Taille moyenne 25 cm, taille maximale 38 cm
Corps marron à gris plus ou moins clairs
Barres verticales foncées en moitié postérieure du corps
Pédoncule caudal jaune-orangé avec deux paires d’épines de même couleur, caudale jaune-orangé
Première dorsale composée de deux épines cachées dans un sillon, la première pouvant être érigée
Arbalétrier gris, bourse à taches blanches, lime beige, poisson bourse de Duméril.
Barred filefish, orange-fin file, white-spotted filefish, yelloweye leatherjacket (GB), Cachúa blanca nieves (E), Lija vagabunda, puerco isleño (Mexique), Pez lija vagabundo (Galapagos), Porco mancha branca (Mozambique), Witkolle-vylvis (Afrique du Sud)
Monacanthus dumerilii Hollard, 1854
Amanses carolae (Hollard, 1854)
Monacanthus howensis Ogilby, 1889
Cantherhines howensis (Ogilby, 1889)
Cantherhines carolae Jordan & McGregor, 1898
Cantherhines albopunctatus (Seale, 1901)
Monacanthus albopunctatus Seale, 1901
Zones tropicales et subtropicales de l'océan Indien et de l’océan Pacifique.
Zones DORIS : ● Indo-PacifiqueOn peut rencontrer cette espèce dans les zones tropicales et subtropicales de l’océan Indien et du Pacifique.
Dans le Pacifique, du nord au sud, sa distribution s’étend du sud du Japon et de Hawaï au nord de la Nouvelle-Zélande et à l’île de Pâques ; vers l’est, elle va jusqu’aux côtes mexicaines et colombiennes.
Cantherhines dumerilii se rencontre dans les récifs coralliens de 1 à 70 m, le plus souvent jusqu’à 35 m.
Description sommaire : poisson-lime de 25 cm de taille moyenne, au corps gris ou marron plus ou moins foncé. La première nageoire dorsale comprend deux épines couchées dans un sillon, la première pouvant être érigée. La seconde dorsale et l’anale sont symétriques, leurs rayons sont orange. Le pédoncule* caudal est orange et porte deux paires d’épines de chaque côté. La caudale est généralement jaune à orange.
Description détaillée :
Le corps dessine une ellipse allongée et est fortement comprimé latéralement. Dans certaines situations, la peau de la partie abdominale peut s’étirer vers le bas jusqu’à former un triangle inversé entre la gorge et l’anus. La hauteur du corps à l’origine de la nageoire anale entre environ 2,3 fois dans sa longueur standard (longueur sans la queue). La taille maximale documentée est de 38 cm ; la taille communément rencontrée est de 25 cm. La peau, couverte d’écailles minuscules armées de spinules*, est rugueuse et ressemble à un cuir. La ligne latérale* est inapparente.
La couleur du corps est uniformément grise ou marron, ces deux couleurs pouvant varier de teintes très pâles à des teintes très foncées. On observe en moitié postérieure du corps jusqu'à 15 barres verticales plus ou moins visibles, d’une teinte plus foncée que la couleur de fond. Chaque barre présente une ligne centrale plus claire qui est souvent indiscernable. Le pédoncule caudal est généralement jaune-orangé. Il porte deux paires d’épines jaunes ou orange incurvées vers l’avant sur chacun de ses côtés. Ces épines sont plus longues chez les mâles que chez les femelles. Le stress peut provoquer l’apparition de nombreuses petites taches rondes et blanches sur le corps.
La tête est haute et longue (sa longueur entre environ 3,3 fois dans la longueur standard), elle dessine un triangle à peu près isocèle dont le sommet serait la bouche. Celle-ci est petite et terminale, avec des lèvres épaisses roses à bleuâtres. Elle est toujours entrouverte et montre de puissantes incisives coniques projetées vers l’avant. Les yeux sont très haut placés et globuleux. L’iris*, doré autour de la pupille, est brun au-delà ; la protubérance charnue qui protège le globe oculaire est jaune, avec un anneau blanc autour de sa base. Deux paires de narines se trouvent dans l’axe horizontal des yeux et très proches d’eux. Une fente branchiale oblique et relativement courte, marquée par une ligne noire, se trouve au-dessus de la nageoire pectorale.
La première dorsale, située au-dessus des yeux, est composée de deux épines couchées dans un profond sillon en temps ordinaire. Quand elle est sortie de son sillon (généralement à des fins d’intimidation), la première épine, particulièrement longue, est bloquée en position érigée grâce à la seconde, qui mesure environ le tiers de sa longueur. La première épine est hérissée de petites dents sur ses parties antérieures et postérieures. Les rayons mous de la dorsale sont séparés de ces deux épines. Cette partie de la dorsale et l’anale sont symétriques, hautes, à rayons jaunâtres et membrane translucide, avec un fourreau à leur base qui est marqué par une ligne brune au contact avec le dos. Les rayons des pectorales sont jaunâtres à membrane translucide. Un rudiment de nageoire pelvienne consistant en trois paires d’écailles est encapsulé dans une poche de peau extensible. La nageoire caudale est arrondie et généralement d’un jaune orangé vif.
La livrée des juvéniles est décrite dans la section consacrée à la reproduction.
Les barres verticales marquant la partie postérieure du corps permettent de ne pas confondre Cantherhines dumerilii avec les autres espèces du genre Cantherhines. En revanche, son proche parent Amanses scopas peut prêter à confusion. Toutefois, les barres verticales dont ses flancs sont marqués sont plus nombreuses et s’étendent vers l’avant jusque derrière les pectorales ; les mâles portent une touffe d’épines et les femelles un « balai » de soies dans la partie postérieure des flancs. De surcroît, son pédoncule caudal et la nageoire caudale sont brun foncé à noirs.
La confusion avec des balistes peut être évitée notamment parce que ceux-ci sont généralement vivement colorés.
Cantherhines dumerilii est principalement corallivore*, mais il peut aussi se nourrir d‘algues et d’invertébrés benthiques* (éponges, oursins, mollusques).
La biologie de la reproduction n’a pas été étudiée chez Cantherhines dumerilii à la date de publication de cette fiche (septembre 2021), à notre connaissance. Toutefois, celle de son très proche parent, C. pardalis, est documentée et pourrait être peu différente de celle de C. dumerilii. Chez C. pardalis les mâles rivaux se font face en position légèrement oblique, la peau de l’abdomen étirée en triangle et l’épine dorsale dressée. Chacun fait vibrer son épine dorsale puis ils se chargent et se mordent. Le mâle fait aussi vibrer son épine dorsale devant la femelle. Il la suit en nageant à l’horizontale ou la pousse du museau pendant qu’elle enfonce le sien dans le tapis d’algues où les œufs vont être pondus et fécondés*. Les abdomens* sont au contact pendant l’accouplement, le corps du mâle étant penché sur le côté. Le couple abandonne les œufs immédiatement après l’accouplement. Les œufs sont sphériques et fixés par une substance adhésive sur des algues toxiques de la famille des Dictyotacés. Ces algues sont évitées par les poissons herbivores, de même que par les oursins et les gastéropodes à coquille, ce qui explique probablement l’absence de garde des œufs par les géniteurs. Les larves* sont pélagiques*, tout comme les juvéniles, qui dérivent sous divers objets flottants jusqu’à trouver un récif propice à leur installation*.
Les juvéniles sont d’abord presque aussi hauts que longs. La première épine dorsale est recourbée vers l’arrière et pourvue d’une membrane postérieure qui rejoint le dos. Le corps est brun foncé parsemé de petites taches blanches et de taches noires plus petites encore et plus nombreuses. Puis le corps s’allonge, l’épine dorsale devient droite et les taches noires disparaissent. Le corps, toujours brun foncé, est couvert de taches blanches de taille variable. Une bande noire à liseré orange marque la base de la seconde dorsale et de l’anale.
L’espèce est solitaire mais elle peut être vue par paires en dehors des périodes de reproduction. Elle est aussi assez farouche, mais certains individus n’hésitent pas à tenter d’intimider l’observateur insistant.
Contrairement à ce qui se lit parfois, la livrée à taches blanches n’est pas spécifique des juvéniles. Dans sa redescription de l’espèce (à l’occasion de la révision du genre de 1964) John E. Randall note que ces taches blanches semblent n’apparaître que chez les individus de taille petite à moyenne (il mentionne un individu de 16,1 cm), autrement dit de jeunes adultes. De surcroît, il semble que cette livrée apparaisse en situation de stress chez les jeunes adultes.
Les Monacanthidés et les Balistidés sont de proches parents. Les principales différences morphologiques sont le nombre d’épines dorsales (deux chez les premiers, trois chez les seconds) et la présence d’écailles plus larges au-dessus des pectorales, ainsi que des rayons ramifiés à l’extrémité des nageoires dorsale et pectorales chez les balistes.
La dentition se compose de six dents dirigées vers l’avant à l’extrémité de la mâchoire supérieure. Les quatre centrales sont coniques à pointe arrondie et les deux latérales, au niveau de la commissure des lèvres, sont en forme de plaque.
La mâchoire inférieure porte six dents, les quatre dents centrales étant fortes et dentelées et les deux latérales petites et peu apparentes.
Pour dormir, les Monacanthidés s’ancrent en mordant un relief dans leur cachette.
La locomotion est assurée par l’oscillation et l’ondulation coordonnées de la seconde nageoire dorsale et de l’anale.
La dorsale comprend 2 rayons durs et de 34 à 39 rayons mous, l’anale se compose de 28 à 35 rayons mous.
Cantherhines dumerilii a la plus vaste distribution parmi les espèces de son genre.
Le nom commun de « poisson-lime » donné aux espèces de la famille des Monacanthidés vient de leur peau couverte d’écailles minuscules et armées de spinules* qui la rendent râpeuse.
Le statut de l’espèce pour l’UICN* est LC (Least Concerned, traduit par « Préoccupation mineure »), ce qui signifie que les informations recueillies sur l’espèce n'incitent pas la classer dans les autres catégories, notamment dans les trois qui alertent sur une menace (CR : en danger critique d’extinction, EN : en danger, VU : vulnérable). Fonction de quoi Cantherhines dumerilii n’est pas actuellement concernée par des mesures de protection.
Monacanthe : des mots grecs [monos], qui signifie « un », et [acanthos], qui signifie « épine ».
Le nom générique français de « monacanthe » est établi par Cuvier en 1817 comme un sous-genre des « Balistes » dans Le Règne Animal distribué d’après son organisation (Tome 2, p. 152). L’auteur précise que les poissons de ce genre « n’ont qu’une grande épine dentelée à leur première dorsale, ou du moins la seconde y est déjà presque imperceptible ». Le mot composé à partir du grec renvoie donc à l’épine érectile de la première dorsale de ces poissons. Ce nom a ensuite été latinisé par Oken en 1817 (Monacanthus) pour devenir un nom de genre qui ne concerne désormais que trois espèces.
rayé : en référence aux barres verticales plus foncées que la couleur de fond présente sur la partie postérieure des flancs.
Cantherhines : nom composé formé par les mots grecs [kanthos], qui désigne les coins interne et externe de l’œil, et [rhinos] qui désigne le nez.
Le genre est très succinctement décrit par Swainson en 1839 (On the natural history and classification of fishes, amphibians, & reptiles, or monocardian animals, vol. II, p. 194 et 327), l’auteur ne motivant pas le choix du nom de genre. Il se pourrait que ce nom renvoie à la très faible distance séparant les narines de l’axe horizontal des yeux dans les espèces concernées.
Le genre contient actuellement 12 espèces acceptées.
dumerilii : l’espèce est décrite par Hollard en 1854 sous le nom de Monacanthus dumerilii (Monographie de la famille des Balistides, Suite 3, Annales des Sciences Naturelles, série 4, vol. 2, pp. 361-363). Il précise à l’issue de la description qu’il dédie cette espèce « au savant illustre qui l’a mise à [sa] disposition », à savoir le médecin et naturaliste André Marie Constant Duméril (1774-1860). L’épithète spécifique « dumerilii » (avec 2 i) est le génitif du nom Dumerilius, sous lequel ce savant a écrit des traités en latin.
L’holotype* « paraît provenir de l’île de France », écrit Hollard. La localité du type* serait donc l’île Maurice (anciennement Isle de France).
Numéro d'entrée WoRMS : 276248
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Super classe | Osteichthyes | Ostéichthyens | Vertébrés à squelette osseux. |
Classe | Actinopteri | ||
Sous-classe | Neopterygii Teleostei | Néoptérygiens Téléostéens | Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées. |
Ordre | Tetraodontiformes | Tétraodontiformes | Groupe hétérogène mais absence d'écailles imbriquées, ouvertures branchiales réduites, bouche très peu fendue, pelviennes anormales ou absentes. |
Famille | Monacanthidae | Monacanthidés | Bourses ou Poissons-lime. |
Genre | Cantherhines | ||
Espèce | dumerilii |
Monacanthe rayé
Cette espèce doit l’un de ses noms communs français et anglais (barred filefish) aux rayures foncées qui marquent la moitié postérieure du corps.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
20/08/2011
Marron
La couleur du corps peut être grise ou marron, ces deux couleurs pouvant être plus ou moins claires ou foncées.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
11/11/2011
Gris
Cet individu est d’un gris relativement soutenu.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
09/08/2014
Presque mauve
Les tons de la robe peuvent être assez variés chez cette espèce. Elle est assez sombre, presque violette chez cet individu.
Cap La Houssaye, La Réunion (974), océan Indien, 10 m
25/08/2011
Très pâle
Ce gris souris très pâle est rarement arboré. Notez le pâlissement corrélatif de la couleur orange, généralement vive, du pédoncule caudal et de la nageoire caudale.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
04/09/2009
Rayons durs de la dorsale
Les rayons durs de la dorsale consistent en deux épines, l’une longue et forte et l’autre petite.
La seconde épine sert à bloquer la première quand elle est érigée en situation de stress.
Les deux sont couchées dans un profond sillon en situation normale, comme c’est le cas pour cet individu.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
22/12/2010
Pédoncule caudal armé
Le pédoncule caudal porte deux paires d’épines jaunes ou orange incurvées vers l’avant. Ces épines peuvent avoir un rôle défensif ou offensif.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
31/05/2019
Stress
L’individu photographié mesurait autour de
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
17/08/2011
Très comprimé
Le corps est très comprimé, ce qui donne à la tête vue de dessus un aspect très particulier.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
17/08/2011
Dentition
La bouche est toujours entrouverte. Quand elle est ouverte, on distingue clairement de puissantes incisives coniques projetées vers l’avant. Cet individu est en train de menacer l’observateur, probablement jugé trop insistant.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
18/01/2012
Juvénile
Le juvénile a un corps trapu, de couleur brun foncé parsemé de taches blanches et de taches noires plus petites et plus nombreuses. Les taches noires sont difficilement visibles sur cette photo, mais on peut en distinguer sur le dos de l’individu.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
15/05/2013
De nuit
Les livrées de nuit ne diffèrent pas de celles de jour.
Le gros plan (en bas) montre une caractéristique commune aux monacanthes dans l’attitude liée au sommeil : dans une cachette, ils s'ancrent à un relief quelconque. Ce comportement, outre qu’il les protège des aléas du courant, leur permet probablement de résister à la traction d’un prédateur qui les aurait saisis par la queue.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
11/12/2011
Nettoyage de nuit
Cet individu semble être déparasité par la petite crevette nettoyeuse Urocaridella antonbruunii.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
15/12/2011
Interaction
Difficile de dire à quoi correspond ce ballet dans les comportements de l’espèce : un problème de frontière territoriale, de même qu’un comportement lié à la reproduction, auraient exigé au moins l’érection de la première épine dorsale, ce qui n’est pas le cas ici.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
05/08/2017
Distribution : à La Réunion
Individu réunionnais, rencontré à
Les Deux Arches, St-Leu, La Réunion (974), océan Indien, 20 m
21/02/2011
Distribution : en Nouvelle-Calédonie
La distribution de l’espèce va des côtes est-africaines aux côtes d’Amérique Centrale.
Cet individu a été photographié au nord-est de la Nouvelle-Calédonie, sur le récif Doïman.
Cathédrale, récif Doïman, Nouvelle-Calédonie (988), océan Pacifique, 9 m
28/10/2018
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Bussing W.A., R.J. Lavenberg, 1995, Monacanthidae. Cachúas, lijas, In Fischer W., Krupp F., Schneider W., Sommer C., Carpenter K.E. and Niem V. (eds.), Guia FAO para Identification de Especies para lo Fines de la Pesca. Pacifico Centro-Oriental, Vol. III, FAO, Rome, 1280.
Eyal G., Eyal-Shaham L., Loya Y., 2011, "Teeth-anchorage": sleeping behavior of a Red Sea filefish on a branching coral, Coral Reefs, 30 (3), 707.
Kawase H., Nakazono A., 1994, Reproductive behavior of the honeycomb leatherjacket, Cantherhines pardalis (Monacanthidae), at Kashiwajima, Japan, Japanese Journal of Ichthyology, 41, 80-83.
Randall J.E., 1964, A Revision of the Filefish Genera Amanses and Cantherhines, Copeia, 1964(2), 331-361.
La page de Cantherhines dumerilii sur le site de référence de DORIS pour les poisson : FishBase
La page sur Cantherhines dumerilii dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN