Dos et tête de couleur bleu cobalt à bleu électrique, flancs et ventre blancs
Corps effilé, avec cinq fentes branchiales
Long museau étroit avec de grands yeux pourvus d'une membrane nictitante
Bouche parabolique
Pectorales très longues
Peau bleue, requin bleu
Blue shark, blue dog, blue whaler, great blue shark (GB), Verdesca, virdiscu, verdun, musiedde (I), Tintorera, arlequi, tiburon azul (SP), Blauhai (D)
Prionace plumbeus
Squalus glaucus Linnaeus, 1758
Squalus caeruleus Blainville, 1816
Carcharias hirundinaceus Valenciennes, in Müller & Henle, 1839
Thalassinus rondeletti Moreau, 1881
Prionace mackiei Phillips, 1935
Quasi totalité des eaux marines (cosmopolite), hors des eaux les plus froides
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ● Caraïbes, ● Atlantique Nord-Ouest, ● Europe (côtes françaises), ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], ○ [Méditerranée française]Cette espèce très cosmopolite fréquente quasiment toutes les eaux du globe. Ce requin océanique est sans doute celui qui possède l'aire de répartition la plus importante. Son abondance se remarque particulièrement dans le Pacifique (20° N - 50° N, avec présence septentrionale plus marquée en été).
Prionace glauca évolue sur un grand rayon d'action. Le suivi régulier de spécimens marqués prouve des migrations transatlantiques : suivant le Gulf Stream en direction de l'Europe, ils reviennent vers les Caraïbes par le courant nord équatorial.
En Atlantique Nord-Ouest, l'espèce est présente dans la région de Terre-Neuve, de Gaspé (Québec), des îles de la Madeleine (période estivale), au Banc de Saint-Pierre et sur Grand-Banc.
Très commun en Méditerranée, Prionace glauca figure parmi les dix espèces les plus fréquentes de cette zone.
Requin pélagique* préférant les eaux océaniques de surface (espace épipélagique*), le peau bleue croise à des profondeurs variables en fonction de la température. On le rencontre dans des eaux de 5° à 6° C, allant jusqu'à 19° C, mais il supporte néanmoins des pointes jusqu'à 28° C. Pour demeurer dans cette fourchette de température assez basse en zone tropicale, il plonge plus volontiers entre 80 et 350 m.
Le corps effilé du requin peau bleue est hydrodynamique. La couleur de son dos varie du bleu cobalt au bleu électrique, ses flancs et son ventre sont blancs. Il possède un long museau avec une bouche parabolique et de gros yeux ronds pourvus d'une membrane nictitante*. Les spiracles* sont petits ou absents (petits évents, vestiges d'une fente branchiale, situés derrière l'œil).
L'animal possède cinq fentes branchiales. Celle du centre est la plus grande et les deux dernières se situent au-dessus de ses fines nageoires pectorales. Ces dernières, falciformes* et assez longues, sont colorées de noir aux extrémités ventrales. La seconde dorsale se tient parfaitement à l'aplomb de la nageoire anale ; on note la présence d'une carène caudale peu prononcée. La caudale possède une échancrure sous l'extrémité du lobe supérieur.
La taille maximale enregistrée est de 3,83 m. Certains mentionnent des spécimens de plus de 5 m de long, mais il convient de demeurer prudent en l'absence de constatation scientifique. La moyenne se situe entre 2,50 et 3 m.
Les dents supérieures ont la forme d'une grande cuspide* (crête), relativement étroite courbe et oblique aux bords dentelés. Les dents inférieures, comparables, sont plus étroites encore et lisses à leur base.
Formule dentaire* : 14 à 16 - 1 à 2 - 14 à 16 / 13 à 16 - 1 à 4 - 13 à 16 (soit, ici, un nombre variable de dents par demi-mâchoire et par demi-mandibule, y compris en position centrale).
Sur le plan morphologique, il n'existe aucune espèce comparable à ce requin.
Prionace glauca possède un régime alimentaire varié, consommant essentiellement de petites espèces épipélagiques ; il effectue néanmoins des incursions nocturnes en zones côtières pour se nourrir.
Le requin peau bleue apprécie particulièrement les calmars, dont il fait de véritables orgies, allant jusqu'à régurgiter pour mieux se repaître lorsque la ressource est abondante. Pour autant, il joue également un rôle de nécrophage, ne dédaignant pas les cadavres de cétacés, dont la couche adipeuse constitue une précieuse réserve énergétique.
A son menu figurent également de petits requins, des poulpes et des crustacés, voire des oiseaux marins.
Depuis Gibraltar, ce requin rejoint en Méditerranée le courant liguro-provençal, l'un de ses garde-manger bien identifiés...
La maturité atteinte entre 4 et 6 ans correspond à une taille statistiquement proche de 2,03 m pour un mâle et de 1,86 m à 2,12 m chez la femelle. Chez Prionace glauca, la peau de cette dernière s'épaissit trois fois plus que celle des mâles, ce qui la protège des morsures copulatoires subies en période de reproduction. On sait aussi qu'elle supporte des eaux plus froides que ses congénères mâles. Ainsi, dans le Pacifique Nord, on a pu noter que les femelles subadultes (mesurant entre 1,34 et 1,99 m) se tiennent au nord des zones de parturition, et que les mâles subadultes se tiennent au sud des mêmes zones. Quant aux eaux de la Manche, elles sont majoritairement fréquentées par des femelles.
Les accouplements se produisent essentiellement du printemps au début de l'été, après quoi les femelles en attente d'ovulation peuvent stocker les spermatozoïdes plusieurs mois durant, peut-être même plusieurs années.
Le peau bleue est vivipare* placentaire : les œufs fécondés se développent dans l'utérus à partir d'un sac vitellin servant de placenta. L'embryon est d'abord lécithotrophe* (il ne bénéficie que de peu ou pas d'échanges de nutriments en provenance directe de sa génitrice). Après épuisement des ressources, la mère prend le relais et nourrit directement chaque petit par l'intermédiaire du placenta accolé à la paroi du mur utérin. Un cordon ombilical rattache chacun d'entre eux à cette paroi. Ce phénomène se nomme matrotrophie* ou maternotrophie*.
La femelle peau bleue, comme d'autres espèces de requins, possède plusieurs chambres utérines. Pendant la gestation, les utérus se compartimentent en autant de chambres que d'embryons. Le développement de ces derniers s'y poursuit jusqu'au terme. Selon sa taille, la femelle porte de quatre à cent trente-cinq embryons soit, en moyenne, vingt-cinq à cinquante petits de 35 à 60 cm à la naissance.
La gestation dure de 9 à 12 mois. La mise bas intervient entre le printemps et l'automne, au cours de laquelle l'embryon rompt ses attaches. Lors de la naissance, les juvéniles sont complètement formés et totalement indépendants.
L'espèce possède un cycle de reproduction long, bisannuel au moins (l'organisme doit se reconstituer avant une autre fécondation), avec une durée de génération de 8 ans (8,1 pour être précis, ce qui correspond à l'intervalle entre la naissance et la fécondité d'un individu).
On note que les côtes algériennes semblent correspondre à une zone de reproduction, tandis que l'Adriatique et la Méditerranée centrale constituent l'une des zones de nourricerie (dite encore de nurserie) de l'espèce. Le nouveau-né y trouve un environnement biologique favorable, lui permettant d'éviter (autant que faire se peut) la concurrence intraspécifique (cannibalisme) et interspécifique.
L'espérance de vie est de 16 à 20 ans.
Le requin peau bleue est la cible de trois espèces de copépodes (Kroyeria lineata, Phyllothereus cornutus et Echthrogaleus coleoptratus) et de plusieurs Cestodes mais aussi du nématode Anisakis simplex. Les deux premiers se fixent sur les branchies, le troisième sur la peau. Le dernier parasite a été observé au troisième stade larvaire, tant dans l'estomac que la valvule spirale constituant l'intestin mais il pourrait s'agir d'une accumulation liée à la consommation de proies sans que le requin soit pour autant directement concerné.
Tantôt solitaire, tantôt grégaire* dans ses déplacements saisonniers, Prionace glauca se regroupe en bancs d'individus souvent de même sexe et de même taille (ségrégation*).
On a démontré que les populations des bassins océaniques nord et sud sont génétiquement différentes ; d'autre part il semble que les peau bleue ne circulent pas d'un océan à l'autre : il n'y a pas de communication par l'océan Arctique ni Antarctique.
La fréquentation de l'Ouest-Atlantique atteint un pic en fin d'été et en automne. Dans les eaux canadiennes, sa présence sur le plateau de Nouvelle-Écosse intervient à la fin du printemps, tandis qu'elle débute durant l'été dans le golfe du Saint-Laurent et en début d'automne pour le Grand-Banc.
On ne connaît aucun prédateur notoire au peau bleue mais les juvéniles peuvent devenir la proie du requin grand blanc (Carcharodon carcharias), du requin taupe bleu (Isurus oxyrinchus) ainsi que des Otariidés (comme Zalophus californianus) qui régulent les populations.
Si la nage est lente la majeure partie du temps, le peau bleue appartient à la catégorie des requins les plus rapides, avec une vitesse de pointe de l'ordre de 69 km/h.
L'intensification de pêche pélagique, au cours de ces trente dernières années, génère en Méditerranée des répercussions dramatiques sur la population du peau bleue. La diminution de près de 40 % des captures doit être corrélée à une diminution de taille pour 96 % d'entre eux. Ceci signifie concrètement que la grande majorité des prises n'a pas atteint la maturité. Des résultats similaires ont été obtenus dans le golfe de Gascogne, où tous les sujets étaient immatures (Cavanagh & Gibson, 2007).
La croissance de Prionace glauca semble plus rapide au printemps.
Des attaques sur l'Homme sont signalées (notamment à Terre-Neuve) et l'on rapporte que le requin peau bleue n'hésiterait pas à s'en prendre aux embarcations. Ces témoignages, insuffisamment documentés, sont à prendre avec précaution.
On sait néanmoins que le peau bleue est capable de tourner une vingtaine de minutes autour d'un plongeur. Lors de sa traversée atlantique à la nage en solitaire (16 déc. 1994 - 9 fév.1995), Guy Delage a été approché par un requin de cette espèce, nageant lentement près de la surface. L'animal "n'a pu être détecté qu'au moment où il s'apprêtait à mordre le mollet droit du nageur. Cette stratégie d'attaque lente et "douce" est typique du requin peau bleue. Avant l'attaque, les coryphènes, qui entouraient habituellement le nageur, l'avaient quitté." (Seret & Delage, 1995).
Convention de Berne, Annexe III
Convention de Barcelone, Annexe III
La situation du peau bleue, qualifiée de "Préoccupante" pour la population atlantique, apparaît désormais "Quasi Menacée" (source U.I.C.N.). Il est vrai que Prionace glauca subit de véritables hécatombes en Méditerranée, notamment, avec la pêche à la palangre pélagique (effectuée à l'aide de longues lignes de 70 à 100 km et une moyenne de 1 500 hameçons) utilisées pour le thon rouge ou l'espadon. Cette pratique illégale s'avère dramatiquement destructrice des stocks.
Entre 1986 et 2000, au Canada, l'indice d'abondance des effectifs de Prionace glauca a diminué de 60 %. Les chercheurs s'efforcent de réaliser d'autres études complémentaires, de nature à offrir une meilleure lisibilité sur la situation et le devenir de l'espèce. La pêche à la palangre constitue la principale menace pesant sur le peau bleue, considéré comme capture accessoire, évidemment prisée pour ses ailerons.
Prionace glauca se trouve d'autant plus menacé en raison de sa stratégie reproductive (que les spécialistes nomment de type K) : la maturité sexuelle atteinte tardivement (elle correspond à une taille d'ailleurs relativement grande) se combine à un cycle de reproduction long et à une faible fécondité.
L'appellation "peau bleue", totalement explicite, ne laisse aucun doute sur le sujet dès lors qu'on voit cet animal.
Prionace : provient du grec [prion] = scie et [akis] = pointe. Ceci renvoie évidemment aux dents effilées dont la partie supérieure est finement crénelée.
glauca : du latin [glaucus] = vert car, bien que la coloration de l'animal réside dans des nuances bleu-azur, des variations demeurent possibles vers le bleu-gris voire le bleu-vert, une fois pêché. Par ailleurs, on peut aussi relier ce terme avec un personnage de la mythologie grecque appelé Glaucus, fils de Neptune et de Naïs. Glaucus, d'abord pêcheur, rejoint finalement les poissons. Téthys et Océan le dépouillent de ce qui le rend mortel pour lui faire place parmi les dieux marins. Lacépède, continuateur de Buffon, évoque d'ailleurs cette puissance tutélaire mythologique régissant les ondes. On lui sacrifiait sur le rivage pour éviter la mort... "et le squale glauque est un être funeste, aux armes meurtrières duquel on cherche à se soustraire." (Histoire Naturelle).
Numéro d'entrée WoRMS : 105801
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Classe | Elasmobranchii | ||
Sous-classe | Neoselachii | Néoselaciens | |
Ordre | Carcharhiniformes | Carcharhiniformes | Requins de fond. |
Famille | Carcharhinidae | Carcharhinidés | |
Genre | Prionace | ||
Espèce | glauca |
Le requin peau bleue : un nageur de pleine eau
Sur un fond de plus de cent mètres... le bateau dérivait terriblement et le photographe, dans le bleu, a eu du mal à nager aussi vite que lui. Il attendait avec patience qu'un requin peau bleue se montre. Ces animaux deviennent de plus en plus rares et sont très farouches !!!
Au large des Glénan, en pleine eau
30/08/1999
De couleur bleue
Ce peau-bleue croisait parmi un banc de dauphins communs...
On peut constater ici que le corps effilé de ce requin est hydrodynamique. La couleur de son dos varie du bleu cobalt au bleu électrique, ses flancs et son ventre sont blancs.
Sud-ouest de Saint-Pierre et Miquelon, 2 m
2012
Gueule ouverte
Ce sujet présente une gueule parabolique bien visible.
Anthony (92)
10/1998
Membrane nictitante
Les gros yeux ronds du requin peau bleue, extrêmement performant dans le milieu où il évolue, sont pourvus d'une membrane nictitante*. Cette paupière glisse sur l'œil pour le protéger au cours de l'approche d'un objectif, d'une proie.
Lorsque ce mouvement est observé il y a lieu de le considérer comme annonciateur d'une phase d'excitation, voire d'une frénésie alimentaire.
Anthony (92)
10/1998
Détail du museau
Sur ce sujet, on distingue nettement, au voisinage de la narine gauche, les pores des ampoules de Lorenzini*. Ces petites flasques participent au système sensoriel du requin. Elles détectent des changements de température comme des vibrations mais également des variations de salinité et de pression. Elles sont également sensibles à des modifications infinitésimales du champ électrique.
Anthony (92)
10/1998
Nageoire pectorale falciforme
Voici la nageoire droite d'un individu. Cette nageooire est falciforme*.
Les pays asiatiques offrent le plus important marché d'ailerons de requins. Ingrédient principal qui agrémente un trop célèbre potage, il figure malheureusement aussi sur la table de certains restaurants français.
Si les traditions peuvent avoir des aspects positifs, il en est d'autres qui sont nettement désastreuses. De surcroît, les vertus aphrodisiaques que l'on attribue à ce plat relèvent de la pure fiction.
Anthony (92)
10/1998
Triste dépouille
Capture ciblée effectuée à l'occasion d'un concours de pêche.
Fort heureusement, cette pratique tend maintenant à disparaître : après enregistrement des données (taille et poids), l'animal pris vivant est alors relâché.
Port-Camargue (30)
07/1990
Détail de la tête, vue de profil
Sur ce spécimen naturalisé, qui a perdu totalement sa coloration originelle, on distingue néanmoins les zones distinctes de coloration. On observe également sur le côté droit de la tête une paupière nictitante* et une narine*.
Lausanne (Suisse), Musée Cantonal de Zoologie
22/01/2009
Mâchoire et mandibule
On distingue nettement les dents supérieures se composant d'une grande cuspide*, relativement étroite, courbe et oblique et aux bords dentelés ; les dents inférieures, comparables, sont plus étroites encore et lisses à leur base.
Anthony (92)
10/1998
Détail de la mâchoire (pièce buccale supérieure)
Les dents supérieures ont la forme d'une grande cuspide*, unique, relativement étroite, courbe et oblique et aux bords dentelés.
Anthony (92)
10/1998
Dents de la mandibule
Les dents inférieures ont la forme de grandes cuspides étroites courbes et lisses, y compris à la base.
Anthony (92)
10/1998
Aileron dorsal (exemplaire naturalisé)
On distingue clairement, sur la partie arrière, la base demeurant partiellement libre.
Lausanne (Suisse), Musée Cantonal de Zoologie
22/01/2009
Caudale hétérocerque (exemplaire naturalisé)
Sur la nageoire caudale hétérocerque*, le lobe supérieur, plus long, assure l'essentiel de la force locomotrice.
Lausanne (Suisse), Musée Cantonal de Zoologie
22/01/2009
Squalus glaucus
Illustration tirée de Krüger : Ichtyologie ou Histoire naturelle générale et particulière.
Ouvrage de Krüger
Reproduction de documents anciens
N/A
Illustration du requin peau bleue
Illustration : Marion SARANO, voir son site en lien sur la page de Longitude 181.
France
22/03/2019
Rédacteur principal : Vincent MALIET
Vérificateur : Alain-Pierre SITTLER
Correcteur : Christian CAPAPE
Responsable régional : Michel KUPFER
Cavanagh R.-D., Gibson Cl., 2007, APERCU DU STATUT DE CONSERVATION DES POISSONS CARTILAGINEUX(Chondrichtyens) EN MER MEDITERRANEE, ed. Union Internationale pour la Conservation de la Nature et de ses Ressources (U.I.C.N), Suisse et Espagne, 39p.
COSEPAC, 2006, Evaluation et Rapport de situation sur le requin bleu (Prionace glauca) - Population Atlantique et Pacifique au Canada, ed. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Ottawa, Canada, 53p. (article consultable en ligne)
Henderson A.C., Flannery K., Dunne J., 2002, Parasites of the bleu shark (Prionace glauca L.), in North-East Atlanctic Ocean, Journal of Natural History 36, ed. Taylor & Francis, Londres, 1995-2004.
Séret B., Delage G., 1995, Observations ichtyologiques en haute mer lors d'une traversée atlantique à la nage, Cybium 19, ed. Société Française d'Ichtyologie, Paris, 413-417.
Stevens J.-D., 1975, Vertebral rings as means of age determination in the blue shark (Prionace glauca L.), J. Mar. Biol. Ass.UK, 55, Royaume-Uni, 657-665.
La page sur Prionace glauca sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase
La page sur Prionace glauca sur le site de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN