Grande taille (presque 2 m)
Carapace présentant l'aspect du cuir
Sept carènes longitudinales
Teinte générale gris-bleu, taches claires
Tête massive non rétractable
Luth, tortue-cuir.
En créole guyanais : Toti cui (tortue cuir), Toti fran (tortue franche), Toti cerkeil (tortue cercueil)
Leatherback sea turtle, leatherback, trunkback turtle, leathery turtle (GB), Tartaruga liuto (I), Tortuga laúd (E), Lederschildkröte (D), Lederschildpad (NL)
Testudo coriacea Vandelli, 1761
Dermochelys atlantica, Lesueur, 1829
Sphargis angusta Philippi, 1899
Cosmopolite
Zones DORIS : ● Caraïbes, ● Atlantique Nord-Ouest, ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]C'est une tortue largement répandue dans les océans Atlantique, Indien, Pacifique, ainsi qu'en mer Méditerranée, en mer Rouge et en mer du Nord.
Elle ne craint pas les eaux froides, et on la voit dans les eaux nordiques du Labrador, de Terre-Neuve, de Saint-Pierre et Miquelon, du Québec, de l'Islande, de la Norvège, et même en Alaska, mais aussi vers le sud, en Argentine, au Chili, aussi bien qu'en Australie et en Afrique du Sud.
Il semblerait que la tolérance au froid soit acquise au cours du vieillissement des individus, par augmentation de sa taille : on ne voit pas de jeunes dans les eaux tempérées.
Sa présence dans les eaux tempérées, et à proximité du plateau continental, serait liée à l'abondance de ses proies.
Elle est donc migratrice : à l'instar de certaines baleines, sa nutrition se ferait en bonne partie dans des eaux froides et riches en nourriture, la nidification s'effectuant en climat tropical.
Deux sous-espèces ont été décrites :
- Dermochelys coriacea coriacea (Linnaeus, 1766), la tortue luth de l'Atlantique,
- Dermochelys coriacea schlegelii (Garman, 1884), la tortue luth du Pacifique.
Elles sont discutées car les différences entre elles seraient mineures (couleur et longueur des membres antérieurs...).
Cette tortue est pélagique* et préfère les grands fonds aux zones côtières.
La tortue luth est la plus grande des tortues, sa dossière* (carapace dorsale) peut atteindre 1,92 m (en moyenne : 1,67 m) pour une largeur maximale de 1,20 m (en moyenne : 0,92 m). Son poids peut dépasser les 600 kg.
Sa carapace présente l'aspect du cuir car elle ne possède pas de plaques cornées (écailles) et qu'elle est formée d'un tissu conjonctif* cartilagineux robuste. Elle se termine, pour sa partie dorsale, par un éperon qui recouvre et protège la queue (éperon supracaudal*). Sept carènes bien marquées la parcourent d'avant en arrière : une carène médiane, et, de chaque côté de celle-ci, deux carènes bien visibles dorsalement et une carène latérale.
Sa teinte générale est gris-bleu, marquée de taches claires, blanches ou roses, de formes irrégulières. La partie ventrale de sa carapace, le plastron*, est blanche, parfois rose.
La tête et les pattes de cette tortue sont également dépourvues d'écailles. Cette tête, non rétractable, est massive, armée d'un bec à 2 fortes pointes triangulaires. Elle est ornée à son sommet, en région postérieure, d'une tache rose dont les caractéristiques varient d'un individu à l'autre, ce qui permet la reconnaissance de chaque tortue.
Les membres antérieurs ont une longueur au moins égale à celle de la moitié du corps. Comme les membres postérieurs, ils sont dépourvus de griffes, ce qui est exceptionnel pour une tortue marine.
Dermochelys coriacea est la seule tortue marine à ne pas posséder d'écailles.
La tortue franche du Pacifique Chelonia agassizii : celle-ci se différencie de la tortue luth par sa tête assez petite, avec un museau rond et court, et par sa taille beaucoup plus petite.
La tortue caouanne Caretta caretta : elle se différencie par sa taille et son poids (115-160 kg). La dossière est généralement brun rougeâtre à brun orangé, et même parfois couleur chocolat. Le bord extérieur des écailles marginales est généralement jaune orangé.
La tortue luth se nourrit principalement de méduses (notamment : Cyanea capillata) mais elle peut également consommer des tuniciers pélagiques, des poissons, des oursins, des crustacés, des mollusques et quelques algues et végétaux.
Pour capturer plus facilement une méduse, la tortue luth bascule parfois vers l'avant, pattes postérieures et éperon supracaudal à l'air libre ; elle saisit alors rapidement sa proie, puis relève la tête pour déglutir et respirer.
Son œsophage, particulièrement long, dispose de nombreuses épines riches en kératine*, orientées vers l'arrière et qui doivent permettre l'ingestion plus aisée de proies gélatineuses.
Les principales proies des tortues luth sont composées d'eau à 95 % en moyenne, elles ont donc une faible valeur nutritive. Il a été calculé que les jeunes tortues luth devaient chaque jour consommer leur propre poids en méduses pour satisfaire leurs besoins alimentaires.
Sa maturité sexuelle n'est pas bien définie et pourrait intervenir à 10-12 ans. L'absence totale d'observations de subadultes dans la nature ne permet pas d'étudier ses premières années.
Pendant la parade, le mâle s'accroche au dos de la femelle au moyen de ses longues nageoires. Une seule fécondation servirait pour 4 à 10 pontes (record : 17 pontes) par femelle pendant une seule saison. Les pontes sont espacées de 10 à 20 jours. Les sites de pontes les plus importants sont le Surinam, la Guyane, le Costa Rica, Trinité, Tongaland, le Queensland en Australie, la Floride et la Malaisie.
En raison de la maladresse de cette tortue en milieu terrestre, les plages de ponte doivent présenter une accessibilité favorable.
La nidification se déroule en principe la nuit, mais il est possible néanmoins de voir des tortues luth sur les plages durant le jour :
- soit elles ont commencé à pondre de nuit et ont été surprises par le jour (ponte commencée tardivement ou plusieurs tentatives de ponte ont été nécessaires)
- soit elles sont sorties pour pondre en plein jour, faisant exception à la règle !
Une nidification se divise en 7 phases :
- l'ascension : d'environ 10 minutes, la femelle montant vers le haut de la plage, non loin de la première végétation.
- le balayage : (15 minutes) pendant lequel la tortue déblaie une aire importante, avec ses pattes antérieures et postérieures.
- le creusement du nid : (25 minutes) qui consiste pour l'animal à former un trou en forme de botte, en creusant avec ses pattes arrière (ce puits peut mesurer 70 à 80 cm de profondeur).
- la ponte : (20 minutes) la femelle pond par à coups plusieurs œufs. Cette ponte s'accompagne de respirations rauques et bruyantes. Les œufs mesurent 50 mm de diamètre, sont blancs, parcheminés, et leur membrane est souple. Il peut y avoir 50 à plus de 150 œufs recouverts d'œufs non fertiles.
- le comblement du nid : (10 minutes) les pattes postérieures ramènent du sable sur le nid. Ce sable est tassé alternativement avec le plat de chaque patte postérieure.
- le camouflage : (20 minutes) consistant à brouiller les traces en pivotant sur place et en balayant avec les pattes avant et arrière.
- le retour à l'eau : très variable en durée car la tortue fait parfois des boucles dans plusieurs directions.
L'incubation des œufs varie de 60 à 70 jours, et la détermination des sexes sera liée à la température pendant l'incubation (détermination sexuelle thermodépendante*).
Pour une température de 26 à 28 °C, tous les embryons donneront des mâles, alors qu'au-dessus de 30 °C, il n'y aura que des femelles.
Des zones thermiques différentes sont présentes à l'intérieur d'un même nid, elles interviendront donc dans cette différenciation sexuelle.
A la naissance, la petite tortue pèse 30 g environ et sa carapace mesure 6 cm en moyenne.
Les jeunes Dermochelys coriacea sont victimes des crabes (crabes-fantômes), des vautours, des chiens errants, ainsi que de beaucoup d'autres prédateurs terrestres. Les œufs sont soumis aux mêmes prédations, auxquelles il faut ajouter les insectes, comme les fourmis ou la courtilière, qui détruit un grand nombre d'œufs en Guyane.
Cette tortue est régulièrement accompagnée de rémoras et de poisson-pilotes.
Des balanes (Conchoderma virgatum) peuvent se développer sur son tégument. Elles ont permis des études au sujet des migrations de Dermochelys coriacea.
Quand elle capture une proie, la tortue luth avale inévitablement de l'eau de mer. Elle accumule donc en excès du sodium et du potassium qui déséquilibrent son milieu intérieur. Ces sels excédentaires se révélant toxiques et ne pouvant pas les évacuer totalement dans ses urines comme le font les mammifères, la tortue les élimine par une glande lacrymale*, ce qui explique la sécrétion visqueuse continuelle des yeux que l'on observe chez les femelles à terre.
Sa cavité buccale est très particulière : elle est occupée par des tubercules coniques qui sont utilisés pour le nourrissage mais également pour l'oxygénation, car ils ont une fonction respiratoire.
Grâce à un équipement électronique adapté, il a été permis de constater que certaines tortues luth pouvaient descendre à plus de 1 000 m de profondeur pour se nourrir dans le plancton profond !
Loin d'être un animal à sang froid, la tortue luth peut avoir une température corporelle interne de 18 °C au-dessus de la température ambiante dans certains milieux, ce qui lui permet d'être l'espèce de tortues qui résiste le mieux aux eaux froides (jusqu'à 0 °C !). C'est son activité musculaire qui produit cette chaleur et celle-ci est retenue en partie par l'épaisse couche de graisse qu'elle possède.
Elle peut atteindre une vitesse de croisière de 9 km/h.
Dermochelys coriacea ne doit redouter que peu de prédateurs : certains requins et l'orque Orcinus orca.
En captivité, les jeunes tortues luth ne survivent pas et les quelques élevages ont été des échecs. C'est la tortue marine la moins connue et diverses études sont menées en Guyane, afin de mieux comprendre ses migrations ou sa biologie.
Si un pêcheur capture accidentellement une tortue vivante, il lui est demandé de contrôler la présence d'une bague numérotée sur une des pattes et, le cas échéant, de noter son numéro. Si possible, il faudrait estimer son poids et sa taille avant de la relâcher dès que possible.
En cas d'observation d'une tortue morte, il est demandé de contrôler la présence d'une bague, de mesurer la longueur de la carapace (en droite ligne et en suivant la courbe) et de la photographier.
Comme d'autres tortues, la tortue luth peut consommer par méprise des sachets plastiques flottants, ce qui est extrêmement néfaste et même souvent mortel.
Bien que la plupart des populations estiment que sa chair est d'un goût désagréable, la tortue luth peut être victime de braconnage.
Le réchauffement planétaire pourrait avoir un impact négatif sur les populations de tortues en fonction de l'influence de la température sur le déterminisme sexuel des embryons.
Les plages ouvertes étant préférentiellement choisies par les tortues luth pour leurs pontes, celles-ci sont menacées par l'érosion et les tempêtes.
Éclairages artificiels et activités humaines sur les plages ont également un impact sur la reproduction de cette tortue.
Un rapport canadien de 2001 estimait qu'en 15 ans la population de tortues luth avait diminuée de 70 %.
Causes principales :
- la prise accidentelle dans les engins de pêche,
- une mortalité très élevée à tous les stades du développement,
- une maturité tardive.
Espèce réglementée : Espèce inscrite à l'Annexe I de la CITES.
Liste rouge mondiale de l'UICN (2008)
Liste rouge des reptiles de France métropolitaine (2008) : intégralement protégée en France.
Le nom de la tortue a une origine très singulière ! Il vient du latin populaire [tartaruca] qui vient lui même du latin classique [tartarucus], de [tartareus] = Tartare, infernal en raison de son allure étrange. On croyait voir en elle une représentation des esprits infernaux.
Luth : ce nom désigne un instrument de musique à cordes pincées, évoquant une volumineuse guitare. Ce terme vient de l'espagnol "laúd" et dérive lui-même de l'arabe "al-oûd" qui signifie "le bois", matière constitutive de l'instrument. Ce nom a été donné à la tortue par analogie entre la forme de sa carapace et celle du corps de l'instrument.
Dermochelys : du grec [dermo] = peau, et [chely] = carapace, en raison de l'aspect de la carapace qui rappelle le cuir.
coriacea : provient directement du latin et signifie cuir.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Classe | Reptilia | Reptiles | Groupe paraphylétique incluant les vertébrés tétrapodes "rampants" à la peau sèche et écailleuse : tortues, serpents, crocodiles et lézards. |
Ordre | Testudines | Chéloniens | Reptiles possédant une carapace dorsale, une carapace ventrale (plastron), et un bec corné. Ce sont les tortues. |
Sous-ordre | Cryptodira | Cryptodires | Le cou se rétracte à l’intérieur du corps, sous la carapace, dans un plan vertical, les vertèbres formant alors un S. Le bassin est libre. |
Famille | Dermochelyidae | Dermochélyidés | |
Genre | Dermochelys | ||
Espèce | coriacea |
Consommant un pyrosome géant
Magnifique prise de vue montrant une tortue luth, (tortue géante !) consommant un pyrosome géant (Pyrostremma spinosum)
Pico, Açores, surface
03/2011
En surface dans les Pertuis Charentais
Cette tortue luth, venue en surface, nous permet grâce à la transparence de l'eau de voir également la partie immergée de son corps, et notamment sa longue palette natatoire antérieure.
Nous devons cette exceptionnelle photo de tortue luth adulte en surface dans les eaux métropolitaines à l'Aquarium de La Rochelle.
Pertuis Charentais (17)
N/A
Sous la surface, à Saint-Pierre et Miquelon
C'est hélas ainsi qu'on verra le plus souvent les tortues luth....juste sous la surface, quand elles se sauvent !
Au large de l'Archipel de Saint-Pierre et Miquelon
2007
Tête
Cette photo très rapprochée prise au soleil de l'été à Saint-Pierre et Miquelon montre bien la tête massive de la tortue luth avec, en position haute, les narines. La partie supérieure du bec montre bien les deux pointes acérées qui permettent de crocheter les proies, notamment les méduses.
Au large de l'Archipel de Saint-Pierre et Miquelon
2007
Tache caractéristique
De dos on voit très bien la tache présente sur la tête de la tortue luth et caractéristique de chaque individu.
Au large de l'Archipel de Saint-Pierre et Miquelon
2005
Carènes
Cet individu possède une tache moins apparente mais on voit bien sur ce cliché les trois carènes dorsales les plus hautes, très marquées.
Au large de l'Archipel de Saint-Pierre et Miquelon
2007
Éperon supracaudal
Cette tortue qui plonge nous permet de bien voir son éperon supracaudal*, surmontant sa queue.
Au large de l'Archipel de Saint-Pierre et Miquelon
2005
Capture d'une méduse
Une tortue luth vient de saisir une méduse. Même depuis la surface il semble qu'on puisse la reconnaître, il doit très certainement s'agir d'une cyanée : Cyanea capillata.
Au large de l'Archipel de Saint-Pierre et Miquelon
2005
En Guadeloupe, une ponte surveillée
Une tortue luth est venue pondre sur une plage de nuit sous le regard et la protection de volontaires de l'Association Kap Natirel/Réseau Tortues Marines Guadeloupe.
Guadeloupe (971)
06/06/2006
En Afrique du Sud
Cette tortue se trouve confrontée à une plage dont la pente est forte.
On peut apprécier la longueur de ses membres antérieurs.
Sur une plage du KwaZulu Natal, Afrique du Sud
2004
Œufs
A gauche du cliché se trouve la queue, repliée sur le côté. Au milieu on peut voir l'éperon supracaudal.
La femelle pond par salves plusieurs œufs. Cette ponte s'accompagne de respirations rauques et bruyantes. Les œufs mesurent 50 mm de diamètre, sont blancs, parcheminés, et leur membrane est souple. Il peut y avoir 50 à plus de 150 œufs recouverts d'œufs non fertiles.
Guyane (973)
17/08/1998
Larmes de tortue
C'est lorsqu'elle vient pondre à terre que la tortue luth nous permet de voir au mieux les larmes qui lui permettent d'excréter le sel en excès dans son organisme.
Guadeloupe (971)
06/06/2006
En Guyane, une ponte aventureuse
Voici le très intéressant récit détaillé rédigé par Miria ROSSI, photographe italienne, qui a pris cette photo.
Grand merci à elle.
Près de la ville de St Laurent du Maroni, il y a un village indien qui s’appelle Awala-Yalimapo et sur la plage on pouvait y passer la nuit dans des cabanes (carbets), avec son propre hamac …
Nous avons passé la journée à chasser les chiens qui se nourrissaient des bébés tortues qui entamaient leur périple, du trou où les œufs étaient pondus jusqu’à la mer… Pendant la nuit, aux alentours de 2h30, nous avons été réveillés par une tortue qui venait pondre ses œufs. Sa respiration était très pénible – il faisait chaud – j’ai alors rempli toutes mes gourdes avec de l’eau marine et je n’ai pas arrêté de l’hydrater sur la tête en espérant la soulager… Une fois tous les œufs pondus, la tortue est vraiment « rentrée » dans le carbet en essayant de confondre les traces où les œufs étaient pondus en remuant le sable un peu partout aux alentours...
Petit problème : quand enfin elle s'est décidée à retourner à la mer, les poteaux du carbet l'ont bloqué ! Elle s'est cognée plusieurs fois presque en se blessant….A deux, on a essayé de la prendre pour la soulever mais impossible, elle était trop lourde….Alors avec des bancs en bois, on a essayé de la repousser vers la bonne direction, là où elle pouvait passer. Après un certain temps, on a enfin réussi à la diriger dans la bonne direction et elle a pu regagner la mer !
Guyane (973)
17/08/1998
Retour à la mer
Après la ponte, la tortue luth épuisée repart difficilement en mer.
Plage de Rémire Montjoly en Guyane Française
17/07/2013
Nid détruit
Nid de tortue luth détruit probablement par un chien.
Plage de Rémire Montjoly en Guyane Française
26/07/2013
Retour à la mer
Après la ponte le retour à l’eau peut être très variable en durée car la tortue fait parfois des boucles dans plusieurs directions.
Guadeloupe (971)
06/06/2006
Ponte diurne
Faisant exception à la règle, cette tortue luth est venue sur la plage en plein jour pour effectuer sa nidification.
Il était 13h au moment de sa sortie de l'eau, le ciel était plus ou moins chargé.
Plage de Grande-Anse, Trois-Rivière, Guadeloupe
18/05/2011
De face
La tortue de la photo précédente, sortie en plein jour, permet une belle prise de vue de face.
Plage de Grande-Anse, Trois-Rivière, Guadeloupe
18/05/2011
Emergence de Dermochelys coriacea
La Guyane Française est un des principaux sites de ponte des tortues luth. Les premières éclosions commencent début Juillet.
Sur la plage de Zéphyr à Cayenne
03/07/2014
Premier plongeon
De jeunes tortues luths rejoignent la mer pour la première fois.
A la naissance, la petite tortue pèse 30 g environ et sa carapace mesure 6 cm en moyenne.
Guadeloupe (971)
07/2008
Information
Sous le regard d'écovolontaires (dont Fanny DELCROIX, la photographe), un enfant suit les premiers instants à la mer d'une jeune tortue luth.
L'information donnée aux personnes qui habitent à proximité des sites de pontes ainsi qu'aux touristes de passage est toujours importante pour la sauvegarde des populations de tortues.
Guadeloupe (971)
07/2008
Dans un filet
Les tortues luths sont attirées par les flotteurs des filets, ce qui cause chaque année la perte d'un grand nombre d'individus.
N/A
N/A
Laisse de mer
Les restes d'une tortue-luth, retournés sur une plage de Bretagne.
Plage du Vougot, Plouguerneau (29)
22/12/2011
Plaque préneurale
Cet os à la forme originale, situé derrière le cou, a une origine bien particulière.
Ci-dessous les informations que nous a communiqué Bruno CHANET, merci à lui.
Il s'agit d'une plaque préneurale. Chez plusieurs groupes de vertébrés (tortues, crocodiles ...), il existe des "os" surnuméraires, n'ayant aucune relation avec les os du squelette au sens strict. Ce sont des ossifications locales, le plus souvent dans le derme.
Plage du Vougot, Plouguerneau (29)
22/12/2011
Squelette de tortue luth
Squelette et dossière de Dermochelys coriacea dans les vitrines du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris
Dans une des galeries du MNHN à Paris
20/11/2017
Rédacteur principal : Françoise SERRE-COLLET
Rédacteur : Vincent MARAN
Rédacteur : Laurent FEY
Vérificateur : Laurent FEY
Responsable régional : Vincent MARAN
James, M.C., 2001, Rapport du COSEPAC sur la situation de la tortue luth (Dermochelys coriacea) au Canada – Mise à jour, in Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur la tortue luth (Dermochelys coriacea) au Canada, Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa, Ontario, 1-26.