Gobie avec une taille maximale documentée de 11 cm
Tache brun foncé au-dessus de l’opercule
Cinq barres transversales grisâtres à noires sur les flancs
Deux à trois séries longitudinales de taches bleu turquoise sur les flancs
Ocelle noir ou rougeâtre bordé de points bleus sur la première dorsale et la caudale
Femelle : six ou sept barres bleu pâle bordées de noir en partie inférieure de la première moitié du corps
Gobie galone, gobie galonne
Half-barred goby, halfbarred goby (GB), Ghiozzo (I), Binden-Grundel (D), Baigalhi funna (Maldives)
Gobius semicinctus Bennett, 1833
Océan Indien Ouest
Zones DORIS : ● Indo-PacifiqueCette espèce se rencontre dans l’ouest de l’océan Indien (mer Rouge exclue), des côtes de l’Afrique de l’Est au Sri Lanka, aux Maldives, aux Chagos, aux Seychelles, à Madagascar et aux Mascareignes (La Réunion, l'île Maurice, Rodrigues et les petites îles proches).
De récents signalements en mer d’Andaman et à Bali demandent à être confirmés.
Le gobie à demi-bandes est une espèce benthique* qui privilégie les fonds sablo-détritiques* des zones protégées des récifs, ainsi que les herbiers et les fonds boueux des estuaires. On peut le trouver de 1 à 20 mètres.
Description sommaire : gobie de taille moyenne (max : 11 cm) au corps fuselé et comprimé latéralement, de couleur gris vert à brun rouge avec trois séries longitudinales de taches turquoise et cinq barres transversales noirâtres plus ou moins distinctes sur les flancs. On observe une tache brun foncé au-dessus de l’opercule*, et un ocelle* noir à rougeâtre bordé de points bleus sur la dorsale épineuse et sur la caudale. La livrée des femelles est caractérisée par six ou sept barres bleu pâle bordées de noir dans la partie ventrale du corps.
Description détaillée :
Le corps est long, fuselé et comprimé latéralement. Sa hauteur (calculée à l’aplomb du troisième rayon dur de la dorsale) entre de 3,3 à 4,6 fois dans sa longueur standard (longueur sans la queue). Le pédoncule* caudal est large. La taille maximale documentée est de 11 cm.
La couleur de fond est un gris verdâtre plus ou moins foncé qui peut tendre au brun rouge. Cette couleur est souvent plus claire dans le tiers antérieur du corps. Une tache brun foncé, plus ou moins nettement visible selon les individus, se trouve au-dessus de la limite supérieure de l’opercule. Cinq barres transversales grisâtres à noires de largeur variable marquent les flancs : la première commence sous la dorsale épineuse et la dernière se situe sur le pédoncule caudal. Ces barres peuvent être difficilement perceptibles dans les livrées foncées, ou réduites à des lignes dans certaines livrées claires. Plusieurs séries longitudinales de taches rouges à peu près circulaires s’étendent entre le front et la partie antérieure du dos, jusque sous la dorsale épineuse ; les séries partant de la partie postérieure de l’œil se prolongent souvent jusqu’à la moitié de la dorsale molle. Cinq à sept taches blanchâtres, de forme irrégulière et très espacées, sont distribuées le long du profil dorsal, les premières sous la dorsale épineuse, la dernière sur le pédoncule caudal. Deux à trois séries longitudinales de taches bleu turquoise de forme très irrégulière marquent les flancs. La première, parfois blanchâtre, commence au-dessus de la nageoire pectorale, la seconde derrière cette pectorale et la troisième, très irrégulière et souvent réduite à une dissémination aléatoire de petites taches bleues, commence sous la pectorale et longe la partie supérieure de l’abdomen*. En dehors de ces lignes, de nombreuses écailles sont marquées d’un point bleu, notamment dans la moitié postérieure du corps.
La tête est déprimée (aplatie) de l’espace interorbitaire à la nuque. Préopercule* et opercule sont concaves. Le museau est arrondi tant de profil que vu de dessus. La bouche est terminale, oblique et protractile* ; elle est très large, les lèvres sont épaisses. Les narines antérieures sont tubulaires, les narines postérieures sont plus proches des antérieures que des yeux.
Les yeux, en position dorsolatérale, sont proéminents et globuleux, l’iris* est doré. Seuls le tiers supérieur de l’opercule et la nuque portent des écailles. Une bande brune, parfois peu distincte, part de la pointe du museau, traverse l’œil et se prolonge sur le préopercule. La partie supérieure du museau porte des taches rouges plus petites que celles qui lui succèdent derrière l’espace interorbitaire. De nombreuses taches bleu clair bordées de noir de taille et de forme variables ornent les lèvres, la joue et l’opercule.
La dorsale épineuse est séparée de la dorsale molle ; elle est plus courte et plus haute qu’elle, avec des membranes fortement échancrées. Ses rayons sont fins et flexibles. Les deuxième, troisième et quatrième rayons sont prolongés par des filaments plus ou moins longs. La dorsale molle et l’anale sont longues, hautes et régulières ; elles s’achèvent en pointe et sont à peu près symétriques. La caudale est longue et très arrondie.
La couleur de fond de ces trois nageoires (qu’on appelle les nageoires « impaires ») est un brun rougeâtre plus moins prononcé, la caudale étant toujours plus claire.
- Une série de grosses taches rondes et rouges longe la base de la dorsale épineuse ; une ligne oblique de taches rouges plus petites se trouve entre les trois premiers rayons, et on observe un ocelle noir à rougeâtre entouré de points bleus derrière le quatrième rayon. Le dernier tiers des quatre derniers rayons est marqué par une ligne brune bordée de bleu. De nombreuses petites taches bleu clair sont distribuées entre ces motifs. Les filaments sont brun rouge à noirâtres.
- La dorsale molle présente une multitude de petites taches bleues et de nombreuses taches rondes et rouges distribuées aléatoirement. Elle porte une large bande distale* brun grisé à liseré bleu pâle précédée d’une ligne de petites taches bleues et noires.
- Le premier tiers longitudinal de l’anale est brun foncé et porte deux séries de grosses taches bleues, puis vient une large bande plus claire avec des lignes verticales brun foncé accompagnant les rayons, entre lesquelles se trouve une multitude de petites taches bleues ; une bande distale* gris foncé à liseré bleu pâle couvre toute la longueur de la nageoire.
- La caudale présente un large liseré foncé sur tout son pourtour et un ocelle noir ou rougeâtre bordé de points bleus proche de la partie supérieure de sa base. Certains individus peuvent présenter en outre de une à cinq petites taches noires cerclées de bleu pâle, réparties à proximité des bords supérieur et inférieur de la nageoire. De nombreuses petites taches d’un bleu très pâle plus ou moins alignées marquent les membranes.
- Les nageoires pectorales sont larges, assez longues, et arrondies. Leurs membranes sont translucides.
- Les parties postérieures des pelviennes sont soudées et forment ainsi un long et large éventail de forme presque conique quand elles sont déployées. Le premier rayon de chacune est un court rayon dur relié par une membrane (dite « frenum ») au rayon dur de l’autre nageoire. Leur couleur va du gris pâle au gris foncé à noirâtre avec un fin liseré blanc.
La livrée de la femelle est caractérisée par six ou sept barres bleu pâle bordées de noir dans la partie inférieure de la première moitié du corps, de l’arrière des pectorales à l'aplomb de la moitié de l’anale. Les nageoires impaires sont plus discrètement ornées que celles du mâle à l’exception de la dorsale épineuse.
La livrée des juvéniles ne diffère pas sensiblement de celle des adultes.
Dans sa distribution restreinte à l’ouest de l’océan Indien, Amblygobius semicinctus ne peut éventuellement être confondu qu’avec une espèce de son genre :
A. semicinctus se nourrit d’algues filamenteuses, de petits crustacés (amphipodes, copépodes, crevettes) et de vers polychètes qu’il capture en prenant des bouchées de sable. Ces bouchées sont ensuite évacuées par les ouïes après filtration des éléments nutritifs.
Peu de choses sont documentées sur la biologie de la reproduction chez A. semicinctus à la date de publication de cette fiche (septembre 2021). L’espèce est connue pour être monogame, les couples partageant ou non le même territoire. Le mâle creuse plusieurs terriers en évacuant avec sa gueule le sédiment sous un débris corallien ou une roche. L’un de ces terriers est dédié à la reproduction. Le mâle assure la garde et l’entretien des œufs.
A titre indicatif, voici quelques informations issues de deux études sur la reproduction chez Amblygobius phalaena, morphologiquement proche d’A. semicinctus et d’écologie comparable : la première (Hernaman et Munday, 2005a) établit que la taille moyenne à la maturité sexuelle est d’environ 6 cm (6 mois) pour les femelles et 5 cm (environ 5 mois) pour les mâles. La seconde étude (Takegaki, 2000) relate que le mâle comme la femelle attaquent les poissons qui s’approchent des terriers et que, si le mâle est prélevé, la femelle s’occupe des œufs. Les œufs sont fixés sur le plafond du terrier. Des mâles ont été observés immobiles, l’arrière du corps engagé dans l’entrée du terrier : l’auteur suppose qu’ils créent alors un courant avec leur caudale pour ventiler les œufs. Un mâle a été observé en aquarium sous la grappe d’œufs, en train de la ventiler avec ses pectorales tout en frétillant du corps. Les terriers ont une forme en L avec une seule ouverture, ou en U avec deux ouvertures, et mesurent de 20 à 30 cm de longueur. Les accouplements ont lieu peu avant les pleines et nouvelles lunes. La femelle pond entre 37000 et 38000 œufs ovoïdes d’environ 1,6 mm de longueur. Les larves* éclosent au bout de trois ou quatre jours, elles mesurent alors environ 2,5 mm.
Cette espèce démersale* ne s’éloigne jamais beaucoup du fond.
La dentition de l’espèce consiste en une rangée de canines recourbées vers l’arrière dans la partie antérieure des deux mâchoires. Les deux canines les plus latérales de la mâchoire inférieure sont beaucoup plus longues que les autres et fortement rabattues vers l’arrière.
L’espérance de vie chez A. semicinctus n’est pas connue. A titre indicatif, l’espérance de vie maximale chez A. phalaena, établie d’après un échantillon de 134 individus, est d’environ 14 mois, et celle d’A. bynoensis va de 12 mois chez les femelles à 13 mois chez les mâles (échantillon de 153 individus).
La dorsale épineuse comprend 6 à 7 rayons durs, la dorsale molle de 14 à 15 rayons mous. L’anale comprend 1 rayon dur et 14 à 15 rayons mous. Les pectorales ont 19 à 20 rayons. Les pelviennes ont un rayon dur et 5 rayons mous.
Il n’y a pas de ligne latérale*, elle est remplacée par un système de canaux, de papilles et de pores sensoriels sur la tête.
Une étude menée sur les relations génétiques à l’intérieur de la famille des Gobiidés a montré que le genre Amblygobius est étroitement lié aux genres Valenciennea et Signigobius, et que cette proximité génétique se manifeste dans des caractéristiques éthologiques partagées. Les auteurs de l’étude observent en effet que les espèces de ces trois genres vivent en couples monogames, sont territoriales, creusent des terriers et se nourrissent en filtrant le sable à travers leurs branchies*.
La famille des Gobiidés est la plus vaste des familles de poissons, avec actuellement (septembre 2021) 1949 espèces valides (dont 329 décrites ces dix dernières années) réparties en 258 genres. On les trouve en eaux douces (environ 200 espèces) ainsi qu'en eaux saumâtres* et marines dans toutes les zones tropicales et subtropicales, essentiellement dans le domaine indo-Pacifique. Elles vivent généralement à faible profondeur (mais on peut en trouver par 800 m de fond dans les océans, aussi bien que dans des cours d’eau sibériens ou des ruisseaux à 2000 m d’altitude). Le plus grand gobie connu est Gobioides broussenetii, qui peut mesurer plus de 55 cm, et le plus petit est Trimmatom nanus, qui ne dépasse pas 1 cm.
Les plus anciens fossiles de la famille des Gobiidés sont datés de l’Eocène (-56 à -33,9 millions d’années).
Le statut de l’espèce pour l’UICN* est LC (Least Concerned, traduit par « Préoccupation mineure »), ce qui signifie que les informations recueillies sur l’espèce n'orientent pas vers une classification dans les autres catégories, notamment dans les trois qui alertent sur une menace (CR : en danger critique d’extinction, EN : en danger, VU : vulnérable). Fonction de quoi elle n’est pas actuellement concernée par des mesures de protection.
Gobie : traduction du nom de genre « Gobius ».
à demi-bandes : traduction de l’épithète spécifique « semicinctus » (voir l’origine du nom scientifique).
Amblygobius : ce nom de genre est composé du mot grec [amblys], qui signifie « émoussé, usé », et du mot latin [gobius] qui désignait un goujon et par extension un petit poisson. Ici, le mot renvoie au genre Gobius créé par Linné en 1758 pour réunir des poissons dont les nageoires pelviennes sont soudées en un disque ventral faisant office de ventouse.
Le genre contient 16 espèces actuellement acceptées.
semicinctus : ce mot est le participe passé du verbe latin [semicingere], qui signifie « entourer à demi », le nom [cingulum] désignant une ceinture.
L’espèce est décrite en 1833 par le médecin et zoologiste anglais Edward Turner Benett (1797-1836) dans Characters of new species from the Mauritius (Proceedings of the Zoological Society of London, 1833, Première partie, page 32). Dans sa courte description de l’espèce (en latin), l’auteur note : « semicingulis sex ventralibus argenteis nigro-marginatis » (littéralement : « six demi-ceintures ventrales argentées à bordures noires »). Le choix de l’épithète spécifique est donc motivé par la caractéristique marquante de la livrée des femelles de l’espèce. Benett la décrit sous le nom de Gobius semicinctus.
La localité du type* est l’île Maurice.
Numéro d'entrée WoRMS : 219376
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Ordre | Perciformes | Perciformes | Nageoires pelviennes très rapprochées des nageoires pectorales. |
Famille | Gobiidae | Gobiidés | |
Genre | Amblygobius | ||
Espèce | semicinctus |
Où sont les demi-bandes du nom commun ?
Pas de demi-bandes chez ce beau mâle. Car ce sont les femelles qui présentent cette caractéristique pointée dans le nom de l'espèce.
En effet, ce nom commun est la traduction de l’épithète spécifique du nom scientifique (« semicinctus »), choisi à partir de la description d’une femelle.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
28-06-2011
Femelle (avec les demi-bandes !)
Les femelles sont identifiables aux six ou sept barres bleu pâle bordées de noir, présentes de l’arrière des pectorales à la première moitié de la base de l’anale.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
10-06-2015
Nageoires pelviennes fusionnées
Les pelviennes sont soudées dans leur partie postérieure et leurs rayons durs sont reliés par une membrane. L’ensemble produit un éventail d’un style très particulier.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
22-03-2017
Canines
Ce gros plan permet de distinguer les deux longues canines latérales fortement recourbées vers l’arrière qui sont présentes sur la mâchoire inférieure. Cette caractéristique fait partie de la combinaison d’attributs spécifiques du genre Amblygobius.
L’individu vient de rejeter un ver tubicole à l’occasion d’un nettoyage de son terrier.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
28/06/2011
Subadulte
L’absence de filaments sur certains rayons de la dorsale épineuse, la taille des taches claires sur la dorsale molle et sa nageoire caudale translucide indiquent que cette femelle est subadulte.
Elle arbore une livrée entrecroisant dans la moitié dorsale les barres transversales noires, réduites à des lignes, et deux lignes horizontales faites de tirets bruns, ainsi que des taches blanches plus grosses que dans la livrée ordinaire.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
03/02/2018
Juvénile
Cette femelle d’environ 5 cm est au stade juvénile.
La livrée ne diffère pas sensiblement de celle des adultes, mais les couleurs sont en cours de formation.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
29/12/2018
Garde du terrier
L’entrée des deux trous visibles sur la photo porte des traces du travail d’excavation fait par le mâle pour créer un terrier. Il s’agit donc probablement d’un terrier en U à deux ouvertures, comme cela a été documenté pour cette espèce.
Au vu de la détermination de son gardien, ce terrier devait abriter des œufs.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
09/09/2012
Ventilation du terrier ?
Ce mâle se tenait souvent immobile dans cette position à l’entrée du terrier. Cette attitude a été documentée et on a supposé que les mâles étaient alors en train de créer un courant avec leur caudale pour ventiler les œufs dans la galerie.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
09/09/2012
Biotope
Les fonds sablo-détritiques des zones protégées des récifs sont un des biotopes favoris de l’espèce.
Lagon de l'Ermitage, La Réunion (974), océan Indien, 1,5 m, en PMT
09/09/2012
Distribution : aux Seychelles
Amblygobius semicinctus est présent dans la plupart des îles de la partie ouest de l’océan Indien. Cet individu est une femelle au stade subadulte.
Les barges jumelles, Mahé, Seychelles, océan Indien, 4 m
08/06/2019
Rédacteur principal : Philippe BOURJON
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
Hernaman V., Munday P.L., 2005a, Life-history characteristics of coral reef gobies. I. Growth and lifespan, Marine Ecology Progress Series, 290, 207-221.
Hernaman V., Munday P.L., 2005b, Life-history characteristics of coral reef gobies. II. Mortality rate, mating system and timing of maturation, Marine Ecology Progress Series, 290, 223-237.
Larson H., 2019, Amblygobius semicinctus, The IUCN Red List of Threatened Species: e.T123430310A123494702.
Randall J.E., Goren M., 1993, A review of the gobioid fishes of the Maldives, Ichthyological bulletin of the J.L.B. Smith Institute of Ichthyology, 58, 4.
Takegaki T., 2000, Monogamous mating system and spawning cycle in the gobiid fish, Amblygobius phalaena (Gobiidae), Environmental Biology of Fishes, 59, 1, 61-67.
Thacker C.E., Roje D.M., 2011, Phylogeny of Gobiidae and identification of gobiid lineages, Systematics and Biodiversity, 9 (4), 329–347.
Whiteman E.A., Côté I.M., 2004, Monogamy in marine fishes, Biological Reviews, 79, 351-375.
La page sur Amblygobius semicinctus dans le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase
La page sur Amblygobius semicinctus dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN