Bosse à la base de l'aileron dorsal
Dos gris foncé à presque noir
Grandes pectorales blanches à taches noires de 4 m environ
Caudale caractéristique au bord de fuite dentelé
Sillons gulaires de la tête au ventre
Tubercules multiples sur le rostre
Poids moyen de 25 à 35 t
Taille moyenne de 11 à 17,5 m
Mégaptère, jubarte, rorqual à bosse, et, en vieux français, gibbar
Humpback whale (GB), Balena per battere, megattera (I), Ballena a joroba, rorcual jorobado (E), Walfisch in Höcker (D)
Mondiale (sauf Arctique et mers semi-fermées)
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ● Caraïbes, ● Atlantique Nord-Ouest, ○ [Terres antarctiques françaises], ● Europe (côtes françaises), ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises]C'est une espèce mondiale. Elle est présente dans les eaux du Pacifique Nord, de l'Atlantique Nord-Ouest, de l'hémisphère Sud mais également dans les eaux de l'Antarctique. Par un jeu d'inversion des saisons migratoires dans les deux hémisphères, les populations nord et sud ne se rencontrent probablement jamais (ce qui permettrait la différence d'aspect de phénotype* des nageoires pectorales).
Au printemps les baleines à bosse rejoignent les eaux canadiennes. C'est en avril et mai que nous pouvons les voir longeant les côtes américaines. En été elles rejoignent les Grands-Bancs, les côtes des provinces maritimes, du golfe du Saint-Laurent, de Terre-Neuve et de la mer du Labrador, jusqu'au détroit de Davis. Beaucoup pénètrent dans le golfe jusqu'en limite de la basse Côte-Nord. Certains individus fréquentent l'estuaire du Saint-Laurent pendant la période estivale. C'est à partir du mois d'octobre et de novembre que les jubartes repartent dans les eaux tropicales où elles séjourneront tout l'hiver. Les baleines à bosse s'accouplent entre janvier et mars dans les eaux de la République Dominicaine, sur le banc d'Argent, le banc de la Nativité et le banc Mouchoir. Certaines continuent leur périple vers le sud jusqu'aux Petites Antilles. Leur observation est assez rare dans les eaux de France métropolitaine.
Elle fréquente la pleine mer et les eaux côtières. Aussi bien dans les eaux froides (en été généralement) que dans les eaux chaudes (en hiver généralement).
La baleine à bosse possède un corps trapu. Son dos est gris foncé presque noir. Son ventre est blanc avec quelques taches noires. Cela étant, la limite "dos-ventre" de ces colorations varie entre individus. Le dessous de la caudale présente également un patron de coloration propre à chaque individu, ce qui constitue une sorte "d'empreinte digitale".
Cette caractéristique est utilisée pour le suivi des populations, grâce à la photo-identification. La caudale possède un bord de fuite dentelé.
Les femelles sont plus grandes que les mâles, elles peuvent atteindre jusqu'à 19 m (hémisphère sud). La taille moyenne des mâles est comprise entre 11 et 17,5 m. La baleine à bosse peut peser entre 25 et 35 t (maximum observé : 40 t).
Elle est dotée d'une petite nageoire dorsale triangulaire, perchée sur une bosse, aux deux tiers du dos (à la base de l'aileron dorsal).
Ses nageoires pectorales sont blanches avec des taches noires dans l'hémisphère nord (une variation existe semble-t-il dans l'hémisphère sud, où la face supérieure des pectorales est noire, le verso étant blanc). Elles sont très longues, elles mesurent entre 4 et 5 m.
La tête de la baleine à bosse est courte, large et aplatie. Cette tête est couverte de nombreuses excroissances qui sont disposées de façon différente sur chaque individu, mais généralement placées en trois rangées sur le dessus, soit une médiane et deux latérales. Chacun des tubercules contient un poil de type vibrisse*. Ces tubercules donnent une apparence de « cornichon » à sa tête. Ils auraient sans doute une fonction sensorielle.
La baleine à bosse possède une excroissance charnue très caractéristique située sous le menton, celle-ci est souvent incrustée de balanes.
Sa gorge est dotée de sillons gulaires ou plis de peau (en moyenne 22). Ils se gonflent comme des soufflets et permettent d'accroître la capacité de la bouche.
Le mégaptère ne possède pas de dents (c'est un mysticète). Il est doté de deux cent soixante-dix à quatre-cents fanons sur chaque côté de sa bouche. Les plus longs peuvent atteindre de 85 à 104 cm de long et 30 cm de large à la base. Ils sont souvent de couleur gris foncé ou brun olive. Les franges sont souvent plus pâles.
La baleine à bosse se nourrit principalement de harengs, de lançons, de capelans, de maquereaux, mais également de beaucoup de crustacés planctoniques dont principalement le krill. La jubarte suit en fait les déplacements de ces crevettes, qui abondent dans les eaux froides. Le besoin de s'alimenter est principalement à l'origine des migrations vers le nord en été. En hiver, elle descend non pas pour s'alimenter mais bien pour mettre bas dans des eaux chaudes et peu profondes, propices à la croissance du jeune baleineau. On suppose que ses vibrisses lui permettent d'évaluer la densité de ses proies.
Les baleines à bosse sont capables d'attraper leurs proies en créant à l'aide de leur évent un rideau de bulles en spirale vers la surface. Cette technique du "filet de bulles" est un comportement plutôt collectif. Elles se projettent ensuite verticalement, la bouche grande ouverte pour capturer et engloutir les proies ainsi piégées. La baleine à bosse s'alimente également en progression (par engouffrement).
La baleine à bosse atteint sa maturité sexuelle à l'âge de 4 ans. Elle mesure alors entre 11 et 12 m. C'est l'issue des "pariades" qui détermine la formation des couples. Ces pariades sont souvent des jeux sociaux où plusieurs mâles se mesurent entre eux pour choisir une femelle. Ces jeux finissent souvent en combats qui peuvent s'avérer très violents. C'est également au cours de cette période que les chants destinés à attirer les femelles sont les plus fréquents.
Les mâles se livrent alors à de véritables ballets nautiques. Ils effectuent des figures acrobatiques impressionnantes hors de l'eau. La baleine à bosse se propulse à la verticale et retombe en réalisant une volte-face pour s'écraser sur le dos. Une autre de ces acrobaties consiste à se coucher sur le flanc tout en frappant l'eau avec ses nageoires pectorales. La jubarte est également capable de faire la chandelle (la tête en bas) entre deux eaux ou en laissant émerger sa queue. Elle peut alors frapper la surface avec sa queue.
L'accouplement et la mise bas ont lieu dans les eaux chaudes tropicales de chaque hémisphère : entre décembre et avril dans l'hémisphère nord, entre juin et septembre dans l'hémisphère sud (du fait de l'inversion des saisons climatiques dans les deux hémisphères). La gestation dure environ onze mois. Le nouveau-né mesure entre 4 et 5 m et pèse une à deux tonnes. Le petit sera allaité par sa mère pendant une période de cinq mois. À la fin de la période de lactation, ce dernier mesure entre 7,50 et 9 m. Les femelles ne donnent naissance qu'à un baleineau tous les deux ans, parfois deux en trois ans.
Lorsque le rorqual à bosse est en alimentation, il est souvent entouré de dauphins, qui profitent ainsi des proies remontées en surface.
La jubarte peut plonger jusqu'à 200 m de profondeur et y rester entre 10 et 28 mn.
Quant à son souffle, il peut atteindre une hauteur de 3 m de haut. Lorsqu'il n'y a pas trop de vent, il devient alors facilement reconnaissable car il est presque aussi large que sa hauteur, et présente alors une forme buissonnante caractéristique.
Les vocalisations émises par la baleine à bosse sont parmi les plus étudiées. En effet, elle produit énormément de sons, de gémissements, de grognements, de grincements, de couinements et de clics variés. Leurs chants sont devenus aussi très populaires ; ils sont organisés de façon rigoureuse et sont répétés inlassablement pendant des heures sur les lieux de reproduction. Plusieurs hypothèses ont été émises à ce sujet, mais la plus courante est celle associée aux mâles isolés pendant les périodes de reproduction. La jubarte ne possède pas de cordes vocales, tous ces sons et ces chants sont émis par l'éjection d'air à travers son conduit nasal. Ces chants diffèrent vraisemblablement d'une population, voire d'un groupe social, à l'autre. On pense que dans certaines régions, ils constituent un genre de dialecte, qui permettrait de reconnaître le groupe ou la population d'appartenance d'un individu.
La longévité de la baleine à bosse est comprise entre 30 et 40 ans.
Ses plus grands ennemis sont l'homme et l'épaulard (Orcinus orca). Quelques espèces de requins attaquent parfois les individus malades.
La baleine à bosse est certainement l'une des espèces qui supporte le plus les ectoparasites et les espèces transportées. Les poux de baleine, les diatomées et les balanes envahissent parfois littéralement une grande partie de son corps du fait de la relative lenteur de l'animal. La présence de parasites internes et de contaminants divers (mercure et pesticides notamment) est également relevée.
Sur les lieux de nutrition la baleine à bosse peut être seule, en petits groupes ou parfois en troupeau pouvant dépasser deux cents individus. Sur les lieux de reproduction, la mère et le petit sont souvent accompagnés d'un mâle appelé "escorte".
On estime qu'il y aurait 35 000 baleines à bosse dans le monde. Mais il y en a en fait seulement quelques centaines dans l'Atlantique. Si les effectifs semblent se restaurer progressivement, l'espèce reste menacée dans de nombreuses régions du globe selon l'Union Mondiale pour la Nature (U.I.C.N.)
Les vocalisations des jubartes sont émises à des fréquences très basses : elles peuvent s'entendre à une trentaine de kilomètres à la ronde selon les conditions. Certains sonars militaires ont pu enregistrer ces voix alors que les individus se trouvaient 185 km plus loin.
La baleine à bosse se déplace généralement à environ 8 km/h. Elle est capable de faire des pointes à 20 km/h.
La concentration dans le corps (dans la graisse) des adultes (par accumulation le long de la chaîne alimentaire) de produits organochlorés et de métaux lourds présents dans le fleuve Saint-Laurent engendre la contamination des petits dès la période de lactation.
La Convention baleinière de Washington, a été élaborée en 1946, ceci dans un but de conservation des baleines et pour garantir un meilleur développement de l'industrie baleinière. En 1982 La Commission Baleinière Internationale a interdit provisoirement l'exploitation commerciale des grands cétacés. Il existe deux moyens de contourner les décisions de la CBI : par le droit d'objection ou par le droit à la chasse scientifique pratiquée notamment par le Japon.
La chasse aborigène de subsistance pratiquée au Danemark (Groenland), en Russie (Sibérie), à Saint-Vincent et les Grenadines dans les Caraïbes, et aux États-Unis d'Amérique (Alaska) demeure autorisée selon des quotas précis. Le moratoire appliqué depuis 1986 est toujours en vigueur. Il prévoyait de dresser, à partir de 1990, un bilan de l'impact de la mesure sur les populations des cétacés et d'envisager des modifications quant au rétablissement des quotas de chasse pour certaines espèces en cas de reprise de la chasse commerciale. L'Islande et la Norvège ont émis une réserve au moratoire comme le permet la convention baleinière ; ils continuent à pratiquer une chasse commerciale (depuis 2006 pour l'Islande et 1993 pour la Norvège). Ces informations sont confirmées sur le site web de France-Diplomatie.
La baleine à bosse est une des espèces qui a le plus souffert de la chasse.
Cette baleine tiendrait principalement son nom de la bosse sur laquelle est placée sa nageoire dorsale. Mais également de son dos très courbé au moment où elle plonge, avant de sortir sa queue.
Megaptera du grec [mega] = grand, et [pteron] = aile ou nageoire. Donc littéralement « grandes ailes ». Il s'agit en fait d'une analogie entre ces dernìères et les nageoires.
novaeangliae du latin [novus] = nouveau, nouvelle et [anglie] = Angleterre.
Numéro d'entrée WoRMS : 137092
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Classe | Mammalia | Mammifères | Vertébrés possédant des poils et des glandes mammaires produisant du lait. |
Sous-classe | Theria | Thériens | La paroi latérale du crâne est constituée de deux os particuliers: l'alisphénoïde et le squamosal. |
Super ordre | Eutheria | Euthériens | Présence d'une dentition lactéale et d’un développement embryonnaire effectué entièrement dans l'utérus (mammifères placentaires). |
Ordre | Cetacea | Cétacés | Mammifères aquatiques possédant des nageoires à la place des pattes. Narines situées au sommet du crâne. |
Sous-ordre | Mysticeti | Mysticètes | Cétacés caractérisés par la possession de fanons et de deux évents. |
Famille | Balaenopteridae | Balaenoptéridés | Famille des rorquals |
Genre | Megaptera | ||
Espèce | novaeangliae |
Acrobaties estivales en eau froide dans la baie de Saint-Pierre
Lorsqu'elle réalise ses acrobaties spectaculaires, la baleine à bosse laisse voir ses très longues pectorales (blanches dans l’hémisphère nord), et les nombreuses protubérances sur son corps. Ce jeune baleineau a sauté entre 20 et 30 fois. Sa mère est connue dans la région depuis 1979.
Baie de Saint Pierre, Saint-Pierre et Miquelon
26/06/2008
Acrobaties en eau chaude
Ces acrobaties font figure de véritables ballets nautiques.
Ile de Sainte-Marie, Madagascar
09/2003
Route hivernale
Par couple avec souvent une mère porteuse d'un bébé en devenir, elles remontent les eaux africaines en direction de Madagascar.
Afrique du Sud, Côte Est, période du "sardine run"
25/06/2008
Belle migration
Entre juin et juillet, jusqu'à 3 000 baleines vont migrer. Cette période coïncide avec la saison du "sardine run" une autre grande migration naturelle.
Afrique du Sud, Côte Est, période du "sardine run"
25/06/2008
Majestueux !
D'une grande taille, voisine d'une quinzaine de mètres, elles produisent des sons extrêmement variés.
Afrique du Sud, Côte Est, période du "sardine run"
25/06/2008
Sous l'eau
Une rencontre exceptionnelle ! Un seul commentaire : l'émerveillement face à la beauté de cet animal !
Passe de Dumbéa, Nouméa, Nouvelle Calédonie
16/09/2008
La tête et les pectorales
La tête de la baleine à bosse est courte, large et aplatie. Ses nageoires pectorales sont très longues, elles mesurent entre 4 et 5 m.
Afrique du Sud, Côte Est, période du "sardine run"
27/06/2008
Sillons gulaires
Cette baleine possède en moyenne vingt-deux sillons gulaires.
Point-Adolphus, Alaska
21/06/2008
Cornichon
Les nombreuses protubérances placées donnent à la tête une allure caractéristique de "cornichon". Lors de cette rencontre deux baleines blessées (j'ai plongé avec elles) se sont livrées à toutes sortes de cabrioles et sont venues au contact. L'une était blessée à la queue et l'autre à la bouche.
Baie entre Saint-Pierre et Langlade, Saint-Pierre et Miquelon
18/07/2009
En progression
Deux individus en progression, engloutissant l'eau qu'ils filtrent grâce à leurs fanons.
Au large des Escoumins Québec, Canada
12/07/2008
Dorsale
Le nom de cette baleine fait principalement référence à la bosse sur laquelle est placée sa nageoire dorsale.
Au large des Escoumins, Québec, Canada
12/07/2008
Deux adultes
Sur les lieux de nutrition, la baleine à bosse peut être seule, en petits groupes ou parfois en troupeau pouvant dépasser 200 individus. Sur ce cliché on remarque bien l'allure de la surface de la tête du premier individu : elle est courte, large et aplatie. Cette tête est couverte de nombreuses excroissances qui sont disposées de façon différente sur chaque individu, mais généralement placées en trois rangées sur le dessus, soit une médiane et deux latérales. Chacun des tubercules contient un poil de type vibrisse. Ces tubercules donnent une apparence de cornichon à la tête. Ils auraient sans doute une fonction sensorielle.
Au large des Escoumins, Québec, Canada
12/07/2008
Pectorales
Les nageoires pectorales représentent un tiers de la longueur de la baleine à bosse (4 m), d'où le nom de Megaptera. Elles sont blanches avec des taches noires.
Au large de l'Archipel de Saint-Pierre et Miquelon
18/07/2009
Évents
La baleine à bosse possède deux évents. Le contact a duré 01h30 !
Baie entre Saint-Pierre et Langlade, Saint-Pierre et Miquelon
18/07/2009
Souffle
Le souffle de la baleine à bosse peut atteindre la hauteur de 3 m. Lorsqu'il n'y a pas trop de vent, il devient alors facilement reconnaissable car il est presque aussi large que haut. Il y avait ici une légère brise...
Au large des Escoumins, Québec, Canada
12/07/2008
Avant de sonder
Cette baleine tient également son nom de son dos très courbé au moment où elle plonge, avant de sortir sa queue.
Au large des Escoumins, Québec, Canada
12/07/2008
"Tail slapping" ou frappe de caudale
En position proche de la chandelle, la tête vers le fond et la queue hors de l'eau, les baleines à bosse plus que les autres cétacés à fanons sont des adeptes du "tail slapping" ou frappe de caudale, qui consiste à frapper la surface de l'eau avec la large caudale qui leur sert de propulseur. Séduction, avertissement, ou communication visuelle et sonore ? ... Les hypothèses sont multiples pour expliquer ce comportement, mais aucune pour l'instant n'invalide les autres.
Sur ce cliché où une importante partie du corps est émergée, on aperçoit les organes génitaux de l'animal.
Afrique du Sud, Côte Est, période du "sardine run"
27/06/2008
Caudale
La caudale, bien que large et puissante, est dépourvue de squelette. Exception faite des dernières vertèbres.
Au large de Mingan, Québec, Canada
04/11/2008
Caudale dressée
Dans les eaux du Saint-Laurent et du Labrador, cette espèce de baleine est dresse sa caudale avant de sonder
Baie entre Saint-Pierre et Langlade, Saint-Pierre et Miquelon
07/07/2008
Caudale, face inférieure
Le dessous de la caudale possède un patron de coloration propre à chaque individu ce qui constitue une sorte d’empreinte digitale permettant d’identifier plus facilement les individus en période migratoire.
Au large des Escoumins, Québec, Canada
12/07/2008
Caudale verticale
Au moment de sonder, cette baleine a effectué un virage, ce qui l'a amenée à dresser sa queue de manière verticale.
Au large des Escoumins, Québec, Canada
12/07/2008
En plongée
La jubarte peut plonger jusqu'à 200 m de profondeur et y rester entre 10 et 28 mn.
Afrique du Sud, Côte Est, période du "sardine run"
27/06/2008
Nouveau-né
La gestation dure environ onze mois. Le nouveau-né mesure entre 4 et 5 m et pèse une à deux tonnes. Le petit sera allaité par sa mère pendant une période de cinq mois. À la fin de la période de lactation, ce dernier mesure entre 7,50 et 9 m.
Mayotte
28/08/2011
Femelle et son baleineau
Les femelles ne donnent naissance qu'à un baleineau tous les deux ans, parfois deux en trois ans.
Il accompagnera sa mère jusqu’à ce qu’il soit en âge de se reproduire, soit entre 6 et 12 ans.
Mayotte
28/08/2011
Amour maternel
Les liens affectifs entre la mère et son baleineau sont très forts. La mère nous montre ici son amour inconditionnel pour son petit.
Mayotte
28/08/2011
Baleineau en surface
Le baleineau doit remonter toutes les 5 minutes environ pour respirer.
Mayotte
28/08/2011
Présence en océan Indien
Les baleines à bosse sont observées à l'Ile de la Réunion de juin à octobre
Au large de Saint Gilles les bains, Ile de la Réunion
15/08/2009
Non respect de la charte locale d'approche à la Réunion
Un jet-ski à moins de 5 m autour des deux baleines. La charte locale qui demande de passer à 300 m à une vitesse de 3 ou 4 nœuds, et de ne jamais franchir le rayon de 100 m n'est malheureusement pas souvent respectée. Seule la Préfecture pourrait faire imposer la charte européenne plus restrictive.
Au large de Saint Gilles les bains, Ile de la Réunion
15/08/2009
Au large de l'Islande
Devant un paysage islandais, une mégaptère plonge.
Au large d'Husavik, Nord de l'Islande
10/08/2008
Queue dressée
Queue dressée la baleine à bosse s'apprête à sonder. Elle plonge rarement à plus de 50 m (200 m étant un maximum), pour des durées variables de 15 à 30 mn.
Baie de Canouan, Saint-Vincent et les Grenadines
22/03/2003
Rédacteur principal : Mélody FEY
Correcteur : Sophie BÉDEL
Responsable régional : Laurent FEY