Taille maximum documentée 42 cm
Mâle bleu à vert olive avec, le plus
souvent, une barre verticale plus claire derrière les pectorales
Tous les mâles : lèvres bleues et barre bleue entre les yeux
Écailles avec une ligne verticale bleue ou verte à bords foncés chez les mâles
Femelles brun rouge avec des lignes horizontales de points bleus cerclés de noir sur le corps
Nombreuses lignes bleues bordées de noir de taille et de forme variables sur la tête chez les femelles
Labre bleu, pintade (Maurice), Tamarin (Seychelles)
Cuvier’s tamarin, Cuvier’s wrasse, pearl wrasse, spotted wrasse fish, bluespotted wrasse, bluespotted tamarin, diamond wrasse, spotted chisel-tooth wrasse, spotted rare wasse (GB), Bodião pintalgado (P), N'tsime (Comores), Blougespikkelde tamarin (Afrique du Sud), Keling batik (Indonesie), Labayan, mul-mul, bugok, tamago, lubayan, bankilan, bungat, dulas, isdang bato, mameng, banog, danlugan, pirat-pirat, pilo-pilo (Philippines), Gaaguluug (Micronésie) Udoudungelel (Palau), Po'ou (Tahiti)
Anampses diadematus Rüppell, 1835
Anampses lineolatus Bennett, 1836
Anampses chlorostigma Valenciennes, 1840
Anampses viridis Valenciennes, 1840
Anampses rubroviridis Liénard, 1891
Anampses taeniatus Liénard, 1891
Anampses pulcher Regan, 1913
Anampses tinkhami Fowler, 1946
Mer Rouge et Indo-Pacifique tropical et subtropical
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge] Le labre constellé peut être rencontré en mer Rouge, dans l’océan Indien et dans les zones tropicales et subtropicales de l’océan Pacifique.
Dans l’océan Indien, on le trouve depuis les côtes est et sud de l’Afrique jusqu'à l’Australie, en passant par les Comores, Madagascar, les Seychelles et les Mascareignes.
Dans le Pacifique, il est présent d’ouest en est de l’Indonésie à l’île de Pâques et, du nord au sud, du sud du Japon aux îles Kermadec. Cependant, il n’est pas signalé à Hawaï, où il est « remplacé » par Anampses cuvier.
Cette espèce privilégie les zones de mode battu des lagons et des côtes rocheuses, mais on peut la trouver dans des zones plus calmes. Elle se rencontre de 1 à 30 m.
Le corps est ovale avec un dos élevé et un arc ventral prononcé. Il est modérément comprimé latéralement. Sa hauteur (distance entre la base du troisième rayon dur de la dorsale et la base du premier rayon des pelviennes) entre environ de 2,3 à 3 fois dans sa longueur standard (longueur sans la queue). La taille maximale documentée est de 42 cm. L’espèce est dimorphique* (les mâles sont plus grands que les femelles et leur corps est plus haut) et dichromatique* (mâles et femelles sont de couleurs différentes).
Mâle : la couleur dominante est bleue ou vert olive. Chez la plupart des individus, une large barre de teinte plus claire marque les flancs du sixième rayon dur de la nageoire dorsale à la partie abdominale en passant derrière les pectorales ; elle peut être plus courte chez certains individus. Les écailles portent une ligne verticale au tracé irrégulier bleue ou verte à bords foncés, sauf sur la tête (qui ne porte pas d’écailles) et dans la partie abdominale, où ces lignes peuvent être obliques ou verticales. A proximité immédiate de la nageoire dorsale, ces lignes sont le plus souvent réduites à un point suivi de tirets obliques.
La tête est massive. Elle porte de fines lignes bleues de taille et d’orientation diverses, souvent peu distinctes. Une large bande bleue marque l’espace interorbital antérieur. Cette bande peut être bordée de noir. La bouche est terminale et de petite taille. Les lèvres sont bleu vif.
Les nageoires dorsale et anale ont une base et une large bande marginale bleu turquoise encadrant une zone rose saumon. Au milieu de cette zone, se trouvent une ligne de tirets obliques bleus sur la dorsale et une ou deux bandes bleues sur l’anale.
La caudale alterne les mêmes couleurs, les rayons extérieurs étant bleus ; elle est tronquée à légèrement arrondie. Les pectorales ont une base foncée à noire à liseré bleu. Les deux premiers rayons sont bleus sur la plus grande partie de leur longueur, cette couleur régressant rapidement vers la base pour les suivants. Les pelviennes alternent le bleu et le rose.
Femelle : la couleur dominante est brun rouge plus ou moins foncé à olivâtre, avec la zone abdominale tirant vers l’orange et l’extrémité postérieure du pédoncule* caudal souvent jaunâtre. Chaque écaille est marquée d’une tache bleue cerclée de noir de l’arrière de la tête au pédoncule caudal, ces marques formant des lignes horizontales de points bleus sur le corps. De nombreuses lignes bleues bordées de noir, de taille et de forme variables, sont présentes sur la tête, les plus longues rayonnant autour de l’œil.
Les nageoires dorsale et anale sont brun rouge avec un liseré bleu et une ligne sub-marginale noire. Chacune porte une ligne pointillée de tirets bleus à sa base et deux ou trois séries de taches rondes bleues cerclées de noir en son milieu.
La nageoire caudale, légèrement arrondie, est brun foncé et porte quelques taches bleues cerclées de noir. Une petite barre orange à liseré noir marque la partie antérieure de la base des nageoires pectorales, leur partie postérieure étant noire à liseré bleu. Les pelviennes sont ocre rouge, le premier rayon étant bleu.
La livrée des juvéniles est décrite dans la section Reproduction.
Le mâle peut être confondu avec ceux d’autres espèces appartenant à son genre, aux différences suivantes près :
La femelle peut être confondue avec celle d’autres espèces appartenant à son genre, aux différences suivantes près :
Anampses caeruleopunctatus se nourrit de crustacés, de mollusques et de vers polychètes.
La reproduction provoque la constitution de harems, dans un territoire donné sur lequel les mâles patrouillent. La bande bleue interorbitale, les lèvres et la barre claire présente derrière les pectorales sont alors d’une couleur plus vive qu’à l’accoutumée. Ils déploient parfois leur nageoire caudale durant les patrouilles. Ils tournent au-dessus des femelles pour leur indiquer leur disponibilité à l’accouplement, mais ce sont les femelles qui décident du moment opportun. L’émission des gamètes* se fait de façon synchrone à l’apex* d’une montée très rapide dans la colonne d’eau. Des pontes ont été observées en début d’été, après la marée haute.
Le dimorphisme* sexuel est établi dans cette espèce. En revanche, l’hermaphrodisme* protogyne* ne l'est pas mais est considéré comme probable. Cependant, dans la mesure où des livrées intermédiaires entre celle des femelles et celle des mâles sont observables sur le terrain, de même que des intermédiaires entre juvéniles et femelles exclusivement, il est légitime de penser que l’espèce est bien hermaphrodite* protogyne*, comme de nombreuses autres espèces de labres. La livrée de la femelle marquerait donc une phase initiale, et celle du mâle une phase terminale.
Juvéniles : la couleur dominante des juvéniles est d’abord vert céladon très pâle avec quelques groupes d’écailles plus foncées, notamment sous les yeux, et quelques taches blanches éparses sur les flancs.
Puis la couleur de fond passe au vert jaunissant ou au beige clair et des zones vert olive plus foncées apparaissent sur le corps et les nageoires. Des lignes horizontales de tirets blancs apparaissent discrètement sur les flancs. Les nageoires impaires présentent une bande marginale brun clair à liseré blanc et la dorsale porte une marque noirâtre diffuse entre les quatrième et cinquième rayons durs.
La couleur dominante passe ensuite au gris pâle, des rangées d’écailles noirâtres apparaissent entre les lignes de tirets blancs, la nageoire anale et l’extrémité postérieure de la dorsale deviennent brun rouge.
L’étape suivante montre un désordre de très nombreux points et tirets blancs mal alignés sur fond brun rouge, avec des taches blanches mieux organisées sur la tête et sur les nageoires dorsale et anale.
La livrée de la très jeune femelle (livrée initiale) présentera le même patron que la femelle adulte à l’exception de la tête, qui portera un certain temps des taches rondes cerclées de noir en place des lignes bleues de son aînée.
Le genre est caractérisé par un aspect singulier de sa dentition : les deux paires de canines situées en avant des mâchoires sont dirigées vers l’avant et recourbées, mais elles le sont vers le haut pour la mâchoire supérieure, et vers le bas pour l’inférieure. Elles se touchent au niveau de leurs parties convexes quand la bouche est fermée, ce qui est probablement destiné au broyage de la carapace des crustacés, qui sont la nourriture principale de ces espèces. Les autres dents sont minuscules, le travail de trituration des proies étant assuré par des dents pharyngiennes*.
Les juvéniles ont un comportement particulier pour assurer leur protection : en cas de stress, ils se laissent emporter par le courant en position oblique en faisant onduler leur corps, la tête fréquemment orientée vers le substrat et leurs larges nageoires impaires déployées, de façon à ressembler à un débris d’algue pris par le courant. Leur couleur verte ou beige favorise la confusion. Contrairement aux adultes qui peuvent fréquenter à l’occasion des zones calmes, on ne trouve les juvéniles qu’en mode battu, ce qui est peut-être nécessité par cette technique de camouflage.
On peut observer cette espèce en groupes ou par paires, mais on trouve aussi des individus isolés.
L’espèce est diurne et se cache dans le sable la nuit. Ce comportement est aussi observable de jour, pour se cacher à l’approche d’un prédateur.
La nageoire dorsale comprend 9 rayons durs et de 11 à 13 rayons mous, la nageoire anale comprend 3 rayons durs et de 11 à 13 rayons mous. La ligne latérale* comprend 27 écailles. Elle est continue et bifurque vers l’axe médian du corps au niveau du sixième rayon mou de la dorsale.
Le dichromatisme* sexuel chez les poissons n’est bien connu que depuis la seconde moitié du XXe siècle, ce pourquoi les mâles et les femelles d’une même espèce dichromatique ont souvent été décrits comme deux espèces distinctes auparavant. C’est le cas d’Anampses caeruleopunctatus, décrit par Rüppell en 1829 d’après une femelle (comme le confirme s’il en était besoin le dessin dédié de la planche suivant la description), le même auteur décrivant le mâle en 1835 sous le nom d’Anampses diadematus. Le mâle a encore été décrit par Benett en 1836 sous le nom d’Anampses lineolatus, et la description d’Anampses chlorostigma par Valenciennes, publiée en 1840, le concerne aussi. Quant à la femelle, elle a été décrite sous les noms d’Anampses pulcher par Reagan en 1913 et d’A. thinkhami par Fowler en 1946. Enfin, il a fallu attendre 2013 pour qu’Anampses viridis soit considéré comme la phase terminale (mâle) d’A. caeruleopunctatus et placé dans la synonymie du taxon.
Labre : le mot vient du nom scientifique de la famille des Labridés. Ce nom de famille est issu du mot latin [labrum], qui signifie lèvre, en référence aux lèvres généralement charnues des poissons de ce groupe, et probablement aussi à leur voracité bien connue.
constellé : le mot latin [constellatus] signifie « situé dans la même constellation », [stella] se traduisant par étoile. Ce terme renvoie aux lignes horizontales d’ocelles bleus présents sur le corps de la femelle, qui peuvent évoquer un groupement d’étoiles, autrement dit une constellation.
Anampses : ce nom est dérivé du verbe grec [anakámpto], signifiant recourber, se recourber. Il est proposé par Valenciennes, qui dit l’avoir choisi à cause de la dentition très particulière de ces labres, incluant deux canines recourbées vers le haut sur la mâchoire supérieure et deux canines recourbées vers le bas sur la mâchoire inférieure. Il est d’abord repris par Cuvier dans la seconde édition du Règne animal (Tome II p. 259) pour isoler un sous-genre voisin des girelles, puis par Quoy et Gaimard, descripteurs du genre en 1824.
L’espèce-type* est Anampses cuvier, ainsi nommée en l’honneur du grand naturaliste français et de son travail sur ce groupe.
Le genre contient actuellement 13 espèces acceptées.
caeruleopunctatus : ce mot est composé des deux termes latins, [caeruleus] qui signifie bleu foncé et [punctum] qui se traduit par « formant un point ». Il signifie donc « ponctué de bleu » et décrit la livrée de la femelle, d’après laquelle l’espèce a été décrite.
La localité du type se trouve en mer Rouge. La description de Cuvier en 1839 se base sur un spécimen rapporté de l’île Maurice (alors Isle-de-France).
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Super classe | Osteichthyes | Ostéichthyens | Vertébrés à squelette osseux. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Sous-classe | Neopterygii Teleostei | Néoptérygiens Téléostéens | Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées. |
Super ordre | Acanthopterygii | Acanthoptérygiens | Rayons épineux aux nageoires, écailles cycloïdes ou cténoïdes, présence d'une vessie gazeuse et pelviennes thoraciques ou jugulaires, sans être systématiquement présents, sont des caractères que l'on ne rencontre que chez les Acanthoptérygiens. |
Ordre | Perciformes | Perciformes | Nageoires pelviennes très rapprochées des nageoires pectorales. |
Sous-ordre | Labroidei | Labroïdes | Une seule dorsale, dents molariformes formant un puissant appareil masticatoire. |
Famille | Labridae | Labridés | Lèvres épaisses. |
Genre | Anampses | ||
Espèce | caeruleopunctatus |
Version bleue
La couleur dominante de la livrée du mâle peut être bleue ou vert-olive.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
07/07/2012
Version verte
La livrée de ce mâle est à dominante verte, mais les marques bleues caractéristiques présentes sur le museau et les nageoires ne changent pas de couleur.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
04/07/2011
Version panachée
Cet individu présente une synthèse peu fréquente des deux couleurs dominantes possibles pour la livrée du mâle : la partie antérieure est verte et la partie postérieure est bleue.
Thaïlande, Indo-Pacifique
21/02/2017
Tête
Ce gros plan permet de constater d’une part que la tête ne porte pas d‘écailles, d’autre part qu’en dehors des lèvres bleues et de la barre de même couleur marquant l’espace interorbital antérieur, la tête du mâle ne porte que très peu de marques de couleur. Elles peuvent cependant être plus nombreuses chez certains individus, notamment sur la nuque.
Notez, en bas à droite, l’évacuation du sédiment par les opercules après une bouchée prise sur une paroi.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
22/10/2011
Lignes bleues
Les écailles des flancs portent une ligne verticale bleue ou verte bordée d’une teinte plus foncée. Ces lignes deviennent horizontales ou obliques sur la partie abdominale, où elles se transforment le plus souvent en tirets.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
02/04/2016
Vue de dessus
Les lignes caractéristiques qui marquent les écailles partent de la base de la dorsale, où elles sont d’abord réduites à des points et des tirets obliques. Cette vue plongeante permet aussi de voir le patron de couleur des pectorales : les deux premiers rayons sont bleus sur la plus grande partie de leur longueur, cette couleur régressant rapidement vers la base pour les suivants.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
04/07/2011
Femelle
La livrée de la femelle diffère fortement de celle du mâle. La couleur dominante est un brun rouge constellé de taches bleues cerclées de noir. La tête est ornée de lignes bleues de longueur et de tracé variables selon les individus, mais chez la plupart certaines de ces lignes rayonnent à partir des yeux.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
13/11/2013
Juvénile
La livrée de ce juvénile est un vert jaunissant brouillé de zones vert olive.
La présence de l’observateur l’incite au comportement de camouflage typique des juvéniles du genre : une nage lui donnant l’aspect d’un débris d’algue emporté par le courant.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
14/04/2012
Phase intermédiaire juvénile-femelle
La livrée de cet individu montre qu’il est en transition du stade juvénile vers la phase initiale (femelle). On observe de très nombreux points et tirets blancs mal alignés sur fond brun rouge, avec des taches blanches mieux organisées sur la tête ainsi que sur les nageoires dorsale et anale.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
13/02/2013
Jeune femelle
Cet individu est une très jeune femelle. Ce qui se déduit non seulement de sa taille, mais également de la présence de taches rondes sur la tête en lieu et place des lignes décorant celle de ses aînées, ainsi que du large liseré translucide qui borde la nageoire caudale.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
13/02/2013
Phase intermédiaire femelle-mâle
Cet individu est ce qu’on appelle un « intermédiaire », autrement dit une femelle en train de muter vers le sexe opposé. Cela se voit au mélange des deux types de marques sur les écailles, à l’effacement des lignes bleues sur la tête et à la couleur jaunâtre présente en fin de pédoncule caudal et sur la nageoire caudale.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
02/03/2013
Alimentation
L’espèce se nourrit de crustacés, de mollusques et de vers polychètes, qu’elle chasse le plus souvent sur le substrat.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion, océan Indien, 1,5 m, en PMT
04/07/2011
Distribution : à Mayotte
Une femelle mahoraise.
Mayotte, océan Indien, 1,5 m, en PMT
08/01/2013
Distribution : en Thaïlande
L’espèce a une large distribution indo-Pacifique incluant la mer Rouge. Cet individu a été photographié en Thaïlande.
Thaïlande, Indo-Pacifique, 15 m
23/02/2017
Quid des points bleus indiqués par le nom caeruleopunctatus ?
Le fait qu'E. Rüppel ait, dans sa publication initiale de 1829, décrit une femelle explique pourquoi le nom qu'il a donné à cette espèce indique qu'elle est ponctuée de bleu (caeruleopunctatus), alors que le mâle est dépourvu de cette caractéristique.
Reproduction extraite de la publication Rüppell W.P.E.S., 1829, Atlas zu der Reise im nördlichen Afrika. Fische des Rothen Meers, Part 2, pp. 42-43.
Reproduction de documents anciens
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Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Colin P.L, Bell L.J., 1991, Aspects of the spawning of labrid and scarid fishes (Pisces: Labroidei) at Enewetak Atoll, Marshall Islands with notes on other families, Environmental Biology of Fishes, 31, 229-260.
Cuvier G., Valenciennes A., 1839, Histoire Naturelle des Poissons, Tome quatorzième, Suite du Livre seizième, Chap. XI, p.3.
Quoy J.P., Gaimard J.R.C., 1824, Voyage autour du monde, entrepris par ordre du roi, sur les corvettes de S.M. l'Uranie et la Physicienne, pendant les années 1817, 1818, 1819 et 1820, Histoire naturelle, Zoologie, Chap. IX, pp. 276-277.
Randall J.E., 1972, A revision of the labrid fish genus Anampses, Micronesica, 8(1-2), 151-190.
Rüppell W.P.E.S., 1829, Atlas zu der Reise im nördlichen Afrika. Fische des Rothen Meers, Part 2, pp. 42-43.
Russell B.C., Craig M.T., 2013, Anampses viridis Valenciennes 1840 (Pisces: Labridae)–a case of taxonomic confusion and mistaken extinction, Zootaxa, 3722(1), 083-091.
La page sur Anampses caeruleopunctatus dans le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase