appâts sont : la néréis multicolore (Hediste diversicolor) et la gravette (Nephthys hombergii).
Seule la partie antérieure du corps des diopatres (environ 10 cm) est récoltée avec une bêche (qui sectionne le tube) et utilisée. D'ailleurs 35 % des spécimens étudiés en milieu naturel montrent des signes de régénération.
Le long des côtes espagnoles, les populations de ces espèces de diopatres sont en déclin à cause de la surexplotation.
La présence de D. biscayensis dans le golfe normano-breton intrigue les spécialistes. Comme les premières observations de cette espèce dans cette région ont été faites à proximité de zones mytilicoles, il est vraisemblable qu'elle ait été apportée par des naissains de moules provenant du golfe de Gascogne. Cette espèce est apparemment présente dans ce dernier depuis peu de temps. Il apparaît qu'elle est très proche morphologiquement, mais distincte génétiquement, de l'espèce indo-pacifique Diopatra sugokai. Cette dernière est brun-rougeâtre avec du bleu iridescent sur le dos et le tube est orné d'algues.
L'exportation et l'importation des appâts de pêche est une des principales possibilités de transferts d'une zone géographique à l'autre.
La présence de D. neapolitana en Méditerranée orientale est probablement due à un transport involontaire par les ballasts de navires de commerce.
Des recherches sont en cours afin d'utiliser D. neapolitana comme biomarqueur (ou sentinelles de l'environnement) pour des polluants métalliques.
Selon certains auteurs les diopatres pourraient être luminescents la nuit.
Diopatre : nom de genre donné par Audouin et Milne Edwards en 1833 ;
Diopatre de Gascogne : traduction du nom scientifique ;
Diopatre du Maroc ou marocaine : traduction du nom scientifique ;
Diopatre corail : traduction du nom scientifique faisant référence au serpent corail (proposition de DORIS) ;
Diopatre napolitaine : traduction du nom scientifique.
Diopatra : ce nom de genre a été donné, sans explication sur son étymologie, par les zoologistes français Jean Victor Audouin (1797-1841) et Henri Milne Edwards (1800-1885) en 1833. Diopatra était une naïade (ou nymphe) d’une source de la rivière Sperkheios sur le mont Othrys à Malis dans le nord de la Grèce. Elle était aimée de Poséidon. Ce dernier a transformé ses sœurs en peupliers pour la séduire sans difficultés (rassasié de ses désirs, il leur a rendu leur forme). Le nom Diopatra vient du grec [dion] = divin et du grec [patra] = père.
biscayensis : biscaye est le nom espagnol (castillan, galicien et basque) mais également anglais du golfe de Gascogne et le suffixe latin [-ensis] = originaire de ; donc du golfe de Gascogne ou gasconne ;
marocensis : le suffixe latin [-ensis] = originaire de ; donc du Maroc ou marocaine ;
micrura : les antennes rayées de cette espèce évoquent le motif de coloration des serpents corails (Micrurus spp.). Ces serpents présentent des anneaux colorés rouges, jaunes ou noirs ; du grec [mikros] = petit et du grec [oura] = queue, en référence à leur queue courte (d’un point de vue squelettique).
neapolitana : du latin [neapolitanus, a, um] = de Naples ou napolitaine.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Annelida | Annélides | Vers segmentés (annelés) à section cylindrique, à symétrie bilatérale constitués de segments semblables. Le premier segment porte la bouche et le dernier l’anus. Nombreuses formes marines, dulcicoles ou terrestres, libres ou parasites. |
Classe | Polychaeta | Polychètes | Annélides marines. Chaque segment porte des excroissances locomotrices (les parapodes) plus ou moins développées, munies de touffes de soies chitineuses rigides. Chez la plupart des espèces, la tête porte plusieurs organes sensoriels, des mâchoires, et souvent un panache branchial coloré. Animaux libres dans la colonne d'eau ou sur les sédiments mais aussi galéricoles ou tubicoles. |
Sous-classe | Errantia | Annélides Polychètes Errantes | La tête porte plusieurs organes sensoriels et des mâchoires. Animaux très mobiles et prédateurs. Parapodes biramés avec un notopode et un neuropode, chaque lobe du parapode a des baguettes squelettiques (acicule) liant le muscle parapodial aux lobes et aux soies ; cirres parapodiaux dorsaux et ventraux ; deux ou trois palpes sur le prostomium. |
Ordre | Eunicida | Eunicides | Polychètes carnassiers qui possèdent: trois antennes souvent entourées par deux palpes, des branchies bien développées sur les parapodes, une métamérie bien conservée, pas de véritable trompe exsertile mais des mâchoires exsertiles constituées d'au moins une paire de pièces calcifiées. |
Famille | Onuphidae | Onuphidés | La plupart des onuphidés vivent dans des tubes soit enfouis dans le sédiment soit ils se déplacent avec. Ils possèdent sur le prostomium, 3 antennes, 2 palpes courts et 2 lèvres frontales. Ils ont souvent des branchies en forme de peigne et 1 ou 2 paires de cirres sur le pygidium. Les premiers parapodes sont souvent modifiés. |
Sous-famille | Onuphinae | Onuphinés | Ce sont les onuphidés qui possèdent des soies en crochet subaciculaire en position ventrale sur les parapodes non modifiés. |
Genre | Diopatra spp. | ||
Espèce |
Toutes antennes dehors
L'animal se tient à l'entrée de son tube qui affleure la surface du sédiment. En plus des 5 antennes, on distingue la cuticule irisée et les branchies dans le tube. C'est certainement un individu de l'espèce Diopatra neapolitana.
Plage de Carnoles Roquebrune-Cap Martin (06)
19/09/2020
Tube dans le sable (Côte d'Azur)
L'animal est à l'entrée de son tube. Ce dernier fait environ 2 cm de diamètre. Il est incliné et peu ornementé. Il pourrait s'agir ici de Diopatra neapolitana.
Cagnes (06), 16 m
14/05/2017
Au bord de son trou
Encore une annélide à l'entrée de son tube. Ce dernier fait également environ 2 cm de diamètre. Il est incliné et peu ornementé. Il pourrait s'agir ici de Diopatra neapolitana.
La réserve, Cagnes-sur-Mer (06), 15 m
13/05/2017
Diopatra à Arcachon
Les 5 antennes avec leur base annelée ainsi que les 2 petits palpes sont bien visibles. Le tube affleure la surface du sédiment. Il doit s'agir de Diopatra neapolitana.
La vigne, bassin d'Arcachon (33), 4 m
26/06/2020
Diopatra encore à Arcachon
Le tube affleure le sédiment, les antennes sortent un peu du tube. Les 2 petits cirres à l'arrière de la tête sont les cirres péristomiaux. Ici aussi cet individu devrait appartenir à l'espèce Diopatra neapolitana.
La vigne, bassin d'Arcachon (33), 4 m
27/06/2020
Dessin de la tête de Diopatra neapolitana
Ce dessin ancien de la partie antérieure de Diopatra neapolitana montre la disposition des différents appendices. La description du tube affleurant la surface du sédiment faite par A. de Quatrefages permet de penser qu'il s'agit de Diopatra neapolitana.
Quatrefages 1865 Histoire naturelle des Annelés marins et d’eau douce Annélides et Géphyriens, Atlas, planche 17 figure 1
Reproduction de documents anciens
1865
Dessin de la tête de Diopatra marocensis
Ce dessin figure dans la première description de cette espèce. Les branchies sont représentées.
Paxton H., Fadlaoui S., Lechapt J.P., 1995. p 952, figure 1, B.
Reproduction de documents anciens
1995
Dessin de l'avant de Diopatra micrura
Ce dessin provient de la première description de cette espèce.
Pires A.,Paxton, H., Quintino V., Rodrigues A. M., 2010. p.24, figure 3 A.
Reproduction de documents anciens
2010
Schéma de l'organisation générale de Diopatra neapolitana hors de son tube
Les antennes ne sont pas représentées sur toute leur longueur.
a : le prostomium ;
b : le péristomium ;
c : les anneaux modifiés avec des parapodes ;
d : anneaux sans parapodes portant les branchies ;
e : anneaux postérieurs sans branchies ;
f : le pygidium.
Rangel L.F., Santos M. J., 2009, p. 1234, figure 1
Reproduction de documents anciens
2009
Un beau specimen exotique
Cet individu du genre Diopatra est un peu sorti de son tube. Il montre ses antennes, sa cuticule irisée et ses branchies. Son tube porte des éléments grossiers du substrat.
House reef, Dauin, Philippines
10/05/2019
Rédacteur principal : Yves MÜLLER
Vérificateur : Paulo BONIFACIO
Vérificateur : Benoît GOUILLIEUX
Responsable régional : Yves MÜLLER
Arias A., Paxton H., 2013, First record of the polychaetous annelid Diopatra micrura Pires et al, 2010 in the mediterranean sea, Mediterranean Science, 15(1), 5-8.
Arias A., Paxton H., 2015, The cryptogenic bait worm Diopatra biscayensis Fauchald et al. 2012 (Annelida : Onuphidae), revisiting is history, biology and ecology, Estuarine, Coastal and Shelf Science, 163, B, 22-36.
Arias A., Paxton H., Budaeva N., 2016, Redescription and biology of Diopatra neapolitana (Annelida : Onuphidae), a protandric hermaphrodite with external spermaducal papillae, Estuarine, Coastal and Shelf Science, 174, 1-17.
Arias A., Richter A., Anadon N., Paxton H., 2013, Evidence of simultaneous hermaphroditism in the brooding Diopatra marocensis (Annelida: Onuphidae) from northern Spain, Journal of the Marine Biological Association of the United Kingdom, 93(6), 1533-1542.
Audouin J.V., Milne Edwards H.,1833, Classification des Annélides et description de celles qui habitent les côtes de la France, Annales des sciences naturelles, 1(28), 187-247.
Çinar M.E., Fauchald K., Dagli E., 2014, Occurrence of Diopatra marocensis (Annelida, Onuphidae) in the eastern Mediterranean, ZooKeys, 445, 1–11.
Cunha T., Hall A., Queiroga H., 2005, Estimation of the Diopatra neapolitana annual harvest resulting from digging activity in Canal de Mira, Ria de Aveiro, Fisheries Research, 76, 56-66.
Dağli E., Ergen Z., Ҁinar M.E., 2005, One-year observation on the population structure of Diopatra neapolitana Delle Chiaje (Polychaeta : Onuphidae) in Izmir Bay (Aegean Sea, eastern Mediterranean), Marine Ecology, 26, 265-272.
Dubois S., 2014, Rôles des espèces ingénieurs dans la structure et le fonctionnement des habitats benthiques côtiers, Archives de l'Ifremer, 137p.
Fadlaoui S., Lepchat J.P., Retiere C., 1995, Larval development of the onuphid Diopatra marocensis (Annelida: Polychaeta) from the Atlantic Coast of Morocco, Journal of the Marine Biological Association of the United Kingdom, 75, 957–966.
Fauchald K., Berke S.K., Woodin S.A., 2012, Diopatra (Onuphidae:Polychaeta) from intertidal sediments in southwestern Europe, Zootaxa, 3395, 47-58.
Freitas R., Costa E., Velez C., Santos J., Lima A., Oliveira C., Rodrigues A. M., Quintino V., Figueira E., 2012, Looking for suitable biomarkers in benthic macroinvertebrates inhabiting coastal areas with low metal contamination : Comparison between the bivalve Cerastoderma edule and the Polychaete Diopatra neapolitana, Ecotoxicology and Environmental Safe, 75, 109-118.
Gambi M.C., Castelli A., Giangrande A., Predevedelli D., Zunarelli-Vandini R., 1994, Polychaetes of commercial and applied interest in Italy : an overview. In Dauvin J.C., Laubier L., Reish D.J. (Eds), Actes de la 4ème Conférence internationale des polychètes. Mémoires du Muséum National d’Histoire naturelle, 162, 593-603.
Gil J.C.F., 2011, The European Fauna of Annelida Polychaeta I, Thèse, Universidade de Lisboa, 594p.
Glémarec M., 2015, Les chroniques du Ponant. Variabilité climatique et répartition géographique des espèces marines dans le Nord-Est atlantique tempéré, An aod - les cahiers naturalistes de l’Observatoire marin, 4(2), 1-14.
Paxton H., 1986, Generic revision and relationships of the family Onuphidae (Annelida: Polychaeta), Records of the Australian Museum, 38, 1–74.Paxton H., Arias A., 2014, Brooding deep-water onuphid Polychaetes (Annelida) from the bay of Biscay, Marine Biology Research, 10(9), 892-905.
Paxton H., Fadlaoui S., Lechapt J.P., 1995, Diopatra marocensis, a new brooding species of Onuphidae (Annelida : Polychaeta), Journal of the Marine Biological Association of the United Kingdom, 75, 949–955.
Pires A., Paxton, H., Quintino V., Rodrigues A. M., 2010, Diopatra (Annelida: Onuphidae) diversity in European waters with the description of Diopatra micrura, new species, Zootaxa, 2395, 17-33.
Pires A., Gentil F., Quintino V., Rodrigues A.M., 2012, Reproductive biology of Diopatra neapolitana (Annelida, Onuphidae), an exploited natural resource in Ria de Aveiro (Northwestern Portugal), Marine Ecology, 33(1), 56-65.
Pires A., Freitas R., Quintino, V., Rodrigues A.M., 2012, Can Diopatra neapolitana (Annelida: Onuphidae) regenerate body damage caused by bait digging or predation? Estuarine Coastal and Shelf Science, 110, 36-42.
Quillien N., Le Garrec V., Grall J., 2012, Nouvelles données sur la limite de distribution septentrionale d’Onuphis eremita (Audouin & Milne Edwards, 1833), An aod - les cahiers naturalistes de l’Observatoire marin, 1(1), 15–19.
Rangel L.F., Santos M. J., 2009, Diopatra neapolitana (Polychaeta: Onuphidae) as a Second Intermediate Host of Gymnophallus choledochus (Digenea: Gymnophallidae) in the Aveiro Estuary (Portugal): Distribution Within the Host and Histopathology, The Journal of Parasitology, 95(5), 1233-1236.
Rangel L. F., Cech G., Székely C., Santos M. J., 2011, A new actinospore type Unicapsulactinomyxon (Myxozoa), infecting the marine polychaete, Diopatra neapolitana (Polychaeta: Onuphidae) in the Aveiro Estuary (Portugal), Parasitology, 138(6), 698-712.
Rodrigues A.M., Pires A., Mendo S., Quintino V., 2009, Diopatra neapolitana and Diopatra marocensis from the Portuguese coast: Morphological and genetic comparison, Estuarine, Coastal and Shelf Science 85, 609–617.
Uğurlu E., Duysak Ö., 2020, Bio-ecology and commercial importance of solitary tube worms (Diopatra neapolitana Delle Chaije, 1841), Acta Biologica Turcica, 33(1), 20- 24.
Wethey D.S., Woodin A.A., Berke S.K., Dubois S.F., 2016, Climate hindcasts : exploring the disjunct distribution of Diopatra biscayensis, Invertebrate Biology, 135(4), 345-356.
Woodin S.A., Wethey D.S., Dubois S.F., 2014, Population structure and spread of the Polychaete Diopatra biscayensis along the French Atlantic Coast: Human-assisted transport by-passes larval dispersal, Marine Environmental Research 102, 110-121.
La page de Diopatra micrura dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN
La page de Diopatra neapolitana dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN