Poisson-lime panthère

Cantherhines pardalis | (Rüppell, 1837)

N° 3175

Indo-Pacifique tropical, mer Rouge

Clé d'identification

Corps trapu comprimé latéralement, taille maximale 25 cm
Poche pelvienne susceptible de modifier le profil ventral
Premier rayon de la dorsale épineuse très haut, mais généralement caché dans un sillon
Tête triangulaire, museau formant un angle proche de 90°, lèvres toujours entrouvertes
Couleur de fond : marron, grise, verdâtre ou bleue ; livrées : réticulée, uniforme ou rayée
Dorsale molle, anale et pectorales à membranes translucides et rayons ocre jaune

Noms

Autres noms communs français

Bourse rayon de miel

Noms communs internationaux

Brown leather-jacket, honeycomb filefish, honeycomb leatherjacket, Indo-pacific leatherjacket, leopard leatherjacket, wire-net filefish, wire-netting filefish, shy honeycomb filefish (GB), Cachúa de panel (E), Netz-Feilenfisch (D), Porco melado (P), Heuningkoek-vylvis (Afrique du Sud)

Synonymes du nom scientifique actuel

Monacanthus pardalis Rüppell, 1837
Monacanthus melanuropterus Bleeker, 1853
Monacanthus aspersus Hollard, 1854
Monacanthus houttuyni Bleeker, 1854
Monacanthus kibikib Montrouzier, 1857
Amanses microlepidotus Gray, 1859
Monacanthus brunneus Castelnau, 1873
Monacanthus fuliginosus MacLeay, 1883
Monacanthus fatensis Seale, 1906
Cantherhines melanoides (Ogilby, 1908)
Monacanthus melanistius Regan, 1908
Pseudomonacanthus melanoides Ogilby, 1908
Monacanthus natalensis Gilchrist & Thompson, 1911
Monacanthus laevicaudatus Duncker & Mohr, 1929
Hanomanctus bovinus Smith, 1949

Distribution géographique

Indo-Pacifique tropical, mer Rouge

Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]

Cantherhines pardalis est présent en mer Rouge et dans les zones tropicales et subtropicales de l’océan Indien et du Pacifique Ouest et centre.
Sur la bordure ouest de l’océan Indien, on le trouve du golfe d’Oman à la province du Cap Oriental en Afrique du Sud, avec une distribution vers l’est qui va jusqu’en Thaïlande et à l’île Christmas, en passant par les Comores, Madagascar, les Mascareignes* et les Seychelles.
Dans le Pacifique, on le rencontre du sud du Japon à l’Australie, avec une distribution vers l’est qui s’étend jusqu’à la Polynésie française en passant par la Nouvelle-Calédonie et la plupart des îles comprises dans ces limites.

NB : FishBase donne une référence attestant la présence de l’espèce dans le golfe de Guinée (Atlantique Est), mais elle n’est pas validée par Catalog of Fishes, généralement plus exigeant.

Biotope

On trouve le poisson-lime panthère en milieu corallien sur des fonds sableux, sablo-vaseux ou détritiques* de 1 à 20 mètres de profondeur. On peut le rencontrer dans les herbiers et il a aussi été observé en pleine eau sous des radeaux de sargasses.

Description

Description succincte : ce poisson-lime de taille moyenne peut atteindre 25 cm. Son corps est ovale quand la poche pelvienne* n’est pas distendue. Quand elle l’est, un triangle inversé s’ajoute au profil de l’abdomen*. La tête est triangulaire, avec une petite bouche toujours entrouverte sur les dents antérieures. Quand il est érigé, on peut voir que le premier rayon de la dorsale, situé au-dessus de l’œil, consiste en une longue épine recourbée vers l’arrière. La nageoire caudale est arrondie.

La couleur de fond peut être marron foncé, d’un gris parfois verdissant, ou bleue. Le corps (tête exclue) présente souvent une livrée réticulée évoquant un rayon de miel, mais la livrée peut être uniforme ou rayée par trois paires de bandes horizontales blanches. Une petite selle* blanche couvre le début du pédoncule* caudal. La tête porte de nombreuses lignes orientées vers le museau. Ces lignes sont en général de la même couleur que celle des motifs ornant les flancs mais elles peuvent être jaunes. Une bande blanche marque parfois l’arête du museau. La dorsale molle, l’anale et les pelviennes sont translucides avec des rayons ocre. La caudale est jaunâtre avec des rayons bruns.

Description détaillée :
Morphologie
Le corps est trapu, avec un dos élevé et un profil ventral prononcé. Sa hauteur, mesurée à l’aplomb de l’origine de la nageoire anale, entre environ deux fois dans la longueur standard* (longueur sans la queue). Il est fortement comprimé latéralement. La tête est massive et triangulaire, le museau forme un angle proche des 90°. Le profil dorsal est légèrement bombé entre la nuque et l’origine de la dorsale molle, à partir de laquelle il descend régulièrement vers le pédoncule caudal. Quand la poche pelvienne* n’est pas dilatée le profil ventral est arrondi. Quand elle est complètement distendue, elle altère ce profil au niveau de l’abdomen* en formant un triangle inversé dont le sommet est un angle droit. Le pédoncule caudal est relativement fin (il est 1,6 à 2 fois moins haut que la caudale n’est longue). Les mâles portent un groupe aussi dense que discret de soies* dirigées vers l’arrière devant le pédoncule* caudal et sur ses côtés. Le corps est couvert de petites écailles difficilement visibles qui portent de courtes spinules* orientées vers l’arrière. Chez certains individus, les écailles portent des filaments rectilignes ou arborescents qui peuvent être assez longs. La ligne latérale* n’est pas visible. La taille maximale documentée est de 25 cm, la taille communément rencontrée est de 15 cm.

La tête, plus haute que longue, est massive et triangulaire. Le profil supérieur est concave, de même que le profil inférieur entre la bouche et la gorge. La bouche est petite et terminale avec des lèvres fines toujours entrouvertes sur les dents antérieures des deux mâchoires. La mâchoire inférieure peut être prognathe*. L’œil est haut placé, globuleux et relativement grand, la pupille est piriforme*. Une paire de narines presque accolées se trouve juste devant lui. Une fente branchiale* oblique et légèrement ondulée commence à l’aplomb de la partie postérieure de l’œil, à peu près à la moitié de la distance qui le sépare de la nageoire pectorale, et s’achève devant la base de cette nageoire.

La dorsale épineuse, située au-dessus de l’œil, consiste en deux rayons généralement cachés dans un sillon du tégument*. Elle ne sort de ce sillon qu’en situation de stress ou d’intimidation. Le premier rayon, en forme d’épine légèrement recourbée vers l’arrière, est particulièrement long (sa longueur est à peu près identique à celle du museau). Il est alors bloqué en position érigée grâce au second rayon, beaucoup plus court. Le premier rayon est discrètement denticulé sur son arête antérieure et sur les deux bords de sa partie postérieure.
La dorsale molle et l’anale sont symétriques mais l’anale, plus courte, commence derrière l’aplomb des 5 à 6 premiers rayons de la dorsale molle. La base de ces deux nageoires est gainée par un repli écailleux du tégument.
La nageoire caudale est légèrement arrondie et relativement courte (sa longueur entre moins de 5 fois dans la longueur standard). Les pectorales sont elles aussi courtes et arrondies.
Il n’y a pas de nageoires pelviennes. Elles sont remplacées par un rudiment osseux fixe et hérissé de protubérances pointues.

Couleurs
La couleur de fond est variable : elle peut être marron foncé, gris pâle éventuellement verdissant, gris foncé ou bleue.

Le corps (tête exclue) peut présenter des livrées différentes. Le passage de l’une à l’autre est rapide et dépend de l’humeur du sujet et donc de la situation.
- La livrée réticulée*, qui est la plus commune, est caractérisée par la juxtaposition de taches polygonales plus foncées ou d’une autre couleur que la couleur de fond, ce qui donne à celle-ci l’aspect d’un filet à mailles irrégulières. L’ensemble peut aussi évoquer un rayon de miel, d’où le second nom commun de l’espèce. Ces taches peuvent s’arrondir jusqu’à donner un aspect pommelé à la livrée. Elles sont d’un brun plus ou moins foncé à jaunâtre.
- La livrée uniforme est généralement brun foncé, mais elle peut être grise. On peut souvent observer dans cette livrée des traces fantômes de la livrée réticulée.
- La livrée rayée est caractérisée par trois paires de bandes horizontales blanches qui se surimposent aux livrées précédentes. L’espace entre ces paires est plus large que celui qui sépare leurs deux éléments. La paire supérieure longe le profil dorsal de la fin du sillon de la première dorsale jusqu’à la fin de la dorsale molle ; la paire centrale, dont les bandes sont plus larges et plus espacées, commence derrière la tête et traverse le corps jusqu’au pédoncule caudal inclus. La paire inférieure se situe au-dessus de la nageoire anale.

Quand elle est dilatée, la poche pelvienne s’achève sur un triangle bleu marqué par des taches noires allongées pouvant former des lignes.
Une petite selle* blanche est très souvent visible au tout début du pédoncule caudal, derrière les derniers rayons de la dorsale molle. Certains individus présentent aussi une selle inversée blanche symétrique de la première sur le bord inférieur du pédoncule.

La tête a la même couleur de fond que le corps, mais elle est souvent plus pâle et elle peut jaunir ou bleuir notamment autour de l’œil, de la bouche et sur le menton. Elle est parcourue par un réseau de lignes juxtaposées au dessin très irrégulier qui partent de sa limite postérieure et convergent vers le bout du museau. Ces motifs sont généralement de la même couleur que ceux qui marquent les flancs, dont ils sont souvent un prolongement, mais ils peuvent être jaunes. Ils sont nettement visibles dans la livrée réticulée, un peu moins dans la livrée rayée et beaucoup moins dans la livrée uniforme.
Une bande blanche marque parfois l’arête du museau de l’espace interorbitaire* à la lèvre supérieure. Cette bande estompe ou efface les motifs en lignes dont elle prend la place.
La protubérance enchâssant l’œil est gris-brun cerclée de bleu en bordure. L’iris* est brun.

Les membranes des nageoires dorsale, anale et pectorales sont translucides ou plus ou moins teintées de jaune. Leurs rayons sont jaunes à ocre. Quand elle est déployée (ce qui n’est pas fréquent), la caudale montre des membranes jaunâtres et de forts rayons bruns, les rayons centraux pouvant être plus foncés que les autres. Le rayon extérieur des deux lobes est discrètement surligné de bleu foncé

La livrée nocturne peut consister en un simple verdissement des motifs du corps et de la tête, mais si le stress augmente les motifs noirâtres à noirs suivants apparaissent de façon plus ou moins prononcée sur une couleur de fond très atténuée : une selle au milieu du museau et un bandeau sur l’espace interorbitaire, des anneaux espacés sur l’épine dorsale, une large zone autour des pectorales et dans la partie inféro-postérieure des flancs et de courtes selles sur le dos. Des taches blanches disséminées aléatoirement peuvent apparaître sur l’ensemble du corps. Les motifs en lignes de la tête sont délavés ou disparaissent, et on peut noter un motif en mosaïque noir sur fond blanc sur le bord extérieur de la protubérance portant les yeux.

La livrée de stress reprend tout ou partie de la livrée de nuit.

Espèces ressemblantes

Dans sa distribution, le poisson-lime panthère en livrée uniforme peut être confondu avec Cantherhines sandwichiensis, mais les lignes présentes sur la tête de ce dernier sont cantonnées dans sa partie supérieure et au niveau de la gorge, où elles sont plus discrètes. Elles dessinent de surcroît un labyrinthe, sans converger vers le museau. La fente branchiale est surlignée de bleu et les lèvres sont bleuâtres. Sa caudale est brun foncé et s’achève sur un liseré noir, puis jaune ocre vif. Cette espèce vit dans la frange orientale du Pacifique centre.

Cantherhines fronticinctus est souvent observé avec une livrée rayée qui ressemble à celle de C. pardalis, mais la première moitié de son pédoncule caudal, couverte par un large anneau blanc, permet de différencier les deux espèces. La distribution de C. fronticinctus est indo-Pacifique.

En livrée uniforme brun foncé, Cantherhines pardalis peut être confondu avec C. nukuhiva, mais celui-ci n’a pas de selle blanche au début du pédoncule caudal. Cette espèce vit aux îles Marquises. Il en va de même pour C. rapanui, endémique de l’île de Pâques, et pour C. verecundus, endémique de l’archipel d’Hawaï.

Alimentation

La diète* de l’espèce est peu documentée. L’examen des excréments et des contenus stomacaux de deux individus prélevés au sud du Japon (Kawase et Nakazono, 1994) montre qu’elle est omnivore : elle se nourrit principalement d’algues rouges, vertes ou brunes, mais aussi d’organismes benthiques*, comme des bernacles, des crevettes ou des éponges.

Reproduction - Multiplication

L’espèce est gonochorique* (les sexes sont séparés dès l’origine et ne changent pas au cours de l’existence des individus).

En situation de reproduction, les mâles rivaux se font face en position légèrement oblique, la poche pelvienne dilatée et l’épine dorsale dressée. Chacun fait vibrer son épine dorsale puis ils se chargent et se mordent.
Le mâle fait aussi vibrer son épine dorsale devant la femelle. Il la suit en nageant à l’horizontale ou la pousse du museau pendant qu’elle enfonce le sien dans le tapis d’algues où les ovules* vont être pondus puis fécondés*. Les abdomens* sont au contact pendant l’accouplement, le corps du mâle étant penché sur le côté, mais la fécondation est externe. Les œufs ainsi fertilisés* sont abandonnés par le couple immédiatement après l’accouplement. Ils sont fixés par une substance adhésive sur des algues de la famille des Dictyotacés. Ces algues toxiques sont évitées par les poissons herbivores, de même que par les oursins et les gastéropodes à coquille. Cela explique probablement l’absence de garde des œufs par le ou les géniteur(s), pourtant fréquente chez les Monacanthidés.

Les œufs sont sphériques, leur diamètre est d’environ 0,5 mm et leur vitellus* est vert. L’incubation à une température de 25° dure environ 33 h. A l’éclosion, les larves* mesurent autour de 1,7 mm ; elles commencent à devenir des larves fonctionnelles le quatrième jour. Elles sont pélagiques*.

La post-larve* mesure autour de 4 cm. Sa morphologie ressemble à celle des adultes mais elle est nettement plus étirée, le profil dorsal formant une ligne presque droite de la dorsale épineuse à la caudale. La membrane du premier rayon est noirâtre et le haut du corps, tête incluse, porte de petites taches foncées.

La transformation en juvénile commence à une taille d’environ 6 cm. Un spécimen prélevé à cette taille était argenté avec des petites taches orange disséminées sur le corps.

Le profil général du juvénile dessine un ovale proportionnellement moins long et plus haut que celui de l’adulte. Le profil dorsal de sa tête est plus nettement concave. Il peut adopter toutes les livrées de l’adulte.

Vie associée

Entre autres parasites*, Cantherhines pardalis a les intestins infestés par les vers plathelminthes trématodes Cableia pudica, Lintonium madhaviae, Paraschistorchis seychellensis et P. stenostoma.

Divers biologie

Les individus sont solitaires et plutôt craintifs.

Cantherhines pardalis est diurne*. La nuit, il dort dans les coraux en mordant un petit relief pour se protéger des courants. Sa position en hauteur lui permet en outre d’éviter les ectoparasites* qui profitent du sommeil des poissons qui dorment sur le fond.

La ligne latérale* est généralement indiscernable. Elle part du bord postérieur de l’œil et progresse en ligne droite jusqu’à l’aplomb du dernier quart du sillon dans lequel l’épine dorsale est généralement couchée, puis elle descend obliquement vers l’axe médian du corps et s’arrête sur le pédoncule caudal.

La dorsale épineuse comprend 2 rayons, et la dorsale molle 32 à 36. La nageoire anale a 29 à 32 rayons mous, les pectorales en ont 12 à 14 (généralement 13). Le nombre d’écailles de la ligne latérale* n’est pas documenté à notre connaissance.

Informations complémentaires

La nage du poisson-lime panthère est de type « balistiforme » : la locomotion est assurée par l’oscillation et l’ondulation coordonnées de la dorsale molle et de l’anale ainsi que par les pectorales. La caudale est utilisée pour les déplacements rapides quand ils sont nécessaires. Ce type de nage est adapté à un environnement corallien, dans la mesure notamment où il permet de faire du surplace ou machine arrière, et de tourner sur un faible rayon ou même de pivoter sur son axe.

Randall (1964) propose d‘établir un « complexe Cantherhines sandwichiensis » incluant, outre C. sandwichiensis (frange est du Pacifique centre), C. pardalis (mer Rouge et Indo-Pacifique) et C. pullus (Atlantique), qu’il considère comme des espèces allopatriques* du fait des nombreux caractères diagnostiques qu’elles partagent.

Le plus grand des Monacanthidés est Aluteres scriptus, avec une taille maximale documentée de 110 cm, et le plus petit est probablement Rudarius excelsus, qui ne dépasse pas 2,5 cm.

Statuts de conservation et réglementations diverses

Le statut de Cantherhines pardalis pour l’UICN* est LC (Least Concerned, traduit par « Préoccupation mineure »), ce qui signifie que les informations recueillies sur l’espèce ne permettent pas de la classer dans les autres catégories, notamment dans les trois qui alertent sur une menace (CR : en danger critique d’extinction, EN : en danger, VU : vulnérable). En fonction de quoi elle n’est pas actuellement concernée par des mesures de protection.

Origine des noms

Origine du nom français

Poisson-lime : c’est le nom commun des Monacanthidés, ainsi nommés à cause de leur tégument rugueux et abrasif dû à des écailles armées de spinules.

panthère : traduction du nom d’espèce (voir ci-dessous).

Origine du nom scientifique

Cantherhines : nom composé formé par les mots grecs [kanthos] qui désigne les coins interne et externe de l’œil, et [rhinos], qui signifie nez. Le genre est très succinctement décrit par Swainson en 1839 (On the natural history and classification of fishes, amphibians, & reptiles, or monocardian animals, vol. II, p. 194 et 327). L’auteur ne motive pas le choix du nom de genre. Il se pourrait que ce nom renvoie à la très faible distance séparant les narines des yeux dans les espèces concernées.
L’espèce-type* est Cantherhines sandwichiensis.
Le genre contient actuellement [08/2025] 12 espèces acceptées.

pardalis : ce nom latin désigne la panthère (appelée indifféremment panthère ou léopard en français). L’espèce est décrite en 1837 par le naturaliste et explorateur allemand Wilhelm Peter Eduard Simon Rüppell (1774-1884) sous le nom de Monacanthus pardalis, dans Neue Wirbelthiere zu der Fauna von Abyssinien gehörig. Fische des Rothen Meeres (page 57). Rüppell fait une description approximative de son patron de couleur et ne justifie pas le choix de l’épithète spécifique. En revanche, le dessin illustrant la description (planche 15) est précis et montre un individu en livrée pommelée. Il est donc probable que ce patron de couleurs, qui évoque la robe du léopard (Panthera pardus), soit à l’origine du nom d’espèce.
La localité du type* est El Tor, sur la rive est du golfe de Suez, en mer Rouge.

Classification

Numéro d'entrée WoRMS : 220058

Termes scientifiques Termes en français Descriptif
Embranchement Chordata Chordés Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés.
Sous-embranchement Vertebrata Vertébrés Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux.
Super classe Actinopteri
Classe Teleostei
Ordre Tetraodontiformes Tétraodontiformes Groupe hétérogène mais absence d'écailles imbriquées, ouvertures branchiales réduites, bouche très peu fendue, pelviennes anormales ou absentes.
Famille Monacanthidae Monacanthidés Bourses ou Poissons-lime.
Genre Cantherhines
Espèce pardalis

Nos partenaires

Les textes et images sont sous licence et ne sont pas libres de droit.

Pour les ayants-droits, connectez-vous.

Pour toute demande d'utilisation (exemple d'un formateur Bio de la FFESSM...) contactez nous ici.